Climat et GIEC : la crosse de hockey frappe encore

OPINION : il s’agit de mettre en garde sur notre insuffisance de connaissances et de données pour pouvoir prédire notre avenir d’ici à la fin du siècle.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Photo by Jarosław Kwoczała on Unsplash

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Climat et GIEC : la crosse de hockey frappe encore

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 août 2021
- A +

Par Michel Negynas.

Nous avons vu dans une série d’articles, via le prisme de la saga des moyennes mondiales des températures, combien l’affolement devant une éventuelle « catastrophe climatique » a des fondements scientifiques discutables.

Le GIEC, une institution indestructible

La courbe de l’évolution des températures mondiales fait partie de tous les scandales dont le GIEC est entaché sans que cela n’ait le moins du monde remis en cause sa domination scientifico-politico-idéologique sur la science. On nous affirme encore «  the science is settled » (la science est établie) alors que tous les éléments prédictifs contenus dans les 5 précédents rapports sont démentis par les faits.

Il ne s‘agit pas ici de contester la théorie de l’effet de serre lui-même (bien que cette dénomination soit trompeuse) : il rend notre planète habitable. Il s’agit de mettre en garde sur notre insuffisance de connaissances et de données pour pouvoir prédire notre avenir d’ici à la fin du siècle. Nous avons encore à beaucoup travailler pour en être capable, si tant est que ce soit possible.

Les modèles climatiques sont des outils de recherche, ils ne sont pas des boules de cristal. À ce titre, ils n’auraient jamais du sortir des laboratoires. Ce sont les démocrates américains, lors des élections de 1988, qui ont ouvert la boîte de Pandore et le reste a suivi : conflits d’intérêt, alliance du business et de l’écologie radicale, action amplificatrice des media dans des démocraties d’opinion…

L’hystérie a conduit à la fondation du GIEC, qui fut très vite noyauté par un petit nombre de scientifiques extrémistes, fondant par là même une nouvelle science, la « climatologie », qui n’existait pas jusqu’alors. Les climatologues se distinguent de leurs collègues, qui étudient les sciences de la Terre depuis toujours, par le fait qu’ils font essentiellement du retraitement de données existantes et du moulinage de ces données dans des modèles informatiques. Dès le début, les scientifiques « modérés » et rationnels, comme Pierre Morel, qui fonda le laboratoire français de modélisation du climat, furent éjectés.

N’importe quel organisme n’aurait pas survécu à l’avalanche de dysfonctionnements du GIEC. En 2010, il a subi un audit de l’Inter Academy Council, l’organisme adéquat de l’ONU. Ses recommandations dévoilent, en creux, toutes les insuffisances. Mais rien n’a été changé depuis dans son fonctionnement.

La crosse de hockey

Un des scandales révélés en 2009 concerne la courbe d’évolution des températures mondiales depuis 2000 ans. Retracer cette courbe est important pour décider de la crédibilité des études en cours. Si on montre que le réchauffement actuel est unique dans l’histoire, la probabilité que nos émissions en soient l’origine est grande. Dans le cas contraire, le réchauffement peut être la somme de l’effet de nos émissions et de phénomènes naturels, dans des proportions à définir, mais cela relativise notre « culpabilité ».

En 1998, un scientifique a publié une nouvelle reconstruction de température effrayante : elle était plate jusqu’en 1960, et montait presque verticalement ensuite.

Cette courbe a été très vite invalidée, y compris par une commission d’experts officielle, mandatée par le Sénat américain. En outre, nous avons en Occident et en Chine des centaines de références, littéraires, artistiques et techniques, pour savoir que le climat a varié au cours des siècles précédents. Devant l’évidence, le GIEC a fini par ne plus la publier dans son rapport AR5 d’ici il y a quelques années.

Rapport du GIEC : la crosse de hockey réapparaît

Mais ô surprise, la voilà qui réapparaît dans le sixième rapport, celui qui vient de sortir !

On remarquera d’abord la « performance » scientifique : connaître avec moins de +/- 0,25 degré d’incertitude la température moyenne mondiale il y a 2000 ans, c’est d’autant plus méritoire que même maintenant, nos stations météo ne font guère mieux de +/- 1 degré d’incertitude !

Évidemment, le statisticien qui avait en son temps dévoilé la supercherie de la première courbe a tenté de comprendre d’où vient celle-ci.

