Covid-19 : comment réagir face à la perte relative d’efficacité des vaccins ?

La diminution de l’efficacité vaccinale et l’abandon de la recherche de l’immunité de groupe doivent amener à repenser la politique de santé contre le covid.

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Corona vaccine by Japanexperterna.se (CC BY 2.0)

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Covid-19 : comment réagir face à la perte relative d’efficacité des vaccins ?

Publié le 30 août 2021
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Par Alexis Vintray.

La durée de l’immunité contre le covid-19 apportée par les vaccins est depuis ses débuts la grande inconnue. On estime bien l’efficacité à date du vaccin à un instant donné mais estimer la durée de son efficacité et une résistance aux variants est un exercice périlleux. Heureusement, le temps permet d’apporter des éléments de réponse.

Une immunité contre le covid-19 qui semble diminuer sensiblement

Les pays ayant été les premiers à vacciner permettent donc d’offrir des résultats intéressants, en amont de ce qui nous attend en France. Les retours semblent tous aller dans le même sens, en Israël ou aux États-Unis. Et ils ne sont pas particulièrement rassurants à ce stade malheureusement.

Israël, pays qui a vacciné le plus rapidement, a pu estimer la chute de l’efficacité du vaccin en premier : l’efficacité du vaccin Pfizer contre les infections aurait chuté à 39 % selon les résultats encore préliminaires d’une étude diffusée par le ministère israélien de la santé. L’étude doit cependant encore être confirmée en raison de soucis potentiels de données. La vague précédente de la même étude, deux semaines plus tôt, annonçait 64 %, une baisse bien plus modérée mais réelle aussi. Heureusement, selon cette même étude, l’efficacité reste forte contre les formes graves.

Une tendance confirmée aux États-Unis

[related-post id=403483 mode=ModeSquare]Aux États-Unis, selon une nouvelle étude de la CDC, l’efficacité des vaccins Pfizer et Moderna contre le variant Delta tombe à 66 %. L’étude, publiée le 24 août a été menée auprès du personnel hospitalier et des centres de soins à travers six États américains. Grâce à des tests hebdomadaires, il a été possible d’estimer l’évolution de l’efficacité des vaccins.

Entre décembre 2020 et avril 2021, l’efficacité des vaccins Pfizer et Moderna contre l’infection par le covid-19 était ainsi estimée à 91 %. Elle a depuis chuté sur les dernières semaines à 66 %. Selon les auteurs de l’étude, la baisse est due à deux facteurs : diminution dans le temps de l’efficacité des vaccins et résistance plus élevée du variant Delta aux vaccins actuels. Une baisse réelle mais qui, à deux tiers d’efficacité, souligne toujours l’utilité de la vaccination, en particulier pour les personnes à risque.

Une autre étude menée par des chercheurs de la fédération hospitalo-universitaire et de recherche américaine Mayo Clinic a été publiée mi-août 2021. Selon elle, ces mêmes vaccins réduisent respectivement le risque d’hospitalisation de trois quarts, contre plus de 95 % précédemment.

Immunité de groupe, le mauvais objectif

Dans le même temps, et de manière probablement liée, les déceptions s’accumulent sur l’immunité collective. On observe que le pourcentage de la population vaccinée nécessaire pour atteindre l’immunité est sensiblement plus élevé qu’estimé. Israël a du déchanter ainsi ces dernières semaines.

En France, le réalisme commence à gagner aussi. Alain Fischer, le monsieur Vaccin du gouvernement, a ainsi déclaré sans ambages :

La vision que l’on peut avoir de l’immunité de groupe aujourd’hui n’est malheureusement pas celle d’il y a dix-huit ou même six mois. Si l’immunité de groupe peut être atteinte ou non, je ne sais pas, c’est devenu un challenge très ambitieux que je ne trancherai pas.

La possibilité de vacciner suffisamment pour atteindre l’immunité de groupe devient donc de plus en plus une chimère, qui masque un échec bien plus préoccupant : à vouloir vacciner tout le monde, la France a raté le plus grave, vacciner les personnes à risque, en particulier les plus âgées. Alors qu’en Espagne par exemple, les taux de vaccination des plus de 70 ans tutoient les 100 %, la France est à peine à 80 %. Pour les 60-69 ans, la France est à peine à 70 %, vs 90 % en Espagne.

