Paris à 30 km/h : l’ère des immobilités

La mobilité est une liberté fondamentale. La suppression de toute liberté modale est une des facettes du mouvement liberticide général qui irrigue les sociétés occidentales.

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Paris à 30 km/h : l’ère des immobilités

Publié le 8 septembre 2021
- A +

Par Yannick Harrel.

C’est dorénavant acté : depuis le 1er septembre, toute l’agglomération parisienne se traverse sous la chape des 30 kilomètres-heure et la vitesse sur le périphérique, ceignant icelle, sera ramenée à 50 kilomètres-heure pour 2024, voire même avant. Cette mesure, qui est la queue de toute une série de bien d’autres mesures ayant contribué à rendre la capitale française de moins en moins accessible aux classes moyennes et populaires ainsi qu’aux populations périphériques est hautement symbolique d’une mentalité, d’un état d’esprit, bref d’une philosophie où l’obsession est à terme d’immobiliser les mobilités.

La vitesse, une coupable trop idéale

C’est imparable : tout choc entre un piéton et un véhicule est aggravé par la vitesse, donc l’énergie cinétique pour résumer, et selon la formule suivante : ½ m*v2 = Ec, où m correspond à la masse, v à la vitesse en mètre-seconde au carré et Ec = Énergie cinétique.

Par exemple, un piéton de 70 kilos développe en déplacement citadin (3 km/h) une énergie cinétique de 24 joules, un trottineur (25 km/h) avec assistance électrique non modifiée développe 1,9 kilojoule, un cycliste confirmé (30 km/h) sur un vélo moderne sans assistance électrique pesant 8 kilos développe 2,7 kilojoules, un cycliste lambda (25 km/h) sur un vélo avec assistance électrique non modifiée pesant 23 kilos développe 2,2 kilojoules, un scooter non débridé (45 km/h) de 130 kilos aboutit à 15,6 kilojoules, une citadine d’une tonne (50 km/h) équivaut à 96,3 kilojoules. Les chiffres prennent en considération la présence d’un individu témoin de 70 kilos pour chaque mode de transport, d’où majoration de son poids à celui du véhicule.

Sur ce plan la logique est imparable : une voiture à l’arrêt occasionnera zéro dégât par rapport à un véhicule avec une énergie cinétique conséquente de plusieurs milliers de joules. Là n’est cependant pas la question : lorsqu’un accident se produit, la factorialité doit permettre de déterminer quelle est la part exacte de la vitesse dans le dommage corporel et/ou matériel. L’aspect exogène doit aussi être pris en compte : ainsi, un accident aurait-il été identique si le paramètre visibilité n’avait pas été affecté (en cas de nappe de brouillard très localisée par exemple) ? Le questionnement des infrastructures et de la gestion des flux de circulations est tout autant primordial : la voie de circulation était-elle adaptée à la cohabitation entre deux modes de déplacement à la vitesse et au gabarit très différenciés ?

Las, ces éléments sont systématiquement écartés par les responsables politiques nationaux comme locaux. Seule la vitesse est, comme toujours, la coupable idéale. Pour une raison très simple : elle est facilement pondérable, c’est-à-dire qu’elle peut être déterminée avec précision par un cinémomètre, et que l’on peut fixer arbitrairement une vitesse limite pour une voie sans prise en considération de facteurs très divers, tant endogènes (les capacités intrinsèques du véhicule et de son conducteur) qu’exogènes (l’environnement extérieur physique et humain). Il s’agit bien d’arbitraire, donc de positionnement idéologique sur une base scientifique (l’énergie cinétique développée par un véhicule).

Ce que les intéressés ne prennent d’ailleurs pas la peine de contester, fondant leur politique sur le principe rampant du fait accompli, sachant pertinemment jouer sur l’inertie judiciaire, qu’elle soit administrative ou civile, et sur l’opacité d’une bureaucratie prompte à protéger son propre corps. La norme édictée perdure ainsi dans le temps, sans que l’on ne se souvienne pourquoi elle fut décidée à l’origine : c’est l’application du théorème du singe.

