L’hôpital crève de sa bureaucratie

Protégez-vous, protégez ceux que vous aimez mais également les autres, les non vaccinés anti pass, ces galeux sans âme ! Témoignage d’un chirurgien libéral de terrain, humaniste et en colère.

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L’hôpital crève de sa bureaucratie

Publié le 7 août 2021
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Par Denis Dupuy.

Le communisme ne fonctionne pas. La solution ? Davantage de communisme. Les impôts explosent au point de nuire à l’activité économique et de faire chuter les recettes fiscales. La solution ? Davantage d’impôts. L’hôpital crève de sa bureaucratie.

La solution ? Vous avez saisi… Et, impulsion propre à l’actuel gouvernement, dans la lignée de l’action de ses prédécesseurs, la mise sous tutelle des cliniques privées. Les ARS, jusqu’alors risée de la profession, sont désignées stratèges de la santé.

Plus le temps passera, plus elles s’interposeront (ainsi et sans développer, le cas des prothèses sous urétrales posées par centaines de milliers dans le monde, et pour lesquelles il faut, depuis un an, présenter chaque dossier en commission, valider la décision en présence d’experts et en faire part au comité central).

Imaginez la médecine privée prenant le visage de l’agriculture depuis qu’elle est chapeautée par l’Europe. Je ne suis plus inquiet en tant que praticien mais en tant que futur patient.

Hystérie sanitaire

En mars 2020, la huitième pandémie mondiale a frappé la planète. Les précédentes, depuis la grippe russe de 1889, ont duré deux ans, ont généré les mêmes angoisses, les mêmes critiques de l’État, les mêmes décisions ubuesques. Internet n’avait pas vu le jour. Le merveilleux réseau a certainement servi de caisse de résonance à l’hystérie des États et des peuples et chacun a tâché d’exploiter la bête selon ses intérêts, rien que de très humain.

Sous la coupe des ARS, sans que l’on ne sache vraiment quelles prérogatives étaient les leurs, nous avons été sommés d’annuler 150 interventions en moyenne pour un Covid pris en charge. La morbidité et la mortalité ont été augmenté de 3 à 5 % dans chaque spécialité. La psychiatrie a pris feu, la consommation de psychotropes a explosé.

Quant aux suicides… Je rends hommage au pauvre J. qui avait investi dans d’onéreuses machines pour sa salle de gym et a mis fin à ses jours à l’âge de 38 ans. Je ne suis pas obtus au point de tout mettre sur le dos des 1200 fonctionnaires de l’ARS d’Occitanie (pardon si j’en oublie) mais que chacun daigne se pencher sur les faits et prendre sa part… 500 plaintes ont été déposées. Nous verrons.

15 000 infirmières ont démissionné et il est certain que cela pèsera. Des interventions sont déjà annulées par manque de personnel. Mes confrères sont également touchés dans leur âme. Leur autorité a été piétinée par des fonctionnaires cassants, hautains et guère compétents.

Leur désarroi face aux défauts de soins est criant. Un ami gynécologue me confiait n’avoir pas examiné un cancer du sein en 4 mois (une femme sur onze). Dès lors, les questionnaires de burnout se révèlent alarmants et des internes mettent fin à leurs jours.

Des fonctionnaires pas visionnaires

Le gouvernement et sa horde de fonctionnaires n’ont pas souhaité l’épidémie, bien évidemment. Tous ces faiseurs de Cerfa ont cependant montré qu’ils n’étaient guère plus visionnaires, mieux renseignés ou même plus malins que nombre de braves citoyens.

Il serait cruel de revenir sur le monceau d’âneries proférées, sur le caractère ubuesque des décisions, tel commerce ouvert, tel autre non, sortie avant 18 heures, le lendemain avant 18 heures 37 : voilà au moins de quoi alimenter la littérature comique pour des années…

Il est certain que le critère santé n’est pas la seule considération mais ainsi va le monde. Admettons tout de même que certains gouvernements se sont montrés plus avisés. Il ne s’agit pas d’être binaire. La balance bénéfice risque ne pèse aucunement, selon moi, en faveur du confinement.

Il n’est pas dénué d’intérêt mais ses conséquences sur la santé physique, psychiatrique et sur l’économie le disqualifient. Reste le rapport que la nation souhaite développer vis-à-vis du risque.