D’abord, malgré son habitude des rapports du GIEC, il ne l’a trouvée que dans le « résumé pour décideur », la partie notoirement politique du rapport, pas dans la partie scientifique.

Ensuite, il démontre que la courbe a été obtenue en choisissant soigneusement les études à moyenner, « celles qui vont bien ». Or, il existe des milliers d’études, dans le monde entier, qui disent le contraire… Pour approfondir le sujet, très technique, il faut aller ici.

En outre, les données ne sont en général pas disponibles, ou même, on ne connaît pas d’où viennent les études…

Un sixième rapport extrémiste

Cet épisode est représentatif d’une fuite en avant du GIEC devant les difficultés qu’il rencontre :

  • Toutes les prévisions antérieures sont invalidées, les modèles « chauffent » trop.
  • Les nouveaux résultats issus de modèles encore plus sophistiqués, « chauffent » encore plus, même leurs auteurs le reconnaissent.
  • Il s’avère évident que les scenarios d’émission de CO2 à long terme sont pour la plupart irréalistes.
  • Si on s’en tient aux scenarios « plausibles », l’élévation de température, même avec ces nouveaux modèles, n’est pas catastrophique.

Il fallait donc trouver des leviers nouveaux pour conforter la terreur. Le GIEC insiste maintenant davantage sur la fréquence des évènements exceptionnels cataclysmiques que sur les températures. Et réinvente la crosse de hockey.

Premières réactions au nouveau rapport ici.

Mais gageons que le rapport occasionnera encore beaucoup d’articles sur Contrepoints.

Article mis à jour le 13/08/21 à 19h16

Voir les commentaires (46)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (46)
  • Le GIEC fournit cependant un modèle particulièrement convaincant: celui qui nous montre comment s’y prendre pour mener une campagne de propagande redoutable, capable de tromper durablement l’immense majorité des populations, même instruites.

    • La propagande en question est financée par l’ONU et soutenue par tous les organismes étatiques qui se préoccupent de l’environnement (donc par nos impôts dans tous les cas). Avec une telle force de frappe, la propagande a tout ce qu’il faut pour être efficace.

      • mais vous savez que se poser la question du conflit d’interet ne se pose que pour le privé et les infames capitalistes…

        si les membres de onu sortent une étude qui conduit à plus de pouvoir pour les membres de l’onu.. il est « indigne de suggérer un biais..
        si un scientifique conclut son papier en disant qu’il continuer ses recherches est necessaire à la collectivité …il est indigne de soulever la question du biais.

        je vais le répéter pourquoi les scientifiques n’ont pas protesté à l’criture du principe de précaution dans la constitution, comme j’avais la naiveté de pense qu’ils restent d’abord soucieux de vérité et non de faire bouillir la marmite, ça m’intriguait au plus haut point….. le principe de precaution entérine sinon institutionalise le statut particulier du « scientifique »..

      • la propagande n’est pas financée par des organismes étatiques mais bien par des ONG « environnementales (Greenpeace et autres) qui l’utilisent pour accéder à leur but revendiqué, qui est la destruction du capitalisme. Tout le reste n’est que bavardages.

        • « La propagande n’est pas financée par des organismes étatiques mais bien par des ONG « environnementales « .
          Vous croyez vraiment que les ONG sont indépendantes des gouvernements? Meilleur exemple historique : Greanpeace, la plus efficace torpille des USA dont le prurit anti-nucléaire ne se réveille que contre la France, tout en respectant les autres puissances nucléaires, y compris les USA.

  • Climatologue, une autre manière de présenter un astrologue.

    • Les astrologues annoncent des bonnes nouvelles sinon leurs clients ne reviendraient pas.
      Sinon je suis bien d’accord avec votre commentaire ( notez que le climatologue sérieux étudie le climat, il y en a )