Ainsi dans le cas présent, les limitations à 30 km/h perdureront, quand bien même les futurs véhicules seraient encore plus propres, plus silencieux, plus sécurisés, plus réactifs y compris au milieu d’infrastructures améliorées.

Le double sophisme de la politique contre les mobilités

Le procédé repose aussi sur un double sophisme.

1) La confusion entre la responsabilité du véhicule et celle du conducteur. Or le premier est sous le contrôle du second, ce qui accrédite bien la thèse d’une cabale envers un mode de déplacement et non la recherche causale de l’accident. Ainsi selon ces mêmes élus, rouler à 40, 50 ou 90 km/h en ville serait tolérable dès lors qu’il ne s’agirait plus le fait d’automobiles.

2) C’est omettre que selon l’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière) les voies les plus sûres sont… les autoroutes où précisément les vitesses y sont les plus élevées (7,9 % des décès routiers en 2020). Rien de magique à cela puisqu’il s’agit d’infrastructures adaptées précisément pour que le parcours assure à ses usagers visibilité et fluidité du trafic

Un troisième point conditionnel pourrait aussi être avancé : l’évolution forcée du marché pour délaisser la mobilité thermique au profit de la mobilité électrique s’accompagne, malgré la croissance artificielle de cette dernière (selon Carsalesbase, les ventes d’électromobiles auraient représenté 11,4 % du volume global européen en 2020), de mesures tout à fait attentatoires à la mobilité.

Et cette symétrie ne manque pas d’accréditer le fait que ce sont précisément les automobiles qui sont dans le viseur, quelque puisse être leur motorisation. En corollaire, il serait illusoire de penser que l’électromobilité comme gage de bonne volonté des consommateurs force les politiques à un abandon de ces mesures à terme : il est constant que plutôt que de se dédire d’une politique erronée, une classe politique préfèrera invariablement saupoudrer des aides, stigmatiser toute ou partie de la population ou poursuivre une fuite en avant que d’avouer avoir conduit ses administrés dans les ornières.

Savonarole est déjà dans la cité

Sur un plan argumentatif, il est assez symptomatique de constater que lorsqu’ils daignent répondre, les décideurs changent leur discours au gré de l’angle des contradicteurs, se balançant d’une causalité à l’autre : tantôt la sécurité d’un côté, tantôt la salubrité de l’autre. Procédé rhétorique (une variante du non sequitur) bien rôdé qui amène ainsi à brouiller les pistes et à embrouiller le citoyen.

Sur le plan de la qualité de l’air, l’on peut opportunément s’en référer à la très récente étude du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) publiée en avril 2021, où il est démontré que des vitesses ridiculement basses (20 ou 30 km/h produisent des émissions d’oxydes d’azote, de particules fines et gaz à effet de serre proches de 100 km/h). Difficile dans ces conditions d’accréditer la thèse d’un air moins nocif avec des réductions de vitesse.

Sur un plan sonore, le gain d’une telle réduction de vitesse serait (nous restons dans le conditionnel) entre 1,5 et 3 décibels. Soit une différence tellement infime que l’oreille humaine aurait grand peine à la déceler, a fortiori lorsque d’autres facteurs de propagation sonore interviennent et qu’une homéostasie puisse survenir (ex. l’afflux de scooters remplaçant le départ des automobiles).

En somme, la posture est idéologique et prouve que les Savonarole sont déjà au pouvoir.

Pis, comme le rappelait si bien le journaliste Éric Leser en son ouvrage Automobile, France d’en haut contre France d’en bas :

La condamnation systématique de la voiture, et surtout de ceux qui l’utilisent, est un mode de pensée dangereux… Il ne fait que désigner, dénoncer et sanctionner des coupables. Et dans la plupart des cas, ces derniers n’ont pas d’autre choix que de l’être.

La grande bataille pour les libertés

La solution a déjà été exposée ici-même, elle est du ressort philosophique avec des applications pratiques. Tant qu’un vent libéral ne soufflera pas sur l’Europe (il serait indélicat de croire que le phénomène est circonscrit au seul territoire français, les premières mesures de ce genre étant apparues aux Pays Bas et en Allemagne dans les années 1970 et 1980), les zones urbaines poursuivront leur dégradation sociale et économique, jusqu’à devenir des écomusées à ciel ouvert dont les cubiques verrues urbaines, loin des espaces verdoyants promis par les édiles, sont le legs architectural emblématique de cette politique.

