« Le diable dans la démocratie » de Ryszard Legutko (2)

Un ouvrage détonnant. Comment la démocratie libérale en est venue à devenir en partie cousine avec les régimes communistes au cours des dernières décennies.

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« Le diable dans la démocratie » de Ryszard Legutko (2)

Publié le 2 septembre 2021
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Par Johan Rivalland.

Parmi les cinq grandes similarités entre démocratie libérale et système communiste sur lesquelles Ryszard Legutko fonde ses analyses, nous avons passé en revue l’Histoire, puis commencé à aborder la question de l’utopie.

Suite de l’analyse, à travers les dérives de la démocratie libérale et la question de la liberté, puis le troisième des grands facteurs de rapprochement : la politique.

Les dérives de la démocratie libérale

La suite est passionnante.

En quoi la démocratie libérale ne constituerait-elle pas un tel système mixte (voir volet précédent) ? se demande l’auteur. Elle associe pourtant deux termes qui semblaient jusque-là particulièrement incompatibles, voire opposés. Mais elle est parvenue à combiner certains aspects de l’un et de l’autre. Le libéralisme permettait ainsi, du point de vue de John Stuart Mill ou d’Alexis de Tocqueville, de jouer le rôle d’un vecteur pour le facteur aristocratique, selon la logique des Anciens.

La liberté individuelle comme réveil des hautes aspirations et rempart à la médiocrité, comme stimulation de l’esprit humain en quête de nouveauté et d’extraordinaire, élément de créativité et de changement, la démocratie étant chargée quant à elle de garantir l’équilibre de l’ordre politique. En opposition avec la tentation totalitaire inhérente à la démocratie dans sa conception rousseauiste du contrat social, qui vise à soumettre la volonté individuelle à l’obéissance à l’État, à travers l’idée de « volonté générale ».

Mais force est de constater que ni le système quasi-totalitaire de Rousseau, ni le libéralisme aristocratique de Tocqueville ou Ortega Y Gasset ne se sont traduits dans les faits. De fait, nous dit l’auteur, ce qui s’est produit au cours des dernières décennies est non pas une introduction du libéralisme dans la démocratie, mais une démocratisation du libéralisme. Autrement dit, au lieu que des éléments divergents tels que la démocratie et l’aristocratie gomment les faiblesses l’une de l’autre, c’est un libéralisme égalitariste et non aristocratique qui s’est développé, contrairement aux souhaits de Tocqueville ou d’Ortega.

En effet, au lieu que ce soient des individus qui coopèrent, ce sont des groupes organisés qui sont apparus, revendiquant des droits et exerçant des pressions auprès des institutions étatiques, influençant ainsi les pratiques politiques, les décisions judiciaires, ainsi que les lois, imposant, de fait, leurs positions et leurs privilèges.

 

In fine, l’État dans la démocratie libérale cessa d’être une institution cherchant le bien commun pour devenir l’otage de groupes qui le traitaient uniquement comme un instrument de changement protégeant leurs intérêts […] Il devint nécessaire d’intervenir profondément dans le corps social […] soit par le biais d’une action politique directe, soit de manière indirecte en changeant les lois, en prenant des décisions judiciaires appropriées et en ajustant la moralité et les normes sociales afin de garantir l’égalité. Les représentants de l’État armés de la rhétorique antidiscriminatoire estimaient qu’il était de leur devoir de réguler des choses qui pendant trop longtemps ne l’avaient pas été, ce qui signifiait souvent qu’il fallait conférer des privilèges à certains groupes tout en en retirant à d’autres.

[…]

L’État démocratique libéral – encore plus efficace qu’un État communiste – connut de manière silencieuse et graduelle une hypertrophie semblable et s’ingéra en profondeur dans la vie de ses citoyens.

