Pourquoi l’État exige de contrôler la monnaie

Il y a une différence fondamentale entre une politique d’argent facile à créer et à dépenser et une politique de crédit facile à créer et à prêter.

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Pourquoi l’État exige de contrôler la monnaie

Publié le 17 août 2021
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Par Hans-Hermann Hoppe1.
Un article du Mises Institute

Imaginez que vous êtes aux commandes de l’État, défini comme une institution qui possède un monopole territorial de la prise de décision ultime dans tous les cas de conflit, y compris les conflits impliquant l’État lui-même et ses agents, et qui a par implication le droit de taxer, c’est-à-dire de déterminer unilatéralement le prix que les sujets doivent vous payer pour accomplir cette tâche de décision ultime.

Agir sous ces contraintes — ou plutôt cette absence de contraintes — , c’est ce qui constitue l’action politique. Il devrait donc être clair dès le départ que la politique, de par sa nature même, est toujours synonyme de méfait. Pas de votre point de vue, bien sûr, mais des méfaits du point de vue de ceux qui sont assujettis à votre règle en tant que juge ultime. Comme on pouvait s’y attendre, vous utiliserez votre position pour vous enrichir aux dépens des autres.

Plus précisément, on peut prédire quelle sera votre attitude et votre politique vis-à-vis de la monnaie et des banques.

Supposons que vous régnez sur un territoire qui a dépassé le stade de l’économie primitive de troc et où on utilise un moyen commun d’échange, c’est-à-dire une monnaie. Il est facile de comprendre pourquoi vous seriez particulièrement intéressé par la monnaie et les affaires monétaires.

En tant que dirigeant de l’État, vous pouvez en principe confisquer ce que vous voulez et vous procurer un revenu non gagné. Mais plutôt que confisquer divers biens de production ou de consommation, vous préférerez naturellement confisquer de la monnaie. Parce que la monnaie, étant le bien le plus facilement et le plus largement vendable et acceptable, vous donne toute liberté de dépenser votre revenu comme vous le souhaitez, pour la plus grande variété de biens. Donc, d’abord et avant tout, les contributions que vous imposerez à la société seront des impôts en monnaie, que ce soit sur la propriété ou sur le revenu.

Vous voudrez maximiser vos recettes fiscales, mais vous rencontrerez rapidement des difficultés assez insolubles. Vos tentatives d’augmenter encore votre revenu fiscal se heurteront à une résistance : des taux d’imposition plus élevés ne mèneront pas à une augmentation, mais à une baisse des recettes fiscales. Votre revenu — l’argent que vous pouvez dépenser — diminuera parce que les producteurs, accablés par des taux d’imposition de plus en plus élevés, produiront tout simplement moins.

Dans cette situation, vous n’avez qu’une seule autre option pour augmenter ou au moins maintenir votre niveau actuel de dépenses : emprunter. Et pour cela, vous devez vous adresser aux banques, d’où votre intérêt tout particulier pour les banques et le secteur bancaire. Si vous empruntez de l’argent auprès des banques, celles-ci s’intéresseront automatiquement de façon active à votre bien-être futur. Elles voudront que vous restiez en activité, c’est-à-dire que l’État poursuive ses activités d’exploitation. Et comme les banques ont tendance à être des acteurs majeurs de la société, un tel soutien est certainement bénéfique pour vous. D’un autre côté, en négatif, si vous empruntez de l’argent auprès des banques, vous êtes non seulement censé rembourser votre prêt, mais payer en plus des intérêts.

La question qui se pose donc à vous en tant que dirigeant est la suivante : comment puis-je me libérer de ces deux contraintes, la résistance fiscale sous la forme d’une baisse des recettes fiscales et la nécessité d’emprunter auprès des banques et de leur verser des intérêts ?

Il n’est pas trop difficile de voir quelle est la solution ultime à votre problème.

Pour devenir indépendant des contribuables, des impôts et des banques, il suffit de vous établir comme un monopoleur territorial de la production de monnaie. Sur votre territoire, vous seul êtes autorisé à produire de la monnaie. Mais ce n’est pas suffisant, parce que tant que la monnaie est un bien ordinaire qui coûte cher à produire, ça ne vous rapporte rien sauf des dépenses.

Il est encore plus important que vous utilisiez votre position de monopole pour ramener le coût de production et la qualité de la monnaie aussi près que possible de zéro. Au lieu d’une monnaie de qualité mais coûteuse comme l’or ou l’argent, vous devez faire en sorte que des bouts de papier sans valeur qu’on peut produire à un coût pratiquement nul deviennent de la monnaie. Normalement, personne n’accepterait des bouts de papier sans valeur en paiement pour quoi que ce soit. Les bouts de papier ne sont acceptables comme paiement que dans la mesure où il s’agit de droits sur autre chose, c’est-à-dire de titres de propriété. En d’autres termes, vous devez remplacer des morceaux de papier qui étaient des droits à la monnaie par des morceaux de papier qui ne sont des titres à rien.