    • Auparavant, la climatologie était une discipline pratiquée par des géographes, c’est ainsi qu’ont été définis les différents types de climats qu’on peut rencontrer sur terre (océanique, continental, méditerranéen, etc).
      Aujourd’hui la climatologie est une discipline pseudo-scientifique basée sur la modélisation informatique pour accréditer le postulat que l’homme réchauffe l’atmosphère par ses émissions de gaz carbonique, ce postulat reposant sur la théorie de l’effet de serre qui est en réalité beaucoup moins évidente que sa vulgarisation grand public ne le laisse penser. La machine climatique terrestre est d’une telle complexité que le recours à la modélisation informatique est nécessaire, mais les modèles ont beau être super sophistiqués , ils n’en restent pas moins insuffisants pour représenter fidèlement la réalité d’autant plus qu’on ignore encore beaucoup trop de choses sur les mécanismes naturels qui font varier le climat sur les échelles de temps qui nous intéressent (décennies et siècles).
      Théorie de base nécessitant la modélisation informatique pour être validée et surtout quantifiée (ampleur et sens des rétroactions), inconnues sur les facteurs climatiques naturels, modèles encore trop rudimentaires malgré leur sophistication au regard de la complexité et du caractère chaotique du système étudié, tout cela tient effectivement plus de l’astrologie que de la science.
      C’est de la « climastrologie ».
      Dans le passé, il y avait les haruspices qui lisaient l’avenir dans les entrailles de poulet, puis les voyantes et leurs boules de cristal, il y a maintenant les climastrologues et leurs ordinateurs.
      Aujourd’hui il faut bien ça pour mystifier une population tout de même plus instruite qu’auparavant.

  • J’invite les curieux à consulter ce site de climatologie https://www.infoclimat.fr/
    Vous choisissez votre station météo et pouvez mesurer l’évolution du climat depuis l’après guerre, c’est très instructif.
    Je me demande comment on peut extrapoler une hausse de température, telle que celle prévue, par le GIEC à partir des données rétrospectives dont nous disposons.
    Ce n’est forcément pas une extrapolation linéaire mais plutôt un modèle « bidouillé » pour atteindre un objectif catastrophique.
    C’est démoralisant que nos politiques soient complices d’un tel dévoiement de la science.

    • Ses supporters vous rétorqueront que la crosse de hockey concerne les températures globales, alors que votre station météo est éminemment locale. Sur ce point, ils auront raison.
      Cependant, j’avais lu un article il y a quelques temps qui expliquait que cette fameuse courbe en crosse de hockey, vu la manière dont elle était construite, pouvait être obtenue avec n’importe quel jeu de données – y compris des chiffres complètement aléatoires. Sa validité d’un point de vue scientifique est du coup plutôt bonne : elle est reproductible. Par contre, pour ce qui est de montrer ce qu’elle prétend montrer, c’est juste une vaste blague.

    • @ Jean Paul: Trés bon site en effet. Il regroupe les données de stations amateurs et surtout celles de MétéoFrance.

      Sur celle de mon secteur j’arrive a remonter au début des années 70.

      Je retrouve bien la hausse des températures, perte d’enneigement et la baisse de la pluviométrie que je constate depuis des années.

  • 100% d’accord..

    je refuse d’aller regarder les modèles dans le détail, pour un certain nombre de raisons j’etime que je n ‘ai pas à faire un travail pour croire..c’ est à celui qui veut me convaincre de le faire..et de répondre à des questions simples.

    je veux que me soient exposé la philosophie des calculs..et surtout comment diable les modèles sont jugés aptes à prédire… avec de jolies probabilités..
    Par définition un modèle donne des résultats faux même si la physique est totalement « sous contrôle », même si on sait tout.. dans le cas des modèles climatiques des tas de choses sont inconnues..on essaye de contourner cela en multipliant les modèles..
    dans le cas des modèles climatiques la descriptions du système tient à la caricature car pas le choix..
    le problème avec le climat et la météo est que ce qui se passe à petite echelle influence ce qui se passe à grande echelle..et vice versa… on se doute bien dans ce cas , que l’echelle de description si on pretend à faire de la physique est crucial, du moins me semble t il.. les modélisateurs ont renoncé à décrire la physique vraie car c’est un impasse prédictive ça ne sert à rien, ça revient à faire tourner un modèle météo pendant 10 ans pour prédire le climat…ça fait sourire sauf à admettre que la météo est un sorte de bruit blanc .
    la philosophie du calcul est de considerer me semble t-il que dans le futur, le changement de climat peu après un moment quelconque sera déduite du temps à ce moment, en imaginant ce qui va se passer si on perturbe d’abord par le forçage supposé à ce moment… on a pas beaucoup le choix dans les approches..et on ne sait pas en toute rigueur si les approches conduisent à un résultat correct..

    les modèles c’est le mieux qu’on puisse faire pour déjà obtenir un résultat!!!! l’approche correcte la physique à petite echelle étant une impasse..ou trop clairement hors de controle..la « caricature est une nécessité. Pas d’autre mot que bidouillage sophistiqué..
    dans le cas d’un modèle dont l’objet est de donner un résultat futur..on a un problème d’accumulation d’erreurs..

