Vaccination obligatoire contre le covid : la force pour masquer l’échec

Comme pour l’état d’urgence sanitaire, on envisage d’emblée de restreindre et supprimer des libertés par anticipation du risque, le tout avec l’approbation d’une majorité sidérée par la comm’ de l’exécutif.

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Vaccines by Matt Allworth (creative commons) (CC BY-NC-ND 2.0)

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Vaccination obligatoire contre le covid : la force pour masquer l’échec

Publié le 6 juillet 2021
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Par Frédéric Mas.

Va-t-on rendre la vaccination contre le covid obligatoire ? Depuis maintenant une semaine, la question est à nouveau sur la table, au moins pour le personnel soignant. Pour l’instant.

Certaines voix s’élèvent déjà pour étendre l’obligation à tous les personnels « en contact avec le public ». Pour l’instant. Si Olivier Véran écarte aujourd’hui l’obligation vaccinale pour tous, on se souvient qu’au plus fort de la crise sanitaire, Emmanuel Macron avait juré la main sur le cœur que l’obligation vaccinale ne serait jamais envisagée.

Et certains se demandent pourquoi tant de monde se défie de la parole publique.

Seulement maintenant, tout a changé, les vaccins sont disponibles, il est donc envisageable de les rendre obligatoires. C’est un peu comme avec les masques : une fois les vaccins disponibles, l’État souffle sur les braises de la panique sanitaire, et ce qui hier était déconseillé ou optionnel devient obligatoire et nécessaire aujourd’hui.

Le non vacciné, voilà l’ennemi

C’est la figure du non vacciné qui a succédé à celle du complotiste raoultien dans la démonologie bureaucratique. Il sera le principal vecteur de la recontamination, l’outil indispensable pour pénétrer les foyers et miner l’action du gouvernement qui, comme nous le savons tous, a tout fait pour combattre efficacement la pandémie, et cela depuis le début.

Finis les débats sur les masques, l’impréparation de l’État, les tests, la responsabilité des gouvernants, le problème logistique de la campagne vaccinale : si la pandémie redémarre, ce sera la faute au non vacciné, cet infâme koulak-profiteur-de-guerre.

Olivier Véran veut même autoriser la diffusion des listes de patients non vaccinés aux médecins généralistes, jetant aux orties les formes les plus élémentaires visant à protéger la vie privée. Il tonne contre les 20 % de non vaccinés qui risquent de priver d’activité les 80 % de vaccinés en suggérant un retour punitif au confinement en cas de non-respect du knout macronien.

Un responsable de l’ARS, sans doute par excès de zèle, a même déclaré que « Toute personne non vaccinée sera contaminée par le variant Delta ». Rien que ça. La science a tellement progressé en une semaine qu’elle rejoint l’astrologie de Nostradamus.

Le petit théâtre médiatique se fait aussi l’écho de cette offensive tragi-comique contre le non vacciné, peu ou prou assimilé à l’antivax. D’un côté, les défenseurs de l’obligation vaccinale prennent un ton comminatoire et oscillent entre insultes et menaces à l’endroit des récalcitrants.

« À cause de vous, nous risquons le reconfinement ! » Euh non, ceux qui reconfinent, ce sont les pouvoirs publics, pas les non vaccinés. Si ces derniers respectent les consignes sanitaires, tout va bien.

De l’autre, les antivax répondent en saturant le débat de leurs fantasmes réactionnaires. « Ce sont les vaccins qui causent la contamination ! Bill Gates et Big Pharma sont à la manœuvre ! ». À l’irrationalité des uns répond celle des autres. Les manifestations antivax rappellent les processions millénaristes du Moyen Âge, avec un côté plus cheap, les excommunications de leurs ennemis, les prêches de la Sainte Ligue.

La bonne nouvelle des vaccins

L’invention des vaccins est bien entendu une bénédiction. La possibilité pour les personnes à risque de se faire vacciner est un progrès indéniable. La formidable machine qui s’est mise en route depuis le début pour inventer des solutions à la crise sanitaire porte un nom : le capitalisme libéral.

Grâce à la compétition entre entreprises, à l’innovation et à la science, plusieurs vaccins sont désormais disponibles sur le marché. Que la majorité des personnes à risque soit vaccinée aujourd’hui est une excellente nouvelle. Il est dans l’intérêt de ceux qui ne le sont pas encore de prendre rendez-vous pour le faire.

