Les confinements révèlent les dangers de l’ingénierie sociale

Si Karl Popper et Friedrich Hayek avaient été les témoins d’une planification centralisée du type de celle qui a eu lieu depuis le début de la pandémie, ils l’auraient baptisée « ingénierie sociale holistique ».

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Les confinements révèlent les dangers de l’ingénierie sociale

Publié le 1 juillet 2021
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Par Birsen Filip.
Un article de Mises.org

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les États tout autour du monde, accompagnés par une poignée d’experts médicaux non-élus, se sont comportés comme les agents d’ingénierie sociale de régimes totalitaires (c’est-à-dire le fascisme, le nazisme et le communisme).

Pour être plus précis, ce groupe restreint de leaders politiques et d’experts médicaux a mis sens dessus-dessous l’économie, ainsi que la vie de milliards de personnes ordinaires, en mettant en œuvre des confinements extrêmement contraignants et restrictifs et des mesures de distanciation physique sous prétexte de contrôler la pandémie et d’éviter la reprise de l’épidémie.

Parmi les mesures il y a eu des couvre-feux ; des patrouilles de police dans les rues ; des fermetures administratives de commerces considérés comme non-essentiels, ainsi que d’entreprises, d’écoles et d’établissements d’enseignement supérieur ; l’interdiction de se rassembler ; l’annulation d’événements sportifs et culturels ; la suspension d’offices religieux ; ainsi que des restrictions des déplacements et des rencontres aux niveaux local, national et international.

Dans de nombreux lieux autour du monde, les personnes ont été soumises à des décrets d’assignation à domicile qui les obligeaient à passer la plus grande partie de leur temps confinées et isolées chez elles. Les mesures de confinement ont aussi été utilisées pour empêcher les gens de participer à des manifestations et d’exprimer librement leurs opinions, car enfreindre l’interdiction de réunion a conduit à des arrestations, des détentions et des amendes.

De plus on a fréquemment assisté à un usage excessif des forces de police pour faire respecter les confinements et les couvre-feux et pour disperser les manifestants qui protestaient contre les restrictions abusives. Certains États ont aussi créé des centres de détention pour les voyageurs internationaux arrivant dans leur pays, des centres où les voyageurs devaient s’isoler à leurs frais en attendant les résultats de leur test Covid-19.

D’une manière choquante, début juin 2021, le gouvernement provincial de l’Ontario au Canada est allé jusqu’à annoncer que les résidents des maisons de retraite seraient bientôt autorisés à « être touchés, y compris en se tenant la main » et à « être brièvement pris dans les bras » par leurs visiteurs lorsque les deux parties sont immunisées.

Hélas, plutôt que de critiquer cet état de fait, les principaux médias et les grandes plateformes de réseaux sociaux sont totalement en phase. Ils se révèlent collaborateurs zélés en glorifiant ces mesures oppressives et punitives, en censurant les points de vue critiques et en encourageant une culture de surveillance, tout en semant la peur. Ils ont aussi fait sans cesse la promotion de l’injection de vaccins expérimentaux comme étant la seule solution qui mettra fin aux mesures de confinements totalitaires.

Ingénierie sociale holistique

Si Karl Popper et Friedrich Hayek avaient été les témoins d’une planification centralisée du type de celle qui a eu lieu depuis le début de la pandémie, ils l’auraient baptisée « ingénierie sociale holistique ». Ils étaient convaincus que les partisans du concept d’ingénierie sociale cherchaient à étendre « le pouvoir de l’État » dans le contrôle et le modelage de la société dans son ensemble en fonction de leurs propres idéaux, objectifs et volontés1.

Selon Popper les ingénieurs sociaux croient qu’ils sont capables d’identifier les buts et les besoins de la société et de mettre ensuite en œuvre une stratégie pour les accomplir au moyen de la planification à grande échelle2.

Toutefois, une telle entreprise demanderait aux ingénieurs sociaux de coordonner de manière centralisée les activités de millions de personnes en remplaçant les désirs et les buts de ces personnes par les leurs.