Ce raté est préoccupant car c’est la classe d’âge la plus à même de développer des formes graves et de mourir du covid (âge médian de 84 ans). Il serait plus que temps de s’inspirer de la méthode espagnole avec une prise de contact systématique auprès des plus âgés. A minima, il convient de changer de priorité pour faciliter la vaccination des plus âgés au lieu des plus jeunes.

Vivre avec le coronavirus

Malheureusement le focus reste aujourd’hui sur la vaccination de masse plutôt que la vaccination ciblée. On encourage chacun à se vacciner, non pour se protéger soi, mais pour protéger tout le monde dans un espoir de disparation complète du covid. Olivier Véran a ainsi menacé d’une prolongation du pass sanitaire si « le COVID ne disparaissait pas de nos vies dans les trois prochains mois ».

Mais qui peut croire que le virus va disparaître de nos vies à court terme ?

L’épidémiologiste Martin Blachier déclarait ainsi il y a quelques jours :

Quoi qu’on fasse, le virus continuera de circuler.

Un constat tristement réaliste.

Et d’ajouter :

Quand il circule il vaut mieux que ce soit dans une population vaccinée sinon ça embouteille les services de réanimation.

Alors que les troisièmes doses semblent devenir la nouvelle normalité en Israël et possiblement demain en France et que l’immunité de groupe semble inatteignable, à quel moment changeons-nous de cours ? S’il devient impossible de faire disparaître de nos vies le coronavirus sans deux injections chaque année, un masque en permanence, etc., quand choisir de modérer les restrictions ?

Agir avec proportionnalité

L’objectif d’une politique de santé n’est pas de supprimer tout risque d’infection, mais de le faire avec proportionnalité. Alors que l’élimination pure et simple du covid devient chaque jour plus irréaliste et que monte le coût humain des mesures prises pour entraver la maladie, il faut oser remettre en cause les approches menées jusqu’à présent.

En 2021, la France restera légèrement sous son niveau de PIB de 2019. En comparaison, les États-Unis seront à près de 3 % au-dessus de leur niveau de 2019. Pourtant, les États-Unis ont un taux de mortalité inférieur à la France. L’Allemagne aussi sera en croissance 2021 vs 2019, avec une mortalité maintenue inférieure à celle de la France.

Le bilan économique est mauvais, et cela sans même compter le bilan humain : élèves en détresse dont le niveau scolaire a baissé, en particulier dans les familles les plus pauvres, une personne sur 7 en symptôme dépressif à l’issue des confinements selon la Drees, pour ne citer que les cas les plus emblématiques.

Enfin, la vaccination quasi-obligatoire via le bras armé du pass sanitaire braque les esprits et nourrit le mouvement antivax alors que l’hésitation vaccinale diminuait déjà fortement comme l’a constaté The Economist :

Hésitation vaccinale (The Economist)La vaccination reste un geste médical fort qui doit être librement consenti. Nul besoin de souscrire à la désinformation antivax sur les effets secondaires des vaccins pour considérer qu’il vaut mieux convaincre que contraindre, et écouter les craintes plutôt que de braquer. La politique actuelle fait pourtant l’inverse.

Rappelons que l’OMS ne recommande pas la vaccination des enfants et encourage plutôt à la vaccination mondiale de toutes les personnes à risque, qualifiant de « scandale moral » l’attitude actuelle des pays développés.

Le pass sanitaire ne doit pas être prolongé

Beaucoup ont pu accepter des privations temporaires de liberté, pour la bonne cause. En particulier en espérant que la vaccination de masse permettrait d’atteindre l’immunité collective. Force est de constater que cela n’est plus accessible.

Il faut en tirer les leçons, faute de quoi, comme le souligne le journaliste de Libération Jean Quatremer, « si l’on prolonge le pass sanitaire, alors on rentre dans un autre type de société ».

Il faut en effet rappeler que le Conseil constitutionnel avait insisté le 5 août sur le fait que la mesure devait être temporaire et ne semblait alors justifiée que jusqu’au 15 novembre.

Le pass sanitaire servant de manière assumée ou non à augmenter la vaccination de masse, il est temps de l’abandonner et sans regrets. Ce qui ne signifie pas renoncer à la vaccination tout court, au contraire. Mais, comme pouvait aussi le dire Martin Blachier, il faut « que la vaccination se fasse pour une protection individuelle de la population » et qu’ « on vaccine des gens qui sont à risque ».

Grâce à la science, nous sommes mieux équipés que jamais pour faire face au Covid. Avec des vaccins certes imparfaits mais largement efficaces pour protéger les plus fragiles d’entre nous. Utilisons les et ne nous trompons pas de combat, à essayer vainement de faire du monde un espace sans aucun risque.

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  • Il faut arreter de faire tout les grand ecarts possible pour justifier cette campagne vaccinal qui est un echec.
    Regardez les chiffres d’israel sur google et on a exactement le même nombre de mort, de contaminés, d’hospitalisés et de personnes en soins intensif qu’en septembre 2020, la ou la campagne de vaccination n’a debuté qu’en decembre.
    Ça ne marche pas, c’est tout.

  • « le temps permet d’apporter des éléments de réponse »

    Quand on joue à pile ou face, le temps permet aussi d’apporter des éléments de réponse.

    Mais à un moment donné, on sait que non seulement on n’a pas la réponse, mais qu’il est impossible de l’obtenir de même que connaître les effets négatifs des mesures prises.

    Le problème avec les politiques, c’est qu’ils veulent connaître l’avenir (pour assurer leur réélection) et non la façon raisonnable de gérer un problème.

    • « Quand on joue à pile ou face, le temps permet aussi d’apporter des éléments de réponse. »
      Oui et ça s’appelle de la statistique! Jamais entendu dire que la statistique avait des vertus médicales! On nous aurait menti?

      • « Jamais entendu dire que la statistique avait des vertus médicales! On nous aurait menti? »
        Nos gouvernants ne s’attaquent pas à l’épidémie ni à l’amélioration du sort des malades, mais uniquement aux statistiques. La preuve : depuis plusieurs mois, il n’y a plus de malades, mais des « cas ». Et la fameuse dissémination du virus n’est qu’un concept statistique.

  • Il y a quand même une sacrée crise de nerfs collective sur le Covid :
    – soi-disant la pandémie du siècle alors que la population mondiale a augmenté de 79 millions en 2020 (rappel : 1,83 million de décès officiels Covid en 2020, environ 4 millions en 2021)
    – dans les pays ayant moins mal géré l’épidémie que la France, comme l’Allemagne ou le Danemark (et même la Suède !), la mortalité générale n’a pas, ou très peu, augmenté en 2020 (nombre de « décès standardisés », à pyramide des âges constante, cf travaux de Pierre Chaillot) ; le Covid ayant peu ou prou remplacé les virus respiratoires habituels, et frappé à peu près le même public

    Dans un pays normal, où l’on respecte les libertés des gens – et où on respecte les gens, tout simplement – on n’use pas des méthodes brutales, et largement inefficaces, comme le confinement généralisé (n’en déplaise aux fact-checkers du Monde), le « pass sanitaire » ou la vaccination forcée des gens, déguisée ou non. On commence par laisser les médecins libres de soigner les malades – et plus important encore, les malades libres de se soigner comme ils l’entendent – et cela est évidemment valable pour la vaccination, surtout s’agissant de technologies nouvelles sur lesquelles, par définition, on manque de recul.
    Dans un pays normal et respectueux des gens et de leurs libertés, on ne procède pas comme le font ce gouvernement et nombre de médias, qui insultent et menacent à longueur de journée ceux qui osent avoir un point de vue non catastrophiste de la situation et qui en appelle à la liberté et à la responsabilité individuelles.
    Accessoirement, on ne laisse pas s’exprimer des médecins et autres « experts » dans les médias ou au nom du gouvernement sans leur demander préalablement leurs conflits d’intérêts. Car quand on en arrive à une quasi-obligation de vaccination et que dans le même temps les bénéfices des labos fournisseurs de ces vaccins explosent, la question du capitalisme de connivence se pose.

  • Comment réagir…. Bonne question, mais qui ignorait qu’un vaccin contre ce type de virus était à efficacité limitée ?
    Donc, 3 piqûres, je dirais 4 par an , voilà la stratégie actuelle pour ne pas égorger les hôpitaux et mettre le personnel politique dans l’embarras… Sauf que cette stratégie ne peut pas marcher, même vacciné, vous atterrissez à l’hôpital , bah, vous mourez moins que les non vaccinés, c’est déjà ça.(le delta ne tue pas trop mais est-ce vrai ?)
    Donc, 100 euros de vaccin, si les prix d n’augmentent pas, par an au lieu de 10 euros de ce que vous savez et une visite de médecin, 26 euros… Comme pour la grippe…

    • « Le traitement dont on ne doit pas prononcer le nom », « vous savez-quoi »… (référence à Harry Potter)

      • Il parait que le vaccin les gouverne tous (référence à un certain anneau :-))

      • L’art de J. K. Rowling est de transposer avec humour notre société dans un monde parallèle de sorciers. Vous y trouverez entre autres un ministre de la magie qui n’a rien à envier à Macron.

  • Il aurait été aussi pertinent de mentionner l’Islande, où malgré plus de 90% de vaccination, l’épidémie reprend fortement.

    Donc oui, merci de le relever dans cet article, mais l’argument de l’immunité collective par la vaccination ne tient plus.

    Lorsque des politiciens accusaient les réfractaires à la vaccination d’être « égoïstes » et d’être les responsables du maintien des mesures, ils étaient complètement dans leur tord.

    Il serait donc temps de revenir à une politique plus sensée:

    1. Les politiciens et les journalistes devraient s’excuser vis-à-vis des réfractaires à la vaccination

    2. Le passe sanitaire et toutes les autres restrictions devraient être abolis

    3. La vaccination ne devrait être encouragée que pour les personnes à risque

    4. Le système de santé devrait être libéralisé afin de lui permettre une bien meilleure réactivité face à une situation d’épidémie qui n’est ni une première, ni une dernière. Ce sont actuellement les lois qui empêchent de créer ou supprimer rapidement de nouveaux lits et hôpitaux, il suffirait de supprimer ces lois, et il n’y aurait plus de saturation durable du système de santé.

    5. Les gens qui veulent rester masqués doivent en avoir le droit, cela permet non seulement de les protéger, mais également aux autres personnes de savoir qu’elles doivent maintenir de la distance et des gestes barrières avec eux. L’Etat serait en droit de sanctionner ceux qui ne respectent pas les gens masqués.

    • « Les politiciens et les journalistes devraient s’excuser vis-à-vis des réfractaires à la vaccination »
      Et oui, ils devraient faire leur boulot, le seul qui soit dans leurs compétences et ne pas prétendre être les experts autoproclamés dont la population n’a que faire pour vaincre cette maladie.
      Que chacun s’occupe de ses f**ses et les poules seront bien gardées!

    • « L’Etat serait en droit de sanctionner ceux qui ne respectent pas les gens masqués. »
      Euh, comment dire? L’Etat n’a aucun intérêt à ça vu qu’il veut pouvoir vous identifier partout à coup de caméras de surveillance urbaine, de radars sur les routes et autres gadgets de l’IA.
      Et pourquoi ne pas sanctionner alors ceux qui mettent des gants contre le froid ( pas bon pour les empreintes digitales!), des chaussures de sécurité, ou des bonnets sur les oreilles?
      Je déconne bien sûr!
      OK je sors——->

      • Mon message était malheureusement assez utopique. Quel est le rapport entre sanctionner les gens qui mettent des gants et ceux qui ne respectent pas les gens les distances avec des gens qui mettent un masque sanitaire?

        • Vous parlez du respect des gens masqués, pas des distances? Est-ce à dire que dans le doute il y a une distance minimale à respecter d’office dès que l’on croise un masqué quelle que soit la raison qui le pousse à porter un masque. Et sur quel critères déterminer la distance optimale? Effectivement, cette idée de sanction est carrément utopique! Le danger, c’est que pour certains, elle n’est pas utopique du tout!

          • Si quelqu’un met un masque, il affiche par là qu’il craint pour sa vie et qu’il aimerait que l’on maintienne avec lui des gestes barrières et une distance minimale.

            Et ceci est un droit naturel: j’ai le droit de demander que les gens gardent des distances avec moi dans le but de préserver ma vie.

            Le seul rôle de l’Etat est de défendre les droits naturels des gens, il pourrait donc légitimement sanctionner quelqu’un qui ferait exprès d’aller venir tousser sur une personne masquée, par exemple.

            La définition de la distance minimale revient à l’Etat et il faut qu’elle soit raisonnable, de sorte à ce qu’elle ne bafoue pas non plus les autres droits naturels des gens.

            Les distances minimales établies dans les magasins me paraissent réalistes et je suis favorable à leur maintien seulement vis-à-vis des gens masqués.

        • On pourrait aussi faire le contraire et sanctionner les porteurs de masque qui s’approchent trop près des gens qui ne le mettent pas. Un peu comme les fumeurs qui ne devraient pas s’approcher des cigarettes pour ne pas faire une cancer.

          • Il faut faire les deux: si quelqu’un met un masque librement, et qu’il demande par là une distance minimale avec lui, il est le premier à devoir agir dans le respect de cette distance.

  • Dans une société on est tous, »connecté » aux uns et aux autres, cela fait notre force et notre faiblesse quand la connection est corrompue volontairement par nos politiques , comme ce pass discriminatoire.
    Élever des poulets n’est pas simple les uns contaminent les autres en cas de maladie, l’éleveur soigne ou isolé.. Notre gvt est un mauvais éleveur de poulets mais, aime t il les poulets ? (marre des veaux).

  • Je commet un deuxième commentaire, est ce au peuple de penser à cela ou à nos élus les plus qualifiés du monde dit libre ?
    Ils ont tous les chiffres les staticiens les plus compétents du monde, ils trouveront la solution… ils l’ont trouvé, séparer les vaccinés des non vaccinés.. Pour protéger… Les non vaccinés… Une minorité, c’est dans leurs gênes de protéger les minorites…. Et ils ont intérêt, nous sommes à la merci des minorités et eux aussi, une élection se gagne sur quelques voix.

  • Depuis la nuit des temps. Les collectivistes redéfinissent simplement la collectivité dans le sens qui les arrangent en faisant semblant qu’elle résout les problèmes.

  • Et connecté aussi! c’est bien plus efficace pour l’immunité 3.0

  • Je crois que mathématiquement parlant on peut se référer à une chaîne de markov quand on étudie les contagions. Ou bien à un système d’équations différentielles. Mais c’est de la théorie.

  • Fait faire un peu de maths….

  • Article intéressant sur une problématique bien réelle.

  • « Avec des vaccins certes imparfaits mais largement efficaces pour protéger les plus fragiles d’entre nous. » : comme pour la grippe , quoi, quelle découverte !! Un effet secondaire de ce virus est quand même d’avoir révélé au grand jour la conn*rie de nos dirigeants, leur inaptitude à gérer une crise de grande ampleur. Mais comment s’étonner ? ces gens ont gagné un statut sur un concours , ce statut les protège de toute forme de risque . Ils sont sélectionnés pour leur hantise du risque, leur fuite devant les responsabilités et leur obéissance aux règles ….

  • « que la vaccination se fasse pour une protection individuelle de la population »

    C’est pas gagné, tant en France on est persuadé que l’acte de vaccination est d’abord une opération altruiste.
    Plus la certitude, de moins en moins fondée, que le vaccin anti-covid protège très efficacement contre la contagion !
    Et cela tant au niveau de nos dirigeants (incompétence ?) qu’au niveau de nos concitoyens (naïveté ?)…

  • Le pass ne sert à rien. Pire, il est contre-productif. On fait se côtoyer des gens vaccinés mais transmetteurs à qui on autorise de tomber le masque et des non-vaccinés à qui on donne les mêmes droits. Explosif ! Catastrophe sanitaire.
    Le seul intérêt du pass a été politique : chantage pour se faire vacciner, parfois en dépit du bon sens (ex terrasses). Ce qui laissera des traces. Vision court-termiste.
    Aujourd’hui il faut supprimer le pass et revenir aux règles usuelles de protection.

  • Je ne suis pas vacciné. Certains, vaccinés, m’ont fait la leçon en me reprochant de ne pas penser aux autres ! « Il faut se vacciner pour protéger autrui, blablabla… ».
    Aujourd’hui, certains de ceux-là, qui ne faisaient plus la bise, because contagion possible, se sont remis à me la faire, même connaissant mon statut. Alors qu’ils savent qu’ils peuvent être contagieux…
    Leur altruisme est vraiment à géométrie variable !

    • Et ça vous dérange, l’altruisme à géométrie variable ? Vous voudriez un altruisme uniforme, égalitaire, avec sanction pour ceux qui ne s’y conforment pas ? Restez en France, vous allez être exaucé…

      • J’aime les gens cohérents. Ceux dont les actes s’alignent sur les discours. Pas les donneurs de leçons inconséquents.

    • Modération : commentaire insultant, commentateur banni

  • Déjà en nommant bien les choses : ce n’est pas un vaccin mais une thérapie préventive issue de l’immunothérapie pour certain (ceux à ARN messager). Ensuite en définissant l’efficacité : si c’est la réduction de la contagion, j’ai l’impression qu’elle est faible. Si c’est la réduction de la probabilité de contracter une forme grave, elle semble significative : à quel degré et quid de sa variation dans le temps pour une même souche? L’article eût gagné à préciser ces notions et à apporter un éclairage sur les questions afférentes. Finalement, si le traitement protège des formes graves, la meilleure politique sanitaire ne serait elle pas de favoriser les contaminations entre personnes protégées des formes graves? Question subsidiaire, quel est le degré et la durée de l’immunité conférée suite à une contamination?

    • @ Libre pensée,

      Vous dites vraiment n’importe quoi. La définition de thérapie en médecine est un traitement d’une maladie ou d’une pathologie. Donc le vaccin ARN est bien un vaccin puisque sont but est bien d’empêcher d’être malade et non pas de traiter la maladie due au covid. De plus une thérapie génique consiste à modifier le code génétique du noyau d’une cellule afin de traiter une maladie. Le vaccin ARN ne modifie en rien l’ADN des cellules.

  • Rassurez-vous : seuls les avantages de votre santé sont collectivisés. Les risques sont pour votre pomme.

  • en ce qui concerne l’epidémie.. la campagne de vaccination c’etait de la speculation , un pari, il semble perdu..
    c’etait tentable tentable si le pari gagnant la vaccination des faibles était achevée..je suis soufflé de voir que c’est pas plus haut que ça..

    quand ces andouilles vont arrêter de tout pourrir..

    • faut pas non plus perdre de vue que sans thérapie, une épidémie de ce genre ne peut être que ralentie..

      les vaccins on bel et bien prolongé des vies.. bon outil de gestion à court terme…

      le gros problème est l’arrogance des gouvernants faisant croire qu’ils ont une stratégie au long cours pour écraser les gens qui ont une appreciation différentes.

      on a même pas de métrique permettant un jugement des mesures politiques objectif..

      le seul indicateur qui fut donné fut le débordement des hôpitaux..!!! la belle affaire… on a selon toute vraisemblance tué des gens en les privant de soins et de diagnostics!!

      le nombre de morts est trompeur tuer un gamin pour sauver dix vieillards en fin de vie…est discutable..la longévité pareil puisqu’elle peut « cacher le sacrifice choisi de certains uu bénéfice d’autres..

      il faut etre modeste…

      mais on à quoi contre les vaccins à part la peur d’effet au longs termes très hypothétiques… est ce qu’on se rend compte de l’exploit technique…

      le covid est à l’image de notre monde… un monde où on arrive à faire peuc aux gens avec des encres réussissant à diffuser au travers de flacons de contraceptives’ pour causer des perturbations endocriniennes.. ou de résidus de pesticides dans le pinards… pas nécessairement faux… mais absolument dérisoire..

      • En Suisse, le vaccin est légèrement bénéfique pour les personnes à risques, car actuellement il y a environ 1/10ème de personnes non vaccinées de plus qui décèdent que de personnes vaccinées.

        Par contre, pour les personnes qui ne sont pas à risque, le vaccin est plutôt un peu plus néfaste que le covid, car il y a actuellement plus de ces personnes qui développent des effets graves potentiellement dus au vaccin que de ces personnes qui décèdent du covid.

        • car actuellement il y a environ 1/10ème de personnes non vaccinées de plus qui décèdent que de personnes vaccinées. vous pourriez préciser..?

          • J’ai voulu le faire mais mon message n’est pas passé, alors tant pis. Ce chiffre n’est pas très significatif, ce qui est plutôt factuel en Suisse, c’est qu’actuellement il meurt un peu plus de non-vaccinés que de vaccinés, mais par contre, il y a plus de gens qui ont des effets indésirables graves suite au vaccin, que de gens qui meurent du covid… Si donc vous êtes à risque, le vaccin est plus pertinent, mais si vous n’êtes pas à risque, mieux vaut ne pas se faire vacciner.

  • « Si l’on prolonge le pass sanitaire, alors on rentre dans un autre type de société ».

    Discours qu’on entend à chaque nouvelle privation de liberté. Il faut se rendre à l’évidence, nous sommes déjà dans un autre type de société.

    • Mais ce discours est juste, à chaque nouvelle privation de liberté, on entre dans une société toujours plus oppressive, avec les conséquences que cela a toujours eu:

      augmentation de la pauvreté, augmentation de la violence, augmentation de l’égoïsme, et finalement moins de sécurité qu’avant, alors même qu’on a sacrifié les libertés sous prétexte de sécurité…

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