    En admettant que ça tienne la route, dans le cas idéal où toutes les hypothèses possibles on été imaginées.. on se retrouve avec un ensemble plage de résultats, où se situe le vrai modulo les erreurs de calculs…

    je ne vais pas essayer de critiquer le fait que les modèles sont « faux » ce n’est pas le sujet..le sujet est la maitrise des erreurs de calculs liées à la fausseté et j’aouterai la pondération des hypothèses…

    on ne montre le résultat…alors que ce qui importe est de savoir est le sens du résultat..

    donc je dois croire aux capacités prédictives car capacité à reproduire le passé… » assez bien ».. et je dois croire les « meilleurs » climatologues… désolé c’est non…
    la combustion massive et continue de fossile l’introduction de CO2 dans l’atmophère c’est INEDIT…

    Oui je ne rejette pas l’idée d’un changement de climat causé par le CO2 fossile qu’on puisse juger catastrophique…je ne sais simplement pas…

    est ce que les modèles me font peur? non..

    est ce que vous pouvez forcer un habitant d’ankara à quitter la ville ou rebâtir sa maison selon des normes antisismiques parces qu ‘un gros séisme est s probable? et je crois plus à un séisme majeur destructeur à ankara, sans précision de temps donc, peut être l’anprochain…. qu’au climat simulé dans 100 ans.

    si j’ajoute que je doute absolument de la capacité de l’humainté à se passer de fossiles à court et moyen terme…

    .

    • Il serait peut-être plus sage d’admettre que l’on ne sait pas, que le pire est toujours possible mais pas certain.
      Mais le fatalisme des anciens n’est plus toléré dans nos sociétés hyper techniques qui nous font croire que l’Homme peut tout maîtriser.
      Rester humble n’empêche pas d’être heureux bien au contraire.

      • on un problème.. il est devenu admis que en cas de problème « non exclu » on doivent agir..et agir signifie désormais ne rien faire..s’abstenir..

        les scientifiques auraient auparavant insisté sur l’incertitude..

        ils n’ont plus à le faire…

        la « catastrophe » est elle possible? ..c’est la question à laquelle on leur demande de répondre..

        je ne sais pas..c’est oui..

        negymas sur le coup fait un travail assez sain , il est sceptique

  • Mais voyons, en Grèce, il y a des incendies de forêt catastrophiques. Et comme chacun le sait, des incendies de forêt en été en zone méditerrannéenne, c’est forcément lié au changement climatique anthropique. Forcément !

  • Il y a un biais important.
    Le lieur de recueil de la température n’est jamais mentionné. Un 38-39° à l’ombre d’un arbre conduit à des températures bien supérieures en ville avec les routes goudronnées, l’absence de vent…
    Il y a fait eu sur contrepoints il y a quelques années trois articles successifs très intéressant concernant les biais de la mesure des températures sur notre terre avec les conséquences sur la non fiabilité réelle des courbes d’évolution…

    • Le « Lieu » de recueil…
      Il y a avait eu sur contrepoints…

    • J’ai fait 5 articles sur Contrepoints concernant cette problématique, en référence dans l’article ci dessus (saga des températures)

    • Les températures en ville sont supérieures aux températures à la campagne. En Occident, la ville a « grignoté » la campagne, donc globalement, les températures mesurées en Occident montent.
      Quant à la courbe de Mann, elle est obtenue officiellement par une interprétation indirecte (on n’avait pas de mesures de températures aux normes actuelles en l’an 500), basée notamment sur les carottages des glaces, les cernes de croissance d’arbres, etc.

      • Il faut également noter que la plupart des stations météo étaient à l’origine à la périphérie des villes sans béton ni goudron.
        Sans avoir bougé, elles ont été grignotées par l’extension urbaine et la configuration n’est plus du tout la même, il est donc très difficile d’y comparer les températures.