Dans des conditions concurrentielles, c’est-à-dire si tout le monde était libre de produire de la monnaie, une monnaie qui peut être produite à un coût presque nul serait produite jusqu’à ce que le revenu marginal soit égal au coût marginal, et parce que le coût marginal est nul, le revenu marginal, c’est-à-dire le pouvoir d’achat de cette monnaie, serait également nul. D’où la nécessité de monopoliser la production de papier-monnaie, afin d’en restreindre l’offre, d’éviter des conditions hyperinflationnistes et la disparition pure et simple de la monnaie du marché (avec une fuite vers les « valeurs réelles »), ce qui se produira d’autant plus que ce qui est utilisé comme monnaie est bon marché.

D’une certaine manière, vous avez ainsi réalisé le rêve de tous les alchimistes et de leurs commanditaires : vous avez produit quelque chose de précieux (de la monnaie avec du pouvoir d’achat) à partir de quelque chose de pratiquement sans valeur. Quel exploit ! Cela ne vous coûte pratiquement rien et vous pouvez maintenant vous acheter quelque chose de vraiment précieux, comme une maison ou une Mercedes ; et vous pouvez faire ces miracles non seulement pour vous-même, mais aussi pour vos amis et connaissances, dont vous découvrez tout d’un coup qu’ils sont beaucoup plus nombreux qu’avant (dont beaucoup d’économistes, qui expliquent pourquoi votre monopole est vraiment bon pour tout le monde).

Quels en sont les effets ?

Tout d’abord, plus de papier-monnaie n’affecte en rien la quantité ou la qualité de tous les autres biens non monétaires. Il existe exactement autant d’autres biens qu’avant. Cela réfute immédiatement l’idée — apparemment défendue par la plupart voire la totalité des économistes traditionnels — selon laquelle plus de monnaie peut en quelque sorte augmenter la « richesse sociale ». Croire cela, comme le font apparemment tous ceux qui proposent une politique dite d’argent facile comme moyen efficace et « socialement responsable » de sortir des difficultés économiques, c’est croire en la magie : croire que les pierres — ou plutôt le papier — peuvent être transformées en pain.

Au contraire, la monnaie supplémentaire que vous avez imprimée fera deux choses. D’une part, les prix en monnaie seront plus élevés qu’ils ne le seraient autrement et le pouvoir d’achat par unité de monnaie sera plus faible. En un mot, le résultat sera l’inflation. Plus important encore, cependant, alors qu’une plus grande quantité de monnaie n’augmente pas (et ne diminue pas) le montant total de la richesse sociale existante (la quantité totale de tous les biens dans la société), elle redistribue la richesse existante en faveur de vous et de vos amis et connaissances, c’est-à-dire ceux qui reçoivent votre argent en premier. Vous et vos amis êtes relativement plus riches (vous possédez une plus grande partie de la richesse sociale totale) au détriment de l’appauvrissement des autres (qui, par conséquent, possèdent moins).

Pour vous et vos amis, le problème de cette configuration institutionnelle, ça n’est pas qu’elle ne fonctionne pas. Elle fonctionne parfaitement, toujours à votre avantage (et à celui de vos amis) et toujours au détriment des autres. Tout ce que vous avez à faire, c’est éviter l’hyperinflation. Car dans ce cas, les gens éviteraient d’utiliser de la monnaie et fuiraient vers de vraies valeurs, vous privant ainsi de votre baguette magique. Le problème avec votre monopole du papier-monnaie, s’il y en a un, c’est seulement qu’il sera immédiatement remarqué par d’autres et reconnu comme la grande arnaque criminelle qu’il est en effet.

Mais ce problème peut également être surmonté si, en plus de monopoliser la production monétaire, vous vous installez en tant que banquier et entrez dans le secteur bancaire en créant une banque centrale.

Parce que vous pouvez créer du papier-monnaie à partir de rien, vous pouvez également créer du crédit à partir de rien. En fait, parce que vous pouvez créer du crédit à partir de rien (sans aucune épargne de votre part), vous pouvez offrir des prêts à des taux moins élevés que n’importe qui, même à un taux d’intérêt aussi bas que zéro (ou même à un taux négatif). Grâce à cette possibilité, non seulement votre ancienne dépendance à l’égard des banques et du secteur bancaire est éliminée, mais vous pouvez au contraire rendre les banques dépendantes de vous, et vous pouvez forger une alliance permanente et une complicité entre les banques et l’État. Vous n’avez même pas besoin de vous impliquer vous-même dans la distribution du crédit.