La France est évidemment en mesure de soigner puisque mes confrères font aujourd’hui des prouesses et disposent du matériel qui fait cruellement défaut à la Tunisie. La Covid n’est pas menaçante à l’échelon national, pas plus que l’appendicite mais si vous cessez d’opérer les patients, la donne changera. Le vaccin constitue bien sûr une arme efficace. Les critiques, dans la nation de Pasteur, me peinent.

Jeune, je recevais des patients fracassés après un accident de voiture. Aujourd’hui, on en croise bien peu, par bonheur. Sont-ce les PV, les coups de matraques et les onéreux radars ? Non, bien sûr. Ce sont surtout les airbags, ceintures, châssis-déformables… Idem pour la Covid.

Le martinet gouvernemental

S’il offre quelques avantages minoritaires, le martinet gouvernemental est terrassé par l’initiative privée, vaccins, anticorps, Optiflow. Qui est encensé cependant ? Qui est cloué au pilori ? Quel drôle de monde, qui exige le châtiment et tolère la tyrannie des médiocres, plutôt que mener sa propre barque. La Boétie reviens…

Mais le pass, alors ? L’économie est la victime récurrente de la bande à Cerfa et voilà encore un coup bien rude, autant d’argent qui ne passera pas ailleurs… Ce pass sanitaire est un modèle d’usine à gaz à faire pleurer de joie un énarque.

La dynamique de l’épidémie, mal cernée par les plus brillants confrères (souvenons-nous des 400 000 victimes annoncées par Macron en novembre 2020) joue à ridiculiser une pesante administration à la mémoire bien courte. Cette épidémie s’éteindra plus simplement que le volcan public et que son éruption de lave liberticide, c’est une évidence.

L’immunité humaine est magique, l’administration un peu moins. Quant au ressentiment social… Imaginez : vous êtes absolument persuadé que le vaccin est un poison et vous voici contraint à vous l’injecter avant de passer à vos enfants, faute de quoi vous serez ostracisé, ridiculisé et proscrit.

Vacciné, je ne partage aucunement l’opinion des opposants mais contrairement au législateur, je soigne au quotidien. Devrais-je, dans son esprit, transfuser le témoin de Jéhovah, forcer le musulman à tolérer une valve cardiaque porcine ? Je suis actuellement une patiente moins âgée que moi qui refuse son traitement.

Elle est persuadée qu’un complot médical s’est ligué contre ses intérêts, elle s’oppose frénétiquement, elle sait comment s’en sortir et elle me le fait savoir, clin d’œil et air entendu… J’ai été contraint de lui dire : madame vous allez mourir. Vous êtes la dixième à me parler ainsi et les autres sont tous morts en six mois. Voilà.

La contraindre à la chimiothérapie, l’opérer de force, lui interdire de sortir de chez elle si elle refuse ? Et les lois contre l’acharnement thérapeutique, les directives anticipées et tout ce bazar, que cela devient-il ? Oui, j’entends, l’enjeu collectif mais là encore, suffit-il à justifier cette mayonnaise quand tant de nations s’en sont passées, quand elles ne l’ont pas critiqué ou raillé ? Ces personnes vont sombrer dans la haine.

Le coût du pass prohibitif

Le coût financier du pass est prohibitif mais son coût social sera bien plus élevé encore. Il serait facile de comparer cet autoritarisme avec le laxisme qui caractérise d’autres secteurs, donc je ne le ferai pas… La deuxième vague de haine se nommera taxations, car il faudra évidemment payer.

Le vacciné sous contrainte appréciera, je gage, les impôts supplémentaires à honorer. Quant aux patients se rendant en clinique sans pass, quid ? La direction de notre établissement nous a déjà écrit. Les règles seront appliquées. Les confrères s’affolent fort justement : des défauts de soin et des accidents sont bien évidemment à envisager.

On me répondra : oui mais des milliers de personnes sont allées se faire vacciner. Certes, je ne suis pas obtus mais je maintiens que le coût humain et financier, tout comme dans le cas du confinement, est rédhibitoire. Trop d’externalités… Viendra l’heure des bilans et la comparaison, le fameux benchmarking, ne pèsera pas en faveur de la politique française…

Quant à nos chers hôpitaux (chers : leurs tarifs sont du double de ceux du privé : vérifiez sur la T2A)… Je suis admiratif du savoir de mes confrères hospitaliers, de leur expertise mais je plains ces malheureux. À eux les tutelles hypertrophiées, à nous les fonds de pension…

Il importerait de transférer le maximum de moyens sur les CHU, de favoriser les cliniques moins coûteuses en périphérie et de limiter les dépenses dans les petits hôpitaux que personne ne fréquente plus, mais admettons que les torts sont partagés. Chaque fermeture de lit engendre une mini révolution. La Covid nécessitait des ajustements avec la réanimation mais comment financer des lits qui seront devenus inutiles ?

