La liberté de prendre des risques

OPINION : un échange tendu avec un médecin actif sur Twitter m’a plongé dans une profonde réflexion sur la liberté de refuser des soins ou de prendre des risques pour sa santé.

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La liberté de prendre des risques

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 2 juillet 2021
- A +

Par Gabriel Lacoste.

L’actualité ne cessera jamais de me faire réagir.

Alors que quasiment plus personne ne meurt du Covid-19 autour de moi (trois Québécois, hier, le 30 juin) et que peu sont hospitalisés (117), la tension ne diminue pas. Notre équipe de hockey, le Canadien de Montréal, est en finale de la coupe Stanley. Des débats sont en cours pour déterminer les modalités d’accueil du public moyennant une preuve de vaccination. Les nouvelles sur le variant Delta dans le monde se multiplient.

Bref, les ingrédients sont là pour une autre bataille idéologique entre les partisans et les opposants de l’obligation vaccinale, avec comme thème principal la liberté de prendre des risques pour sa santé.

Une anecdote sur Twitter

Je suis entré dernièrement dans la mêlée sur Twitter à partir d’un nouveau compte. Il faut savoir que je suis un amateur qui s’intéresse à ces questions sur son temps libre. Je suis tombé sur un gars, Alain Vadeboncoeur, que Wikipédia définit comme urgentiste et vulgarisateur scientifique.

Il y est allé d’un tweet se moquant de la contradiction des opposants à l’obligation vaccinale qui demandent la protection surtout des personnes fragiles, puis qui exigent la liberté d’être vaccinés ou pas, sachant que les non-vaccinés sont les plus vulnérables.

Ma réponse ?

« Non, si tu appliques un principe de charité en matière d’interprétation d’un point de vue différent du tien, tu en concluras que le but est de protéger les plus vulnérables qui sont exposés de façon involontaire aux risques, mais non ceux qui s’y exposent volontairement. »

Immédiatement, il m’a répondu en me traitant de troll, en se moquant de ma bio, en disant à son public qu’il allait me bloquer, que les individus comme moi ne méritent même pas une réponse. Et parmi d’autres, il avance deux arguments :

  1. Il n’y a pas de liberté individuelle en matière de Covid-19, car les coûts des hospitalisations sont imposés à tous.
  2. Il est impossible d’individualiser ces coûts.

Je lui ai répondu : peut-être, mais le point 2 est faux. Finalement, il m’a bloqué.

Juste une anecdote ?

Pourquoi en introduction une anecdote extraite de Twitter m’opposant à un professionnel de la santé ? Parce qu’à partir d’un cas elle illustre comment une telle personne peut discuter de cette question en insultant et en censurant ceux qui ne sont pas d’accord avec elle. Bref, ce médecin a l’air d’un adolescent dans une cour d’école.

J’en suis inquiet car cette personne est actuellement détentrice du pouvoir de restreindre nos libertés individuelles avec ses opinions, car il est « l’expert »…

Au-delà, un choix de société : prendre des risques

Du particulier à l’universel, il y a des liens.

« Quand le sage regarde la lune, l’imbécile regarde le doigt. »

Au-delà des querelles d’opinions sur les réseaux sociaux, une nouvelle idéologie se dessine à l’horizon et me fait peur. Si vous êtes raisonnable, ne vous attardez pas à mon anecdote, mais à cette menace.

Actuellement, la forme du débat public autour des questions de santé est la suivante :

  1. Un gars muni d’un diplôme pompeux attestant de longues études sur la question nous dit qu’il faut contraindre chacun à faire quelque chose.
  2. Les journalistes et la foule l’applaudissent.
  3. Les opposants sont marginalisés.
  4. Les politiciens obligent tout le monde à le faire.

L’argument ultime ? Si je fais des choix médicalement risqués, j’impose mon problème à tous les payeurs de taxes et aux hôpitaux. Mon « choix » restreint la liberté d’autrui. Donc, Alain Vadeboncoeur et sa bande sont autorisés à m’y contraindre, car la liberté/santé des uns s’arrêtent là où celles des autres commencent.

En bref, ce n’est plus un juge, ni le peuple, qui tranche la frontière des libertés, mais un médecin actif sur Twitter.

Voulons-nous vivre dans ce genre de société ?

Les libertés actuelles sont-elles menacées ?

Nous jouissons actuellement de plusieurs libertés en matière de santé. Nous pouvons fumer régulièrement, manger de grande quantité de gras saturés, passer la plupart de notre temps sans aucune activité physique, abuser du sucre et de l’alcool, nous exposer à des stress constants. Nous n’avons pas besoin d’une prescription pour acheter un pack de 24 bières ou des tablettes de chocolat.

Depuis douze années je travaille quotidiennement dans un centre d’hébergement accueillant de nombreux hommes à la santé précaire. Certains parmi eux ont refusé l’intervention des secours et en sont morts. Les lois n’autorisent pas le professionnel de la santé à conduire les gens à l’hôpital malgré eux. Nous n’en sommes pas encore là…

Sur ces questions, personne n’applique le raisonnement d’Alain Vadeboncoeur. L’idée que la société paiera pour les mauvais choix de certains est acceptée. La réponse au Covid-19 est en contradiction avec ce compromis libéral entre une médecine socialisée et le droit de faire ce que nous voulons de notre corps et de notre vie.

La crise sanitaire actuelle a vu naître un changement de paradigme. Les gens commencent à douter de ce compromis. Est-ce qu’Alain Vadeboncoeur et sa bande s’arrêteront là ou iront-ils plus loin ? À quel moment, « nous, le Peuple », comme l’énonce si bien la Constitution américaine, leur donnera une limite ?

Voilà ce qui me préoccupe fondamentalement, au-delà des querelles sur Twitter.

Résoudre la contradiction

Alain Vadeboncoeur est un homme intelligent. L’argument « les choix individuels de chacun coûtent à tous » est solide. Il révèle une contradiction au centre de notre conception de la santé :

  1. Les individus sont libres de prendre des risques pour leur santé.
  2. Tous paient pour les choix de chacun.

Pour résoudre la contradiction, Alain Vadeboncoeur remet en question le premier énoncé. C’est lui et ses alliés qui, désormais, nous prescrirons ce que nous avons le droit de faire ou pas. Les fonctions de médecin et de juge seront fusionnées.