 

La suite de l’analyse et la spirale vicieuse et infernale que ces effets cumulatifs engendrent est tout à fait conforme à ce qu’Olivier Babeau décrit de manière détaillée dans L’horreur politique. Et on comprend ainsi mieux comment la démocratie libérale s’est trouvée rapidement complètement pervertie. Devenant ainsi plus proche de ce qu’Étienne de La Boétie analysait dans Le discours de la servitude volontaire que dans le cas de l’État communiste, où régnait davantage la force pour imposer ses vues.

Avec l’inconvénient majeur que cette surenchère croissante a fini par faire monter une exaspération de plus en plus hargneuse contre un État dont on attend dans le même temps toujours plus, paradoxe d’autant plus étonnant que malgré tout ce cynisme, la démocratie libérale continue d’être vénérée hors de toute raison. De même que son symbole le plus flamboyant, l’Union européenne, à en juger par le déferlement de critiques extrêmement dures et démesurées à l’encontre de ceux qui viennent à en quitter le processus, fruit de l’idéologie et de la propagande.

Une liberté… sous contrainte

Le problème est que de fil en aiguille la démocratie libérale a fini par contraindre la liberté et s’imposer dans tous les domaines avec une certaine brutalité. Imprégnant le langage, les vies publiques et privées, les médias, la publicité, les films, les arts, les écoles, les universités, à travers des idées reçues communes, des stéréotypes, des façons d’être et de se comporter, des engagements et des condamnations : contre le racisme, le sexisme, l’homophobie, la discrimination, l’intolérance, etc., mais en galvaudant ces concepts et en ayant recours à « des clichés, des slogans, des incantations, idées et arguments qui finissent par se mordre la queue ».

Dans un politiquement correct qui condamne toute forme d’opposition ou de doute à l’égard de ces beaux principes. Brisant, au besoin, les récalcitrants en les traînant devant les tribunaux et en expurgeant les résidus irrationnels du passé. Limitant, au final, la liberté de manière considérable et criminalisant chaque jour davantage des conduites et des discours. Tout cela avec l’assentiment de populations qui protestent au départ avant de se laisser convaincre par les discours en vogue et le conformisme ambiant.

Coercition et spontanéité se rejoignent dans une symbiose quasiment parfaite. Et s’il restait une personne qui ne s’y était pas résignée, elle serait bientôt rappelée à l’ordre par le gouvernement et les tribunaux.

Le poids de la politique

Le troisième axe majeur du livre, après l’histoire et l’utopie, porte sur la politique. Nouveau point commun entre le communisme et la démocratie libérale, selon l’auteur : la promesse de réduire le rôle de la politique dans la vie humaine. Mais le même résultat : une politisation « d’une ampleur inédite dans l’histoire ».

Dans le cas du communisme, c’est évident : une domination presque absolue du Parti communiste et une omniprésence dans tout ce qui fonde la société.

Dans le cas de la démocratie libérale, un éloignement de l’idée de respect de la vie privée pourtant retenue chez John Locke ou Benjamin Constant, notamment. Mais qui résulte, selon Lyszard Legutko, malgré la noblesse qu’il reconnaît à cet objectif, d’une contradiction chez les libéraux, qui s’inscrivent en opposition à d’autres visions du monde, de manière partisane, tout en prônant pourtant la tolérance, qui fait partie en théorie de leurs valeurs fortes.

Or, nous dit l’auteur, ils ont la fâcheuse tendance à considérer les idées opposées comme une menace pour l’humanité, ce qui, en définitive, entre en contradiction avec le pluralisme qu’ils promeuvent pourtant, à l’image d’un Isaiah Berlin. Or, comment défendre le pluralisme, tout en voyant en toute philosophie non libérale une menace, dans la mesure où elle ne se conforme pas aux visions très dualistes qu’ils ont, inspirées par la crainte que certaines pratiques ou idées dérivent en certaines formes dangereuses d’autoritarisme ? (je le résume sans doute maladroitement et je renvoie donc au livre vers les pages 160, pour ceux qui souhaiteraient éclaircir cette contradiction en examinant de près les raisonnements de l’auteur, appuyés sur des connaissances a priori assez solides des auteurs et réflexions considérées).

