Où s’arrêtera la folie de l’écologie politique ?

Le dessein des différents candidats verts est finalement convergent et sans surprise : remettre le marxisme au goût du jour.

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écologie credits denis adam de villiers (licence creative commons)

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Où s’arrêtera la folie de l’écologie politique ?

Publié le 31 août 2021
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Par Philippe Charlez.

Depuis leurs élections remarquées à plusieurs grandes municipalités françaises, les nouveaux maires écologistes avaient à la fois fait rire et pleurer. Grégory Doucet, maire de Lyon, s’était attaqué au Tour de France, Pierre Humic maire de Bordeaux aux arbres de Noël et Léonore Moncond’huy maire de Poitiers… aux rêves des enfants.

La primaire EELV prévue en septembre devrait donner lieu à une surenchère de propositions délirantes sauf peut-être de la part du raisonnable Yannick Jadot dont on comprend de moins en moins comment il peut encore s’accommoder d’une telle folie collective. Son ex-collègue François de Rugy l’avait parfaitement compris avant la dernière présidentielle.

 

La folie décroissantiste

L’ancienne ministre de François Hollande Delphine Batho a fait du décroissantisme sa marque de fabrique.

Selon elle, « la décroissance est une société du plus, pas du moins, c’est une société avec plus de bien-être, plus de culture, plus de liens humains, plus de respect des personnes. »

Je l’invite à relire dans le détail les écrits des décroissantistes assumés comme le politologue Philippe Ariès, l’économiste Serge Latouche, l’écrivain Pierre Rahbi ou l’ancien diplomate Majid Rahnema. Concaténant trois filiations (l’écologisme, le marxisme et l’anarchisme), le décroissantisme promeut une nouvelle société « décolonisant l’imaginaire économique et productif ».

Reprenant l’idéologie du prêtre philosophe viennois Ivan Illich, il prône un retour à une société vernaculaire primitive rejetant en masse les principaux vecteurs de développement. Ainsi, accroître l’espérance de vie ou réduire la mortalité infantile deviennent pour les décroissantistes des contre-objectifs. La pauvreté absolue est finalement leur seul menu !

Sandrine Rousseau défend pour sa part « l’éco-féministe », un concept révolutionnaire (selon elle !) :

« Notre système économique, social, environnemental est fondé sur la prédation des ressources mais aussi… du corps des femmes ou des racisés […] il n’y a pas de capitalisme vert possible. »

 

Le démon capitaliste

Derrière ces considérations apparemment absurdes et assimilant des causes sans aucun rapport on retrouve pourtant tous les ingrédients du climato-gauchisme : le dessein n’est en rien de résoudre de façon rationnelle la problématique climatique mais de faire la peau de la société de croissance et de son démon capitaliste.

Mais la palme revient probablement à l’édile de Grenoble Éric Piolle qui, en dehors d’un « ISF climatique », propose ni plus ni moins qu’une collectivisation de l’agriculture française en créant sur fonds publics « 25 000 fermes communales et agroécologiques qui emploieront 100 000 personnes. Ces fermes pourront appartenir à la commune, à une association ou à un propriétaire privé, mais elles devront répondre à une mission d’intérêt général. »

Le candidat veut « lutter contre l’impunité des lobbys agroalimentaires […] qui privilégient le rendement de leurs actionnaires à la santé des citoyens et à la préservation du vivant. Nous sommes dans une société où certains s’accaparent nos biens communs. Il faut inverser la tendance et remettre l’intérêt général devant les intérêts privés ».

Une démarche qui n’est pas sans rappeler la collectivisation de l’agriculture soviétique des années 1930.

Au nom de l’idéal marxiste, Staline élimina en 1932 une classe de paysans aisés et performants surnommés « koulaks » et les transforma en une classe unique d’agriculteurs au sein de grandes fermes d’état collectives : les « kolkhozes ». La dékoulakisation s’accompagna de violentes réquisitions, surtout après la promulgation de la « loi des épis » légitimant l’exécution de milliers de citoyens soviétiques.

La terreur et la terrible famine qui s’ensuivirent firent 8 millions de morts. Les rescapés tentèrent d’émigrer en masse vers les villes, laissant leurs champs en jachère. L’agriculture soviétique ne s’en est jamais remis. Par suite des résultats catastrophiques de la collectivisation, l’URSS, qui « nourrissait de son pain la moitié de la planète » devint l’un des plus gros importateurs mondiaux de denrées alimentaires. La collectivisation a détruit à tout jamais le remarquable savoir-faire agricole des koulaks.

