La tyrannie du pass sanitaire vise maintenant les jeunes

Que les jeunes puissent transmettre le virus SARS-CoV-2 n’est sûrement pas une raison suffisante pour leur faire subir cette politique sanitaire draconienne.

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La tyrannie du pass sanitaire vise maintenant les jeunes

Publié le 7 septembre 2021
- A +

Par Finn Andreen.

Depuis le début de cette pandémie, les enfants et les adolescents ont été victimes de la gestion étatique disjonctée et autoritaire de la crise sanitaire, alors qu’ils n’auraient jamais dû être concernés par une pandémie qui frappe essentiellement les personnes âgées.

Plus généralement, que dire de gouvernements qui exigent des sacrifices considérables de toute la société pour sauver – tant bien que mal, d’ailleurs – des personnes âgées et inactives aux dépens de personnes jeunes et actives, que ce soit des écoliers, des étudiants, des employés ou des chefs d’entreprise ? Est-ce cela le contrat social auquel la majorité de la population aurait souscrit ? On suppose que non, et cela rend les actions du gouvernement fondamentalement anti-démocratiques.

Pass sanitaire : des mesures intrusives et inutiles

Que les jeunes puissent transmettre le virus SARS-CoV-2 n’est sûrement pas une raison suffisante pour leur faire subir cette politique sanitaire draconienne, que ce soit les confinements, le port du masque obligatoire, ou l’angoisse générale amorcée dès mars 2020 par ces mots du Président : « Nous sommes en guerre ! ».

L’État français lui-même admet implicitement la choquante irresponsabilité du gouvernement, lorsqu’un de ses sites internet évoque les conséquences dramatiques de la politique sanitaire sur la jeunesse, impactant « leur santé psychologique, leurs apprentissages et leur niveau de vie ».

Dans ce contexte calamiteux, les jeunes seront-ils en plus bientôt dans l’obligation de présenter le pass sanitaire pour continuer à vivre comme avant ? Même si, pour le moment, celui-ci ne sera pas appliqué au collège, il semblerait, selon certaines sources, que pour les activités extrascolaires « le pass sanitaire sera bel et bien demandé aux plus de 12 ans à partir du 30 septembre prochain ».

Voici encore une mesure aberrante qui vise les jeunes.

Lorsque l’on sait que les vaccinés contaminent, que la vaccination des adolescents n’est pas justifiée d’un point de vue bénéfice/risque, et que les adolescents contaminés sont pratiquement toujours asymptomatiques, on peut se demander à quoi joue le gouvernement.

Il est tentant d’évoquer l’incomparable incompétence de l’État, même s’il est naturel de soupçonner d’autres raisons. Pour être clair : soit le gouvernement pense réellement que pour vaincre la pandémie il faut aussi (dans certains cas) exiger le pass sanitaire aux adolescents, ou bien le pass sanitaire est un instrument de plus de contrôle étatique de la population, allant bien au-delà de la pandémie elle-même. La vérité se trouve peut-être entre ces deux hypothèses, qui, en effet, ne s’excluent pas mutuellement.

Endoctrinement à l’étatisme

Quelle que soit la réponse à cette question, en tant que libéral, on ne peut que craindre l’impact de ses mesures anti-covid sur les adolescents.

Les jeunes ont peu de résistances à l’influence de l’État. En France comme ailleurs, l’endoctrinement scolaire commence tôt, avec l’apprentissage de l’étatisme, dans le but de former des citoyens d’une République avec des codes et des valeurs spécifiques. L’enseignement moral et civique de l’école et du collège s’articule autour de la devise de la Révolution française, mais en négligeant les fondements libéraux de celle-ci. Il s’agit de créer le réflexe étatiste chez l’élève, en suscitant une intuition, plus qu’une réflexion, autour de thèmes philosophiquement trop complexes pour son âge.

La conséquence de cet enseignement est de réduire la possibilité donnée aux Français d’adhérer aux principes libéraux en tant qu’adultes, l’objectif étant d’empêcher toute remise en question de l’État social, régulateur et redistributeur.