Quant à la démocratie, il s’agit naturellement du régime le plus politique de tous. C’est même sa propre existence qui en dépend. Mais il est, comme nous l’avons déjà vu plus haut, galvanisé par l’esprit partisan et, par l’esprit de compétition qui est le sien, il connaît de nombreuses dérives (en référence, de nouveau, à L’horreur politique analysée par Olivier Babeau).

De plus, par nature, la démocratie est fragile :

Si le nombre de citoyens y participant diminue, la démocratie sombre dans un état de crise et risque de se voir démonétisée. Si le système démocratique est soutenu par l’activisme d’une minorité et non d’une majorité, il cesse théoriquement d’être démocratique.

Malheureusement, si le principe démocratique jouissait de certaines vertus, sa tendance à l’uniformisation et sa dérive vers une forme d’orthodoxie ont abouti à un rapprochement idéologique majeur des partis de droite et de gauche en Europe au cours des dernières décennies et une forme de pensée unique, qui d’ailleurs « penche nettement plus à gauche qu’à droite ».

Ce processus remonte en particulier à la révolution politique des années 1960, qui s’est traduite par une rhétorique, des slogans, un langage, hostiles au capitalisme et inspirés par des idées de lutte des classes qui se sont diffusées à tous les grands domaines de la société et ont entraîné un fort mouvement de sympathie. Avec en point d’orgue, le prestige indiscutable de l’idée d’égalité, qui s’est transformée en un certain monopole culturel.

Le cas emblématique de l’Union européenne

L’auteur s’en prend particulièrement à l’Union européenne depuis au moins Maastricht, qui symbolise selon lui l’esprit de la démocratie sous sa forme la plus dégénérée.

Autant les personnalités remarquables issues de l’époque de la guerre contre laquelle ils entendaient se prémunir étaient pétris d’une culture et d’un héritage chrétien et classique solide, nous dit Ryszard Legutko, même si leurs écrits sur le futur étaient emprunts malgré tout d’une certaine naïveté, autant la génération 68 appartient à un monde qui n’a plus rien à voir et leur esprit est emprunt d’une mythologie sociale.

Ils ont créé l’Union à Maastricht et l’ont dirigée depuis sans plus parler de paix ou évoquer l’héritage commun européen, mais en cherchant à construire un super État fédéral et à créer un demos européen et un nouvel homme européen. Ils sont extraordinairement sûrs d’eux et arrogants et n’éprouvent pas de réel respect pour un héritage qu’ils ignorent et qu’ils n’ont pas l’intention de s’approprier. Ce sont des bureaucrates et des apparatchiks plutôt que des visionnaires et des hommes d’État. Ils n’ont pas été forgés par une culture européenne dont ils n’ont qu’une connaissance limitée et pour laquelle il n’éprouvent pas de sentiments particulièrement chaleureux.

Lyszard Legutko remarque en outre qu’il n’existe pas d’opposition au Parlement et que les principales fonctions de l’Union sont dirigées par des gens non élus et ne pouvant être révoqués par les électeurs. Ce qui est un comble dans une époque de rhétorique démocratique si omniprésente.

Peu importe qui remportera les élections, les décisions clefs du Parlement européen sont prises par le même cartel politique et la même politique est poursuivie depuis des années […] Elle est entre les mains, au moins depuis Maastricht, de politiciens et de bureaucrates qui, indépendamment de leur affiliation partisane, considèrent être des démocrates libéraux modèles prêts à convertir l’ensemble de l’Europe et même le monde entier à la démocratie libérale

[…]

Ils sont motivés par une forte croyance selon laquelle ils présenteraient le système qui est généralement considéré comme respectueux de la diversité, du choix et du pluralisme et ceci leur permet de croire que leur domination, même si elle est toujours assurée par la même majorité et qu’elle n’entretient plus qu’un rapport ténu avec les choix des électeurs, est la domination qui respecte la diversité, le choix et le pluralisme.