Nous verrons mais la crise ne m’a pas donné grande confiance dans les choix opérés… Et je souris : cliniques moins onéreuses ? Vous plaisantez ? Ben oui. Le tarif à l’acte est deux fois plus élevé à l’hôpital. Vient ensuite l’honoraire du médecin, à l’occasion salarié de l’hôpital et de la faculté.

Dans ma clinique, je n’exige aucun dépassement. Ailleurs, à l’hôpital, peut-être. Est-ce anormal ? Non, sûrement pas. C’est mérité mais qu’au moins le citoyen soit informé de la réalité des coûts…

Alors, en attendant la mort de la Covid, anéantie par l’immunité et les thérapeutiques, soyez responsables de votre destinée. La plupart des citoyens le sont, en vérité. Protégez-vous, protégez ceux que vous aimez mais également les autres, les non vaccinés anti pass, ces galeux sans âme. Chaque vie pèse.

Pour le reste, je verrai après les vacances. Les prodiges aux manettes nous ont collé un Plan blanc. On remet ça. Il faut dire qu’à l’heure où j’écris, 29 patients sont en réanimation à Toulouse et 164 en Occitanie, soit pour six millions d’habitants. Comment ? Je verrai demain ? Oui, je sais…

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  • C’est l’Etat qui tue la France ! Il est urgent de supprimer le statut public pour tout ce qui n’est pas régalien et comme le veut notre constitution chaque centime d’argent public dépensé soit justifié

    • Plutôt simplifier et réduire la technocratie imposante freinant l’efficacité de toutes ces institutions publiques.

    • Et sur le budget 2020 (donc prévisionnel et avant l’incident COVID) : 95 milliards de déficit prévu dont 75 milliards de « dons aux associations », X pour la presse et les syndicats, plus de 15 milliards « perdus » pour la planète etc…

  • Très bon témoignage, on sent, comme tout le monde, de la lassitude qui s’installe. Et ce cirque n’est pas fini. Ils iront inventer de nouvelles lubies.
    Ils sont fous.

  • Le parfait fonctionnaire est une personne insatiable et très désagréable.
    Il mord invariablement la main qui le nourrit…

  • Le pays de Pasteur, comme le pays de jean baptiste Say, a disparu (c’était la France au 19ieme siècle…). Les vaccins, sont passés de médicaments prophylactiques à arme de santé publique. Du coup, dans l’esprit public, le vaccin est passé de médicament à matraque, alimentant un sentiment de défiance.
    Effet collatéral, cette dame qui refuse de croire, parce qu’on la trop forcée à croire. Car si le gvt perd en légitimité, les praticiens aussi. A chaque fois qu’un de vos « brillants » collègues s’exprime sur les plateaux télés pour raconter toujours les mêmes conneries, l’opprobre retombe sur tous les soignants…

    • Pasteur aurait très probablement approuvé la vaccination obligatoire, à l’inverse de Béchamp qui aurait défendu l’immunité naturelle. « Le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout », une vision de la santé qui ne peut évidemment pas satisfaire les labos, ni l’état avec son monopole de la sécu.

      Pasteur c’est un mythe mensonger, une usurpation. Tout comme le CNR s’est approprié le mythe de la libération, il s’est attribué des gloires médicales qu’il a volées à d’autres.

      Mais nous sommes bien le pays de Pasteur en effet, on voit ce que ça donne!

  • Très plaisant et réconfortant de voir un praticien qui ne verse pas dans l’hygiénisme sécuritaire.
    Où l’on découvre que le libéralisme est un vaccin très efficace contre la peur et la bêtise.

  • Ca commence par Gi et finit par ad…

  • on vous dit interet général. ..en fait on choisit qui souffre et meurt..

    les morts autres que le covid..dépressions le ruines, les souffrances…. vous êtes un égoïstes si vous les invoquez..

    notre problème est avant tout l’incroyable facilité avec la quelle nous admettons les concepts d’interet général…

    la sécu!!!!!!

    • La notion d’intérêt général est tjrs relativement bien acceptée quand on n’en subit pas les conséquences délétères et, surtout, qu’on n’imagine pas pouvoir un jour en subir les conséquences délétères.