N’oublions pas que la mobilité est une liberté fondamentale. La suppression de toute liberté modale est une des facettes du mouvement liberticide général qui irrigue les sociétés occidentales. Il est patent que la logique sous-jacente de toutes ces mesures vise à contraindre, et même à punir, une catégorie d’usagers de la route, avant de s’en prendre à une seconde dès lors que la première sera en passe de disparaître. L’éleuthérophobie par la jouissance de contraindre des milliers, voire des millions d’individus, est le carburant le plus commun du personnel politique. Il convient de ne pas se perdre dans les détails : c’est une guerre philosophique, c’est-à-dire civilisationnelle, à laquelle nous assistons.

Que ce soit pour votre sécurité et/ou pour votre santé, ces locutions adverbiales bien connues ne manqueront jamais de vous déresponsabiliser et de vous priver de votre libre arbitre.

Ainsi je me dois de répéter que la seule sortie à cette aporie est la suivante :

Prospérité, sécurité, équité et libertés sont le plus à même d’être garanties par un tel mouvement [libéral] que par tout autre. Cela implique en revanche d’affronter le changement de paradigme civilisationnel auquel nous faisons face et qui nous tire vers les abysses. Pour assurer cette renaissance libérale, il faudra aller au contact.

Concluons par ces propos emplis de sagesse du Premier ministre d’alors, et futur Président, Georges Pompidou (1966) :

Mais arrêtez donc d’emmerder les Français ! Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays ! On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix ! Il faut libérer ce pays !

 

Modification faite le 08/09/2021 à 12h25: « est ramenée à 50 kilomètres-heure » est remplacé par « sera ramenée à 50 kilomètres-heure pour 2024, voire même avant ».

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  • prérogative du maire…sur les routes municipales en tous les cas..

    ralentir le trafic à ce point est sans doute une mauvaise idée..au sens de contreproductif par rapport aux enjeux avancés..

    mais pensez vous qu’un maire qui ferait passer la vitesse à 55 km/h irait « dans le bon sens?

    le trafic automobile est nécessaire pour beaucoup de personnes mais par ailleurs le trafic des autres est BIEN une plaie, gênant, bruyant et polluant, et dangereux.

    c’est normalement un sous chapitre d’un urbanisme bien pensé.. quand on ne s’interesse QU’à réduire le trafic …. on est dans le dogmatisme..

    mais la vitesse limite est essentiellement arbitraire et c’est bien une prérogative du maire..si elle est élue..elle peut.. tout comme elle peut rendre obligatoire les menus vegan dans les cantines de la ville..

    la belle affaire de montrer que c’est arbitraire.. parce que 18 ans est l’âge de la maturité? parce que les taxes sur le carburants ne sont pas arbitraires? parce le cannabis illégale mais l’alcool légal ce n ‘est pas arbitraire?

    sur un plan libéral..est ce que l’introduction de cette vitesse limite est particulière? je ne crois si ona accpeté 50 ..30 est incontestable.

    • D’ autant plus que pour rouler à plus de 30km/h en voiture à Paris il fallait se lever tôt.

      • C’est exactement ça, car une fois que vous êtes vers 8h du matin, c’est fini. Sauf certains grands axes (avenue du Trône, les grands boulevards, etc.) et encore, sur une courte distance et période réduite.

        On est vraiment face à une décision idéologique ne reposant sur rien de vraiment sérieux.

    • bah l’auteur démontre que les buts ne seront pas atteints;.mais le point central est la façon dont les règles émergent..

