Si le socialisme sanitaire ne marche pas, c’est qu’il n’y en a pas assez

Comment croire que le passe-droit sanitaire ne va pas, comme c’est systématiquement le cas depuis un an et demi, être autre chose qu’un lamentable plantage de plus ?

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Si le socialisme sanitaire ne marche pas, c’est qu’il n’y en a pas assez

Publié le 6 août 2021
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Par Olivier Maurice.

L’argument n’a toujours pas changé : si le socialisme ne marche pas, c’est qu’il n’y a pas assez de socialisme.

Il en va exactement de même avec le socialisme sanitaire qui déferle sur ce pays depuis un an et demi. Si le socialisme sanitaire ne marche pas, c’est qu’il n’y a pas assez de socialisme sanitaire.

Passons donc à l’étape suivante : détruisons bien plus méthodiquement les libertés individuelles et plusieurs milliers d’années de difficile évolution libérale et retournons aux magnifiques plantages du socialisme sanitaire qui ont marqué le passé !

Les magnifiques victoires politiques

Parce que le socialisme sanitaire, « organisation sociale qui entend faire prévaloir l’intérêt général sur les intérêts particuliers, au moyen d’une organisation concertée » ne date pas d’aujourd’hui, loin de là. On en trouve de multiples exemples tout au long de l’histoire.

Comme la gestion de l’épidémie de peste noire à Venise, qui débute dans la cité lagunaire en 1630 en même temps que se tient le carnaval.

En pleine période festive, la panique envahit très rapidement les canaux.

On oublie très vite que la maladie frappait déjà Milan et Mantoue, aux portes de Venise, depuis près d’un an. Aussitôt, l’apparition de la maladie est attribuée au carnaval et au relâchement des mœurs ! Il ne fait aucun doute que ce sont les comportements dépravés des fêtards et l’opulence outrageusement affichée des riches commerçants et banquiers de la cité qui sont à l’origine du malheur qui frappait la cité.

Qu’est-ce que cela pourrait-il être d’autre ?

On applique alors exactement les mêmes mesures directives et coercitives dont on célèbre toujours l’impérative nécessité aujourd’hui : on interdit les voyages. On instaure un couvre-feu. On brule systématiquement tous les objets des malades. On purifie l’air en brûlant des herbes et en aérant les locaux. Les malades sont placés en quarantaine et ceux qui tentent de s’échapper de ces mouroirs en périphérie de la ville sont pendus sur le champ.

Le port du masque est imposé, il est orné d’un long nez pour assurer la distanciation sociale ! On interdit l’alcool est interdit, ainsi que les jeux et les réunions…

La mémoire populaire célèbre encore chaque année à l’occasion du carnaval la stupidité de toute cette folie en reproduisant les vêtements noirs et les masques de corbeaux qui avaient alors envahi la ville.

Les leçons de l’histoire

L’histoire a surtout retenu que tout cela n’avait absolument servi à rien et qu’en quelques mois 46 000 des 140 000 habitants de la République avaient perdu la vie. Cette hécatombe préfigurerait la chute de la plus grande puissance commerciale du monde de l’époque.

L’histoire a retenu que ce ne sont ni la politique, ni la morale qui ont mis fin à l’épidémie, mais la disparition des agents pathogènes (les puces des rats en l’occurrence). On ne sait pas trop pourquoi, ni comment, mais ils ont disparu.

Toute la rhétorique sanitaire entendue depuis maintenant un an et demi repose sur ce défi lancé à l’histoire : nous ne sommes plus au Moyen Âge, nous sommes bien plus savants, outillés, équipés, organisés, que la République de Venise du XVIIe siècle.

Refaisons donc exactement ce qui n’avait pas fonctionné en 1630 mais avec les moyens d’aujourd’hui. Et tout va bien se passer.

Pour résumer ce credo en d’autres termes : le socialisme appliqué au domaine sanitaire n’a jamais marché ? Vite, il faut beaucoup plus de socialisme appliqué au domaine sanitaire.

Elle a bon dos, la science

Ce qui rend la situation plus compliquée, c’est ce que ce socialisme appliqué au domaine sanitaire, version 2021, n’a en surface que très peu de rapports avec celui mis en place par la République de Venise et la quasi-totalité des riches villes d’Europe lors de l’épidémie de peste noire.

Si les moyens sont incroyablement similaires, pour ne pas dire quasiment les mêmes, les arguments avancés pour les justifier semblent au premier abord totalement opposés à ceux mis en avant il y a quatre siècles.

Ils reposent quasiment tous sur le crédit de la science. Or le principal enseignement de la science est de définir la reproductibilité. Sous quel argument les mêmes mesures prophylactiques mises en œuvre aujourd’hui auraient un effet différent que celles mise en œuvre auparavant ?

Le premier argument présenté est d’ailleurs incroyable de stupidité et de bêtise : « Parce qu’aujourd’hui nous possédons des connaissances scientifiques différentes de celles de 1630 ».

Selon quelle loi le fait de connaitre mieux une chose pourrait expliquer qu’elle réagisse différemment ?

Flot de sophismes

On peut à la limite entendre par ceci que nous possédons des moyens différents. Mais il est totalement erroné et même incroyable que les gens puissent croire que des masques en tissu élaborés au XXIe siècle allaient réussir ce que des masques en tissu portés pendant les épidémies de peste, de choléra, de variole, de grippe espagnole, etc. n’ont jamais réussi à faire.

Surtout que le principal élément scientifique fiable sur le sujet est que la source de l’infection serait un virus, un organisme des milliers de fois plus petit que les pathogènes précédents et donc encore bien plus susceptible de passer à travers les mailles du filet.

En fait, la science a été totalement travestie.

On se rend bien compte depuis un an et demi, que le port du masque généralisé n’a pas permis de stopper l’épidémie. Mais ce n’est pas parce que le masque est inefficace, ni inutile, ou parce que son port n’a pas été suffisamment respecté, comme on a pu l’entendre lors des discours accusatoires devenus monnaie courante : cela n’a absolument rien à voir.

La raison scientifique est claire et explicite : si le masque ne permet pas stopper l’épidémie c’est parce que l’on peut constater que l’épidémie continue de se propager alors que le masque est utilisé à grande échelle.

Tout le reste n’est que théorie, divagation, charlatanisme, superstition ou bêtise crasse : si une théorie est contredite par les faits, c’est qu’elle est fausse, un point c’est tout !

Contre flot de sophismes

Est-ce que cela voudrait dire qu’il faut abandonner le port du masque ? Clairement non ! Surtout pas !