Comme j’accorde davantage de valeur que lui à la liberté individuelle, si j’étais vraiment obligé de choisir entre l’option un et l’option deux, c’est cette dernière que je remettrais en question.

Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?

Si je choisis de ne pas être vacciné, des assureurs libres d’entrer en compétition pour m’avoir comme client augmenteront mes cotisations pour financer le surcoût éventuel que je risque d’imposer aux hôpitaux. Des actuaires et non des médecins feront le calcul. Si je décide de payer plus cher mon assurance pour ne pas être vacciné, car j’ai peur du vaccin, voilà qui serait un choix parfaitement individuel, comme celui de gaspiller l’électricité ou pas.

Mais la réalité est que le public veut le beurre et l’argent du beurre : je suis libre, tu paies. Donc, oui, dans ce contexte, il ne faut pas s’étonner des contradictions. Nous sommes libres, mais payons pour les choix des autres.

Dans la mesure où j’adhère à la philosophie libertarienne, tout est logique à mes yeux. La crise sanitaire actuelle prouve une chose : la socialisation de la santé menace nos libertés et donne beaucoup de pouvoirs aux Alain Vadeboncoeur de ce monde. Et le pire, c’est que c’est lui et ses amis qui demandent au gouvernement de nous forcer à les payer cher et à limiter leur compétition.

C’est vous dire !

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  • un assureur privé prendra en compte le risque lié à la vaccination, pas uniquement celui lié au covid…, ce que se garde bien de faire le médecin sur twitter.

    • Quelques chiffres et impressions:

      20 jours de réanimation = 50 000 € (et on ne compte pas dans ce chiffre la réadaptation, et le coût des arrêts de travail éventuels). Même avant le Covid une grande partie des patients dans ces services on des maladies auto-infligées, ou au moins des « comorbidités » auto-infligées. Tout le monde sait qu’il faudrait bouger, s’abstenir de fumer, boire raisonnablement (et de préférence du vin rouge), et manger sainement, et ce depuis longtemps. Nos hypermarchés ont une offre variée et assez bon marché. Donc pas d’excuses. J’en ai plus qu’assez de payer pour les autres, et quand je vois les petits pachydermes qui pullulent dans nos piscines, je me dis que ce n’est pas fini (et encore, ceux qui vont encore à la piscine). Les jeux vidéo ne sont pas une excuse non plus. C’est aux parents de se discipliner et de restreindre leurs mômes, comme je le fais.

      Nous sommes des sociétés de post adolescents gâtés et décadentes. Point final.

      Quant aux vaccins COVID, leurs rarissimes effets secondaires ne coûtent presque rien, surtout au regard des hospitalisations qu’ils évitent. On ne connaît pas tout à fait l’infime risque d’effets à long terme, soit! Mais les effets à court et long terme du Covid on les connaît.

      En résumé, pas de vaccin = soins payants. Si chaîne de contamination prouvée = prélèvement sur le patrimoine du non vacciné pour payer les soins des autres. Si pas de patrimoine = TUC pour rembourser le société.

      Les vaccins, particulièrement à ARN messager, sont un miracle. Cette technologie a un potentiel fabuleux.

      • +1000
        Pas de vaccin = soins payants ET
        Pas de vaccin = pas de prestations sociales aides et subventions.

        • Possible et souhaitable si et seulement si il devient purement facultatif de payer les cotisations, taxes et impôts contribuant à financer le secteur public de la santé.

          • C’est surtout ce point que tous oublient d’ajouter dans leur argumentation… Ah bah oui, parce qu’ils s’apercevront que ceux qui cotisent le plus sont très certainement ceux qui n’ont pas ou peu de comorbidité et font gaffe… Le trou de la sécu se creusera encore plus si toutes ces personnes ne cotisent plus ! ^^

          • Vous voudriez qu’on renonce à tout changement qui va dans le bon sens s’il n’est pas complet ?

            • Le bon sens n’est pas celui du vol légal ni des obligations à tout va.

              • Donc vous estimez qu’un brancardier qui renoncerait à son emploi pour ne pas avoir à être vacciné et qui ne serait alors pas indemnisé subirait un vol légal et des obligations à tout va. Ca me surprend un peu, mais vu les commentaires qui prédominent ici, ça confirme que le libéralisme n’est plus ce que je croyais.

                • De quoi parlez-vous? Votre post faisait référence au paiement des soins et prestations sociales, aides et subventions.
                  Vous et moi serions probablement d’accord que ces dépenses et prébendes sont globalement nocives. Les supprimer en masses, en baissant d’autant les prélèvements, serait une bonne chose…
                  Par contre, la création d’une discrimination basée sur le statut vaccinal d’un individu, ne va évidemment pas dans le bon sens. Ledit individu reste payeur, et ne recevant rien en échange (car il est puni de ne point se soumettre): voilà bien l’apogée du vol légal!

                  Ce serait d’ailleurs le même problème concernant le brancardier démissionnaire (mentionné sur un autre fil, j’ai aussi du mal à m’y retrouver hein: )
                  1- Discrimination entre démissionnaire vacciné qui touche du pognon, et démissionnaire non OGM (approximation hasardeuse du même niveau que la qualification d’antivax,) qui n’en touche pas.
                  2- Si vous acculez une personne à la démission en menaçant d’attenter à ses droits, je pense qu’au contraire le versement d’une indemnité légale est fort bienvenue, à ne pas confondre avec des prébendes abusives.
                  Dans le deux cas: une bonne grosse menace de démission collective devrait faire merveille.

                  • En effet, il y a eu confusion de ma part entre deux fils. Cela dit, ne pas toucher une aide indue est un pas dans la bonne direction, indépendamment de ce que d’autres continuent à la percevoir. Une aide n’est pas un droit, ça devrait être comme un contrat entre l’individu et la collectivité et il n’y a pas à faire appel à des notions de droit et de devoir pour la verser et la financer.

                    • S’il y avait contrat, le modifier unilatéralement, en retirant une prestation ou ajoutant une obligation, sans contrepartie raisonnable, n’irait pas dans le bon sens.
                      De même, la rupture d’égalité devant le droit (social et fiscal dans ce cas,) ne va pas dans le bon sens du tout.

                      Dans tous les cas on n’est pas dans un état libéral; nous savons bien que Moloch ne va pas nous donner le choix de déclarer notre indépendance sociale et fiscale.
                      La question qui se pose est de savoir s’il va aussi voler la souveraineté de nos corps, et de ce qu’il convient de faire en réponse.