      50, 51 67 ça sort d’où???

      je suis désolé ce n’est pas la rationalité qui s’impose ..

      hidalgo fait ce pour quoi elle a été élue…un programme antivoiture, d’ailleurs fumeux, forcement fumeux..car au final elle ne peut pas être anti voiture..

      il n’y pas à aller plus loin. la virer où protestez si ça vous chante..

      sinon discutons de la façon dont la vitesse limite en ville doit être déterminée.. ce qui est con….

      c’est come râler quand le maire écolo supprime le sapin de noel… c’est ce fait un maire écolo, il applique des lubies écolos…lui prouver que c’est dérisoire sinon absurde il s’en fout..

      un maire est mis devant une console avec plein de boutons qu’il peut tourner ajuster.. pour not’bien k’y dit.. il le fait…

      hidalgo est une carriériste hypocrite …vous parlez à un mur..
      si il n’y pas d’enjeu d’image exploitable ou de vote elle s’en tape..

      • D’ailleurs les mécontants devront s’en souvenir au prochain vote…

        Au point ou on en est , une mesure de réduction de vitesse qui aurait un intérêt majeur: Limiter la vitesse de déplacement des politiciens à 0Km/h et ce quelque soit le mode de transport (y compris la marche à pieds) aurait un impact économique et social des plus intéressants!

  • Sous couvert de régulation environnementale et sécuritaire, l’objectif est simple : empêcher la banlieue de venir troubler le ghetto privilégié des bobos parisiens… (Peut-être trouveront-t-ils bientôt un prétexte présentable pour fermer le RER nord ?)

    • Facile et fielleux…. Arrêtez un peu avec vos images d’Epinal et vindicte à l’emporte pièce. ..

      • Vous avez drôlement raison, même si pour avoir élu une telle imbécile les parisiens mériteraient de finir à pieds.

        • avec à peine 17% des voix (des inscrits), le pouvoir « d’emm..der » non seulement les Parisiens (et il n’y a pas que les voitures…) mais également la Banlieue. Démocratie! Néanmoins une seule consolation, compte tenu des commentaires peu de chance qu’elle devienne Présidente. Quoique, on aurait bien aimé la refiler mais Bon!

          • Dans cette hypothèse vous l’aurez encore… avec une capacité de nuisance décuplée. Quand on vois pour qui les Francais ont pu voter faut s’attendre à tout… L’endoctrinement médiatique est rudement efficace.

            Y des fois que je me dis que le chanteur Renaud avait raison, dans une de ses chansons qui causait d’hexagone…

  • C’est une erreur de voir un complot ou une guerre. C’est tout simplement de l’agitation. Il y a bien bien longtemps ma mère a participé à un conseil municipal . Elle a vite laissé tomber . A mes interrogations elle me dit « on demande quelle améliorations apporter à la ville et ça se termine par mettre un nouveau feu rouge » .

  • puisque les écologistes la voiture les déranges, je propose qu’on leur supprime la voiture.

  • Pas un candidat aux présidentielles ne propose de stopper cette chasse aux automobilistes, donc des électeurs perdus. C’est un créneau à prendre pour qui veut la place. Pas de candidat ? Personne pour la pêche aux voix, alors ce sera la pêche aux poissons en avril.

  • Il y a de plus en plus de vélos et trottinettes sur les trottoirs au milieu des piétons, que font nos stupides décideurs ?

  • La volonté de faire disparaître la voiture est une idéologie d’extrême gauche soutenue par une gauche qui lui fait des courbettes pour être élue.

    Les transports en commun sont réservés aux sans-dents pendant que nos élus prennent les transports individuels. Comme en URSS stalinienne et en Chine Maoïste. Depuis leurs ouvertures vers une libération de l’économie et plus de liberté individuelle, ces 2 pays ont montré la voie naturelle des choses concernant le transport individuel.

    Nous ne voyons jamais Anne Hidalgo prendre les transports en commun ni remettre en cause ses avantages en nature : pourtant, la 1iere chose à faire pour se détacher de l’idéologie stalinienne ou maoïste et montrer sa solidarité avec le peuple de Paris serait de supprimer les places de parking dans la mairie, d’en interdire la réservation au profit de la maire dans son quartier et enfin d’interdire le remboursement des frais de taxi et VPC (limiter ces remboursements aux transports en commun) à tout employé y compris au maire.