 

Remettre le marxisme en selle

Le dessein des différents candidats verts est finalement convergent et sans surprise : remettre le marxisme au goût du jour. Ne faisant plus recette auprès des classes populaires qui ont glissé vers le Rassemblement national, il est instrumentalisé au nom de causes davantage porteuses : climat, féminisme, racisme. Les écologistes politiques ne cherchent en rien à résoudre la problématique climatique.

Comme les marxistes d’antan, leur unique obsession est l’égalitarisme. Fort heureusement très divisée, la gauche purgée des sociaux-démocrates a peu de chances d’accéder au pouvoir. Mais elle représente plus que jamais un risque majeur pour la France. Contrairement aux apparences, le cancer français n’est pas islamique mais gauchiste.

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  • « Les écologistes politiques ne cherchent en rien à solutionner la problématique climatique. »
    Ça tombe bien puisqu’il n’y a pas de problématique climatique.
    A part ça, le verbe résoudre est préférable à l’affreux mot solutionner.

    • et problématique…

      ça a deux sens… l’un , jargonnesque, en gros ,’ensemble des problèmes posés par un truc quelconque..l’autre, usuel,

      difficile à résoudre…

      la problématique est ici ….problématique.

    • Les écologistes politiques passent quand-même une bonne partie de leur temps à nous saoûler avec cette soit disant « problématique », ce qui signifie que dans leur communication au-moins, elle existe.
      Après, le fait est pour eux que ce problème doit être réglé par un retour à la Préhistoire – où tout le monde reconnaîtra que les températures à la surface de la Terre étaient quand-même plus fraîches qu’aujourd’hui, les mammouths (je ne parle pas des supermarchés) plus nombreux et le Sahara plus riche en hipopotames.

  • imaginons un problème relativement simple et actuel , prouvé, éprouvé :résoudre » la problématique » que posent les guerres….

    Et bien, en dépit qu’on ait suffisamment de ressources et que ce soit un souhait très largement partagé, on échoue .. et l’onu échoue… la tendance historique à l’amélioration semble en outre liée à l’accroissement du niveau de vie, et donc notamment… du pétrole.. ajoutez la notion de droits humains universels..

    introduisons alors une problématique climatique floue, future ambiguë, nécessitant des coupes drastiques dans le niveau de vie humain, une régression des libertés et droits humains…

    ça va bien se terminer..

  • Les écologistes sont en fait très cohérents : ils tentent de recycler ce que la société a rejeté

  • Impressionnant et surtout effrayant. Et dire qu’il y a de nombreuses gens (ont-ils une tête ?) qui votent pour ça !

  • Très juste. Qu’ils l’appellent décroissance, sobriété, frugalité, écologie, décarbonisation ou que sais-je, il s’agit d’une seule réalité : la pauvreté, la famine, la malnutrition, la misère. Mais qu’on ne s’y trompe pas : ce n’est pas folie de leur part. Tout bon socialisme a sa classe de privilégiés. Le libéralisme leur est insupportable pour ce qu’il autorise à chacun de s’extraire de sa condition.

    • « l s’agit d’une seule réalité : la pauvreté, la famine, la malnutrition, la misère. »
      Ajoutez y déforestation, élimination de la faune par une chasse de survie excessive.

      Si vous souhaitez anéantir la nature, votez écolo, c’est le parti qui répondra le plus efficacement à vos attentes.

  • Devant tant de sottise, on reste sans voix.
    Mais le pire est que, avec la montée générale du crétinisme, ces cinglés en recueillent, des voix.
    Il serait assez réjouissant qu’ils puissent aller jusqu’au bout de leurs élucubrations, et d’assister à leur naufrage, après s’être heurté au récif du réel.
    Hélas, dans notre société collectiviste, c’est la France tout entière qui paiera pour leurs erreurs.
    Conclusion : face à la folie que permet l’étatisme, la seule solution est le libéralisme. Le régalien pour tous, et chacun paie pour les pots qu’il casse.

    • Le problème n’est pas « la montée du crétinisme », le problème est le conditionnement dont font l’objet les enfants à l’école. Personnellement, j’estime avoir la capacité à répondre aux questions de ma fille de 8 ans sur ce sujet, et si je me garde bien de lui asséner des vérités toutes faites j’essaie toujours de lui faire voir d’autres côtés des problèmes.
      Je pense que des parents convaincus que le monde va à sa perte du fait de la terrible pollution engendrée à travers les âges par les hommes blancs occidentaux hétérosexuels, ou même sans conviction particulière sur le sujet, laissent le champ libre au discours ambiant et au bourrage de crâne des programmes scolaires. Par là, on créé des milliers de personnes qui seront perméables aux discours d’un Piolle, aussi outranciers soient-ils.