        • Comme quoi, il suffit d’une bonne crise mettant en évidence toutes les limites et inefficacités d’un système collectiviste pour faire sortir du bois le totalitarisme sociétal qui sommeille chez certains.
          Tout cela pour une maladie qui n’a que 0.3% de mortalité!

      • Votre histoire de chaîne de transmission est la perle du jour, bravo. La suite est évidente: tout comportement déviant doit être analysé, traqué et puni. Bienvenue à Médicland, où votre corps appartient à tous.

      • Ok, donc maintenant j’aimerai bien avoir les chiffres suivants :
        Combien de personnes sans aucune comorbidité en réanimation en ce moment ? J’attends avec impatience ces chiffres, car aucun médias ne les donnent…
        Moi j’ai aucun soucis à devoir payer mes soins (je le fais généralement, car non remboursés par la sécu ^^). Par contre, je ne souhaite plus cotiser pour les autres. En effet, j’utilise très peu la sécu contrairement à d’autres, car je fais gaffe, donc je souhaite être remboursé de toutes les cotisations qui ont servi aux autres 😉

        • Réponse : zéro. C’est pour ça que les médias n’en parlent pas.

        • Demander que la sécu fonctionne comme une véritable assurance, OK. Mais comme une véritable assurance, où les primes sont calculées en fonction des risques, pas des accidents effectivement survenus.

      • Le problème surtout est qu’il a été fait le choix (ou plutôt il a été imposé) un système de santé collectiviste qui fait payer à tous les choix de chacun.
        Comme le dit l’auteur de l’article, après le covid, il y aura quoi? Une liste des aliments à ne pas consommer sous peine de voir vos sanctions s’imposer aux déviants? Une liste d’activités à ne pas pratiquer?…etc

        Si l’assurance santé était individuelle (avec un système général étatique pour les démunis par exemple), vos questions n’auraient pas lieu d’être.
        Ce problème n’est qu’un faux problème provenant, une fois de plus d’une solution collectiviste imposée par quelques uns (tjrs les mêmes) à tous les autres. Solution collectiviste non viable sur le long terme comme d’habitude, imposant de nouvelles interventions de plus en plus liberticides pour essayer de sauver le système.

      • « En résumé, pas de vaccin = soins payants.  »
        Aucun problème et on me rend 15 ans d’arriérée de cotisations sociales – l’argent que j’ai dépensé dans ce temps chez les médecins/hopitaux

        • Corriger le passé vous semble-t-il plus important que mettre en place un système correct pour l’avenir ?

          • @MichelO
            « Corriger le passé vous semble-t-il plus important que mettre en place un système correct pour l’avenir ? »

            Parfois on se trompe, et pour trouver la raison de l’échec, il faut revenir en arrière, pour comprendre. Si vous continuez sur une base erronée, la probabilité que vous retombiez sur la bonne voie est quasiment nulle.

            Mais de toute façon, cela dure depuis trop longtemps. CPEF.

            • Oui certes, mais en quoi « rendre les cotisations sociales moins les prestations reçues par le passé » aiderait-il à comprendre quoi que ce soit ?

              • @MichelO
                Je ne répondais pas en support à Chk mais réagissais à votre réponse. Vous ne construirez rien de pérenne avec des irresponsables. La production de personnes irresponsables a commencé avec la mise en place de l’état providence et s’est accrue à chaque fois qu’on a fait appel à l’état pour légiférer, puis l’état s’est mis à légiférer sans consultation quand il a remarqué qu’il y avait quand même un paquet de pognon à se faire sur le dos du contribuable. Des irresponsables aux commandes. Des irresponsables pour les suivre et les écouter. Nous n’irons nulle part sauf dans le mur.
                N’empêche que moi aussi, j’aimerais qu’on me rende mes contributions.

      • « Mais les effets à court et long terme du Covid on les connaît. »
        Simple rappel : morbidité générale : 0.1%. Si vous regroupez 1000 personnes saines et que vous les aspergez du virus, vous aurez un seul contaminé, devenu positif mais pas forcément malade.
        Létalité : 2%. Si vous réunissez 100 de ces positifs, vous en aurez deux qui vont mourir, officiellement du covid, mais le plus souvent de co-morbidité, dans laquelle l’obésité tient un rôle majeur.
        Ce sont les chiffres officiels de Santé Publique France, et pourtant sans aucun retentissement médiatique.

      • C’est une vision et un calcul mécanisciste de la société, des couts, des actions, comme si c’était une équation dont on connaissait chaque variable, et la causalité.

        Vous parlez comme si le risque de contamination de la part d’un non vacciné était assuré et comme s’il n’existait pas de transmission de la part d’un vacciné.
        Vous parlez aussi comme s’il n’y avait pas de morts de ces effets secondaires.
        Or, si mourir d’une maladie est un malheur, mourir des effets d’un produit qu’un individu injecte dans un autre est un homicide.

        • On peut aussi établir des surcouts à une personne qui a un accident de voiture. Le fait qu’elle prenne sa voiture la rend aussi responsables.
          Y-a-t-il seulement un accident où il existe zéro responsabilité ? Un accident d’escalier suite à une inattention ? Il fallait faire un effort de concentration, mossieur.

    • Sauf que le calcul de risque de l’assureur se fera rigoureusement, alors que sur twitter seuls les arguments faisant appel au sensationnel et au subjectif comptent.

      • « le calcul de risque de l’assureur se fera rigoureusement, »

        Et c’est d’ailleurs pour cela que les assureurs US ont refusé de couvrir les risques inhérents aux vaccins et ont bien averti que le décès du à un effet secondaire d’un vaccin anti-covid ne sera par couvert par une assurance-vie considérant qu’il s’agit d’un traitement encore expérimental.
        Les assureurs sont des pragmatiques et non des politiques…

        • oui et c’est pour cela que lorsqu’un traitement est en expérimentation, les cobayes sont indemnisés !
          Quel montant pour le covid ?

      • « sur twitter seuls les arguments faisant appel au sensationnel et au subjectif comptent »

        C’est là que ça devient du délire : gouverner « guidé » par des débats scientifiques sur Twitter !?!

    • Faut-il déjà pouvoir le quantifier.

      Pour l’instant, le risque vaccination/non-vaccination me semble plus une affaire de devinettes selon ses positions sur le sujet qu’autre chose.