  • La crosse de hockey était apparue en 2001 dans le 3eme rapport du Gang Intergouvernemental de l’Escroquerie Climatique. Elle ressort 20 ans après dans le 6eme rapport. On peut d’ores et déjà supposer qu’elle ressortira en 2041 dans le 9eme rapport. Il doit y avoir un cycle climatique bi-décennal que le Gang est le seul à connaître.

  • en fait …ce qu’on remarque est qu’il est très facile de changer énormément la balance énergétiques..donc la temperature..il suffit de changer par exemple l’albedo..

  • La température globale de surface ne dépend pas que de l’irradiance solaire qui est en effet quasi invariable. Mais elle dépend d’autres phénomènes naturels à cycle long (Milankovitch …), moyen ou court (activité magnétique solaire, inertie océanique …) ou aléatoires (aérosols volcaniques …).
    Les gourous du GIEC s’en moquent.
    Quant à la résurrection grotesque de la crosse de hockey, elle est en train de soulever un vent d’indignation chez les rédacteurs du principal rapport scientifique dont la direction n’a pas jugé bon de tenir compte.

    • le problème est qu’on a pas idée si la temperature globale a des raison d’etre définie..en imaginant que les contraintes extérieures soit « stables »..on se fait l’idée qu’un système complexe va nécessairement atteindre un état d’quilibre..’ et qu’il existerait UNE temperature globale..
      rien que ça ne me parait pas trivial..

      la balance energetique de la planete est t elle équilibrée ou varie t ell un peu beaucoup chaotiquement autour d’un valeur nulle..au gré des variations de l’ennuagement . des courants océaniques..on voit l’ors d’un épisode nio la temperature globale varier de 1 degré non?
      LA temperature globale est déjà une hypothèse..auquel on adjoint d’ailleurs des « variations naturelles »

      si ma mémoire est bonne..dans certaines experience où on force un liquide à tourner vous vous retrouver avec un système qui a deux états macroscopiques magnétique qu’il semble occuper aléatoirement chacun la moitié du temps…et faire tourner un système c’est simple…

      les variations naturelles du climat..

    • en fait certains vous mettent moins un… parce qu’ils estiment que la contribution de la lune au climat est « faible »…ils pensent en terme de flux energetique pas systémique globale..
      ok.. on a la terre et on a plus de lune..quelle est la « temperature globale le de surface »..

      si vous modifiez la circulation vous modifiez tout et c’est suffisant pour causer les ères glaciaires.. ce n’ets pa sun hasard si les idées de Milankovitch étaient refusées.. rien en terme énergétique.. ça ne doit pouvoir rien causer..

  • 48,8° à Syracuse.
    Discuter, argumenter, se renseigner, c’est bien.
    Mais bon, mieux vaut éviter les erreurs du coup.

    • 37°6 à Syracuse, le 11-08. De quel chapeau sortez vous 48°8 ❓
      De l’incendie ❓

      • C’est ce que j’ai pu lire aussi entre 37 et 38°C. 48,8°C c’est dans les médias grand public, c’est plus racoleur!

      • Vous avez lu ça où ?

        • infoclimat. Et vous, quelle est votre source? Vous auriez pu l’indiquer, non?

          • Je n’arrive pas à retrouver les températures antérieures sur info climat, enplus changeant la date ou le lieu ?
            Savez vous comment faire?

            • Quand vous avez la ville, vous voyez apparaître 3 onglets : tableau, graphique, climatologie. Vous pouvez changer le jour actuel jour par jour pour remonter dans le temps, ou revenir au jour actuel.
              Dans l’onglet climatologie, quand c’est disponible, vous avez pour tous 1 août par exemple, pour tous les mois d’août, … C’est en général bien fourni.

              Dans le champ recherche, vous pouvez trouver « tornade St-Claude » qui vous fournira ce qui s’est passé à cette date, 1890. Sauf erreur, les cloches du Brassus s’étaient envolées à une vingtaines de m.

              Pour sélectionner une vile, c’est plus difficile. Il faut cliquer sur l’Hexagone, de la barre d’onglets brune choisir température puis sa ville sur la carte. De là on peut changer de pays. La liste des stations s’affiche.

              Pour le moment je ne sais pas faire autrement.