Constater que le masque ne permet pas de stopper l’épidémie ne permet absolument pas de conclure qu’il ne sert à rien, bien au contraire. Cela permet juste de dire que l’argument politique permettant de justifier l’obligation du port du masque est totalement erronée.

En effet, pourquoi obliger les gens à faire quelque chose qui ne peut que leur être bénéfique, sans autre justification ? C’est un peu comme si on promulguait une loi qui obligerait à enfoncer tous les clous…

Surtout que lorsque des études scientifiques sérieuses qui prouvent enfin, chiffres à l’appui, que certaines mesures comme le port du masque en extérieur sont totalement inutiles, on ne trouve pas mieux que de l’obliger.

C’est un peu comme si une loi était promulguée qui obligerait à enfoncer tous les clous en tapant dessus… Et qu’on ne trouvait pas mieux que d’en ajouter une autre pour obliger à passer une heure par jour à taper sur les clous enfoncés la veille…

Ce qui est passable pour le masque devient clairement inacceptable pour le vaccin. Surtout que cette mesure arrive à la suite de toute une série d’autres mesures du même ordre.

Est-ce que le confinement a permis de vaincre l’épidémie ? Non… Est-ce que les fermetures de restaurants et des salles de cinéma ont permis de vaincre l’épidémie ? Non… Est-ce que le gel hydroalcoolique a permis de vaincre l’épidémie ? Non… Est-ce que le télétravail a permis de vaincre l’épidémie ? Non… Est-ce que le confinement a permis de vaincre l’épidémie ? Non…

Un désastre total

Tout ce que l’hygiénisme conseille depuis 18 mois, tout ce que le scientisme tente de justifier depuis 18 mois, tout ce que le socialisme sanitaire impose depuis 18 mois, tout a lamentablement échoué.

Entendons-nous bien : ces initiatives n’ont pas échoué individuellement, elles ont totalement échoué collectivement. Collectivement et globalement.

Clairement, si vous vous lavez les mains régulièrement, portez un masque, télétravaillez, etc. vous augmentez clairement vos chances de ne pas attraper le virus. Mais est-ce que les lois et les contraintes ont permis de supprimer les virus et de supprimer les vagues, les morts, la peur ? Clairement non !

En fait, elles ont surtout servi à camoufler l’incurie de l’État qui s’est attribué avec arrogance le monopole de la gestion de la crise sous prétexte qu’il ferait mieux que tout le monde.

Le résultat est lamentable ! Un an après le début de la crise, nous en sommes toujours à gérer des situations d’urgence, exactement comme si rien n’avait évolué.

L’exemple des chiffres officiels de la situation sanitaire qualifiée de catastrophique en Guadeloupe et qui a été de nouveau mise en confinement pour au moins trois semaines est patent : 23 personnes en soins critique, 34 en soins intensifs, 91 personnes hospitalisées, soit 148 personnes dont 72 de plus de 70 ans, 105 de plus de 60 ans… Personnes avec comorbidités vaccinées avec deux doses : 318.

318 personnes à haut risque vaccinées en 8 mois… 23 personnes en soins intensifs, 148 personnes hospitalisées et c’est la fin du monde !

Une catastrophe annoncée, une de plus

C’est surtout la preuve que le socialisme sanitaire est une immense catastrophe qui a coûté une fortune et n’a pas fait évoluer la situation d’un pouce, qui a même été clairement contreproductif.

On pourra dire ce que l’on veut : les autorités sanitaires et civiles de Guadeloupe sont responsables du taux ridiculement faible de vaccination des personnes fragiles. Elles sont également responsables de l’incroyable panique qui fait exploser le système hospitalier.

Ce sont les responsables politiques et sanitaires qui sont responsables, pas les citoyens. Ce n’est pas plus compliqué que cela : ils sont responsables, parce qu’ils ont choisi et voulu être responsables. Parce qu’ils l’ont déclaré et qu’ils sont payés pour ça.

Mais c’est bien plus jouissif de ressortir les bons vieux remugles nauséabonds plus ou moins explicites sur les particularités des habitants de ce département puisque l’État a lui-même ouvert la fête à la stigmatisation… Allons-y gaiement.

Des trous dans la raquette

De toute façon, l’État lui-même ne croit pas à l’efficacité de ses mesures. La preuve ? Il est le premier à décréter des exceptions qui n’ont aucun sens sanitaire, tout en étant d’un côté extrêmement sévère quand il s’agit de faire un exemple.

Les routiers n’auront pas besoin de passe sanitaire pour aller au restaurant, alors d’un autre côté les employeurs pourront suspendre les contrats de leurs salariés qui ne l’ont pas et éventuellement les licencier… On nage en pleine incohérence et en plein arbitraire.

Il devient urgent de mettre fin à toute cette folie !

Comment croire que le passe-droit sanitaire ne va pas, comme c’est systématiquement le cas depuis un an et demi, être autre chose qu’un lamentable plantage de plus ?

Comment croire qu’un système qui a tout raté, tout y compris les choses les plus simples comme de fournir des masques aux soignants, pourrait tout faire revenir le monde comme avant d’un coup de baguette magique ?

Il faut être bien naïf pour croire que le passe sanitaire va permettre de retrouver un peu de liberté, regagner un peu de sécurité et de protéger les gens !

C’est vraiment un acte de foi qui frise la bigoterie aveugle que de croire qu’en automne, nous n’aurons pas droit, une fois encore, aux confinements, aux restrictions de déplacements, aux gestes barrières, aux hôpitaux incapables de nous soigner, aux commerces fermés, aux amendes à 135 euros ET au passe sanitaire.

Tout ce que le gouvernement a réussi à faire est de créer deux religions de fanatiques qui passent leur temps à s’invectiver : ceux qui croient à la science et ceux qui croient à la science, mais pas de la même façon …

Quelle nouvelle trouvaille, quelle nouvelle excuse ridicule, quelle nouvelle mesure bien liberticide, bien autoritaire, bien tarabiscotée et bien injuste sortira encore du chapeau pour tenter de camoufler ce désastre qui s’annonce ?

 

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  • le but réel des idéologies et la mesure de leur succès est en effet leur adoption..

    le communisme n’a pas échoué…c’est le peuple qui ,par égoïsme bien entendu, a « échoué »…

  • Soyons pessimisme (réaliste), la grippe espagnole est revenu tout les ans depuis. On sera confiné tous les hivers, le reste du temps surveillé avec le pass.
    Bien entendu, le domaine du pass sera étendu à sa consommation carbone, ce qui n’est pas une grosse contrainte puisque le pass existe.
    Elle est pas belle la vie?