      Un assureur privé pourrait ne pas assurer un fumeur ou faire payer des primes supplémentaire, pourtant, aux Pays Bas, ils les assurent sans surcouts.

  • Dans celle de ceux qui paient quelque soit leur choix.

    • Personne n’est totalement exempt de conduites à risques. Et puis qui juge des risques ? Par exemple j’estime que celui qui va faire du ski ne devrait pas se voir rembourser ses frais d’orthopédie. Je dis cela parce que je ne fais pas de ski. J’estime que celui qui fume ne devrait pas se voir rembourser ses soins pour les pathologies associées. Je dis cela parce que je ne fume pas.

      Et ainsi de suite, pour les vaccinés et pour les non vaccinés suivant la position qu’on défend.

      Donc se plaindre qu’on paie pour des conduites à risque est hypocrite : le jour où celui qui se plaint sera concerné, et il peut l’être très vite, voir mes exemples ci-dessus, il changera d’avis.

      Ceci évidemment dans la situation actuelle : l’assurance santé est un monopole d’état et on n’a pas le choix. Le jour où celle-ci sera privatisée, on pourra commencer à discuter des conduites à risques : celles-ci seront clairement mentionnées dans les contrats et évaluées du moins on peut l’espérer.

  • 11 vaccins sont déjà obligatoires, pourquoi pas 12 pour protéger l’espèce ? Ces discussions autour de l’opportunité du vaccin sont des fantaisies d’enfants gâtés (demandez aux brésiliens ce qu’ils en pensent quand ils ne sont pas morts).

    • 7 milliards d’humains notre espèce n’est pas en voie de disparition. Et oui 11 vaccins obligatoires pour les enfants et on hésite pour le douzième… Bizarre non ?

    • Si un vaccin doit devenir obligatoire chaque fois qu’il est sur le marché depuis 1 an, on n’a pas le c.l sorti des ronces !
      Pour la petite histoire, les trois seuls vaccins obligatoires ont très longtemps été ceux contre le tétanos (pas contagieux) et contre la diphtérie et la polio (qui ne protège absolument pas de la contagion)…
      Les 11 vaccins obligatoires (dont ces 3 là) c’est la réponse du gouvernement au Conseil d’Etat qui avait exigé une évolution de la doctrine vaccinale en réponse à une situation où les labos ne fournissaient plus le seul vaccin trivalent DTP, mais un hexavalent en remplacement.
      Le CE avait « proposé » à l’Etat 3 options :
      – obliger les labos à fournir le DTP
      – supprimer l’obligation vaccinale
      – rendre 6 vaccins obligatoires
      Vous connaissez la suite.
      Alors pardonnez-moi de relativiser votre « protection de l’espèce »… Sauf si l’espèce en question est celle des labos !

    • Parce que, scrogneugneu, « l’espèce » n’est pas en danger, vu la très faible mortalité du covid.
      Accessoirement, les hyperboles bien théâtraux du genre « meh planète » ou « meh espèce » servent généralement à masquer des arguments indigents.
      Vos « vaccins » sont en cours d’expérimentation jusqu’à 2022/2023 et font l’objet d’autorisations provisoires. Vérifiez. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’obligation représenterait un hold-up sans précédent pour la liberté mais aussi pour la sécurité des personnes. Non seulement il est immoral d’imposer une procédure médicale; non seulement il est immoral de faire courir un risque à des personnes qui ne risquent statistiquement rien du covid; mais en plus on ne peut pas correctement quantifier le risque. Sans même parler de long terme.
      Bonus: les données préliminaires suggèrent que les « vaccins » ne stoppent pas la transmission ni l’infection, mais évitent simplement les symptômes. Ce qui les rend précieux pour les personnes à risque et inutiles pour les autres.

      TL:DR: allez vous faire piquer mais ne me marchez pas dessus.

      • Ce qui vous importe serait-il la classification officielle et administrative des vaccins, plutôt que leurs effets avérés ? Etrange sur un site libéral…

        • Ce qui m’importe c’est d’avoir des garanties et une info claire sur les bénéfices et les risques. Que la certification vienne d’un état ou d’un organisme privé, dans les deux cas idéalement sans conflit d’intérêt.
          Et bien sûr il m’importe d’utiliser un médoc que dans le cadre d’un consentement individuel clair et sans contrainte.

          Auriez-vous oublié? Les producteurs de vaccins sont exonérés de responsabilité par les états. Vachement libéral, hein?

          • Eh bien, réclamez la, cette info claire ! Les procès d’intention au privé et autres jugements à priori sont, de mon expérience, parmi les plus grands obstacles à l’obtention de cette information.

            • Je fais de mon mieux, et je ne l’aurai que d’ici quelques années si tout se passe correctement. Lorsque je l’aurai, je choisirai pour moi-même, ce qui est mieux que de permettre à un rond-de-cuir de décider pour moi.
              Comme souvent, la division entre team vaccin et team individualiste ne tient pas la route.
              Personne ne veut vous interdire vos traitements un peu brusqués… Mais souffrez que personne ne les impose à autrui au nom d’un intérêt général galvaudé.
              Idem d’ailleurs pour les traitement chimiques.

            • l’obstacle à l’information est le manque de recul sur une technique toute nouvelle (ARNm) : les pfizer et autres sont toujours en phase de test jusque 2023.

            • « Eh bien, réclamez la, cette info claire ! »
              Vous semblez ignorer que les députés du Parlement européen ont réclamé à cor et à cri pour d’obtenir l’accès aux contrats, entre l’UE et les Labos, afin de connaître les conditions médicales et financières de ces « vaccins miracles », les labos ayant d’office décliner leurs non responsabilités des effets secondaires et indésirables, toutes catégories, même mortel !
              Ils ont fini par avoir l’autorisation de voir ces contrats, dans une salle, sous conditions : 1. sans téléphone pour éviter les photos ; 2. sans crayon pour ne rien noter ; 3. un temps limité pour la vison des « documents ». Ce dernier mot mis entre guillemets est volontaire, car ces parlementaires furent ahuris de découvrir des contrats tronqués par leur non lisibilité, les 3/4 des textes ayant été raturés et noircis volontairement. En d’autres termes : circulez il n’y a rien à voir !!!! Quelle émanation sublime de clarté financière et de confiance sanitaire de l’UE !!!! Ses « gugusses » sont-ils encore crédibles ???
              D’après les dernières infos, des députés européens vont s’adresser à la Cours de Justice européenne pour obtenir gain de cause. Quoi du plus naturel de vouloir contrôler un exécutif agissant en catimini et dans l’opacité la plus totale. Il ne s’agit pas de balivernes mais de la santé de populations. Etes-vous à ce point naïf pour faire aveuglément confiance en une des personnes ou organismes si peu fiables ?