Pendant ce temps, Hayek affirmait que le meilleur moyen pour que chacun contribue aux objectifs des ingénieurs sociaux est de faire en sorte que tous croient en ces buts :

Pour qu’un système totalitaire fonctionne de manière efficiente, il ne suffit pas de forcer tout le monde à travailler aux mêmes buts. Il est essentiel que les personnes en viennent à les considérer comme leurs propres buts. Bien que ces croyances doivent être choisies pour les gens et leur être imposées, elles doivent devenir leurs croyances, un credo largement admis qui fait que les individus agissent autant que possible spontanément comme le veut le planificateur. Si le sentiment d’oppression dans les pays totalitaires est en général beaucoup moins aigu que ce que la plupart des gens imaginent dans les pays libres, c’est parce que les États totalitaires parviennent dans une large mesure à faire penser les personnes comme ils souhaitent qu’elles pensent3.

Les ingénieurs sociaux de la pandémie ont largement réussi à convaincre les masses que les mesures de confinement répressives qu’elles ont été forcées de subir sont en fin de compte dans l’intérêt de la société dans son ensemble.

Dans de nombreux cas ils ont réussi à faire croire à beaucoup de gens que les objectifs des confinements sont en fait leurs propres objectifs. Dans le même temps les ingénieurs sociaux ont découragé la critique car « ils entendent difficilement les plaintes concernant les mesures » qu’ils ont instituées4.

Les opposants réduits au silence

En conséquence, les points de vue critiques avancés par quelques journalistes, militants, contestataires, experts juridiques, professionnels de santé et tous ceux qui se soucient de la liberté, des violations des droits de l’Homme et du bien commun ont été systématiquement réduits au silence.

Popper a expliqué :

L’ingénieur social devra être sourd à beaucoup de plaintes ; en fait une partie de son travail consistera à éliminer les objections déraisonnables (il dira comme Lénine « on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. »). Mais ce faisant, il devra inévitablement éliminer aussi les critiques raisonnables5.

Après presque un an et demi de mesures étatiques antilibérales, non-éthiques, antiscientifiques, a-historiques et oppressives, tout en refusant à des milliards de personnes leurs droits humains fondamentaux, leur liberté et leur souveraineté, la vie sociale et économique a été complètement paralysée dans de nombreux pays et régions. Pourtant, les ingénieurs sociaux de la période de pandémie ont traité les critiques et les plaintes comme une preuve « déshonorante » d’irrationalité et des violations du bien commun6.

Hayek et Popper ont alerté sans cesse au sujet de la sorte de planification centralisée à laquelle nous sommes soumis actuellement, qui a été utilisée par de nombreux dictateurs et tyrans comme Hitler, Staline et Pol Pot.

Ils avançaient en particulier que non seulement elle mènerait les sociétés sur la route de la servitude, mais encore elle provoquerait des dégâts sociaux et économiques irréversibles à grande échelle.

De fait, depuis le début des confinements, les libertés générales (liberté de parole, d’expression, de religion, de réunion, de la presse et intellectuelle), les libertés négatives (l’absence de coercition), les libertés positives (liberté de se développer personnellement), les libertés subjectives (liberté d’agir selon ses propres désirs et opinions), les libertés objectives (liberté d’être avec d’autres) et les libertés économiques (liberté de gagner sa vie, de produire, d’acheter, de vendre, etc.) ont toutes été plus ou moins violées.

Par ailleurs, des centaines de millions de personnes ont perdu leur emploi ou subi des réductions de leurs revenus, de nombreuses petites et moyennes entreprises ont fait faillite, les taux de chômage ont augmenté dans les principales économies et la plupart des pays sont entrés en récession.

De plus, les confinements ont aussi eu des conséquences sociales et sanitaires imprévues, comme une augmentation de la violence familiale à des niveaux jamais vus, violence à la fois physique et émotionnelle ; une augmentation des addictions et des décès en rapport (overdoses) ; une aggravation des problèmes de santé mentale menant à des dépressions et des suicides ; des modes de vie et des comportements isolés et antisociaux, en particulier chez les enfants ; un manque d’activité physique et des prises de poids ; ainsi que l’annulation ou le report de traitements médicaux, interventions chirurgicales et consultations. Les conséquences destructives inattendues des mesures de confinement totalitaires seront ressenties sans aucun doute au cours des décennies à venir.