C’est pour cela que Bastiat considéra que : « Tous les monopoles sont détestables, mais le pire de tous, c’est le monopole de l’enseignement. » 

Comme pour tous les monopoles, l’absence de concurrence explique pourquoi l’éducation publique est bureaucratique, coûteuse pour le contribuable, peu moderne, et sans volonté ni possibilité d’adaptation aux besoins individuels des jeunes. Cela dit, ce monopole de l’enseignement a aussi tendance, pour cette même raison, de rendre l’endoctrinement à l’étatisme relativement maladroit et inefficace. L’espoir d’un éveil libéral reste donc toujours possible en France dans le futur.

Dans ce contexte, est-ce que cette batterie de mesures anti-covid visant les jeunes vont les rendre plus réceptifs aux messages étatistes ? Après tout, ils vivent maintenant de près le zèle d’un gouvernement qui, selon la version mensongère véhiculée par les autorités, est prêt à tout pour sauver la population d’un grave danger sanitaire. Ou bien au contraire, peut-être que ces mesures autoritaires pourraient faire germer en eux une graine libérale en les rendant conscients de l’enfer d’une bureaucratie étatique hors contrôle.

En effet, le libéral doit espérer que cette expérience directe de la tyrannie sanitaire de l’État français et son ingérence intolérable dans leur vie quotidienne apprendront aux jeunes à se méfier de l’État.

 

Le futur dira quelles seront les inévitables conséquences politiques de ces mesures intrusives qui visent les jeunes. Mais aujourd’hui il faut continuer à s’opposer fermement à cette politique sanitaire coercitive du gouvernement car les jeunes n’ont pas de voix politique et dépendent des adultes pour défendre leur liberté et la société dans laquelle ils vivront.

Modification le 07/09/2021 à 8h50: « la possibilité faite aux Français » remplacé par « la possibilité donnée aux Français ».

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  • L’objectif est évidemment de mettre en place un système de contrôle social fondé sur le flicage numérique. Les jeunes constituent à ce titre un public privilégié : 1/ ils sont facilement influençables, 2/ ils sont de gros consommateurs de loisirs, donc vulnérables aux interdictions qui concernent ce secteur, 3/ par les enfants, on contrôle les parents (qui ne veulent pas qu’à cause d’eux, leur progéniture soit privée de parc d’attraction ou de sortie au restaurant).
    C’est pour ces raisons que, depuis le début de cette « crise », la mise au pas de la société a visé prioritairement les jeunes, sans aucune rationalité sanitaire.

    • Sauf que les adolescents ont aussi tendance à être contre l’autorité par principe. Où se situera le point d’équilibre ?

      • Oui mais ils ont aussi tendance à être idéalistes et « altruistes » (le fameux « qui n’est pas communiste à 20 ans n’a pas de cœur, qui l’est toujours à 40 ans n’a pas de tête ») et qu’on leur « vend » le pass comme un moyen de « protéger les autres » et de « rendre la société meilleure », ça peut contrecarrer les réflexes « anti-autorité » (ça avait très bien marché en Chine avec Mao ou en Russie sous Staline, ces même méthodes, au contraire, ils étaient devenus « l’avant-garde de la révolution »).

    • Oui, vous avez probablement raison, merci pour votre excellent commentaire.

  • les profs ne se rendent même pas compte qu’ils prônent l’étatisme ..pour être honnête ce n’est pas le cas …comme toutes les institutions sans missions claires l’éd nat a pour mission la survie de l’ed nat..
    1ere règle de l’ed nat..l’ed nat est necessaire ..

    on discute avec un prof est on a une longue plainte contre le centralisme étatique … mais la conclusion est toujours qu’il faut changer ceux qui sont en charge de l’état..à l’instar du communisme;..ce n’ets pas le communisme qui foire mais ceux qui sont en charge..

    et comme en plus le salaire en dépend… fermeture totale..

    pareil avec la recherche publique d’ailleurs..

    les bais c’est pour les autres..ceux qui n’ont pas d’esprit critique..

  • Ne cherchons pas midi à quatorze heures.
    Il est fait l’hypothèse ici que le gouvernement « pense »…
    C’est lui faire un énorme crédit. Je pense qu’il ne pense pas. Il réagit, à la manière d’un chien de Pavlov.
    Il y a une épidémie, il y a un vaccin, il y a des stocks de vaccin… allez hop, on doit vacciner tout le monde…
    – Eh Manu, j’ai 9 millions de doses sur les bras…
    – T’inquiète La Vérole, je vais leur faire une proposition qu’ils ne pourront pas refuser !
    De fait, je ne conçois pas être face à un gouvernement suffisamment malin et prévoyant pour jouer au billard à trois bandes. Ni pour la crise sanitaire. Ni pour l’enseignement. Ça se saurait !
    Entre l’incompétence et le machiavélisme, l’Histoire m’a toujours enseigné, s’agissant de nos gouvernants, à privilégier la première…

    • la peur du syndrome Bachelot les vaccins, c’est l’atat qui les a gérés..