            • Mon commentaire (corbc4 juil. 15h16) est destiné à
              MichelO

    • « Protéger l’espèce », vous avez fait ma journée ! 😀
      J’espère dans ce cas, et « pour protéger l’espèce », vous n’allez pas partir en vacances cet été er revenir avec un variant Epsilon qui va foutre le bordel cet automne hein…
      Et j’espère que « pour protéger l’espèce », vous vous faites vacciner contre la Grippe chaque année, et que s’il y avait un vaccin contre les gastros, ou les rhumes, vous les prendriez hein !
      L’espèce humaine vit très bien et se reproduit de manière très efficace, merci aux peuples pauvres d’Afrique pour cela qui viennent ensuite pomper notre argent grâce aux allocs généreuses de la France 😉

    • Jusqu’a preuve du contraire la population humain augmente malgrès le covid.
      en gros:
      covid :4 millions de mort en plus d’un an
      décès : 57 millions/an
      Naissances : 139 millions/an

      je crois qu’on est vraiment au bord de l’extinction !

  • « que la société paiera pour les mauvais choix de certains est acceptée »

    Bien sûr. Et il en a toujours été ainsi.
    Le contrat tacite est : « je paie pour ton cancer du poumon, tu paies pour ma rupture des ligaments croisés ».
    L’alternative, peu réjouissante, est celle d’une société où tout devient interdit – fumer comme faire du sport – dès lors qu’on fait courir un risque financier aux autres et non plus dès lors qu’on leur fait courir un risque physique (comme fumer dans un lieu clos).
    Bien sûr, on peut décider d’individualiser le coût : je serais ainsi ravi de pouvoir rouler sans casque en moto, de trouver un assureur, moyennant un surplus, qui m’y autorise, il faudrait au préalable que le casque ne soit plus obligatoire…
    Cela suppose trois choses : qu’on puisse à tous coups déterminer le risque individuel de telle pratique, que l’Etat arrête de légiférer à tout va, et que les assureurs jouent le jeu.
    Jouer le jeu, pour l’assureur, ça veut dire qu’il devra éviter de penser comme l’État qui « veut notre bien malgré nous », et qu’il devra procéder à une évaluation honnête des risques.
    Petite anecdote : dans les années 70, il était devenu très difficile de trouver un assureur qui accepte les motards, ou alors à des coûts exorbitants, volontairement dissuasifs. Les assureurs employaient probablement alors des centaines de Alain Vadeboncoeur, ou d’autres épouvantails de type Dr Got (référence française)…
    Bref ma confiance dans le système assurantiel est à peu près aussi faible que dans l’Etat…

    • « L’alternative, peu réjouissante, est celle d’une société où tout devient interdit – fumer comme faire du sport – dès lors qu’on fait courir un risque financier aux autres et non plus dès lors qu’on leur fait courir un risque physique (comme fumer dans un lieu clos) »
      ==> pas forcément, il suffit dans ce cas de supprimer la sécu ou la faire intervenir seulement sur des maladies « simples » ou « basiques » (lesquelles ?) et de faire payer le service pour les autres. 1. ça fera des économies à la sécu, 2. ça fera revenir sur terre certains, 3. tous les « interdits » diminueront 😉

    • La critique à l’endroit des grands groupes d’assurance est juste, mais j’ai tout de même plus confiance en des assureurs sur un marché qui permet leur concurrence qu’en un monopole d’état.

      Quitte à établir des lois qui empêchent les oligopoles et autres groupes surpuissants de faire leurs règles sur les marchés.

      • J’imagine mal l’Etat qui s’est fait une spécialité depuis des décennies de vouloir « notre bien malgré nous » interdire aux assureurs de se montrer aussi « altruistes » que lui…

        • Oui, je dis ça par principe, mais en étant comme vous conscient qu’on ne peut actuellement pas compter sur l’état pour ça… malheureusement.

      • Les assureurs, dans un marché où ils sont en concurrence et où l’état ne les assomme pas de réglementations, évaluent très correctement les risques. Regardez les assureurs maritimes, dont la clientèle évolue dans un milieu international.

  • Je déduis de cet excellente analyse que l’acharnement vacciniste de l’état sert à protéger son monopole de la sécurité sociale. Il faut que l’état prouve sa victoire par le vaccin, peu importe si cette victoire est fictive et narrative, du moment qu’il convainc l’opinion publique que sa politique sanitaire est bonne.

    Il faut comprendre que ces abus de pouvoir sanitaires sont la conséquence du monopole de la sécurité sociale, cette dérive était inéluctable et inscrite dans son principe même.

    L’état ne peut donc pas se permettre de laisser quoi que ce soit remettre en question sa politique sanitaire, car cela remettrait en question l’aura de perfection solidaire qu’il attribue à son système de sécu. Et de fait, les médecins et cadres de santé qui doivent leur statut à ce monopole en deviennent les chiens de garde agressifs, prêts à tout pour en protéger le périmètre.

    • au vue du nombre incalculable de fois qu’on entend dans les médias que la seule et unique solution pour « redevenir libre », c’est en effet l’impression que ça donne.

  • Mais alors dans la même veine, il est temps d’interdire le tabac car le coût des hospitalisations de leurs cancers s’imposent aussi à tous. Et on peut aller très loin dans cette voie jusqu’à expliquer qu’il faut exclure toutes les conséquences des risques inutiles (accidents de sports extrêmes, ……)

    • J’ai jamais compris en effet qu’on n’interdise pas le tabac, l’alcool notamment. Si on suit le raisonnement de cet « expert », il faut absolument l’interdire ou faire bien casquer les fumeurs et alcooliques quand ils se retrouvent à l’hôpital ! 😉

      • Mais si continue comme ça, il faut interdire les sports à risque (parachutisme, base jump, ski, moto, …..) car à tout moment vous pouvez finir à l’hôpital et cela coûtera à la société.

        En fait, la vie étant risquée, ne vaudrait-il pas éviter de vivre ? Arrêtons donc de faire des enfants et dans 100 ans, on n’aura plus tous ces problèmes

      • N’oublions pas l’obligation légale de la combi anti-contamination pendant les relations amoureuses, un herpès est si vite chopé et coûte tant à cette chère sécu.