Cependant, contraindre c’est renoncer à convaincre. La règle générale en déontologie médicale devrait suivre celle qui informe l’organisation des sociétés libérales : à la liberté individuelle en tout répond le consentement libre et éclairé en matière de traitement médical. On peut imaginer des dérogations à ce dernier principe – il en existe déjà- mais la résurgence possible de la crise sanitaire est-elle suffisamment létale pour justifier un nouveau coup de canif dans la sphère de protection des droits des individus ?

Pour l’instant, les pouvoirs publics ne raisonnent que sur des hypothèses, et le vent de panique lié au variant Delta ne semble toucher que le petit monde politico-médiatique français.

Comme pour l’état d’urgence sanitaire, on envisage d’emblée de restreindre et supprimer des libertés par anticipation du risque, le tout avec l’approbation d’une majorité sidérée par la comm’ de l’exécutif. Les pratiques politiques ordinaires qui se mettent en place au nom de la crise covid sont profondément illibérales.

La France à l’avant-garde de la coercition

Pratiquement aucun pays dans le monde n’envisage l’obligation vaccinale pour le covid. L’Italie a rendu obligatoire le vaccin pour ses soignants, et le Royaume-Uni l’envisage aussi, ainsi que pour les professions de contact, à la condition que le Parlement accepte de telles dispositions. Ce contrôle démocratique n’est pour l’instant pas à l’ordre du jour en France.

Aux États-Unis, le vaccin n’est pas obligatoire au niveau fédéral, mais possible au niveau local avec toutefois une réserve : cela sera possible une fois les vaccins approuvés par l’agence américaine des médicaments (FDA). La vaccination pour tous est déjà en place dans ces deux pays réputés pour leur libéralité que sont l’Arabie Saoudite et le Pakistan. Des modèles sanitaires que certains de nos bureaucrates envient, visiblement.

Le débat mérite mieux que les réflexes groupistes qui consistent à se positionner en fonction de ses loyautés tribales ou de la défense de ses intérêts au sein de la compétition pour influencer le pouvoir politique. On a le droit de ne pas se laisser prendre en otage par le scientisme autoritaire et l’antivaxisme le plus cringy, surtout sur un sujet aussi important que la vaccination et ses corollaires que sont le pass sanitaire et autres mesures de contrôle social.

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  • « Olivier Véran veut même autoriser la diffusion des listes de patients non vaccinés » .

    Hum, je me demande si réellement une telle liste peut exister car à mon avis, il est certainement plus simple de faire une liste de gens vaccinés, et surtout la constitution de ce genre de fichier pose un véritable problème déontologique.

    Mais si c’est réellement le cas, alors en tant que non-vacciné, cela m’ennuie beaucoup d’être présent dans une liste ségrégationniste et surtout pour lequel je n’ai pas donné mon accord. On parle quand même de données médicales là; vous savez les trucs que l’on doit désormais montrer à des tiers pour aller à un concert, ou accéder à certains endroits.

    Je suis effaré devant l’acceptation de mes compatriotes à renoncer aussi facilement à l’intimité la plus élémentaire.

  • Ça devient tellement grandguignolesquement abracadabrantesque que c’en serait risible si ce n’était pas à pleurer de voir les gesticulations désespérées du gvt.

  • Et une fois vacciné, cela ne changera rien, comme pour la grippe. Histoire uniquement politique et de domination du peuple par la peur, ça va très mal finir si ils ne cessent pas rapidement et embastillent les responsables, veran pour commencer buzyn et plein d’autres émetteurs d’études bidons ou accrocs du 20 h.

  • Mais, il n’y aura pas de libération cette fois.

  • Les « élites » marxo-journalistiques ont pendant des décennies tapés sur le chimique et « big pharma » et les mêmes veulent maintenant injecter de force à toute la population un produit chimique expérimental de big pharma.
    Et ils s’étonnent des réactions en plus…
    Le socialisme ce n’est pas que la misère, c’est aussi beaucoup d’humour noir.

  • Pour les passionnés d’histoire, l’époque est incroyablement riche d’enseignements et d’éclaircissements.