    • René…- Les EELV ne recueillent que 6% du total des votants, j’ai bien écrit votants CQFD
      Ce qui est moins compréhensible c’est que tous les partis politiques ont leur partition sur le sujet car l’écologie est l’affaire de tous, sauf que l’on verse très rapidement dans les contraintes et les taxes plutôt que dans l’éducatif à se comporter proprement , déjà, avec notre planète, mais éduquer serait-ce plus difficile que taxer ?

      • Une fois que vous avez compris que la « planete » n’est rien d’autre qu’une boîte à outils idéologique permettant de justifier taxes / contraintes / restrictions, tout devient plus clair d’un coup…
        Manipuler la population par la peur a toujours été le moyen le plus efficace de contenir les ambitions d’un peuple opprimé, en l’occurence la peur d’une fin du monde imminente, cela arrive assez régulièrement dans l’histoire, je pense qu’on est là dedans actuellement.

      • Vous avez d’un côté les directives européennes sur le verdissement de nos économies. Même si nos élus s’en font les responsables (si des événements nous échappent etc) beaucoup vient de l’Europe (des ZFE aux parcs éoliens).
        De l’autre côté, une opinion publique marquée par les injonctions sur le dérèglement climatique ou la pollution, parfois à contre courant de la réalité. Alors que dans tous les domaines, la pollution n’a jamais été aussi basse (en Europe en tout cas), beaucoup de gens croient l’inverse (à force d’en entendre parler certainement).
        Dès lors n’importe quel discours verdâtre, quand bien même délirant, peut passer sans difficulté, auprès d’une partie de la population, comme réaliste, lucide et positif.

      • Qu’un groupe minoritaire dicte sa loi ne devrait pas vous étonner et ce pour 2 raisons.
        Tout d’abord il est courant que ceux qui gueulent le plus fort imposent leurs lubies. Le mécanisme est connu et théorisé (voir Taleb) : leurs idées progressent car les mous acceptent des « compromis » pour avoir la paix. Bien entendu ça ne suffit jamais, ils réclament plus etc…
        Ensuite c’est une des conséquences déplorables de l’hyper-centralisation de nos pays. Il suffit à un petit groupe déterminé d’entourer et de harceler un autre petit groupe de décideurs. C’est exactement le phénomène qui se passe au sein des institutions européennes où les « verts » font un lobbying intense, quand ils ne font pas carrément de l’entrisme, méthode bolchévique classique.

  • La collectivisation des agriculteurs est déjà partiellement faite, le revenu des agriculteurs provenant à 50% de subventions. La production agricole française ne cesse de baisser, et en réalité ne reste compétitive que dans quelques secteurs.
    La réponse à ce problème est toujours la même, plus d’aides et de subventions, et de réglementations… La nationalisation des fermes « déficitaires » ou « mal gérées » n’est que la suite logique de tout cela.

    • Par chez mes parents, j’ai l’exemple : d’un côté un agriculteur qui est en groupement avec d’autres agriculteurs pour « collectiviser » les ressources (machines agricoles, tracteurs, etc.) et de l’autre un agriculteur (« traître ») qui fonctionne tout seul et « investi » dans ses propres machines…
      La conclusion est sans appel : d’un côté les machines sont bien entretenues, de l’autres, aucune maintenance et on hésite pas à changer (grâce aux aides).
      Je vous laisse deviner qui est qui… 😉

    • Et encore !! D’après wikipedia, en 2015, 60% des agriculteurs auraient eu un revenu négatif sans les subsides de l’Etat… Je pense que ça en dit long sur l’efficacité des politiques agricoles en tout genre qui sévissent dans l’UE…

  • Faisons de tous nos agriculteurs et eleveurs de bons citoyens travaillant 35h, retraite à 55 ans, 6 semaines de congés obligatoires, et au bout d’un an effondrement de la production àgricole. C’est ce qui est arrivé dans le kolkhozes, entres autres, ou les paysans n’avaient plus intérêt à travailler la terre. C’est aussi ce qui est arrivé dans toutes les sociétés nationalisées en 1981.