    • Pour les sports extrèmes, voire dangereux, vous avez des assurances privées qui fonctionnent très bien.

  • Très bon résumé de la situation de liberté liée à la vaccination. Ca fait peur en effet.

  • Personnellement, cela me gênerait que « mon » médecin soit un activiste plus ou moins modéré dans n’importe quel domaine et que son jugement et ses prescriptions soient orientées dans d’autres but que l’intérêt du malade.

    Pareillement, cela me gène de pouvoir penser que peut-être ses jugements seraient dictés par l’état et l’administration.

    Alors hier, j’ai voulu connaître le détail du « Serment d’Hypocrate » Internet :

    « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux. »

    Bien sur, le texte (bien plus long) a pas mal évolué au cours des siècles, mais originellement, le serment parlait plutôt de l’intérêt du malade. Il me semble qu’Hypocrate s’est encarté au PS il y a une dizaine d’années ?

  • nous réagissons en enfants trop gâtés de pays nantis : nous n’aurions aucune arme contre cette maladie, vous entendriez hurler la populace des bien pensants dans la rue devant la passivité des gouvernants. Nous avons une arme, peut être imparfaite, mais avec les raisonnements des anti vax, la polio, la variole, la diphtérie, la rage etc… feraient encore des ravages. Demandez aux populations des pays pauvres s’ils refuseraient d’être vaccinés. Débat donc inutile et stérile, ceux qui refusent d’être vaccinés ne pensent égoïstement qu’à leur petite personne, et se fichent complètement de contaminer potentiellement les autres. Que individualisme ! c’est bien le reflet de notre actuelle société. Navrant.

    • Les opposants au vaccin anti-covid ne sont pas des anti-vax. C’est ce que la propagande gouvernemental essaie de faire croire pour asseoir sa désastreuse politique de gestion de cette crise.
      Et pour info:

      RAGE: 100% de mortalité, pas de traitement curatif en dehors d’une vaccination précoce.

      POLIOMYELITE: mortalité 15-30% chez l’adulte et 2-5% chez l’enfant, nombreuses séquelles chez une partie des survivants et pas de traitement curatif

      EBOLA: mortalité 50%

      FIEVRE JAUNE: mortalité 20%

      VARIOLE: jusqu’à 30% de mortalité

      DIPHTERIE: 50% de mortalité

      COVID: 0.3% de mortalité (82 ans de moyenne d’âge) et 80% des décédés ont plus de 75 ans
      Grippe saisonnière: 0.3% de mortalité

      Cela se passe de commentaire, je crois.

      • Vous avez oublié le sida ! et toujours pas de vaccin !
        Et contre la folie qui gère cette « pandémie » ne faudrait-il pas un gros vaccin d’au moins un litre dans chaque bras !
        Ce Covid c’est une histoire de dingues !

        • Ouais, le préservatif + test vih devraient être obligatoire pour tous les hommes, parce que même avec le préservatif, il y a toujours des risques d’infecter les autres. Les hommes qui ont des rapports sans préservatifs ne sont-ils pas tous des criminels qui mettent en danger la vie des autres? Il faut voter l’obligation, ça paraît évident, non?

    • Enfin quelqu’un qui pense aux autres ! Prendre un risque personnel est effectivement à l’affaire de chacun. Faire prendre un risque aux autres, NON ! Que ce soit un risque de maladie éventuellement mortel ou un risque économique (déclencher un confinement)

      • Le problème est que « faire prendre un risque aux autres » est un argument qui peut être retourné à l’envoyeur.

        En particulier quand il est à géométrie variable pour cause de communication ou de scientisme.

        • Exact.
          Entre un non vacciné qui continue à respecter les gestes barrières et un vacciné qui se pense à l’abri et ne prend plus de précaution (et c’est le but recherché de la vaccination) qui est le plus dangereux?
          L’efficacité du vaccin n’empêche pas la contagiosité mais la diminue seulement (et de quel ordre?). De plus cette efficacité va diminuant à chaque nouveau variant, variants dont l’émergence est stimulée par la diffusion d’une vaccination réalisée en pleine épidémie…

      • A monsieur Montenay : le confinement est une décision POLITIQUE et non sanitaire et dont l’efficacité n’a pas été démontrée.

    • Une fois de plus : on se vaccine si l’on est une personne « à risque » ou que l’on a peur des formes graves de la maladie. Tout autre raison est une mauvaise raison. En particulier celle pour pouvoir reprendre une vie sociale normale et voyager.

      D’autre part, les non-vaccinés ne se fichent pas de contaminer les autres vu que même les vaccinés peuvent contaminer les autres.

      La seule chose à prendre en compte, c’est que l’on respecte le choix de chacun. Que les vaccinés, qui l’ont fait pour les bonnes raisons, nous expliquent en quoi un non-vacciné est un problème vu que ce sont les seuls qui prennent un véritable risque.

      Et comme on commence à se rendre compte que ce sont les vaccinés qui font muter ce virus, j’ai de plus en plus de doutes sur l’opportunité de ce vaccin.

      • ce que j ene pige pas c’est l’argument du si vous êtes pas vaccciné vous contaminez les autres ..bah si t’es vacciné t’es censé être protégé non? donc un non vacciné ne peut te contaminer…sauf qu’en fait les vaccinés sont des non vaccinés puisque cela n’arrête en rien le virus ou ses variants..bref autant ne pas se faire vacciner puisqu’ua final vacciné non vacciné c’est pareil…sont cons ces vaccinés , même le vaccin anti covid n’arrête pas leur connerie.

  • Prendre un risque personnel est effectivement à l’affaire de chacun. Faire prendre un risque aux autres, NON ! Que ce soit un risque de maladie même rarement mortel ou un risque économique (déclencher un confinement).
    Vous acceptez les feux rouges pour votre sécurité mais aussi pour celle des autres

    • On accepte les feux rouges uniquement parce qu’il s’agit de notre propre sécurité!!
      Si griller un feux rouge n’avait aucun conséquence physique sur celui qui grille et aucun risque de PV, pensez-vous que les feux serait respectés?
      Je ne pense pas.