    • Ma femme m’a dit aussi : « bon sang, il y a 48° en Sicile ». J’ai regardé immédiatement Syracuse, Palerme, Agrigente, Marsala, toutes étaient entre 30° et 33°. Je me suis dit que c’était peut-être à l’intérieur des terres, mais pareil à Enna.
      J’ai regardé sur un moteur de recherche assez banal, sans chercher plus loin. Sa météo n’est pas forcément toujours fiable, mais de là à se tromper de 15 à 18°, la marge d’erreur me semble élevée !
      D’où vient cette « info » ? À moins que la mesure n’ait été prise près du cratère de l’Etna, mais dans ce cas d’autres raisons peuvent expliquer son niveau…

  • La courbe voisine dans le Résumé ne vaut guère mieux : le soleil et les volcans sont les seuls phénomènes « naturels » pouvant influer sur le climat : ils ne constituent qu’un bruit de fond, et donc seul l’homme est responsable du réchauffement.
    … ce qui signifie donc que les cycles de Milankovitch (variations de 10°C) sont d’origine humaine ?

  • Fin août 2019, la Cour suprême de Colombie-Britannique (Canada) a rejeté l’action de Michael Mann contre le Docteur Tim Ball, qu’il avait attaqué pour calomnies, à l’issue d’une procédure de 9 ans. Et par voie reconventionnelle, Ball a obtenu que la fraude de Mann soit reconnue par la Cour et qu’il soit condamné à indemnisation et aux dépens. Les motifs de la cour sont intéressants :
    « Michael Mann a refusé de remettre aux experts mandatés par la justice les chiffres de l’augmentation des températures qui révèlent selon le défendeur des manipulations de données ayant conduit à la modification du graphique dit du bâton de hockey. Cette réticence à divulguer l’algorithme du graphique et les points de données, révèle le manque total de transparence et d’intégrité scientifique qui entache le travail prétendument scientifique de Mann. » Lorsqu’on cautionne une escroquerie, on est soit même un escroc.
    Au-delà du refus de Mann de communiquer ses calculs, la cour a probablement été influencée par des rédacteurs de la « Revue du M.I.T » (une sacrée référence !) lesquels ont affirmé que « la courbe de Mann est un artéfact mathématique médiocre dont on ne peut tirer aucune conclusion. »
    Un autre procès se poursuit devant la Cour de Pennsylvanie pour les mêmes motifs, cette fois aggravés des incriminations pénales de falsifications et de parjure. Bientôt un réchauffard en pyjama orange ?
    Et bravo au Docteur Tim Ball, qui en a comme son nom l’indique. Ce docteur en géographie et en climatologie évolutive ne s’est pas laissé intimider par la hiérarchie universitaire et par la meute médiatique lâchée à ses trousses par un adversaire ne reculant devant rien pour lui pourrir la vie. On doit à Tim Ball une étude pluridisciplinaire écrit avec 7 co-auteurs concluant que « les températures de l’air printanier autour du bassin de la baie d’Hudson au cours des 70 dernières années ne montrent aucune tendance significative au réchauffement, et qu’en conséquence, la disparition annoncée de l’ours polaire est infondée. »

    • Le problème, c’est que c’est faux. Ce ne sont pas du tout les arrêtés de la décision et ce que vous présentez comme étant de la cour est… de Tim Ball donc son adversaire. La vraie décision est là.

      Il y a eu un procès de 2011 au Canada, sur lequel soit les climato-sceptiques ont transigé (lettre d’excuse publique à Mann, disponible ici) ou sur lequel le procès n’est allé nul part puisque le plaignant a laissé mourir le truc. Et ce n’était pas un procès sur la courbe de hockey mais de la diffamation de base parce que Ball a écrit « “Michael Mann at Penn State should be in the state pen, not Penn State.” » Ca donne une idée du niveau. Premier paragraphe de la décision du juge : « The plaintiff, Dr. Mann, and the defendant, Dr. Ball, have dramatically different opinions on climate change. I do not intend to address those differences. » On ne pourrait pas faire plus clair. Pas sur le fond. Et encore heureux, ce n’est pas à un juge de trancher des sujets scientifiques.

      Il y a autre procès en cours aux US en même temps, et là où il se passe vraiment quelque chose. C’est Mann vs CEI & Simberg. le procès est en cours et de nombreuses pièces ont bien été fournies là. Surtout, le procès avance bien, avec un refocus technique par le juge sur l’auteur de l’article et non sur l’organisation qui a publié l’article. CEI n’a pas gagné, le juge a juste dit que la seule partie au procès était l’auteur et non CEI. De manière intéressante, le CEI est allé jusqu’à la Cour Suprême US pour… échapper au procès !