    • D’un autre coté… L’Etat vise surtout à étendre l’Etat (donc à donner plus de pouvoir à chacun de ses membres). Et…
      – Une « crise sanitaire » permet de pousser un vaccin
      – Un vaccin permet de pousser un « pass sanitaire »
      – Un pass sanitaire permet de pousser plus de contrôles (de police, ou big-data)
      – Plus de contrôles permet plus de pouvoir pour l’Etat.

      C’est sans doute, consciemment ou (plus probablement) pas, ce qui a conduit dès le début de cette « crise » (alors que la belle expérience naturelle du Diamond Princess avait tout pour rassurer tout le monde et conduire à une gestion « normale » de la maladie) à tout miser sur un traitement centralisé, en niant les médecins de ville et la liberté thérapeutique, puis à tout miser sur le vaccin (comme s’il était unique alors qu’un simple minute de recherche permet de réaliser qu’il y a pratiquement autant d’écart entre « vacciné Moderna » et « vacciné AZ » qu’il n’y en a entre « vacciné AZ » et « pas vacciné » et si on rajoute les traitements précoces possibles, même s’ils sont « pas ultra efficaces -on peut douter de ça vues les manipulations initiales et les données macro en Afrique, en Inde etc. ça devient pire encore) puis un peu partout à miser sur des « pass » sanitaire/vaccinaux et pour accompagnement des mesures Étatiques brutales (confinements etc.)

      Et ça particulièrement dans les pays à fort étatisme et où l’Etat est peu « supervisé » par les peuples (les pays scandinaves et autre nord européens, même avec des états développés sont très axés sur le contrôle de l’Etat par le peuple et les médias, idem les pays asiatiques où un fonctionnaire « perdrait la face » de ne pas chercher à tout prix l’intérêt des administrés)

    • Bonjour, a aucun moment je n’ai mentionné que le gouvernement « pense » dans le texte ci-dessus, meme si je ne ferais peut-etre pas la reductio ab absurdum que vous faites.

      Au contraire, je privilégie aussi comme vous l’incompétence. D’ailleurs dans un autre de article j’approfondis ce point intéressant de l’incompétence personnelle vs l’incompétence étatique; car les deux existent.

      • La compétence est une mesure personnelle et relative. « Chacun s’élève jusqu’à son niveau d’incompétence » en donne une résultante générale et absolue.

  • c est pas nouveau, en france nous sommes en gerontocratie, pas en democratie.
    Les jeunes sont electoralement quantité negligeable (on les force a etre vacciné a 12 ans mais ils ne peuvent voter avant 18). ceux qui ont plus de 18 ans s abstiennent massivement (bon c est sur que se demander si on va voter Hidalgo, Macron ou Bertrand ca fait rever).

    A l opposé, les retraités sont nombreux (baby boom), s abtiennent peu et savent defendre leurs interets (quel politicien serait assez fou pour proposer de supprimer la deduction de frais professionnel de ces oisifs ou de leur faire payer plus leurs couteux soins medicaux (Fillon avait remballé sa proposition avant meme ses ennui avec Penelope)

    L ennui d une gerontocratie c est qu elle sacrifie l avenir pour vivre ua dessus de ses moyen au present. Et qu a force de sacrifier l avenir on en arrive a la situation actuelle: on ne fabrique plus rien et le declin est inevitable

    • Exactement. Les retraités voient bien les ennuis arriver (faillite, pauvreté, guerre), mais ils espèrent que le prochain gouvernement garde un statu quo avec pas trop d’emmerdes pour eux plutôt que de corriger la trajectoire. Un changement de trajectoire serait trop angoissant pour eux.

      • « les jeunes »… « les retraités »…
        Je croyais qu’on était sur un site libéral, où il n’y avait que des individus, et où il était vain d’attribuer des pensées à ces individus sur la seule foi de leur appartenance à une catégorie sociale ou une classe d’âge.