    • Petite rectification d’une erreur assez commune : ce n’est pas le « carbone » ( en fait le CO2) que nous consommons qu’ils prétendent limiter, mais bien celui que nous produisons.

      Sinon, il est à craindre que vous ayez raison en prévoyant l’extension du « pass » au contrôle du respect de la religion climatique.

      • Pour l’instant, on en est à des manœuvres globales : interdictions de technologies fortement émettrices de CO2, par ex. Analogues à nos mesures de confinement, couvre-feu, s’appliquant à tous indistinctement.
        Mais je vous rejoins : un jour où l’autre, apparaîtra dans ce domaine, la notion de « civisme » (ou de contrôle social). Nos émissions seront individuellement rationnées. Certains y réfléchissent déjà à haute voix.

    • Soyons précis.
      La grippe espagnole a fait des dizaines de millions de morts en moins de deux ans. Avant que la population mondiale ait été peu ou prou immunisée.
      Puis la grippe est devenue saisonnière, avec une mortalité totale annuelle bien inférieure.
      Au pire, c’est ce que l’on peut attendre avec le covid. Un retour saisonnier, chaque année, mais moins dramatique que les vagues actuelles.
      Au mieux, ce virus rejoindra la liste des autres coronavirus, qui ne donnent guère plus que des rhumes.
      L’avenir fera le tri entre ces deux options.

      • @Jérémy Lapurée
        Bonjour,
        « mais moins dramatique que les vagues actuelles. »
        Dramatique !?
        4 232 713 décès depuis le 31/12/2019 dans le monde en 18 mois.
        L’Institut Pasteur estime le nombre de morts en 2 ans à 20 millions au minimum (50 millions au max). 2,3 millions pour la seule Europe (d’après Neil Johnson) et 675 000 au max aux U.S.A… contre 745 014 en Europe et 612 958 (CDC) aux U.S.A pour le Covid&Co.

        En nombre de morts pur, on devrait interdire le socialo-communisme. En 100 ans depuis 1917, cette pestilence rouge a fait en moyenne 10 millions de morts par an dans le monde.

        • … estime le nombre de morts de la grippe espagnole à…

        • Les estimations de Pasteur sur la grippe espagnole sont probablement en dessous de la réalité. J’ai a plusieurs reprises lu qu’il pouvait y avoir eu 200 millions de morts.
          Ce qui me semble cohérent avec un virus qui a touché le monde entier, dont la pandémie s’est arrêtée rapidement par immunité collective – printemps 1918 / été 1919 – et dont la létalité tournait autour de 10 %

          • @Jérémy Lapurée
            Bonjour,
             » la létalité tournait autour de 10 % »
            Létalité ou mortalité ? Ce n’est pas pareil.
            Celle du Covid&Co est de 1,798% pour la France, et 2,12% dans le monde.
            La mortalité dans le monde est de 0,06% à ce jour.

            L’institut Pasteur reverrait ses estimations jusqu’à 100 millions… en deux ans pour 1,8 milliard d’habitants sur Terre.

            • Létalité. Mais comme cette grippe était aussi très contagieuse (pour une grippe), elle a touché beaucoup de monde. La létalité (ratio morts/malades) et la mortalité (ratio morts/population) furent alors du même ordre de grandeur… 10 % pour la létalité et 5 % ( ? ) pour la mortalité.

              • @Jérémy Lapurée
                Bonjour,
                « La létalité (ratio morts/malades) et la mortalité (ratio morts/population) furent alors du même ordre de grandeur… 10 % pour la létalité et 5 % ( ? ) pour la mortalité. »
                10% et 5% sont du même ordre de grandeur pour vous ?
                Létalité grippe espagnole : 10%
                Létalité Covid&CO : 2,12%
                Létalité Sida : 45,77% (https://www.unaids.org/fr/resources/fact-sheet)
                Létalité Ebola : 50% (d’après l’OMS. « Au cours des flambées précédentes, les taux sont allés de 25% à 90%. »)
                Mortalité grippe espagnole : 5%
                Mortalité Covid&CO : 0,06%
                Mortalité Sida : 0,5%

                Petites pépites du gouvernement lui-même :
                – « La précocité et la qualité de cette prise en charge jouent un rôle important pour réduire la mortalité associée à la maladie. » ;
                – « Tout déplacement dans ces zones [Guinée, Libéria] est déconseillé pour des motifs autres que la participation à des missions médicales agréées au préalable. » ;
                – « Le fait de revenir d’un pays de la zone à risque ne constitue pas un élément suffisant pour être un « cas suspect ». » ;
                – « Les personnes qui ne présentent pas de symptômes ne sont pas contagieuses même si elles sont en phase d’incubation après avoir contracté le virus. »
                (https://www.gouvernement.fr/risques/ebola)
                MAIS concernant le Covid&Co, (létalité de 2,12%) : « des individus en bonne santé peuvent officiellement transmettre une maladie qu’ils n’ont pas à d’autres individus pourtant vaccinés contre elle, et dont certains vont, peut-être, mourir ». (ces mots sont ceux de H16 dans son article https://www.contrepoints.org/2021/07/30/402480-une-epoque-de-confusion)

                • Létalité Covid&Co en France (au 10/08/2021) : 112 403 / 6 339 509 x 100 = 1,77%
                  Mortalité Covid&Co en France : 112 403 / 67 000 000 x 100 = 0,16%

    • Ils le trouveront quand même, par tests obligatoires même des vaccinés. C’est pour ça que c’est l’étape suivante, tester aussi les vaccinés.

      • @Petite Fraise
        Bonjour,
        C’est la raison des tests à 35 cycles qui ont été instaurés dès le début auss => faire grimper le nombre d’ « infectés » pour reprendre le terme d’une série avec des morts qui marchent.

        Pour ma part, je vois que le passe sanitaire va créer la même chose qu’après 1933 en Allemagne : des citoyens déchus de leurs citoyenneté (bien que cela soit interdit par la déclaration universelle des droits de l’Homme) qui ne pourront même plus faire leurs courses.

        • Oui c’est vrai que j’oubliais aussi le fait que les tests ne sont pas fiables mais qu’on a bâti toute une politique dessus…
          Je n’en revient pas comme il a réussi à totalement fracturer le pays sur un non-sujet, ce qu’il avait refusé de faire sur la question des djihadistes pourtant là un vrai sujet (ah mais non on ne va pas les déchoir de la nationalité française voyons).