    Mais le but des élus n’est pas de voyager dans les magnifiques transports en commun qu’ils nous vantent à tour de bras. Sans doute sont ils trop bien pour eux…

  • Je rappelle à tous cette vidéo de 2017 ou des journalistes ont suivi notre future présidente de la république (si, si, elle y croit) pendant 1 semaine lors de ses déplacements
    https://youtu.be/r5ugW232E_A

  • Toutes ces mesures découlent de Monsieur Badinter et de sa loi faisant que tout choc d’un véhicule terrestre avec un piéton ou un cycliste résultait de la responsabilité de son conducteur sans discussion possible sauf à démontrer que le piéton ou le cycliste avait l’intention de se suicider en se jetant sous ou sur le véhicule. Dès ce moment les règles comportementales que nous avions apprises et que nous appliquions sagement, tel que traverser sur les passages cloutés, regarder à gauche puis à droite avant de traverser, etc …si nous étions piétons , respecter le code de la route si nous étions cycliste , feux rouges, sens interdit, etc… sont disparues. Dans le même temps les pièges pour les automobilistes ont augmenté exponentiellement. Par contre le corps humain est lui toujours rester plus fragile que le pare-choc d’une voiture et si nous voulions avoir la liberté de le protéger nous devrions revenir aux règles que les moins de 20 ans n’ont jamais connus. Malheureusement cela demande d’accepter de faire l’effort de prendre en charge la responsabilité de soi-même ou de marcher jusqu’à un passage protéger au lieu de «  couper à travers champs » ou de pédaler un peu plus pour ne pas s’engager dans des rues à contre sens ou de se relancer lorsqu’un feu est passé au vert.
    Nous pouvons craindre que ce soit trop demander à une époque où l’effort et le partage sont devenus des lois intolérables. D’où toutes les justifications aussi nulles sur le plan physique que sur le comportementale données à certains pour rendre la vie impossible au plus grand nombre.

    -1
    • Et quand nous traversions : un merci systématique auprès du conducteur…et ma mère qui nous disait « dépêche toi tu ne vois pas que l’on dérange le monsieur »…
      En lieu et place de nos jours: pas de merci en général (parfois oui est c’est noter), et certains piétons se prélassent négligemment, prennent leur temps…

      -1
  • Il serait sans doute grand temps de sortir de l’idéologie des limitations de vitesse. Il est sans doute dangereux de rouler à 30 km/h dans certaines rues et aussi ridicule de se traîner à la même vitesse sur des grands boulevards ! Développer la responsabilité des usagers de la route est sans doute une piste beaucoup plus intéressante pour circuler à des vitesses ADAPTÉES.
    Prendre tous les automobilistes pour des débiles conduit à des comportements à la c*n et totalement inadaptés.

  • Et vous aurez remarqué que la « première cause d’accidents de la route » change tout le temps : un coup c’est la vitesse, un coup c’est l’alcool, un coup c’est le cannabis…

    • Un coup regarder le beau visage de la maire de Paris sur son téléphone….

    • vous oubliez le télephone au volant….

      Hier je croisais un gendarme qui téléphonait au volant en service et me demandais par quel effet bionique un gardien de la paix deviens meilleur chauffeur quand il a l’uniforme.

  • Je me sens en phase avec cet article, qui comporte cependant une erreur : l’abaissement du niveau sonore de 1,5 ou 3 db n’est pas du tout anecdotique. En effet, la courbe obéit à une progression exponentielle. 2 db de moins, ça correspond en gros à deux fois moins de bruit émis.

    • Tout a fait !

      Même si j’ai appris en son temps que 3 dB de plus correspond au doublement de la pression sonore.
      Un lave-vaisselle de 42 dB fait deux fois plus de bruit qu’un modèle de 39dB…

    • Mais la perception du bruit est logarithmique ( selon la formule qui a fait rire des générations d’étudiants : la sensation est proportionnelle au logarithme de l’excitation )

  • 50 sur le périph… vous êtes sûr ?

  • Il ne faut pas chercher à comprendre toutes les villes d’Europe pratiquent le 30 ou vont le pratiquer.. A part sur de grands axes ça ne gêne personne reelement.. Peut être les taxis avec leurs voies reservees..