  • Et c’est pas fini, c’est bien beau de prôner l’obligation, mais il faut pouvoir l’appliquer et du coup on va avoir droit au concours des idées à la con pour tordre le bras des récalcitrants avec une masse qui applaudit aux pires mesures…

  • Contrairement au catastrophisme climatique qui est très lent, donc peu perceptible, notre chance pourrait être et que ce catastrophisme médical produit des effets violents et rapides.
    Nombre de gens ont vraiment cru qu’après la vaccination on ne parlerait plus du Covid et ce n’est pas du tout ce qui va se passer.
    Il y aura plusieurs variants chaque année avec chaque fois les mêmes imbécilités et ça va rapidement devenir insoutenable ce qui va jeter le discrédit sur la « science catastrophiste » et les mesures des « élites » dirigistes.
    .
    Les réflexions méritent de la science non corrompue et les premiers retours véritablement scientifique sur les bénéfices/risques de la vaccination montrent un très faible bénéfice (chez des personnes à l’espérance de vie très faible) et un risque certains (pour les autres) qui pourrait bien devenir catastrophique dans les décennies à venir si on découvrait des effets à moyen et long terme ce qui n’est pas du tout impossible.

  • Le problème va au-delà du débat sur une vaccination obligatoire ou pas.
    Soit le gouvernement est convaincu du bénéfice d’une vaccination massive, et persuadé que le vaccin ne présente pas de risques à plus ou moins long terme. Dans ce cas, il impose la vaccination et accepte d’en prendre la responsabilité.
    Soit il pense qu’il peut y avoir des risques, dans ce cas, il laisse le choix aux citoyens. Dans cette seconde hypothèse, il n’a pas à traiter les non-vaccinés comme des parias, des égoïstes, des irresponsables.
    Étant donné que nous sommes dans la philosophie du «  en même temps », il refuse la 1ère solution et se comporte quand même en dictateur manipulateur, entraînant dans son sillage une partie de la population.
    Cette attitude est odieuse. Qu’ils se méfient : Leur mépris pourrait engendrer de la haine. La guerre civile est peut-être en gestation.

    • Le gouvernement n’est pas convaincu que le vaccin ne présente psa de risques à plus ou moins long terme. Cela ne l’empêchera pas d’obliger tout le monde à se vacciner.

      Je ne veux pas me faire vacciner, mais ayant une famille désirant partir en vacances cet été, mes enfants et ma femme ayant décidé de se faire vacciner (les jeunes pour pouvoir reprendre une vie sociale « normale » et ma femme pour pouvoir aider un membre de sa famille atteint d’un cancer sans lui faire prendre un risque supplémentaire), je vais finir par le faire, la mort dans l’âme. Alors certes, ce n’est pas une obligation légale, mais c’est une obligation morale.

      Ou ça risque de coincer, c’est quand tout le monde aura été vacciné et qu’il y aura tout de même une nouvelle vague (pas cinématographique celle-là). Que pourront-ils faire de plus alors qu’ils ont obligé tout le monde à se faire vacciner. Comment pourront-ils encore convaincre les gens qu’ils savent ce qu’ils font ? La suite risque que nous offrir quelques morceaux de contorsionniste assez intéressant.

    • Non, être certain des bénéfices de la vaccination n’implique pas de l’imposer par la force de la Loi, c’est bien ça le coeur du débat.

      Ceci dit, rendre la vaccination obligatoire imposerait en effet au gouvernement d’en assumer toute la responsabilité, mais vu que même les laboratoires refusent d’assumer les risques du vaccin (cf le contrat passé avec l’UE), il ne faut pas rêver.

    • Non, car ce n’est pas parce qu’ils sont convaincus que c’est vrai.

  • Ce que fait Véran, ça s’appelle culpabilisation, intimidation et chantage.
    Pas glorieux, mais à l’image du bonhomme : aussi suffisant qu’insuffisant…

  • J’ai l’impression que dans la tête de Veran, il y a, si elle n’est pas vide, l’idée du zéro covid. Car enfin, dès l’instant où les personnes vulnérables (vieux et malades pour le dire vide) sont vaccinés, où est le problème ? Nulle part.
    Ce que font alors, ou ne font pas les autres, et quel que soit leur nombre, n’a aucune incidence sur les services hospitaliers…

    • Le problème est que les gens vulnérables et les vaccins sont incompatibles et que donc on pourrait s’apercevoir de l’inutilité de cette campagne vaccinale..

    • « Car enfin, dès l’instant où les personnes vulnérables (vieux et malades pour le dire vide) sont vaccinés, où est le problème ? Nulle part. »
      Encore une fois, je vais être cynique! Véran espère peut-être que le vaccin les tuera plus rapidement mais pas trop pour ne pas que ça se voie. Mais il craint aussi ( peut-être) que beaucoup s’en sortiront grâce au vaccin et que ça n’arrangera pas trop notre régime de retraites ni le déficit de la sécu! ça s’appelle avoir le cul entre deux chaises!