      Ce manque d’imagination est la conséquence d’un travail d’anesthésie de l’EdNat (la seule réussite de l’EdNAt d’ailleurs) qui, à aucun moment, n’apprend aux jeunes à réfléchir. Leurs parents étant eux-mêmes passés par le même circuit, ce ne sont pas eux, sauf exception, qui pourront apprendre cela à leurs enfants…

  • Un seul mot bravo pour le témoignage. En tant que soignant je partage à 100%. L’état est capable du pire pour ne pas s’excuser et ne pas reconnaitre depuis 2 ans. si cette crise pouvait au moins servir à remettre en cause le fonctionnement de l’état mais à mon avis cela va être le contraire. une baguette magique ou la colère du peuple

  • a ne pas reconnaitre ses fautes

  • La France crève de son État et sa bureaucratie, dans les décisions prises, la durée pour les prendre, leur efficacité….. mais également financièrement. Clemenceau est de plus en plus d’actualité: Semer des fonctionnaires et il pousse des impôts!

    • Forcément, il faut de l’argent pour les payer et réparer leurs conneries!

    • Sans négliger l’aspect taxatoire, qui n’émeut pas ceux qui ne payent pas d’impôts ou plutôt croient ne pas en payer, l’aspect kafkaïen que prend le meilleur système de santé du monde devrait alerter chacun.

      • Certes.
        Mais le français est tjrs persuadé d’avoir le meilleur système du monde.
        C’est d’ailleurs étonnant de voir cette croyance perdurer quand je parle avec les gens autour de moi (enfin, ceux ne travaillant pas dans le médical bien sûr 🙂 ). Le conditionnement a été bien fait!

  • « quid ? La direction de notre établissement nous a déjà écrit. Les règles seront appliquées.  »

    C’est un avantage, surtout si cette direction a couché par écrit (ou mail) ses directives. Elle devient directement responsable du défaut de soins.

    Une façon de lutter contre est de remettre un double du mail au patient refoulé avec le nom et coordonnées de la direction (et en particulier du Directeur lui-même) de la clinique.
    L’administratif (que ce soit privé ou publique) se caractérisant par une aversion à la prise de responsabilité et aux risques personnels fera vite marche arrière devant les récriminations, plaintes voire menaces qui le viseront directement.

    Un administratif n’a pas choisi de ce type de carrière pour être personnellement exposé aux conséquences de ses décisions. 🙂

  • il y a Dieu et au-dessus….. l’Etat.

  • Beau réquisitoire contre notre administration pléthorique mais qui vote pour ces énarques étatistes ???? ceux là mêmes qui s’en plaignent !!!! qui a soutenu Fillon proposant de réduire les effectifs de fonctionnaires de 600 000 unités ???? Même dans son  » camp  » on a vu les réticences ; comme dit H16 :  » ce pays est foutu  » !!!

  • « Le gouvernement et sa horde de fonctionnaires n’ont pas souhaité l’épidémie, bien évidemment ».
    Le gouvernement mondial de Davos et sa horde de milliardaires ne l’a peut-être pas souhaité non plus, mais ils en sont tout contents https://fr.weforum.org/agenda/2020/06/une-occasion-en-or-le-prince-de-galles-et-dautres-dirigeants-a-propos-de-la-grande-reinitialisation-du-forum/

  • Nope.
    J’ai jamais signé de contrat social, j’ai jamais voté pour les débiles au pouvoir, j’ai jamais été consulté…. Et je n’ai pas consenti et ne compte jamais consentir à cette tyrannie administrative.

    Donc non, je ne suis pas responsable. Et la majorité (ignorée à coup de scrutin uninominaux à deux tours ignorant les blancs, nuls et l’abstention) non plus.

    Par contre les auditeurs d’Europe 1 qui votent bien consciencieusement pour LaREM… je ne dis pas !

  • J’adhère quasi totalement à la vision de ce confrère.

    Je voudrais préciser que la différence de coût total, bien sur pour le même acte et les même patients (évalués par le codage PMSI) , incluant les honoraires médicaux, de radiologie ET les dépassements laisse apparaitre une différence, un surcoût en faveur des hôpitaux publics, de 22%.
    J’insiste: en incluant les dépassements d’honoraires ! (Facture « totale »)

    Les deux tiers de la chirurgie en France sont faits dans les établissements privés avec le tiers du budget consacré.