  • même valérie pecresse fait du pied aux écolo ; je la cite :  » quand on aime son pays , on pense écologie  » ….électoralement parlant , ça peut rapporter des voix ; financer les lubies des fous  » verts  » , c’est une autre paire de manches ;

  • Quand ça finiera ?
    Le jour où les électeurs ne voteront pas pour eux…. C’est mal barré,
    Tout le monde veut de la bonne bouffe, des petits oiseaux et un air pur.tout le monde en a marre des embouteilages(créés par les ecolos, faut pas le dire).

  • « Fort heureusement très divisée, la gauche purgée des sociaux-démocrates a peu de chances d’accéder au pouvoir. Mais elle représente plus que jamais un risque majeur pour la France. »
    Et pour cause. Représentant moins du dixième de la population, elle s’est emparée de l’intégralité du pouvoir économique, par l’intermédiaire de Bruxelles, et donc de Washington. Et c’est nous qu’on finance leurs délires catastrophiques.

  • Il est possible d’avoir une économie libérale ou croit l’augmentation de richesse sans pour autant qu’il y ai croissance des consommations des matières premières. Les propos des écolos n’ont aucun sens , Ils sont incultes techniquement économiquement scientifiquement, enfermés idéologiquement. Ils doivent etre totalement ignorés.

    • Votre naïveté m’a ému 🙂
      Sur CP vous vous croyez toujours supérieurs intellectuellement à tout le monde (dixit le slogan « le nivellement par le haut »), mais avec votre message vous n’avez rien inventé…c’est justement le programme des écologistes lucides comme M. Batho.
      son principal combat est l’ultra-consumérisme, qui maintient le PIB sous perfusion sans apporter le bien-être et la satisfaction.
      Produire moins quantitativement, mais mieux qualitativement, c’est justement la question, et ce n’est certainement pas le courant capitalo-libéro-finaciaro-rapace qui sévit actuellement qui va nous l’apporter, quoi que vous en pensiez.

    • les libéraux ont certes des souhaits concernant l’economie.. mais ils ne veulent que la liberté économique.

      les écolos veulent l’economie contrôlée par l’etat.. lui même cornaqué par des scientifiques aux convictions anti libérales.

  • Voici un peu plus de cinquante ans, nous avons v se développer en France les émules de Trotsky et Mao qui se sont employés à refonder l’enseignement et la culture. Nous voyons maintenant apparaître les émules de Pol Pot désireux de refonder l’agriculture et la vie des français…

  • Un nouveau mot, ici : « ISF climatique » (?!)
    Entendu après : « réchauffement c. » – « changement c. » – « dérégulation c. » – « extrême c. » et même « hystérique c. » etc.
    Nouveau aussi hier, entendu sur Europe 1, pour Paris : « 30 kmh climatique » …

  • Le marxisme serait préférable à cet écologisme talibanesque. Au moins les marxistes étaient-ils productivistes. Les Rousseau, Piolle et autres déjantés veulent nous faire retourner au Moyen-âge !

  • Et tout ça avec l’aide des socialistes. N’oublions pas que sans Union de la gauche, aucun écologiste marxiste n’existait : ce ne serait qu’un parti marginal. En France, voter à gauche = voter staline ; et l’histoire le prouve depuis l’élection de Mitterrand qui nationalisa les entreprises comme Lénine.

    • Oui et non.

      1. Au plan local, on trouve de tout. Des mairies tenues par le PS avec l’aide des écolos (Paris), par le PS tout seul (Lille), par les écolos tout seul (Grenoble). Au plan national, les écolos font entre 2 et 5 %, au niveau européen, ils font 10-15 %. Politiquement, ils bénéficient, comme le FN/RN, d’un contexte très favorable à leurs idées. Depuis plus de 40 ans. L’écologie politique, en 1974, c’était Dumont, un type arrivé à la présidentielle un peu par hasard, et qui a fait un score médiocre, à peine plus de 1 %. Mais avec les pluies acides, la dioxine, la pollution de l’air, l’amiante, les PF, le changement climatique, l’écologie politique est devenu un courant porteur. Pour le meilleur et pour le pire. L’écologie politique ne doit pas/plus grand chose au PS (poids politiques actuels du même ordre de grandeur) mais beaucoup à l’évolution de nos sociétés. De la même manière que le FN/RN ne doit son succès qu’à leurs problématiques obsessionnelles sur l’immigration dont le RV avec l’Histoire n’a jamais été prégnant.