      • Vous n’acceptez les feux rouges que pour votre propre sécurité. D’autres pensent différemment, et acceptent les feux rouges aussi en raison d’une certaine idée des respects mutuels nécessaires à la vie en société. Un char d’assaut n’aurait pas, selon vous, à respecter les feux rouges, puisque son équipage ne risque rien ?

        • Exactement. Les Néozélandais ont justement cette certaine idée des respects mutuels nécessaires à la vie en société que j’évoque.

    • On accepte les feux rouges parce que c’est la loi et que concernant l’ordre et la sécurité, cette loi fait partie d’un domaine régalien.

      C’est moins simple, moins évident, beaucoup moins régalien et plus « philosophique » dans le cas d’une vaccination « expérimentale » alors que les politiciens eux-mêmes ont peur de l’imposer aux enfants.

    • Quel est le risque que s’arrêter au feu rouge entraîne des maladies graves, voire la mort?
      L’analogie ne tient pas, parce qu’on ne parle pas d’un comportement anodin, on parle d’imposer à l’individu de prendre un risque (non quantifié, données insuffisantes) avec l’espoir (non quantifiable, pas assez de données) de sauver des vies.
      Cela fait beaucoup d’inconnues pour cette violation de notre liberté à disposer de nos corps.

    • Dans le principe oui, mais tout dépend aussi de la probabilité du risque en question, et en terme de santé, c’est pour cela qu’on parle de la balance bénéfice-risque, qui n’est pas la même pour tout le monde.
      Il appartient donc à chacun de l’évaluer selon son âge et son état de santé, et éventuellement à l’état d’aider cette évaluation en nous apportant une information juste et transparente, ce qui n’est déjà pas le cas.
      Ensuite si le vaccin est si efficace, et protège effectivement « à 95 % » d’après ses zélateurs, en quoi les non-vaccinés représenteraient-ils une telle menace pour les vaccinés?
      Votre position de principe est en général juste, mais s’écroule devant les particularités de ce contexte sanitaire.

    • Vous vous réveillez un matin toussant et fiévreux, vous n’allez pas consulter votre médecin. Un doliprane, au lit et on ira le voir quand on ne risquera rien ou ne fera courir aucun risque au autres ?

    • @ Montenay : et qui fait prendre un risque en interdisant les traitements qui soignent le covid plus efficacement que les vaccins ???

      • et on peut ajouter que le vaccin n’évite ni la maladie, ni la contagion, mais uniquement les formes graves du covid.
        donc ceux qui ont peur, vaccinez-vous mais fichez la paix aux autres.

        • La peur en question, dans votre idée, c’est celle d’être malade, ou celle de se retrouver responsable de la maladie d’autrui, quoi que vous disiez que la responsabilité n’incomberait qu’au malade ?

          • « celle de se retrouver responsable de la maladie d’autrui, » faudra le prouver, car même vacciné, je peux être contagieux !

            • Eh bien non, il n’y a pas à prouver qu’un comportement soucieux d’autrui aurait absolument garanti sa sauvegarde pour le préférer à celui qui lui a nui de manière certaine.

              • qu’est-ce qu’un « comportement soucieux d’autrui » ??? Belle rhétorique socialiste !

                et qui le définit objectivement ???

                • Un comportement soucieux d’autrui, c’est celui qui prend en compte la composante responsabilité en même temps que la composante liberté. Ca n’a rien de socialiste, sauf peut-être pour quelques ivrognes de village, peut-être.

          • En effet, ça ne vous incombe pas, je n’ai jamais prétendu le contraire. De même qu’en escalade, il ne vous incombe pas de crier pour alerter ceux qui pourraient recevoir les pierres que vous détachez, à eux de se protéger. Et comme vous ne m’appréciez guère, mon appréciation de votre personne n’a pas d’importance pour vous. Mais un grand nombre de personnes n’est pas comme vous, et cette différence explique ce qu’on observe.

  • Quand on voit les commentaires liberticides sur un site « libéral », cela fait peur.

    Ceux qui veulent la vaccination obligatoire, n’ont pas le moindre doute sur les effets de celle-ci. J’ai rarement vu un tel mépris.

    Les climato-septiques ou les vaccino-septiques ont la plupart du temps un discours modéré.

    Ce n’est pas le cas des autres, … on a l’impression qu’ils sont dans une secte.

    Pour finir, je permet de citer:

    « Et forcément, ça va bien se terminer. »

    • « Ceux qui veulent la vaccination obligatoire, n’ont pas le moindre doute sur les effets de celle-ci. J’ai rarement vu un tel mépris. »

      ou un tel manque de réflexion, ou biais cognitif (« pays dit moderne : le salut est dans le vaccin. Pays pauvre, on soigne »)

  • Pour en revenir à la vaccination obligatoire. Il n’y en France actuellement AUCUN vaccin VERITABLEMENT obligatoire. Mon père n’est jamais allé chez un médecin de l’âge de 35 à 75 ans, cela m’étonnerait, que le barman l’est vacciné.

    Personnellement, je suis allé à l’hôpital au mois de février pour un accident. On m’a posé 5 fois la question : « Etes vous à jour dans vos vaccins ? »
    J’ai répondu 5 fois:  » Je ne sais pas. »
    Et rien depuis rien, la gendarmerie n’est pas venu me piquer.

    Pour les enfants, c’est plus compliqué. Mais faire un faux carnet de santé, avec l’informatique, beaucoup de gens peuvent le faire.

    Avec les vaccins anti-covid et le fichage qui va avec, là on change carrément de monde…
    La seule solution est de pirater la base de données. Ce n’est plus à la portée de tout le monde.
    D’ailleurs, on nous dit que 55% des soignants sont vaccinés contre 80% des médecins. çà reste à prouver. Je serai médecin, je demanderai à un collègue de me déclarer vacciné, et de jeter la dose…..

    • « Je serai médecin, je demanderai à un collègue de me déclarer vacciné, et de jeter la dose….. »

      je ne serai pas surpris qu’il y ait beaucoup de cas…

      • Eh bien, ça prouverait surtout que la mentalité de faussaire et tricheur serait largement répandue chez les médecins. Pas très encourageant.

        • non, ils écoutent leur conscience et leur réflexion et font preuve d’intelligence.

          « la discipline n’exonère jamais de la responsabilité ».

        • Ou bien que le corps médical est tout autant « fracturé » que le reste de la population.

          Et au vu du nombre de commentaires sur le sujet, il est vrai qu’il y a une grosse fracture et non un risque comme dit Attal.

  • Monsieur Vadeboncoeur a un nom qui laisse entendre une certaine insouciance quand au danger qui a fait que ces ancêtres ont hérité de ce nom et lui de leur tempérament. Il pourrait donc avoir un certain type de comportement qui laisse craindre des prises de risques disproportionnées. Son raisonnement, devant de tels dangers, invitent donc à proposer légalement un confinement ferme et définitif pour éviter les accidents et les frais inhérents à ce risque.

  • Cela n’a effectivement aucun sens. Je me suis fait vacciner, mais c’est pour moi, car j’estime que je cours plus de risque sans vaccin qu’avec. Je me fiche complètement de convertir qui que ce soit ni de contaminer qui que ce soit. Tout comme Ayn Rand dit qu’on travaille pour soi et non pour la société ou dieu sait qui ou quoi et que les bénéfices (ou les pertes…) n’ont aucune raison d’être mutualisés, je me vaccine pour moi et que chacun réfléchisse personnellement sur les risques qu’il veut prendre ou pas.

    Ceux qui veulent rendre le vaccin obligatoire me gonflent presqu’autant que ceux qui me regardent comme si j’allais mourir dans d’atroces souffrances juste après avoir été vacciné. Cela fait maintenant un mois que j’ai reçu ma deuxième dose et je ne suis pas près de manger les pissenlits par la racine.

  • Le problème n’est pas le coût e l’assurance mais le risque qui est porté aux autres… Et cela l’auteur n’en a pas conscience…

  • Il y a un principe intangible la responsabilité de celui qui fait des choix.
    Libre et responsable.
    La vie en société impose aussi des règles, s’assurer de ne pas être nusible.
    Si l’on ne veut être vaccinés on s’impose la responsabilité de se protéger et de protéger les autres (très liberticide, l’homme est sociable) et d’assumer personnellement ses soins et à ceux que l’on aurait contaminé (je dirai sciemment car refus de vaccination qui réduit fortement ce risque).
    C’est le prix de la liberté individuelle dans une vie en groupe. L’homme reste un animal grégaire qui cherche le contact.
    Il y a malheureusement des choix individuels impossibles à assumer.
    Que pensez vous de la personne qui ne mets pas de préservatif (par choix personnel) et qui se sait positif au HIV ? L’absence de prophylaxie est potentiellement mortelle pour le ou la partenaire…

    • Fausses équivalences bien intentionnées à gogo.

      – HIV est très mortel (hors traitements); covid est très peu mortel, et encore essentiellement pour des personnes très fragiles, susceptibles d’être emportées par une grippe.
      – Mettre un préservatif, d’après les données disponibles, présente zéro risque (sauf allergie sévère au latex, mais ce n’est pas spécifique au préservatif.) C’est une technologie maîtrisée, les données sont fiables.
      L’injection covid est une technologie nouvelle, mise sur le marché en urgence, avec des risques difficiles à quantifier. Il y a des morts et des effets graves.
      Et on a zéro donnée sur les effets à moyen ou long terme. Il est intelligent de les prescrire aux personnes fragiles, et stupide de les imposer à quiconque.

      – Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, dans un rapport intime, il faut être deux (ou plus, je ne juge pas,) adultes consentants. Un contrat en quelque sorte.
      Pas la même chose que simplement exister en société.

    • « Que pensez vous de la personne qui ne mets pas de préservatif (par choix personnel) et qui se sait positif au HIV »
      On en pense rien vu que cet exemple n’est pas transposable À LA CONTAMINATION PAR LE COVID.
      1/ Si testé positif, ou avec premiers symptômes, vous sortez dans la foule au lieu de rester chez vous et VOUS SOIGNER OK, c’est irresponsable. Sauf que quand vous avez une bonne grippe, vous n’êtes pas très en forme pour sortir et pratiquer vos activités habituelles.
      2/Si pas testé et sans aucun symptôme, comment vous accuser de vouloir contaminer, ou d’avoir contaminé quelqu’un sauf à trouver le moyen de détecter chez le contaminé une sorte d’ADN dans le virus permettant d’identifier le contaminateur?
      Donc pour moi, sans volonté avérée de contaminer, la seule réponse est: je me protège avec des moyens que j’ai choisis et je laisse aux autres le soin de choisir eux-mêmes les moyens de protection qu’ils estiment appropriés et je leur dénie le droit de m’accuser sans preuves d’attenter délibérément à leur santé.

    • Et quand vous sortez votre voiture du garage, vous « tuez sciemment » 0,0000001 individus.

      (Par accident ou pollution – et pas forcément moins si vous prenez le bus).

      • Il n’empêche que les personnes qui font attention à ne pas surgir de leur garage de manière imprévisible et celles qui s’en moquent parce que ces individus n’ont qu’à se méfier et s’arrêter à temps ne construiront pas la même société. Celle des secondes a peu d’attraits pour la population au point qu’on peut douter, si c’est celle des libéraux, de la voir advenir un jour.

  • « Dans l’État hébreu, en effet, 40% des cas de Delta ont été vaccinés avec deux doses de Pfizer. »…

    • Et donc ?

      Au vue des vos autres commentaires, je pense que celui-ci sous entend que le vaccin ne serait pas efficace contre ce variant.

      Si on reprend l’ensemble des données, nous avons environ 83% de la population israélienne totalement vaccinée et donc 13% non-vaccinée.
      Le vaccin est efficace à environ 90% contre la variant delta, soit 10% des vaccinés pouvant être contaminé.
      Parmi les 13% de non-vacciné, on peut estimer un taux d’immunité acquise par contact avec la maladie de 20% (de mémoire, c’est qu’il ressort de différentes études), soit 80% de la partie de cette population pouvant être contaminée par le variant delta.

      Donc avec ces données nous avons :
      => pour les vaccinés : 83%*0.1 => 8.3%
      => pour les non-vaccinés : 13%*0.8 => 10,4%

      Au final, 8.3/(8.3+10.4) = 44%

      Et ce pourcentage ne fera que croître en même temps que la population vaccinée, ce qui est logique, par exemple si nous avions 95% de la population vaccinée, cette population représenterait plus des deux tiers des personnes nouvellement contaminées.

      Le vaccin n’est pas efficace à 100%, à partir de là, nous aurons toujours des cas et plus la vaccination avancera plus les personnes vaccinées auront une part plus importante dans les personnes nouvellement contaminées.

  • Les commentaires sont fermés.

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