  • Liste des lieux dont l’accès exige désormais qu’on dévoile des informations médicales :
    – Les salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions
    – Les chapiteaux, tentes et structures
    – Les salles de concerts et de spectacles
    – Les cinémas
    – Les festivals
    – Les événements sportifs clos et couverts
    – Les établissements de plein air
    – Les salles de jeux, escape-games, casinos
    – Les lieux de culte lorsqu’ils accueillent des activités culturelles et non cultuelles
    – Les foires et salons
    – Les parcs zoologiques, les parcs d’attractions et les cirques
    – Les musées et salles d’exposition temporaire
    – Les bibliothèques
    – Les fêtes foraines comptant plus de 30 stands ou attractions
    – Les discothèques, clubs et bars dansants
    – Les cafés
    – Les restaurants
    – Les grands centres commerciaux
    – Les hôpitaux
    – Les maisons de retraite
    – Les établissements médico-sociaux
    – Les transports en commun pour les longs trajets
    …………..
    Tout ça grâce à un pass sanitaire qui ne devait jamais servir « à différencier les français » fin avril.
    Et on se dit pays des Lumières et des droits de l’homme, avec comme devise « liberté, égalité, fraternité » ?
    J’ai mal à ma France.
    G

    • On se vante aussi souvent de la laïcité de notre pays.
      Les non-vaccinés peuvent encore aller à la messe, mais ne peuvent plus aller consulter un spécialiste à l’hôpital ou prendre le train pour partir en weekend : je ne sais pas si c’est laïc, par contre je suis sûr que c’est politique et non sanitaire.

      • Je pense que la pandémie vient d’être stoppée net constitutionnellement. En effet vous n’entrerez plus dans un hôpital si votre pass dit « Non ». Or tous les malades covid auront leurs tests qui diront « Non » et seront donc refusés en entrée; pas question d’invoquer l’urgence médicale, non mais ! pas de ça chez nous, revenez avec un test négatif. Conséquence en peu de jours plus une entrée dans les hôpitaux de malades covid. Les technocrates hospitaliers en faisant leurs statistiques indiqueront Zéro entrée covid. La pandémie est terminée vous dis-je. Nous pouvons généraliser aux autres maladies: test « Non » pas de soins. Stats hôpitaux: zéro malades covid, baisse importante des besoins de soins. Stats sépulture: en net augmentation, remède: exiger un pass-au-delà « Oui ».

        • Oui mais nos administratifs sont également passés maître dans l’art de se couvrir!

          Comme il est évident que refouler des malades n’ayant pas leur Pass ou un test positif à l’entrée des établissements de soins posera quelques menues conséquences pour les malades, ils ont prévu qu’in fine, il revenait aux médecins de juger de la pertinence d’accepter ou pas qu’un patient entre quand même dans l’établissement!!

          En gros, l’administration devient le parangon de vertu voulant protéger la population, et le médecin deviendra le Responsable si un patient laissé dehors va mal et également le Responsable s’il le laisse entrer et qu’il y ait des contaminations secondaires (forcement attribuées au patient entré et non aux multiples occasions de se contaminer par d’autres moyens, sujet vacciné ou pas).

          Donc, in fine, si ces mesures liberticides ne marchent (ce qui est prévisible), ce ne sera pas de la faute de notre brillante administration au taquet mais encore et une fois de plus, de ces satanés français et, dans ce cas particulier, de ces maudits médecins pourtant encensés il y a un an…
          Elle est pas belle la vie de nos administratifs??

    • être soit disant libéral est-il synonyme de mauvaise foi ??? le pass sanitaire ne dévoile aucune information médicale au restaurateur et autres détenteurs du devoir de contrôle !!!

      • Le simple fait de présenter un pass sanitaire est déjà en soit une information médicale. C’est bien pour cette raison que je n’en ai pas, cela ne regarde que moi.

      • Venez donc faire un tour près de chez moi avec votre smartphone, laissez-moi quelques secondes avec mon laptop, et vous comprendrez en quoi consiste ce pass, au lieu de répéter les discours officiels rassurants mais incorrects.
        Si ce pass est si innoncent que ça, s’il n’a rien à cacher, s’il ne fait rien de mauvais, expliquez-moi donc pourquoi le code de l’application n’est toujours pas en accès libre, alors que c’était pourtant l’une des promesses de départ, lorsque ça s’appelait encore StopCovid, il y a plus d’un an ?
        En tant que développeur informatique, je me faisais une joie de consulter ce code afin de m’assurer que le gouvernement était bien sincère avec nous. Un an plus tard, j’attends toujours, et je dois me contenter de gentils marcheurs comme vous qui me répètent de croire en leur bonne foi.

      • Robin 35
        Le pass sanitaire n’est même pas fiable pour dire qu’on n’est pas porteur du virus…

      • Le QR code contient bien plus que cela. Nom, prénom, date de naissance, date du test, date du vaccin (pour chaque dose), marques des vaccins. C’est juste que l’appli distribué par l’état ne les affiche pas, mais en fait ces informations ne sont pas cryptées, elle peuvent être récupérées très facilement.
        Et cerise sur le gâteau: l’appli se connecte aux serveurs de l’état, envoie la clé cryptée du QR code pour vérifier s’il est valide (et donc compare avec les informations du QR code)

  • Exactement.  » Le grand reset » de Schwab est explicite et l’agenda 2030 de l’ONU est bien aussi.

  • La France ne serait-elle pas finalement mûre pour un communisme 2.0 ?

    C’est la question que je me pose assez souvent quand j’entends bon nombre d’amis ou collègues répéter tous les poncifs marxistes radio-télévisés sur le climat, les grosses boîtes, les égoïstes qui n’ont pas de pass…etc.

    • Il n’y a donc pas que moi qui suis entourée de tous ceux-là, ouf… ah mais non pas ouf en fait, c’est à cause d’eux qu’on en est encore là.

  • La peste socialiste nous a envahi et c’est pour longtemps…

  • La comparaison avec le doctrine socialiste est excellente.
    La prochaine étape sera la déchéance de nationalité pour ceux qui refuseront de se faire vacciner.
    Rien n’arrête plus ce pouvoir aussi arrogant qu’incompétent.
    Le plus inquiétant, c’est l’absence totale de contre pouvoir, en particulier celui de la presse.
    Un rappel à nos excellents journalistes s’impose:
    Votre métier c’est de nous informer, en vérifiant les données officiels, en nous expliquant comment est calculé le taux d’incidence par exemple, qui est une insulte à la raison.
    Votre métier, c’est de poser des questions à nos dirigeants et pourquoi pas des questions dérangeantes…
    Votre métier n’est pas de donner des leçons aux Français qui n’ont rien compris en pensant que vous, vous avez tout compris.
    Depuis 18 mois, vous relayez la propagande du pouvoir, en nous promettant que le confinement est efficace, que le port du masque en extérieur est inutile puis indispensable.
    Vous vous êtes ridiculisés, vous êtes beaucoup moins compétents que vos ainés, il suffit de voir les fautes d’orthographe quotidiennes dans les bandeaux déroulants des chaines d’info.
    Vous porterez une responsabilité énorme dans ce qui vient de se passer.

    • J’avais lu comment c’était calculé et j’avais trouvé ça absurde, donc j’en avais conclu que je n’avais pas compris…. En fait j’avais bien compris alors…. Vous pouvez me redire comment c’est calculé ?

      • La formule du taux d’incidence est la suivante:
        (100000 X nbre de cas positifs) / population
        Par exemple, si vous habitez un département de 300000 habitants et qu’il existe 150 cas positifs
        (100000 X 150) / 300000 = 50
        Et ce quelque soit le nombre de tests effectués, ça n’a donc aucun sens.
        Ce qui a un sens c’est le taux de positivité, 150 cas sur 1000, ce n’est pas la même chose que 150 sur 100000.
        C’est simplement un scandale qu’aucun média n’a relevé en 18 mois !

        • Merci beaucoup, en effet je me rappelais d’un chiffre fixé par rapport à un autre qui fluctue… Depuis le début ils modifient le type de taux en fonction de ce qui les arrange, quand un chiffre ne fait plus assez peur, hop on en prend un autre. Maintenant ils en sont à donner le chiffre des hospitalisés avant celui de la réa, pource que celui-ci n’est pas assez élevé !

          • J’ai vu aussi qu’ils ne parlaient plus morts par jour, mais par semaine. Forcément, c’est plus gros.

          • Yep maintenant c’est le taux de positivité des 18-30 ans, parce que les 20-50 morts par jour ça faisait pas assez bien.
            Ce qui est navrant c’est leur catégorisation des pays étrangers. On met en vert l’Italie et l’Espagne, les USA qui se sont aussi mal débrouillés que nous voire pire, mais en orange des pays asiatiques ou africains qui ont fait 40 ou 100 fois mieux.

        • @Jean-Paul
          Bonjour,
          150 cas positifs sur 300 000 habitants ça donne 0,0005 soit 0,05% soit 5 sur 10 000. C’est sûr que le 50 sorti d’un chapeau claque plus.

    • La presse est subsidiée et n’est plus que l’écho de la voix de son maître.

    • @Jean-Paul
      Bonjour,
      « La prochaine étape sera la déchéance de nationalité pour ceux qui refuseront de se faire vacciner. »
      La déchéance de nationalité qui a fait jazzer quand il était question de la retirer à des criminels patentés à tendance terroriste, voire de purs traîtres, a été bottée en touche et estampillée « facho nazi extrême droite » à l’époque.
      Elle est interdite par la déclaration universelle des droits de l’Homme [communiste, l’Homme].
      Elle est aussi interdite par la loi française du coup.

      La presse n’est pas un contre-pouvoir. Elle a servi les tyrans de tout temps.
      Le seul contre-pouvoir, peu importe la branche du pouvoir, c’est le Peuple et ce dernier ne peut effectivement l’être que quand il est libre donc armé.

      • l’arme du peuple devrait être son bulletin de vote mais comme il est trop fainéant il ne s’en sert pas avec la complicité de ceux qui contestent !!!!

        • @robin 35
          Bonjour,
          C’est donc avec un bulletin de vote que le Régime de Vichy et l’Occupation ont été contestés et dégagés. Ah ban non !

          Pour rappel, le Peuple français avait utilisé son « arme » pour dire « Non » à une Constitution Européenne. « Non » qui a été renié par celui qui était à la tête des forces armées du pays.
          Pour rappel, 56% des citoyens français n’ont pas voté pour E. Macron ni pour aucun des députés siégeant à l’A.N.
          Pour rappel, la prolongation du premier état d’urgence de décembre 2015 a été voté avec 75% d’absents dans l’A.N.
          Penser que le bulletin de vote est une arme, l’ultime, voire la seule, est digne d’un conte de fée.
          47 568 693 de citoyens inscrits en 2017 (environ 53 millions d’adultes en âge de voter au total)
          Majorité absolue pour être élu obtenue à 24 260 034 voix.
          E. Macron a obtenu : 20 743 128 voix.
          Vous pouvez utiliser votre « arme », même avec seulement 20 ou 10 millions de votes exprimés, les anti démocratie se déclareront « élus ». C’est le cas pour les présidents de régions, et les députés.
          La loi sur le paẞ sanitaire : 231 députés (sur 577) ; 203 exprimés ; 117 pour ; 86 contre ; 28 abstentions, 346 absents => adoptée. La majorité absolue dans l’Hémicycle est à 295.
          L’A.N et le Sénat peuvent bien faire tous les retouchent qu’ils veulent, le texte final devrait être présenté à la Nation en référendum avec le nombre d’inscrits et la majorité absolue dévoilés avant les scrutins. Seul un « Oui » à la majorité absolue permettrait de valider ce texte. Autrement, c’est poubelle, oubliettes. Macron n’aura jamais les tripes pour le faire vu qu’il n’en a pas envie.

  • Tout y est, merci beaucoup pour votre article que je m’empresse de partager (avec lien)

  • plus généralement si l’économie administrée par les fonctionnaires-socialistes ne marche pas il faut augmenter le nombre de fonctionnaires-socialistes

  • Il y a deux choses qui me gênent dans cet article.

    1. Le socialisme. Tous les pays, qu’ils soient franchement socialistes (comme la Chine), modérément socialistes (comme les social-démocraties) ou pas du tout socialistes (comme les States) ont grosso modo utilisé les mêmes moyens de lutte contre l’épidémie. On pourra me retorquer qu’en réalité, ils sont TOUS socialistes. Mais alors autant dire qu’aucun ne l’est. Bref, cela ne nous apprend rien, à part sur les obsessions de l’auteur qui voit du socialisme partout.

    2. Les élucubrations sur le masque. Il serait efficace sans l’être, vital sans l’être… Utile à titre individuel, inutile à titre collectif. Evidemment qu’il ne peut pas enrayer l’épidémie à lui tout seul. Comme toutes les autres mesures consistant à nous isoler les uns des autres, elles ne peuvent être totales. Il nous faut bien avoir quelques relations sociales, comme acheter son pain, aller voir ses aînés, etc. La pandémie prospère sur ce minimum d’interactions. Il n’empêche qu’on sait comment se protéger. Le recours au masque et au gel, systématiquement, m’ont même sauvé du moindre rhume. Maintenant il y a la vaccination, qui protège des formes graves. Mais il en est de cette épidémie, comme de toutes les autres : elle ne s’arrêtera que lorsque tout le monde aura été au contact du virus, soit naturellement, soit par piquouze. Et la crise sanitaire, qui n’est pas la même chose que l’epidemie, ne s’arrêtera que lorsque toutes les personnes à risque l’auront été.
    Voilà la seule réalité. S’il est pertinent de faire le tri entre les décisions politiques, dont certaines confinent (sic) à de la gesticulation, et les décisions sanitaires , utiles, elles, les jérémiades sur le socialisme ou les techniques de protection ne font que nous perdre notre temps. On a des choses plus intelligentes auxquelles penser (au moins quand on a la capacité)…

    • Je pense aussi que l’auteur utilise le terme socialisme dans un sens beaucoup trop large, toutefois j’adhère à l’idée que toute tentative de planification de la société est vouée à l’échec, aussi bien en matière économique que sanitaire.

      Par ailleurs vous dites Jeremy que tous les pays ont opté pour les mêmes méthodes pour gérer cette crise et j’ai deux commentaires.
      Premièrement, c’est faux, il y a des grandes différences de politiques entre les différents pays du monde, la France n’a pas eu la même gestion que la Suède ou que la Corée du Sud par exemple (pas de confinement national ni de passe sanitaire dans ces deux pays par exemple).
      Ensuite, et alors ? Si la majorité des pays avaient adopté exactement la même politique, cela signifie-t-il que leur décision était nécessairement la meilleure ? Dans l’histoire de l’Humanité, la majorité des pays a toujours opté pour des régimes autoritaires ayant une profonde aversion pour la liberté individuelle, dont-on en conclure que les démocraties libérales sont une mauvaise chose ?

      • Exact.
        Le terme « confinement » ne recouvre pas du tout la même chose suivant le pays considéré.
        Et bien souvent sa dureté d’application est souvent en rapport avec l’orientation plus ou moins socialisante des dirigeants. Il n’y a qu’avoir les différence de « confinement » entre les différents pays d’Europe ou aux USA même entre Etats Démocrates ou Républicains.

    • eh bien je ne suis pas le seul à considérer que ce site qui se veut libéral dérape quelque peu au sujet des mesures sanitaires et qu’il en oublie le sens des responsabilités individuelles !!!!!

      • Ca dépend du point de vue.
        D’autres considèrent que ce sont plutôt les mesures sanitaires, qui veulent sanitaires, dérapent un peu trop vers la société de surveillance et qu’elles en oublient d’être proportionnés à la réalité de la situation.

      • Vous ne pouvez pas juger de l’action d’un gouvernement par rapport au respect des responsabilités individuelles. Pour moi, votre critique n’a pas de sens.

      • @robin 35
        La responsabilité individuelle vient avec la liberté individuelle. Cette dernière est combattue ardemment par tout ce qui est étatiste, collectiviste, socialo-communiste.
        Le gouvernement a piétiné la responsabilité individuelle en ôtant aux patients et aux médecins de traiter directement les uns avec les autres et donc de leur sucrer leurs libertés et leurs responsabilités respectives.

      • L’utilisation du verbe « déraper », adoré des médias aux ordres et mot fourre-tout à la mode bien-pensante, m’empêche de lire la suite de votre commentaire, forcément fourre-tout lui aussi

      • Si je ne suis pas libre, je ne suis pas responsable. Et vice versa.
        Contrairement à ce que raconte notre délirant (euh, président) de la République, la liberté ne peut être qu’individuelle de ce fait, tout le collectif n’est qu’une construction de l’esprit pour les intelligences limités qui aspirent à simplifier la terrible complexité de la vie et de l’humanité.
        Si chacun se protège comme il l’entend, aidé le cas échéant par son médecin et des informations pertinentes du gouvernement et des organisations type OMS, INSERM, institut Pasteur, etc. tout ira assez rapidement « au mieux ». Si au contraire on impose des règles, forcément identiques pour tous ou alors anti-constitutionnelles comme le « pass », elles seront mauvaises pour tous ou presque. C’est, encore, le problème du « calcul économique en régime socialiste » déjà soulevé par Ludwig von Mises…

        La politique, qu’elle soit de santé, financière, ou énergétique, quand elle est décidée à large échelle est forcément mauvaise sur deux points:
        – Moral, elle est un viol de la liberté individuelle
        – Pratique, elle est par construction sub-optimale (cf Mises encore, ou Pareto).

      • Qui oublie le sens des responsabilités individuelles ? Le citoyen ou l’Etat-nounou qui le traite comme un enfant ?
        « Si tu te vaccines pas, tu seras privé de terrasse »…
        Notre problème ce n’est pas le socialisme, sous quelque forme que ce soit (société sans classe et sans État ou dictature du prolétariat ou social-démocratie…) mais l’étatisme, qui est précisément la mise à mort de la responsabilité individuelle du citoyen.
        « Le peuple n’a qu’un ennemi, c’est son gouvernement ».

    • 1 (il voit du socialisme partout)

      Je tolère plus facilement le socialisme là où cela menace mon porte-monnaie que quand cela menace directement ma santé et ma liberté …

      2 (élucubrations sur le masque)

      Il y a 18 mois, il était bien dit que les « mesures » sanitaires avaient pour but d’aplanir la courbe. Le problème de fond reste le même : ce sont des bricolages face à un problème inconnu ET on sait dès le départ que ce sont des bricolages.

      L’article correspond à 100% à mon point de vue, illustré régulièrement par h16 avec une photo de « branchement » électrique : « forcément ça va bien se passer ».

    • 1- Le capitalisme de connivence, lorsqu’il acquiert un niveau de symbiose suffisant avec un appareil de contrôle étatique suffisamment obèse, peut s’accommoder de la mise en place d’un socialisme d’un genre un peu particulier: il tolère nominalement l’existence de l’économie de marché et de la propriété privée, mais les définitions de ces termes deviennent élastiques et diffèrent selon que vous êtes oligarque ou simple consommateur-contribuable.
      2- En plus de l’immunité il y a aussi une pression sélective qui favorise les souches qui ne bousillent pas bêtement leurs hôtes.
      Mais dans un contexte où nos connivents vendent la sainte terreur à travers des indicateurs toujours plus tarabiscotés, et en même temps (hihi) en profitent pour mettre en place une société de contrôle total bien commode, il y a 0 raison que ça s’arrête…
      Du moins aucune raison gentille.

  • « Comment croire que le passe-droit sanitaire ne va pas, comme c’est systématiquement le cas depuis un an et demi, être autre chose qu’un lamentable plantage de plus ?*
    Je vais plus loin: le plantage EST L objectif.
    Il servira à rendre obligatoire la vaccination. Obligation deja réclamée par certains pour sortir de L inégalité de traitement créée par le pass.
    Il servira au tout numérique pour pallier la fraude.
    Le plan suit tranquillement son cours.

  • « Selon quelle loi le fait de connaitre mieux une chose pourrait expliquer qu’elle réagisse différemment ? » je ne vois que la physique quantique avec la très célèbre vulgarisation dite du chat de Schrödinger. L’observation modifie l’état d’un système quantique. En gros, un système quantique est régi par l’équation de Schrödinger qui est linéaire et donc on peut obtenir une combinaison linéaire des états issus de cette équation. Il y a donc plusieurs états superposés, possibles (en probabilité) et leur mesure « fige » un de ces états.

  • En fait il y a ceux qui croient à la science parce qu’ils utilisent un raisonnement logique, mathématique, et savent reconnaître leurs erreurs et puis ceux qui croient à la science parce qu’ils « sentent » que c’est ça, au doigt mouillé, aux émotions et parfois il y a même des scientifiques qui appartiennent à cette deuxième catégorie, car ils sont victimes (inconsciemment probablement) de biais de confirmation etc. et ne reconnaissent pas leurs erreurs ou amplifient la significatvité (ou non-significativité) de leurs résultats.

    • Tous les scientifiques et mathématiciens (les maths ne sont pas une science même si on parle abusivement de « sciences mathématiques ») de valeur partent et travaillent à partir de l’intuition. Mais… Ils vérifient ensuite par l’application de la logique formelle la plus rigoureuse possible et/ou le recours aux observations empiriques que l’intuition en question est bonne.

      Sans intuition vous n’allez nulle part, sans formalisme et logique vous allez n’importe où.

      Le problème d’aujourd’hui c’est que, « la science » aujourd’hui pour les médias, politiciens et une bonne part du « grand publique » c’est équivalent à « tout ce que dit un ‘scientifique’ « , alors qu’un scientifique hors du domaine rigoureusement codifié de la « méthode scientifique » dit autant de bêtises que n’importe qui d’autre (et peut-être même plus, surtout si le dit « scientifique » est un médecin). La science même si le mot y ressemble, ce n’est pas une connaissance mais une méthode basée sur l’ignorance et le doute.

    • La réalité est que la plupart des gens ne savent pas ce qu’est la science, confondue avec des « arguments » par des autorités. Et la plupart n’ont jamais lu de la science parce que cela demande (beaucoup) d’effort. Deux cas d’école
      -Milles scientifiques affirment qqch et un le contraire. Le résultat dépend des raisonnements, expériences, résultats, et pas du nombre.
      -Un raisonnement juste vaut bien plus que des milliers de bons d’arguments.

  • Le but du socialisme sanitaire, et du socialisme tout court, est la destruction de l’individu, par définition égoïste, au profit de la communauté (communisme). Macron l’a d’ailleurs clairement exprimé récemment sans que la population soit choquée.
    Ce pass n’est qu’un outil dans leur mallette bien fournie, d’autre suivront afin de nous détruire méthodiquement.
    Et comme souvent dans un régime communiste, cela empirera jusqu’à l’effondrement du système. Reste à savoir quand

    • @Buckaroo
      Bonjour,
      Le communisme soviétique a duré de 1917 à 1991 sans les moyens technologiques actuels. Le régime communiste qui vient, sera très long. ou très court.

      • Le but du socialisme est le communisme. Peu importe ce qui suit « socialisme » le but est le communisme. Au départ, « redistribution des richesses », accaparement des richesses à l’arrivée grâce aux lois socialistes « despotiques » (pour citer Marx) permettant de violer les droits individuels de chacun. Au final « You’ll own nothing and you’ll be happy » (World Economic Forum), et misère pour tous.

      • Entièrement d’accord, c’est pour ça que je disais « reste à savoir quand »… Mais vu la docilité des français face à la caste bien pensante, je crains que nous soyons partis pour un très long moment.

  • Macron, 25 juillet : « [Refuser la vaccination] Ce n’est pas ça la liberté, ça s’appelle l’irresponsabilité, l’égoïsme. »
    Macron, 6 août : « Je peux décider de ne pas me faire vacciner et rester à la maison. […] C’est la liberté responsable, la liberté d’une citoyenne ou d’un citoyen. »
    Comment peut-on passer d’égoïste irresponsable à citoyen responsable en dix jours ? Encore un bel exemple de sa stratégie inspirée par Machiavel lors de sa maîtrise de philosophie.
    « Divide et Impera ».
    Semer la confusion encore et encore, dresser les gens les uns contre les autres, pour régner en paix. Technique qu’on peut découvrir en version contemporaine sous le titre « La Zizanie » d’Astérix.

    • je ne vois pas de contradiction mais il faut savoir lire !!! refus de vaccination = irresponsabilité ; refus de vaccination assorti d’un confinement volontaire = responsabilité !!! Vous comprendre le français ou vous seulement savoir critiquer ????

      • On n’est pas sur Facebook ou le forum de 20Minutes, vous avez le droit de répondre aux gens avec un minimum de respect et de calme. Je sais que certains ne supportent pas qu’on égratigne le leader de la nation, mais sachons rester courtois et respectueux les uns des autres : débattre, ce n’est pas se battre, et défendre ses idées, ce n’est pas être plus arrogant que les autres.
        Quant à votre remarque, vous sous-entendez que j’ai juste mal interprété la novlangue macronienne ? Et donc que sa seigneurie de Brégancon a toujours fait preuve de respect, de tolérance et de compréhension vis-à-vis des gens qui refusent la vaccination (s’ils sont prudents) ? Si oui, vous avez dû manquer un paquet d’articles de presse, de vidéos YouTube et de séances TikTok ces derniers mois…

      • @robin 35
        « refus de vaccination » = trahison dixit Kouchner.

        Si par « confinement volontaire » vous voulez dire « non soumis à sanction », vous avez tout faux.
        Je me « confinais » chez moi dès que j’étais malade avant le cirque Covid. Je ne concevais pas d’aller travailler, avoir des contacts sociaux, en étant malade, ou symptomatique. Avec le temps, j’ai appris à écouter mon corps et les signaux qu’il montre. Donc, je sais que je vais être malade suivant certains signaux.
        Je me suis fait « avertir » par ma hiérarchie l’an dernier parce que je prenais ces précautions et que ces précautions ont été prises comme si je faisais un peu ce que je voulais pour faire sauter des jours. Mon haut-chef s’est tout bonnement moqué de mon envie de protéger autrui de mes propres symptômes et des actes que j’appliquais. Ma comparution a eu lieu après le premier confinement où on ne parlait que de « gestes barrières », de « distanciation sociale », de protéger les autres en particulier les vulnérables. Mon haut-chef n’a sûrement jamais dû protéger qui que ce soit de sa vie de quinqua bien tassé, et ne sait pas que protéger quelqu’un c’est se mettre en danger soi-même. J’ai évité le blâme, mais j’ai reçu un avertissement pour mon « comportement ».

    • Tout ça parce que le petit Veran avait un stocks de 9 millions de doses qu’il n’avait pas réussi à nous refourguer.
      Si le vaccin avait été payant, on aurait eu droit à des soldes. Mais déjà gratuit, il ne pouvait que devenir quasi obligatoire, par le biais du chantage et de la répression.
      Et ce sont les charlots qui mettent ça en place qui viennent nous parler de responsabilité ! On rêve…

      • @Jérémy Lapurée
        « Et ce sont les charlots qui mettent ça en place qui viennent nous parler de responsabilité ! On rêve… »
        Le Paẞ sanitaire n’est pas requis pour entrer dans l’Hémicycle.
        Pour le moment, les policiers ne sont pas soumis à cette obligation.
        Ce sont plus que des charlots : ce sont des tyrans.
        « La tyranie se définit en ce qui est légal pour le gouvernement est illégal pour les citoyens. » attibué à Thomas Jefferson.

  • qualifier la république de Venise de socialiste , çà il fallait oser !!!! Les mesures gouvernementales ( que je ne défends pas ) sont aussi efficaces ou inefficaces que la ceinture de sécurité qui n’empêche pas les accidents ou la sobriété au volant qui ne vous garantit pas l’immunité totale sur la route !!! Bien , ceci étant dit brocarder les actions gouvernementales en prétextant de leur inutilité pourquoi pas mais que propose l’auteur ???? rien , laisser faire et attendre et comme nous n’avons pas de groupe témoin pour vérifier que les résultats seraient finalement identiques l’auteur tombe dans le travers qu’il dénonce : l’incantation sans preuve !!!! Pas la peine d’écrire pour si peu de projet !!!

    • Par millions d’habitants, la France a 152% plus de morts que l’Allemagne, 136% de plus que la Suisse, 118% de plus que la Suède. Le “système de santé que le monde nous envie” est au niveau de la Roumanie.
      Normalement les responsables du pays devraient être virés et toutes leurs mesures considérées comme suspectes après un tel bilan meurtrier.
      .
      La médiane des décédés est de 84 ans et la surmortalité était comparable voici 5-6 ans selon une étude de l’université de Lausanne. En dessous de 70 ans on ne constate absolument aucune différence sauf pour les suicides des jeunes qui ont doublé.
      .
      Le « vaccin » n’empêche pas la contamination, le « zéro covid » est un mensonge aussi gros que les précédents. Vacciner les jeunes et toute la population n’a aucun sens, le pass sanitaire n’a aucun sens, c’est juste l’autoritarisme Macronien qui a fait deux fois plus de morts qu’en Allemagne et même 18% de plus que la Suède qui a laissé la liberté à sa population.
      .
      Il faut vacciner les fragiles, soigner les malades, tout ré-ouvrir et arrêter avec la propagande débile qui fait croire que vacciner toute la population va nous « sauver ».
      .
      Pendant que Macron oblige des jeunes de 13 ans à s’injecter pour rien un médicament qui n’a pas fini les tests de sécurité, 5 millions de gens à risque ne sont toujours pas vaccinés en France.

      • @Guillaume P : totalement en accord avec vous
        Et la plus grosse fumisterie de cette bande de dangereux psychopathes est le « zero covid » qui est impossible avec un virus qui a pour hôte plusieurs espèces animales
        J’irais encore plus loin que vous : ils mériteraient la prison !

        • Déjà, même sans réservoir animal, avec un R0 a 6 pour le variant Delta d’après eux même, il faudrait (pour les modèles failblards de l’épidémiologie classique, qui se sont totalement plantés depuis le début mais bon) avoir 90% au moins d’immunisés pour atteindre le graal du zero covid. Mais les vaccins les plus efficaces ne donnent jamais que 60% d’efficacité en population (hé oui, les vieux ont un système immunitaire plus faible, les immunodéprimés, cancéreux récemment traités en chimio etc. aussi et ne « font pas d’anticorps » en quantité suffisante, même avec 5 rappels) et nettement moins chez les plus de 80 ans… On fait comment ? On vaccine tous les Français ET leurs double imaginaires ou numériques ? Leurs avatars sur les forums et leurs personnages de jeux en ligne ?

      • @Guillaume P.
        Bonjour,
        Je lis que l’Allemagne recense 3 792 826 cas confirmés contre 6 258 953 pour la France, 92 271 décès contre 112 190 en France.
        La létalité en Allemagne est de 2,4% contre 1,79% ; la mortalité y est elle de 0,11% contre 0,16% en France.
        9,3% de la population française ont été cas confirmés, 4,5% pour la population allemande.

        Ma conclusion est que la population française est en moins bonne santé que celle d’Allemagne malgré le système de soins le meilleur du monde que même l’Allemagne n’a pas repris.

  • « Le provincialisme français » ?!?

  • PC chinois dont on peut affirmer sans trop de risque qu’il est directement à l’origine de cette pandémie pour avoir tardé à avertir la communauté internationale. Faut dire qu’avouer qu’un virus, obtenu par gain de fonction, s’était échappé d’un labo, ça faisait tâche…

  • Vous avez relu votre article avant de le publier ?
    Que proposez-vous ?

    • Vacciner les fragiles, soigner les malades, tout ré-ouvrir et arrêter avec la propagande débile qui fait croire que vacciner toute la population va nous « sauver » ou que c’est un problème absolument critique qui justifie des mesures qui font autant de mal.
      Médiane d’age des décédés: 84 ans, surmortalité comparable avec celle de 5-6 ans en arrière.
      .
      Ce qu’il faut faire est dans tous les plans pré-covid qui étaient établis dans un monde qui avait encore de la rationalité et de la science.

  • Le covid ne s’éteindra pas de lui même, l’Etat ne le permettra pas.

  • Les commentaires sont fermés.

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