Une démocratie plus que controversée, en outre, sur le sujet des référendums, si les résultats vont à l’encontre des attentes de cette pensée unique (la plupart des Traités sont d’ailleurs signés sans l’assentiment du peuple), et même chose pour des élections comme en Pologne ou en Hongrie par exemple, l’Union n’hésitant pas à déjuger ou attaquer par des campagnes agressives et des condamnations les vainqueurs, déterminant ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas selon elle, tout en arguant que c’est la démocratie qui s’exprime et la majorité qui dirige. Avec à sa tête « un groupe de personnes qui se croient supérieurs aux autres » et sont pétris d’arrogance.

Les fausses communautés

Lyszard Legutko récuse également toutes les fausses communautés qui ont pris place dans des imaginaires à portée purement politique. Là encore, communistes comme démocrates libéraux ont tout mis en œuvre pour rejeter toutes formes de communautés traditionnelles, promouvant à la place des constructions totalement artificielles qui n’ont aucune réalité et sont des déformations de la réalité : le prolétariat pour les communistes, les féministes, le mouvement homosexuel, ou encore le multiculturalisme pour les démocrates libéraux, qui ne sont en réalité que des programmes de politisation à forte dimension idéologique pour tenter de changer radicalement notre tissu social tout en rejetant comme des traîtres ceux qui seraient susceptibles d’y appartenir mais n’adhèrent pas à leur esprit.

Et encouragées par les grandes institutions internationales, tandis que les peuples qui seraient tentés de les rejeter, à l’image de ce qui se passe en Hongrie, s’exposent à « une condamnation exprimée par la rhétorique de la rage ou de la haine » de la part de la quasi-totalité du monde. Sous la prétention de « diversité culturelle » se cache ainsi en réalité une uniformisation de rigueur qui ne souffre pas la contestation et est radicalement hostile ou « aveugle à toute autre forme d’analyse du monde qui s’écarterait de la version démocratique libérale ».

Lois et tribunaux interviennent bien sûr de manière inflexible, dans une certaine analogie avec le communisme, pour condamner les réfractaires, sous l’effigie de la « politique de modernisation » ou du progressisme, au service de ceux qui auront rang « d’opprimés » et selon une vision souvent très arbitraire. Des lois non neutres visent à défendre des groupes dont on décide qu’ils méritent d’être soutenus.

Un débat n’y est considéré comme valable que si l’orthodoxie de la pensée unique est assurée de le remporter politiquement parlant

[…]

La littérature, l’art, l’éducation, la famille, la liturgie, la Bible, les traditions, les idées, le divertissement, les jouets pour enfants – tout peut être considéré comme un péril pour la coopération et une source d’intolérance, de discrimination et de domination. Tout contient des phrases, des idées, des thèmes et des images qui sont difficiles à accepter par certains groupes et qui pourraient être interprétés négativement

[…]

Dans la mesure où la logique de ce système repose sur le « dialogue », le « respect », « l’égalité des droits », « l’ouverture » et la « tolérance », tout y est par définition politique et rien ne peut être trivial, mineur ou futile. Une remarque légèrement blessante doit toujours y être considérée comme la manifestation d’un péché mortel. Ce léger remous en surface cache en réalité des tourbillons de haine, d’intolérance, de racisme et de volonté de domination. L’Etat doit s’assurer que de telles atrocités ne remontent pas à la surface, avec tous les instruments qui sont à sa disposition.

Ce qui débouche sur des lois de plus en plus détaillées et intrusives. In fine, tout devient politique. À commencer par l’incrimination du langage, révélateur potentiel d’intolérance et de discrimination. Puis l’incrimination de la pensée. Encore un rapprochement avec le système communiste. Le tout sous la surveillance de lumpen-intellectuels qui s’engagent avec passion dans la traque, s’engageant en « gardiens autoproclamés de la pureté » et se sentant être des minorités courageuses, là où au contraire ils représentent l’orthodoxie et ont derrière eux tribunaux, médias et institutions.