  • C’est toute la tragédie de notre époque, jamais avant nous la population dans son ensemble n’avait été aussi informée des erreurs du passé et des mécanismes qui les fondaient, et pourtant personne n’est en mesure d’empêcher l’Histoire de se répéter.

    • Il parait qu’il suffit de dessiner un panneau « stop » sur une feuille de papier pour stopper les voitures « intelligentes ».

  • Les non-vaccinés seraient un danger car ils feraient circuler le virus, qui continuerait à muter jusque qu’à ce qu’un variant soit plus fort que le vaccin. Cela dit, c’est comme la grippe en fait !

    • c’est le vaccin qui aiderait aux mutations (le virus s’adapte) : d’où l’incongruité de vacciner en plein pandémie.

  • Je ne suis pas médecin
    La vraie question c’est de savoir si le vaccin est vraiment efficace contre les formes graves de la maladie dans le cas de nouveaux variants ou de variants actuels
    Si ce n’est pas le cas, les autorités sanitaires peuvent alors se déclarer irresponsables en cas de 4 eme épidémie
    En effet, ils n’ont aucune intention d’imposer une vaccination obligatoire seulement de reculer et de ne pas assumer les conséquences..

    • J’ai vu une présentation d’analyse sur plusieurs études. La conclusion est :
      – sur cette étude on n’a pas les données de … (age, co-morbidité …)
      – sur cette étude, le nombre de patients est insuffisant pour conclure
      – sur cette étude, le résultat attendu est contraire à toute logique et il doit y avoir un biais méthodologique
      – sur cette étude, les hypothèses ne sont pas validées et ne conviennent pas à un coronavirus
      – etc …

      Cela fait un an et demi que c’est comme ça : on n’a pas assez de cas et de données, et quand ça flambe c’est trop tard.(Maudites exponentielles !)

      Cela n’empêche pas les politiques et les médias de nous dire ce qu’il faut faire … et de se planter.

  • « les hospitalisations ne décollent pas malgré la progression du delta en UK , très bon signal à suivre ; qui indique qu il faut vacciner. »
    En quoi les hospitalisations qui ne décollent pas indiquent que c’est grâce au vaccin ? Surtout qu’à priori, il y a autant de vaccinés et de non vaccinés dans les nouveaux cas et hospitalisations…
    Encore une belle information balancée sans preuve scientifique…

  • Vivement l’étoile jaune!

  • Les temps durs font des hommes bons. Les hommes bons font des temps bons. Les temps bons font des hommes faibles. Les hommes faibles font des temps durs…

  • en Israël, 40 % des cas de variants delta sont des personnes vaccinées à 2 doses de Pfizer…

    Obliger de vacciner avec un vaccin en phase de test est illégal.

  • et en Californie, il y a le variant epsilon qui échappe à la couverture vaccinale : https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2021.03.31.437925v1.full.pdf

    • Vous allez trop vite !
      D’abord, on fait peur avec Delta, le super contagieux (qui fait couler le nez et irrite la gorge), afin de continuer à vacciner un maximum de gens.
      Et seulement après, on parlera de Lambda et Epsilon, les résistants aux vaccins, pour prolonger l’état sanitaire et préparer les confinements et couvre-feux de l’automne.
      Allons, un peu de patience : une mise au pas de toute une population, c’est un travail qui requiert d’être méthodique et rigoureux dans le calendrier, de toujours trouver le juste milieu, de doser les punitions et les récompenses, de distiller les nouvelles au bon moment.
      Un régime totalitaire, ça ne s’improvise pas, ça se planifie et ça se construit progressivement.

  • La vaccination obligatoire ne sera utile que pour ceux qui ne seront pas vaccinés.

    (C’est une variante de :
    « Quand les armes sont hors-la-loi, seules les hors-la-loi ont des armes »)

  • Les moutons ne réfléchissent plus, seuls les sorties en groupe les intéressent avec contrôle obligatoire.
    Les non vaccinés seront devraient acheter des bitcoins pour commercer entre eux. Personne ne se pose de question sur la technologie A R N des vaccins et peut-être les effets indésirables qui s »en suivront.

  • Après avoir tendu le bras droit… (pour se faire vacciner, bien sûr!)