  •  » la suppression de toute liberté modale …..  » bon si l’auteur n’aime pas la façon de vivre occidentale rien ne l’empêche de tenter sa chance de liberté dans les divers pays orientaux modèles de démocratie !!!!!

    -1
    • Un peu comme la maire de Paris, si pour elle trouvait que 50km/h c’était trop, elle pouvait toujours s’exiler là où c’est 30km/h

  • Article très intéressant, j’ai vu que des commentateurs ont corrigé votre erreur sur le bruit : 3dB de bruit en plus, ça signifie doublement du niveau sonore. Mais ce qui est marrant, c’est que la réglementation niveau sonore des véhicules a évolué pour imposer un « niveau sonore mini » pour les véhicules qui roulent en zéro émission ; donc ce fameux « bruit artificiel » va remonter le niveau sonore au niveau d’un véhicule à 50 km/h, sinon le piéton ne l’entend pas !!
    Après, pour le passage à 30km/h à Paris, c’est bien fait pour leur gu… Les bobos parisiens ne rêvent que d’une chose : rester dans leur entre soi et ne pas avoir de banlieusards ou de bouseux dans leur belle (!) capitale. Qu’ils y restent, car avec Hidalgo, Paris est entrain de crever à petit feu, mais si les parisiens votent pour elles, c’est qu’ils aiment ça !

    • Sauf erreur de ma part, l’oreille ne réagi pas commesi ca: le doublement du niveau sonore mesuré ne correspond pas du tout a une sensation de doublement du niveau sonore pour l’individu. Un écart de 3 db par exemple est presque inaudible.

  • Ces gens-là, technocrates hors sol, accessoirement de gauche, et pris en otage par les en Vert et contre tout, sont à la ramasse la plus totale…
    Je suivais aujourd’hui, un cycliste, qui pédalait allegreto… Mon compteur indiquait 45 km/h !
    Je me suis ensuite calé à 30, juste pour voir.
    J’ai vu. C’est ridiculement bas. En dehors des bouchons, ça ne sera jamais respecté.

  • Tous ces anti-liberticides poussent un peu loin le bouchon. Ici avec la circulation en automobile, ailleurs avec le pass sanitaire ou le vaccin. La mobilité n’est même pas une liberté fondamentale puis qu’il faut l’entraver parfois pour ne pas gêner les autres:
    Exemples en circulation: il faut un permis pour conduire – on entrave bien la liberté de ceux qui n’ont pas le permis?
    Il y a des rues en sens unique. On entrave ceux qui voudraient la prendre dans le mauvais sens. Etc… La vie en société c’est ça.
    Marre d’entendre tous ces râleurs que ce soit contre Anne ou contre Emmanuel. Allez vivre ailleurs et vous regretterez vite la France. Sinon sur une ile déserte.

    -1
  • Bof, les prochaines voitures, forcément électriques et forcément gérées à distance, seront réglées automatiquement sur la vitesse décrétée en local ou national. On n’a pas fini de se faire chier…

    • Pas du tout (pas complètement): il faut continuer à pomper le fric. Ainsi, s’il est vrai que dans les villes on roule généralement (dans certaines rues à +/- 25 km) la limitation à 30 est intéressante: le moindre coup de gaz et hop vous êtes photographié. Bien souvent, même le seul démarrage vous met au dessus.

  • Question :
    De très nombreux citoyens (sauf les bobos-parigos-écolos-socialos-intellos) râlent contre le 30 kms/h. Mais qui a élu les maires qui prennent ces décisions ?
    Il faudra un jour que les français comprennent qu’en élisant des truffes ou des petits pois ils n’auront guère de chance de voir la France progresser.
    L’absentéisme des dernières élections démontre, une fois encore, que les français sont irresponsables et ouvrent grand les vannes pour faire élire les gens qui leur déplaisent le plus.

    • Certes, mais les truffes en question ont bien compris combien il est facile de décourager ceux qui appartiennent à des espèces moins légumières de se présenter.

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