        • Effectivement pour un libéral l’individu est l’élément important, pas le groupe.
          Il n’est cependant pas interdit d’avoir les yeux ouverts et de constater qu’en moyenne les gens ayant passé l’âge de la retraite votent plus que les jeunes, qu’ils sont très soucieux de leurs intérêts et de leur santé et qu’en moyenne toujours ils sont près à jouer de la « générosité » et de « l’altruisme » idéaliste des jeunes pour soutirer à ces jeunes le plus d’avantages possibles quitte à ruiner l’avenir des dits jeunes.

          Bien sûr qu’il y a des jeunes rationnels et politiquement impliqués. Bien sûr qu’il y a des « boomers » libéraux et qui souhaitent laisser un monde pas trop pourri à leurs enfants. Bien sûr d’ailleurs qu’il y a eu quelques « boomers » qui ont eu des enfants. Mais… quand on voit le « baby crush » des années 70 et ensuite, et bien « en moyenne toujours » les boomers n’ont pas eu autant d’enfant que les générations avant et après, ont pris le pouvoir jeunes et l’ont gardé longtemps, et ont voté pour les politiques « après moi le déluge » plus que d’autres générations.

          Mais il y a des exceptions, évidemment !

          •  » les gens ayant passé l’âge de la retraite votent plus que les jeunes, qu’ils sont très soucieux de leurs intérêts et de leur santé  »

            Les électeurs suisses

             » toujours ils sont près à jouer de la « générosité » et de « l’altruisme » idéaliste des jeunes pour soutirer à ces jeunes le plus d’avantages possibles quitte à ruiner l’avenir des dits jeunes.  »

            les électeurs français

            Voilà voilà…

    • Il faudrait peut-être arrêter d’accuser les retraités du baby boom:
      « Selon la théorie générationnelle Strauss-Howe, cette génération comprend les personnes nées entre 1943 et 1960. »
      de tous les maux d’aujourd’hui! Il y a longtemps qu’ils ne sont plus aux manettes, et même s’ils votent plus que les jeunes ( la faute aux jeunes aussi) leur nombre est en diminution constante du fait du vieillissement.
      Les parents des « boomers » ont largement profité des conditions économiques des trente glorieuses, qu’ils soient dans le régime privé général ou dans les régimes spéciaux toujours aussi avantageux en termes de conditions de retraites!!!! La plupart des élus qui nous gouvernent ne sont plus des « boomers », et on ne peut que difficilement de parler de gérontocratie pour les Macron, Véran, Castex, Le Maire et autres pointures du gouvernement qui décident quasiment seuls des mesures qui plombent notre économie!
      Mais comme les jeunes ne leur demanderont jamais de rendre des comptes, CPEF; Il serait bon qu’ils n’attendent pas trop pour s’en rendre compte! Accuser les vieux de tous les maux n’a jamais fait avancer le schmilblick!

      • Même s’ils ne sont plus aux manettes politiquement, ils votent. Et c’est un fait que le nombre de +65 ans en France est passé de 9,5 millions à 13,5 millions en 20 ans.
        Du point de vue de l’âge, la catégorie de Français qui a le plus massivement voté Macron en 2017, ce sont les retraités. Très facile à retrouver sur le net.

        Il y a un fondement objectif à ce que dit cd. Ce n’est pas parce que les retraités et boomers de CP sont globalement en désaccord avec la politique « sanitaire » menée par l’équipe aux manettes en ce moment que l’ensemble des boomers et retraités pensent comme eux.

      • Bonjour, oui, je suis d’accord, c’est un excellent point, et je pensais en effet a un moment ajouter justement un point sur les boomers dans le texte ci-dessus; cette génération de privilegiés (et d’apolitisés), qui encore une fois pendant cette pandémie est celle qui bénéficie énormément (aux dépends des autres groupes}.

    • J’imagine Cohn Bendit mettre son masque en 68 pour protéger les vieux « fachos ». hahaha

  • Ce n’est pas un argument. Il serait beaucoup plus utile qu’ils votent pour des politiciens qui vont mener des politiques efficaces.

    • 🙂
      Qui vont mener des politiques efficaces…
      Il faudrait qu’il y en ait, de tels politiciens !