  • La CNIL n’aura pas fait durer le suspense trop longtemps concernant les listes de patients : ça y est, elle s’est couchée, c’est validé, ces listes vont arriver.
    Ah là là, profitons bien de ce moment.
    Nous sommes la dernière génération à avoir connu le secret médical, les médecins indépendants, le droit de circuler librement, le droit de manifester, l’anonymat sur le net, les regroupements publics sans laisser-passer sanitaire, la vie privée.
    On vit un moment historique depuis quelques mois. C’est pas tous les jours qu’on peut assister de l’intérieur à la naissance d’un régime totalitaire étape par étape.

  • En soi il n’y a pas de débat:

    – Si le vax protège, les vaccinés se foutent bien de ceux qui ne se font pas piquer
    – Si le vax est inutile, alors personne ne devrait le prendre.

    Infantilisation …

    • On va vous rétorquer que vous faites fi des gentils immuno déficients qui ne peuvent pas se vacciner ou sur qui le vaccin est inefficace. Je ne dis pas que c’est un bon argument, je dis que c’est l’argument qu’on va vous renvoyer.

  • Les propos de Mr Lechypre me rappellent une citation de Camus:
    “Le bien-être de l’humanité est toujours l’alibi des tyrans.”

    Par ailleurs il dit que les non vaccinés (je suis vacciné moi même mais je ne veux pas forcer les autres à en faire autant) mettent autrui en danger. D’une certaine manière, son obésité quasi morbide, le place de facto dans les personnes à risque comme le dit assez clairement cet article:
    https://www.sciencemag.org/news/2020/09/why-covid-19-more-deadly-people-obesity-even-if-theyre-young
    Mais son obésité n’est pas le fait des anti vaccin. En revanche, je comprends qu’il se sente mis en danger par la Covid. Mais quelque part il s’exonère lui même en disant qu’on ne peut pas reprocher à autrui de se mettre danger lui même (chose avec laquelle je suis d’accord). Sauf qu’en fait, de par son obésité maladive, il s’est mis en danger, et il veut envoyer la facture aux anti vaccin sous forme d’obligation de traitement, pour pouvoir continuer à s’empifrer de sucreries…

  • Ce qui est intéressante c’est qu’il y a 1 (UN) vaccin obligatoire en France, le « DT-Polio+coqueluche ». Avec un calendrier précis des rappels en fonction de l’âge (25-45-65 puis tous les 10 ans). Vous a-t-on jamais demandé preuve de vaccination ? Interdit certains trucs si pas à jour ? Non, je suppose. Dans mon cas j’ai eu un rappel à 33 ans donc pas de soucis, néanmoins j’ai dépassé les 45 ans sans même recevoir un mail de rappel de la sécu, sans pub pour « le vaccin c’est trop bien », sans journaliste à la télé. Tant et si bien que je vais me faire faire le rappel ces jours ci, alors que j’approche des 47 ans. J’avais « zappé », ma généraliste aussi…
    On parle pourtant de maladies autrement plus graves et mortelles que la COVID, entre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (ce qui explique sans doute le caractère obligatoire).

    En quoi le variant delta change-t-il la donne ? Et bien il est plus contagieux semble-t-il (près de 70% de plus), beaucoup moins mortel (comparé aux variants précédents on a 9 fois moins de cas graves, d’hospitalisations ou de décès par cas avéré que ce soit en UK, aux US ou en Inde, selon mes calculs. Rand Paul parle de 10 fois moins). Le calcul cout bénéfice change donc et il devient encore moins attrayant de se faire vacciner (avec toujours autant de risques d’effets secondaires lourds, décès, fausses couches, problèmes cardiaques, neurologiques dont on n’a aucune idée de l’évolution à terme). Donc on raconte n’importe quoi.

    Le fameux « aucun vacciné n’est mort du variant delta…  » je ne sais pas d’où il sort. Aux USA et en UK où les chiffres sont dispo, les chances de contamination sont identiques pour double doses et pour les non vaccinés. La seule différence : quand on a 1 seule dose, on est un peu plus à risque. Même chose pour les hospitalisation, les mises sous respirateur et les décès : les vaccins (en masse) n’ont quasi aucune efficacité contre ce variant, et quand on est « en cours de vaccination » (déjà une dose, pas encore 15 jours après la deuxième) on est plus en risque (logique le système immunitaire est chamboulé par le vaccin et pas encore « adapté »).

    Bref, monsieur Lechypre est un menteur et un menteur dangereux. J’espère qu’on aura un « Nuremberg du COVID » dans quelques années… et il aura une belle cellule avec quelques autres journalistes, politiciens et fonctionnaires de l’administration médicale.

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Par Romain Delisle.

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