    Quand on compare le privé et le public pour un administratif dans le privé, il y en a, en moyenne, 2,6 dans un hôpital public.

    L’hôpital public, par l’intermédiaire de l’état avec la complicité de la SS,a essayé de démontrer par le PMSI que le privé soignait des malades…moins malades : raté.

    Puis il a essayé de prouvé que la qualité des soins était moindre avec un outil : les accréditations. Il a fallu consacrer un budget d’environ 200.000 euros par an (pour mon établissement) , non pas pour améliorer la qualité (ce qui aurait été louable bien sur) mais pour pouvoir l’évaluer selon les critères demandés, en continu, et répondre à l’accréditation. Faute de quoi on pouvait avoir des sanctions pouvant aller jusqu’à la fermeture. Le tout dans un contexte de tarification…sévèrement contraint !

    Les premières accréditations ne portaient pas sur les résultats (taux d’infection, de reprise chirurgicale etc…), ce qui aurait été logique, mais uniquement sur les moyens décidés par des « experts » du public (ceux la même qui ne savent pas être rentables…)
    Ce budget est forcément en moins sur les salaires et/ou sur les investissements médicaux…et sur les moyens consacrés à…la qualité !

    En gros faute de pouvoir nous rattraper « on » nous met des boulets en plus à trainer : un handicap, comme pour les courses de chevaux.
    L’hôpital n’en est pas pour autant performant car son handicap, essentiellement de nature administrative, de mentalité, de lourdeur au sens large, est permanent…et peut-être ? en inflation ??

    Quant à la prise en charge de cette crise COVID : « no comment » !
    On se demande comment il peut encore avoir des Suédois vivants…

  • Merci cher confrère pour ce témoignage. Il est seulement décevant de vous voir penser que cette thérapie génique qui transforme notre organisme en usine de fabrication de protéines Spike, est un bonne chose et n’est pas dangereuse. Je suis intégralement vacciné et toute ma famille mais cette thérapie, qui n’est pas un vaccin, est très dangereuse. Prenez le temps de vous informer vraiment. Écoutez et lisez les études qui le démontre car il y en a….
    Pour le reste , je suis Praticien dans le privé: vous avez complètement raison d’accuser la gestion de la santé par les ars qui ne sont que ramassis de fonctionnaires complètement déconnectés de la réalité ou plus exactement qui n’ont rien à faire de la réalité.
    Une fois pour toute, les politiques et les » hauts fonctionnaires «  ne sont pas là pour notre bien et celui des patients. Leur seul but et audace: préserver leur statut et leur rémunération. Bien confraternellement.

  • Sur l’hôpital qui crève de la bureaucratie, voir aussi l’excellente interview de Michaël Peyromaure, chef de service d’urologie de l’hôpital Cochin, par Charles Gave sur la chaîne YouTube de l’institut des libertés.

    PS : sur l’intérêt du vaccin contre le Covid, je suis quand même étonné qu’un médecin en parle d’une façon générale, et ne parle pas de balance bénéfices/risques individualisée, sachant que le bénéfice pour une personne âgée et diabétique est énormément plus élevé que pour un jeune en bonne santé.

  • Bien sûr que les fonctionnaires et l’Etat sont en cause ! Quand 2 hôpitaux s’organisent pour le transfert de patients et que l’ARS fait revenir le bus à son point de départ parce que le cerfa n’est pas tamponné, oui, les fonctionnaires sont en cause.

  • « Dans ma clinique, je n’exige aucun dépassement. Ailleurs, à l’hôpital, peut-être. Est-ce anormal ? Non, sûrement pas. » Je ne comprends rien à ces phrases. Docteur, suis-je anormal ?

    • merci à tous pour les commentaires. Concernant les dépassements, je soulignais que j’exige aucun supplément comme cela se fait ailleurs, clinique ou hôpital (ce qui ne me semble pas anormal au vu de la stagnation des tarifs ). Mais on entend parfois que l’hôpital est « gratuit » ou plus accessible au pauvres, ce qui est inexact. La communauté paye l’acte un même acte plus cher et le patient ou sa mutuelle acquittent des dépassements pour le praticien que certains n’appliquent pas en privé. Rien de fondamental donc, un petit coup de griffe. Concernant le vaccin, ça n’était pas mon sujet mais j’y vois de grandes promesses thérapeutiques. Et merci Balthazar pour ces précisions, amitiés libérales à tous !

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