      Il devrait malgré cela donc y avoir un procès prochainement, avec l’auteur comme seul défenseur. Et là c’est sur la courbe en crosse de hockey. C’est toujours en cours, vous pouvez voir le statut ici. Cette décision (PDF ici). Même là, la décision ne tourne que marginalement sur le fond mais surtout sur l’intention de nuire ou non et sur la diffamation. Par contre il est possible que le procès vienne sur le fond justement, au vu de la dernière décision du juge.

      Donc en résumé, deux procès, trois statuts : un accord amiable avec excuses publiques à Mann, une affaire classée, et un procès en cours qui n’a jamais parlé du fond à ce stade. Mann n’a rien qui mérite des éloges ici clairement, mais évitons la désinformation

      • Bonjour Monsieur

        Votre premier lien ne marche pas.

        L’accord amiable et les excuses viennent de l’éditeur, pas des auteurs. L’éditeur a une attitude commerciale, c’est normal.

        Sur le procès US, il me semble que c’est plus compliqué, ça dure depuis des années…à l’américaine.
        J’avais compris que Mann faisait appel, cela voudrait dire qu’il n’est pas satisfait de l’état actuel du jugement?

        En tout cas, il semble que Mann depuis 10 ans fait plus de jurisme que de science…

        Et de toutes façons, il n’est pas impliqué dans cette nouvelle crosse de hockey , construite à partir de PAGES2K, un consortium de chercheurs.

        Voir le site Climate Audit pour essayer de comprendre

  • Sauf que même pendant les périodes les plus chaudes de son histoire, avec un taux de CO2 20 fois supérieur, la température n’a jamais atteint une telle hauteur!

  • Je ne regarde même plus les trucs infâmes du GIEC (au fait, pourquoi en français on rajoute « experts » et on enlève « changement » dans « International Panel on Climate Change » ?).
    Pour un chercheur (je me refuse a utiliser le « titre » bidon des journalistes : « scientifique ») normal, un modèle peut avoir deux utilités : – explorer des hypothèses dans cadre donné (sous les hypothèses usuelles, que se passerait il si ce truc était modifié ?) Mais on sait bien, alors que tout ce qu’on obtient est conditionnel aux choix posés initialement et que ça ne veut pas dire grand chose « en vrai ». C’est surtout utile en maths et en physique
    – éclairer un phénomène réel. Et dans ce cas le modèle doit d’abord et avant tout présenter un pouvoir prédictif important, sinon c’est poubelle directe. Typiquement on construit le modèle, puis on le calibre sur la moitié des données et on teste ensuite sur l’autre moitié (« out of sample »).

    Ici on a des modèles du premier type (construits sur des bases théoriques et d’hypothèses non vérifiées/vérifiables) utilisés dans des buts prédictifs mais jamais tenus au minimum de la validation « out of sample » : inutiles, et dangereux s’ils sortent des labos.

    Et justement on ne les voit presque que hors des labos !

    Poubelle

    • « Intergovernmental » et pas « international »… mon téléphone a pris la liberté de changer ça (et surement des tas d’autres choses, mes messages sont trop souvent truffés de ces « gentilles corrections » qui pourrissent la lecture, désolé.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

Un article de l'IREF.

Les écologistes voudraient que nous arrêtions de manger de la viande. En raison de l’inquiétude croissante suscitée par le changement climatique et de la volonté d’arriver à un bilan « zéro carbone » en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, nombreux à gauche sont les partisans de ce diktat.

Récemment, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, a été « attaqué » par Sandrine Rousseau, élue du parti écologiste, qui lui reprochait de manger du steak. « Non Fabien, tu ne gagneras pas av... Poursuivre la lecture

Cet article est le premier d'une série de quatre articles. Voici les liens vers la seconde, la troisième et la quatrième partie.

 

Dans les débats sur la transition énergétique, la figure de Jean-Marc Jancovici est incontournable : à l'écouter, si nous voulons limiter les dégâts, il est urgent de réduire notre consommation d'hydrocarbures, et dans tous les cas, ceux-ci ne seront plus aussi abondants que par le passé. Par exemple, il aime répéter que le pic de production mondiale du pétrole conventionnel a été atteint en 200... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles