Inondations : respectons les victimes, arrêtons la propagande

OPINION : sur la foi des rapports disponibles du GIEC, il est faux d’affirmer la réalité scientifique d’un lien entre les inondations actuelles et le réchauffement global.

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Inondations : respectons les victimes, arrêtons la propagande

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 19 juillet 2021
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Par Drieu Godefridi.

Les graves inondations qui viennent de frapper l’Allemagne et la Belgique offrent à des scientifiques peu scrupuleux l’opportunité d’affirmer sur les plateaux de télévision et dans la presse la responsabilité du réchauffement global, plus précisément anthropique — c’est-à-dire causé par l’Homme — dans cette catastrophe naturelle.

Ces scientifiques se revendiquent du GIEC — plus particulièrement son premier rapport, qui date de 1990. Dès lors, il nous a paru utile de consulter les derniers rapports disponibles de la source GIEC.

Inondations et réchauffement climatique

Dans son rapport spécial le plus récent consacré aux événements extrêmes — « Managing the risks of extreme events and disasters to advance climate change adaptation » qui date de 2012, le GIEC écrit page 177 :

La probabilité est faible (en raison des preuves limitées) que le changement climatique anthropique ait affecté la magnitude et la fréquence des inondations.

Dans son rapport global le plus récent disponible sur l’état de la science du climat — « Climate Change 2013: The Physical Science Basis », le GIEC écrit page 214 :

Les études pour l’Europe montrent des tendances à la hausse, à la baisse, ou stable dans la magnitude et la fréquence des inondations, de telle sorte qu’il n’existe à l’heure actuelle aucune preuve claire et large de changements dans les inondations […] En résumé, persiste le manque de preuve à l’appui d’une tendance claire dans la magnitude et/ou la fréquence des inondations à l’échelle globale.

Des propos erronés

Sur la foi indubitable de ces derniers rapports disponibles du GIEC — spécial et général — il est donc faux d’affirmer la réalité scientifique d’un lien entre les inondations actuelles et le réchauffement global. Ce sont des propos erronés qui induisent gravement le public en erreur et qui ne devraient pas être proférés sur les plateaux de télévision sans contradiction.

Signalons, pour conclure, que la tendance mondiale en termes de désastres naturels est claire : le nombre de victimes et les dégâts sont incommensurablement moins élevés en Europe et dans le monde que ce n’était le cas dans le passé :

En ces temps de deuil et de recueillement pour les victimes de cette catastrophe naturelle, appelons chacun à la décence : ce n’est pas le moment d’avancer des pions idéologiques, a fortiori quand ils sont démentis par la source — le GIEC — dont on se revendique.

Cette attitude est indigne d’un esprit rationnel.

 

Drieu Godefridi, PhD, est l’auteur de Le GIEC est mort, vive la science et L’écologisme, nouveau totalitarisme ?

Voir les commentaires (18)

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  • 1. Très cynique de pousser ses pions sur le dérèglement climatique dans un pays en deuil.
    2. Tout aussi cynique de vouloir s’affranchir de la réalité : on a construit depuis 50-60 ans dans des endroits où on n’aurait jamais du le faire !

    • Récemment dans un docu sur la 5 à propos de Boston: les marais entre la ville et la Charles’river ont été remblayés pour construire un énorme nouveau quartier! Et comme c’est l’embouchure de la rivière sur l’atlantique, pas compliqué de prévoir ce qui risque de se passer en cas de forte marée, montée des océans et crue subite de la rivière! Le pire n’est jamais sûr, mais ce genre de fantaisie le rend fortement probable!

    • pour le point 2, certes. Mais ça n’a rien à voir avec le réchauffement (ou changement) climatique si nous avons construit dans des endroits où nos anciens savaient qu’il ne fallait pas construire. Ne mélangeons pas tout, les escrolos le font déjà bien assez

      • Allons laissez moi deviner. Qui signe les permis de construire ?
        Réponse : les maires, avec la complicité des administrations chargées d’élaborer les POS, devenus PLU. Bref, toute une brochette de gens responsables et fort préoccupés du long terme.
        Vraiment, je ne comprends pas où ça a pu merder …

    • Le plus cynique, c’est que les écolos ont aussi fait interdire de draguer les lits des rivieres pour d’obscures raisons (soit disant pour préserver la faune… ).

      Avec un lit qui se comble ça facilite les débordements…

  • Eh oui 1921 l’année qui dérange beaucoup les escrologistes

    • Et qui détruit toute l’argumentation du « l’homme depuis l’ère industriel n’a fait qu’augmenter ses émissions de CO2 et donc les températures »… Ere industrielle qui a commencée en 1900… 20 ans, c’est rapide ^^

  • C’est pourtant ce que dit Angela Merkel en bonne socialiste

  • Petit ajout: au Luxembourg il y a déjà eu un autre épisode de très fortes pluies et inondations au mois de juin ces dernières années. Ce n’est donc pas la première fois.

  • La malhonnêteté des escrologistes, et des soi-disant scientifiques qui soutiennent l’arnaque, enfle tous les jours. Comme si c’était la première inondation depuis que la terre existe. Elles sont fréquentes dès qu’il pleut abondamment, et catastrophiques lorsque des habitats sont construit dans les zones de débordement des cours d’eau. Tous les prétextes météos sont bons pour tromper le public.

  • Ou juste parce qu’il n’était pas possible d’ajuster la gestion à partir de faits qui contredisent la ligne du Parti. Toute ressemblance avec l’épopée maoïste serait sûrement accidentelle.

  • Nos grands parents parlaient couramment de crues exceptionnelles appelées décennales ou centennales, donc qui survenaient avec une certaine régularité liée aux cycles climatiques. Il ne leur serait pas venu à l’idée d’aller construire dans les lits majeurs des rivières! D’ailleurs, les vieilles fermes dans la vallée de la Saône sont toutes construites sur des buttes à l’abri des plus fortes inondations.

    • Le terme décennal ou centennal ne reflète pas lui-même l’aspect cyclique des extrêmes, mais il montre bien qu’il faut se préoccuper d’événements survenant en moyenne une fois tous les 10 ou 100 ans. Dans certains cas, on envisage même des risques dix- ou cent-millénaux, c’est-à-dire n’ayant qu’une chance sur 10000 ou 100000 de se produire en une année quelconque. Quand je trempais encore là-dedans, le risque cent-millénal était d’ailleurs le niveau cible pour une structure habitée non-évacuable, et le risque dix-millénal pour une évacuable. Pour admettre un risque millénal de destruction, il fallait une structure inhabitée…

      • C’étais à quelle époque que vous « trempiez la dedans », par endroits on a l’impression que s’il n’y a pas eu d’inondations lors des deux derniers mandats électoraux (nouvelle unité de temps dans ce domaines…), on construit…

  • Hann Münden près de la Pologne :
    Le plus haut repère de crue à la Packhof de Hann. Münden indique le niveau atteint par l’inondation de la Sainte-Marie-Madeleine en l’an 1342. Et quand on observe les autres crues immortalisées sur l’immeuble on remarque que leur hauteur diminue avec le temps.
    Lien pour l’article de Wikipédia :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Inondations_de_la_Sainte-Madeleine en Allemagne.

  • En Belgique, pour les barrages de retenue d’eau, il faut rappeler que les experts et les médias répétaient en boucle que l’été serait particulièrement sec et que les restrictions d’eau seraient certainement d’application, les responsables des barrages ont fait monter au maximum leurs réserves d’eau, ce qui a empêché ces mêmes barrages de jouer leur rôle secondaire d’écréteurs de crue. Par contre, pour le barrage de régulation de la Meuse à l’aval de Liège, avoir lancé un programme de maintenance lourde de quatre vannes sur six , mises en position fermée, relève de la faute professionnelle, l’imprévisibilité ( à moyen terme ) et l’importance étant les deux constantes des phénomènes de crue.

  • Cette catastrophe a surtout montré l’impréparation – quand ce n’est pas les erreurs et l’inorganisation – des organismes d’État à tous les niveaux. Elle annonce, me semble-t-il, la grande crise qui fera très mal à tout le monde, puisque, que ce soit naturel ou industriel, une situation mal anticipée, suivie d’une gestion chaotique des effets sont les symptômes de dysfonctionnements graves de l’État. Voir Tchernobyl 1986, Kobé 1995, incendies majeurs en Grèce 2007, etc.

  • Le lien vers le grahique ( et beaucoup d’autres ) : https://ourworldindata.org/natural-disasters

    A souligner que le nombre de décès est en nombre de personnes, alors que la population a été multipliée par presque 5 entre 1900 et 2019

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