      • S’il y a une demande « solvable » il y aura une offre.
        Un politicien arrive et propose des solutions un peu libérales (réelles et pas juste quelques artifices sociétaux à coup de « libération sexuelle » recyclée), s’il réunit pas mal de voix, on aura probablement un autre qui apparaîtra et cherchera à le « déborder coté libéral » puis un autre, et encore un autre et bientôt l’élection se jouera entre le candidat « libéral classique » citant Adam Smith et Bastiat et le candidat « libertarien » citant Mises et Rothbard.

        Mais ça c’est si les votes suivent vraiment. Si les gens « aimeraient des solutions libérales » mais votent toujours pour le socialiste de droite ou de gauche le plus connu/présent dans les médias, c’est sûr qu’on aura toujours plus de socialistes de gauche ou de droite passant dans les médias…

        Le marché, bon sang, le marché !

      • Eh bien, qu’ils votent blanc, et non Macron et autres socialistes !

  • … politiques efficaces qui permettraient justement à leurs descendants d’acquérir l’autonomie qu’ils méritent, et de ne plus dépendre de leurs parents.

  • @Ludivik
    Deja tous les seniors n aident pas forcement leurs enfants/petits enfants, soit parce qu ils ne le veulent pas, soit parce qu ils ne le peuvent pas

    Ensuite il serait quand meme mieux que les petits enfants en question n aient pas besoin de quemander l aide de pépé et puissent vivre de leur travail non ?

  • En leur vendant des logements 5 fois le prix ?

  • Ils les aident comment ?
    En votant pour la revalorisation des retraites (pour eux) et l’augmentation des taxes (pour les enfants en question) ? En leur distribuant l’argent des retraites (que les jeunes ont payé puisqu’on est sur un système de répartition et non de capitalisation)… Au mieux en leur laissant des miettes d’avance sur héritage…

    Ce n’est d’ailleurs pas forcément la faute de tous ces retraités, et nombre d’entre eux pensent faire bien, « avoir le droit » à une retraite dorée… Mais oublient qu’ils vivent plus longtemps à la retraite qu’ils n’ont été cotisants (ou pas loin) et qu’ayant eu (en moyenne) peu d’enfants et ayant « lutté » pour bloquer toute transition vers la capitalisation, ils vivent à beaucoup sur le dos de peu…

    • C’est marrant tous ces « moins » !! On dirait que même libéraux les retraités se pensent comme « membres de la caste des retraités » et donc solidaires par construction de toutes les exactions commises « en moyenne »…

      Vous avez le droit de vous désolidariser des boomers avides qui ont eu 1 enfants ou moins et n’ont pas « investi dans leur avenir » et vivent tranquillement de solides retraites payées par les enfants des quelques rares autres boomers qui ont eu des enfants et les ont correctement élevés.

      On croirait presque une réaction « de classe », « socialiste » qui donnerait raison aux détracteurs des « baby boomers » et inciteraient même à dire « oui, bah, même ceux qui sont officiellement ‘libéraux’ sont des socialistes comme les autres ».

    • Il a effectivement souvent un réflexe de classe (ici la classe d’âge) qui n’est pas très libérale, en réalité.
      Un de mes oncles, désormais décédé mais qui faisait partie de cette génération, m’a un jour dit, avec beaucoup d’honnêteté : « nous avons ruiné nos parents [il faisait référence à l’inflation des années 70], et nous avons endetté nos enfants. » Il ne se considérait peut-être pas comme libéral, mais en tout cas il était honnête.

  • La répartition des « plus » et des « moins » sur les commentaires de cet article montre quand même clairement deux choses :

    Les « vieux » ou « boomers » sont semble-t-il vraiment un groupe qui défend son honneur, ses intérêts, ses tout, même en se prétendant « libéral », partout et toujours.

    Bien sûr, en moyenne. Je ne doute pas qu’un nombre certain de « boomers » aient « voté plus » sur des commentaires de « jeunes » se plaignant d’une société complètement détournée pour l’usage des « vieux » (âge de la retraite, taxation, vaccination des jeunes, destination des financements publics etc.) mais « en moyenne », même sur un site libéral où même les gens de plus de 65 ans devraient se penser d’abord comme personnes libres et non représentés par cette moyenne, on voit plus l’autre comportement.

    Intéressant.

    On peut donc s’autoriser à penser que le libéralisme aura, peut-être, un réel avenir en France (ou dans le reste du monde) dans une quinzaine d’années. Avant, ça va pas être possible.

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