Cette tâche, et le risque qu’elle comporte, vous pouvez la laisser en toute sécurité aux banques commerciales. Ce que vous, banque centrale, devez faire, c’est seulement ceci : créer du crédit à partir de rien, puis prêter cet argent à des banques commerciales à des taux d’intérêt inférieurs à ceux du marché. Au lieu que ce soit vous qui payez des intérêts aux banques, c’est maintenant les banques vous versent des intérêts. Et les banques prêtent à leur tour votre crédit facile nouvellement créé à leurs relations d’affaires à des taux d’intérêt un peu plus élevés mais toujours inférieurs à ceux du-marché (pour gagner un différentiel d’intérêt).

De plus, pour que les banques soient particulièrement désireuses de travailler avec vous, vous pouvez les autoriser à créer elles-mêmes un certain montant de crédit (de la monnaie de chéquier) en plus du crédit que vous avez créé (banque à réserves fractionnaires).

Quelles sont les conséquences de cette politique monétaire ?

Dans une large mesure, les mêmes que ceux d’une politique d’argent facile.

Premièrement, une politique de crédit facile est également inflationniste. Plus de monnaie est mise en circulation ; les prix seront plus élevés, et le pouvoir d’achat de la monnaie plus faible, que cela n’aurait été le cas autrement.

Deuxièmement, l’expansion du crédit n’a pas non plus d’effet sur la quantité ou la qualité de tous les biens actuellement existants. Il n’augmente ni ne diminue leur montant. Plus de monnaie, c’est juste plus de papier. Ça n’augmente pas et ça ne peut pas augmenter la richesse sociale d’un iota.

Troisièmement, le crédit facile engendre également une redistribution systématique de la richesse sociale en faveur de vous, de la banque centrale et des banques commerciales qui font partie de votre cartel. Vous recevez un intérêt sur la monnaie que vous avez créée à partir de rien à un coût pratiquement nul (au lieu de monnaie chèrement épargnée sur un revenu existant), tout comme les banques, qui gagnent des intérêts supplémentaires sur vos prêts de monnaie sans frais. Vous et vos amis banquiers vous appropriez ainsi un « revenu non gagné ». Vous et les banques vous enrichissez au détriment de tous les vrais épargnants, qui reçoivent un intérêt inférieur à celui qu’ils recevraient autrement, c’est-à-dire sans l’injection de votre crédit et de celui des banques sur le marché.

En revanche, il y a une différence fondamentale entre une politique d’argent facile à créer et à dépenser et une politique de crédit facile à créer et à prêter.

Tout d’abord, une politique de crédit facile modifie la structure de production — ce qui est produit et par qui — d’une manière très significative.

Vous, le patron de la banque centrale, pouvez créer du crédit à partir de rien. Vous n’avez pas à économiser d’abord de la monnaie sur votre revenu, c’est-à-dire à réduire vos propres dépenses, et donc à vous abstenir d’acheter certains biens non monétaires (comme toute personne normale doit le faire, si elle accorde un crédit à quelqu’un). Il suffit de mettre en route l’imprimerie et vous pouvez ainsi proposer des taux d’intérêt inférieurs à ceux que les épargnants demandent aux emprunteurs ailleurs sur le marché. Octroyer du crédit n’implique aucun sacrifice de votre part (c’est pourquoi cette institution est si « bienveillante »). Si les choses se passent bien, vous recevrez un rendement positif sur votre investissement dans le papier, et s’ils ne se passent pas bien — eh bien, en tant que producteur monopolistique de monnaie, vous pouvez toujours compenser les pertes plus facilement que quiconque, en couvrant vos pertes avec encore plus de papier imprimé.

Sans frais et sans risque réel et personnel de pertes, vous pouvez alors accorder un crédit essentiellement sans discernement, à tout le monde et pour n’importe quoi, sans vous soucier de la solvabilité du débiteur ou de la solidité de son plan. En raison de votre crédit « facile », certaines personnes (en particulier les banquiers d’investissement) qui autrement ne seraient pas jugées suffisamment solvables, et certains projets (en particulier des banques et de leurs principaux clients) qui ne seraient pas considérés comme rentables mais ruineux ou trop risqués obtiennent au contraire du crédit et sont financés.

Essentiellement, il en va de même pour les banques commerciales qui appartiennent à votre cartel bancaire. En raison de leur relation spéciale avec vous, en tant que premiers bénéficiaires de votre crédit en papier-monnaie gratuit à faible taux d’intérêt, les banques peuvent elles aussi offrir des prêts aux prêteurs potentiels à des taux d’intérêt inférieurs aux taux d’intérêt du marché — et si les choses se passent bien pour elles, tant mieux ; sinon, elles peuvent compter sur vous, en tant que producteur monopolistique de monnaie, pour les renflouer de la même manière que vous vous renflouez de tout problème financier, par plus de papier-monnaie. En conséquence, les banques seront elles aussi moins sélectives dans le choix de leurs clients et de leurs plans, et plus enclines à financer les « mauvaises » personnes et les « mauvais » projets.

Il y a une deuxième différence significative entre une politique d’impression et de dépense et une politique d’impression et de prêt, et cette différence explique pourquoi la redistribution des revenus et de la richesse en votre faveur et en faveur de vos amis banquiers qui est mise en branle par un crédit facile prend la forme spécifique d’un cycle temporel expansion-récession, c’est-à-dire d’une phase initiale de prospérité générale apparente (des augmentations attendues des revenus futurs et de la richesse) suivie d’une phase d’appauvrissement généralisé (lorsque la prospérité de la période de croissance se révèle être une illusion générale).

Ce cycle d’expansion et de récession est la conséquence logique — et physiquement nécessaire — du crédit créé à partir de rien, du crédit non soutenu par l’épargne, du crédit fiduciaire (quel que soit le nom que vous lui donnerez) et du fait que chaque investissement prend du temps et ne montre que plus tard dans l’avenir s’il est ou non couronné de succès.

La raison d’être du cycle économique est aussi élémentaire que fondamentale

Robinson Crusoé peut prêter à Vendredi du poisson qu’il n’a pas consommé. Vendredi peut transformer ces économies en un filet de pêche (manger le poisson pendant qu’il fabrique le filet). Grâce à ce filet, Vendredi est alors capable, en principe, de rembourser son prêt à Robinson, plus les intérêts, et d’obtenir en plus un profit sous forme de poissons supplémentaires pour lui-même. Mais c’est physiquement impossible si le prêt de Robinson n’est qu’un billet de papier libellé en poisson, mais non soutenu par des économies réelles en poisson, c’est-à-dire si Robinson n’a pas de poisson parce qu’il les a tous consommés.

Si tel est le cas, Vendredi doit nécessairement échouer dans son entreprise d’investissement. Dans une économie de troc simple, bien sûr, cela devient immédiatement évident. En premier lieu, Vendredi n’acceptera pas le crédit papier de Robinson mais seulement un crédit réel en marchandises, et pour cette raison, le cycle expansion-récession ne commencera pas. Mais dans une économie monétaire complexe, le fait que le crédit a été créé à partir de rien n’est pas perceptible : chaque billet de crédit ressemble à n’importe quel autre, et c’est pourquoi les preneurs de crédit acceptent ces billets.

Cela ne change rien au fait fondamental de la réalité que rien ne peut être produit à partir de rien et que les projets d’investissement entrepris sans aucun financement réel par l’épargne doivent échouer, mais cela explique pourquoi une expansion — un niveau accru d’investissement accompagné de l’attente d’un revenu et d’une richesse futurs plus élevés — peut commencer si Vendredi accepte le billet au lieu de le refuser immédiatement. Et cela explique pourquoi il faut alors un certain temps avant que la réalité physique ne se réaffirme et révèle que ces attentes sont illusoires.

Mais qu’est-ce qu’une petite crise pour vous ? Même si votre chemin vers la richesse passe par des crises répétées, provoquées par votre régime de papier-monnaie et les politiques de votre banque centrale, de votre point de vue — celui du chef d’État et du patron de banque centrale — cette forme de redistribution des richesses en votre faveur et en celle de vos amis banquiers par impression et prêt, bien que moins immédiate que celle obtenue avec une simple politique d’impression et de dépenses, est encore préférable, parce qu’il est beaucoup plus difficile de la percer à jour et de la reconnaître pour ce qu’elle est. En poursuivant une politique de crédit facile, au lieu d’être présenté comme un fraudeur et un parasite, vous pouvez même prétendre que vous êtes engagé dans la tâche désintéressée «d’investir dans l’avenir » (plutôt que dépenser dans les frivolités actuelles) et de « guérir » les crises économiques (plutôt que les provoquer).

Dans quel monde nous vivons !

Un article publié à l’origine le 13 octobre 2011.

Sur le web

 

Traduction pour Contrepoint de Gérard Dréan.

  1. Hans-Hermann Hoppe est un économiste de l’école autrichienne et un philosophe libertaire/anarcho-capitaliste. Il est le fondateur et le président de The Property and Freedom Society.
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  • on peut « troquer » un objet contre une promesse..le crédit peut exister papier un papier ne la formalise au cas où un tiers est necessaire pour faire respecter la promesse.

  • Si l’on croit que les politiques n’ont rien compris à la courbe de Laffer, la loi de Say, la théorie quantitative de la monnaie, et les cycles économiques, ils ont en revanche bien compris comment les utiliser à leur fin : s’efforcer mieux que les autres de vivre aux dépens de tout le monde.

  • J’en conclus que le bon taux directeur de la BCE, c’est le taux auquel les banques n’y emprunteraient plus.
    Mais c’est sûr que faire des propositions qui n’intéressent personne, ça n’aide pas à se faire des amis…

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