      2. Depuis l’élection de Mitterrand, il y a eu, deux ans plus tard, ce que le PS a appelé le tournant de la rigueur et qui était en réalité un tournant libéral. La parenthèse gouvernementale de l’Union de la gauche (PS + PC) a pris fin à ce moment précis. La France est redevenue, comme beaucoup de pays européens, une démocratie sociale/libérale. L’Acte Unique a mis les derniers clous sur le cercueil de l’utopie socialiste. Quant à la qualifier de stalinienne parce que Mitterrand a nationalisé des entreprises – qui aujourd’hui ne le sont plus du tout, y compris celles qui l’étaient déjà quand il est arrivé au pouvoir – le procédé est assez risible et témoigne a minima d’une méconnaissance totale de ce que fut le stalinisme.

  • « L’agriculture soviétique ne s’en est jamais remis. »

    remise

    « Contrairement aux apparences le cancer français n’est pas islamique mais gauchiste. »

    islamiste aussi.

    • Le gauchisme est un cancer en rémission. Peu de danger sauf sur des personnes en situation de comorbidité (islamisme, écologisme…).
      L’islamisme métastase très facilement. Et en Europe, il tue plus que le premier, et principalement, comme aurait dit Barre, des innocents.

  • Etre de droite, comme l’auteur, et trouver les écolos insupportables, n’est pas bien difficile.
    Je rêve du jour où même les gens de gauche commenceront à les juger nuisibles.
    Là on aura vraiment progressé.

  • Il est facile de vérifier que en quantité, l’énergie, le PIB et le CO2 varient dans les mêmes proportions. Le pétrole est une parenthèse de 200 ans dans l’histoire de l’humanité, sachant que entre 2000 et 2015 nous avons trouvé moins d’un baril pour 5 consommés, aujourd’hui 1 pour 10, car les banques ne veulent plus investir dû à la pression des investisseurs. Que croyez-vous qu’il va se passer dans les 10 ans, les pétroliers (Total, BP…) nous dissent qu’a ce rythme il manquera 55 Millions de barils par jour en 2035, car les champs en production en dehors de 5 pays sont en déplétion de 5 % par an. Trouver 5 Arabie Saoudite est impossible. Donc nous allons vers le déclin non géré. Les politiques, les économistes et les journalistes pensent qu’il n’y a aucune limite pour notre monde. Nulle part dans l’économie n’est intégré la finitude des ressources et de l’énergie nécessaire à la transformation en matières finies, c’est à dire la production. Nous allons donc dans le mur sans rien voir. Même LES VERTS.

    • Et un pétrole rare, c’est un pétrole plus cher et donc des carburants plus chers. Ce sera le retour des Jilets Jaunes ou autres révoltés contre la vie chère. Bon courage pour les gouvernants actuels et futurs !

    • le déclin non géré c’est la lois du marché.

      la gestion politique est de mettre main basse sur l’energie..parce qu’elle sera bien gérée..et la bonne gestion c’est quand l’état gére..

  • J’ai oublié un spécialiste

  • EELV va raser gratis…..et ruiner les Français qui bossent au lieu de défiler et piller….le tout arrosé d’une grosse couche d’immigration sans contrôle…..Il nous reste le bulletin de vote pour les arrêter….

  •  » Le cancer français n’est pas islamique mais gauchiste  » ???? Il serait islamo gauchiste que çà ne m’étonnerait pas !!!!

  • Mais bien sur… c’est le retour de l’armée rouge et des purges! Regrettez-vous le savoir faire des koulaks ou des serfs qui travaillaient pour eux? Toujours cette vieille rengaine anticommuniste dès lors que l’on pointe la toute puissance des lobbies de l’agro-alimentaire comme M. Piolle.
    Demandez donc aux petits paysans (si toutefois vous en connaissez), travailleurs et besogneux, ce qu’ils pensent de la FNSEA, de Limagrain, …

    M. Charlez, quand on a été grassement payé toute sa vie par Total, et que ses travaux de thèse portaient sur la fracturation hydraulique, je comprends que toute mesure écologique vous hérisse les poils (du moins les poils de ceux qui vous tiennent en laisse)

    • les lobbies alimentaires ne sont pas tout puissants.

      d’ailleurs ça ne signifie rien..un lobby fait du lobbying…

      la paysannerie n’est pas sans culpabilité…elle pense dans sa grande majorité que l’etat doit intervenir..
      alors ensuite…

      et globalement la paysannerie existante est comme l’industrie des pays communistes..

      et expliquez moi ce qu’est une mesure écologique???? … qu’est ce qui fait qu’une mesure peut être qualifiée d’écologique..!!!!

  • Le marxiste est une docteinz productiviste. L’associer à la décroissance est une grossière erreur.

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