 

Suite et fin de notre présentation avec le prochain volet, qui portera sur les questions de l’idéologie et de la religion.

 

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  • Le diable est partout ! Dans les institutions par exemple. Le groupe est la base de l’organisation de la vie sociale (famille, valeurs, identité, idéologies..). Faire société ce n’est pas juste une réunion d’individus sans liens. Le groupe a toujours la primauté sur l’individu (vous adhérez ou vous n’adhérez pas). En revanche le rôle des institutions est de permettre à tout individu d’exister en tant qu’être autonome et libre, indépendamment d’un groupe si ce n’est celui d’appartenir au groupe humain.

  • Je ne regarde pas le commentaire sur ce livre, car il n’atteindra jamais le niveau d’un livre écrit il y a plus de 30 ans, d’un tout autre niveau et profondeur, qui explique déjà cela très bien, et qui vient juste d’être traduit en français, et que je recommande à tout honnête homme :  » DEMOCRATIE, LE DIEU QUI A ECHOUE » de Hans Hermann HOPPE

  • L’auteur nous dit : les démocraties libérales sont devenues ceci ou cela.
    Ben non, grave erreur de raisonnement.
    Les démocraties libérales obéissent à certaines caractéristiques ; un oiseau a deux pattes et deux ailes et pond des oeufs, voilà ses caractéristiques ; quand un animal n’a pas d’ailes mais quatre pattes et ne pond pas d’oeufs, ce n’est pas un oiseau. Quand nos sociétés n’ont plus les caractéristiques d’une démocratie libérale, alors ce ne sont plus des démocraties libérales.

    Ce qui est décrit dans cet article et dans le livre n’a donc rien à voir avec la démocratie ni avec le libéralisme. Toute intrusion excessive de l’Etat dans la vie quotidienne des citoyens, c’est le contraire du libéralisme. Ne pas tenir compte de la volonté populaire (ex le TCE évoqué ci-dessus), c’est le contraire de la démocratie.

    Nous avons des démocraties libérales, en Suisse par exemple. Le RU avec son referendum sur le Brexit, qui a été honoré, peut se targuer aussi d’être une démocratie libérale.

    Il suffit de comparer avec ces pays pour comprendre que ni la France, ni l’Europe (ni la Hongrie, qui plait tant aux conservateurs, atteints de panique morale face au moindre changement sociétal) ne sont stricto sensu des démocraties libérales…

    Je laisse de côté les allusions de l’auteur aux luttes contre le racisme ou l’homophobie qu’il doit trouver, en « bon » conservateur, illégitimes. « On ne peut plus rien dire, ma brave dame ! ». Bref, un livre et des opinions, vus et revus des dizaines de fois, sans valeur ni intérêt, et qui ne font pas avancer le débat sur le libéralisme d’un iota.

    • #ne pas tenir compte de la volonté populaire#
      La «volonté» populaire implique que l’initiative du vote vienne des citoyens, ce qui est rarement le cas sauf en Suisse peut être surtout aux échelons locaux. Sinon il y a le risque d’imposer un choix, bien sûr les électeurs choisiront, mais peut être que la question n’était pas dans leurs préoccupations. Et surtout il y a dans cette verticalité du choix, un risque important de biais et de dérives afin d’obtenir l’aval du peuple pour tout et n’importe quoi.

  • La démocratie est un système qui donne l’illusion au peuple de choisir son dirigeant. Ce qui emmène un certain calme. Mais ça ne va pas plus loin.

    Dans les faits, rares sont les cas ou cela fonctionne correctement. Dans la plupart des cas, c’est manipulé, soit de manière visible (russie…) par limitation de l’offre, soit plus sournoisement (europe US…) par un matraquage médiatique & un système éducatif noyauté qui organise un abrutissement de la populasse dans le but de conserver le pouvoir…

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