Le problème de la connaissance limitée

Hayek et Popper n’auraient pas été surpris que les mesures de confinement engendrent tant de conséquences négatives pour les personnes, l’économie et la société. En effet, ils nous ont prévenu que l’ingénierie sociale ne pouvait jamais parvenir à atteindre ses buts et ses fins dans le monde réel pour deux raisons principales : la nature limitée et dispersée des connaissances humaines et les forces spontanées de la société.

Suivant le concept des connaissances dispersées :

Nous savons peu de choses des faits précis par lesquels l’ensemble de l’activité sociale s’ajuste en permanence pour produire ce que nous avons appris à espérer. Nous en savons encore moins sur les forces qui produisent cet ajustement en coordonnant l’activité individuelle de manière appropriée7

Hayek et Popper auraient argumenté que les ingénieurs sociaux de la pandémie ne pouvaient vraisemblablement pas posséder le type et la quantité de connaissances nécessaires pour planifier de tels confinements oppressifs à grande échelle.

Selon eux, en ignorant la nature dispersée de la connaissance humaine, les ingénieurs sociaux se trompaient en croyant pouvoir posséder toutes les connaissances nécessaires pour redessiner une société complète tout en contrôlant intégralement les efforts tendant à l’accomplissement d’objectifs évalués de manière téléologique.

En effet, Hayek et Popper ont conclu qu’il est impossible d’exercer un contrôle total sur la société par de l’ingénierie sociale car les limites des connaissances humaines signifient que personne ne pourrait prévoir toutes les conséquences possibles des actions humaines, alors que c’est nécessaire si des objectifs communs sont visés.

Ces considérations s’appliquent aux ingénieurs sociaux contemporains de la pandémie et pourraient expliquer pourquoi ils ont été incapables de prévoir précisément les conséquences des nombreuses règles et mesures répressives destinées à contenir la diffusion et les conséquences du Covid-19.

Popper et Hayek avançaient que, même s’il était éventuellement possible qu’un ingénieur social possède toutes les connaissances nécessaires pour planifier de manière centralisée et organiser une société entière, il serait toujours incapable d’atteindre ses objectifs évalués téléologiquement de la manière qu’il prévoit en raison des forces spontanées de la société, qui représentent le second obstacle principal au succès de la planification centralisée à grande échelle.

Les forces spontanées de la société rendraient impossible de recueillir effectivement des informations détaillées au sujet des activités changeant constamment, des intérêts privés, des circonstances particulières, des relations complexes et des préférences de millions de personnes.

Les effets inattendus et non planifiés produits par les forces spontanées de la société signifient que les plans de tout ingénieur social échoueront, parce que « le véritable résultat sera toujours très différent de la construction rationnelle » de l’ingénieur social.

Des droits individuels bafoués

Afin d’atteindre leurs objectifs prédéterminés, les ingénieurs sociaux seraient obligés de modifier et ajuster leurs plans en permanence tout en utilisant leur pouvoir exclusif pour contraindre les individus dans le but d’imposer des mesures toujours plus restrictives. C’est-à-dire qu’ils devraient constamment interférer avec les choix que font les individus sans devoir obtenir d’eux aucune information.

Hayek a prévenu que les mesures coercitives employées par les ingénieurs sociaux pourraient « détruire ces forces spontanées qui ont rendu l’avancement » et le progrès possibles dans l’histoire, et résulter inévitablement en « une stagnation de la pensée et un déclin de la raison8. »

Il voulait que les gens comprennent :

Il n’est peut-être pas difficile de détruire les structures spontanées qui forment les bases indispensables d’une civilisation libre, il est peut-être au-delà de notre pouvoir de reconstruire délibérément une telle civilisation une fois ces fondations détruites9.

C’est pourquoi Popper qualifiait l’ingénierie sociale de « mal le plus grand et le plus urgent de la société10. »

Selon lui :

Même avec les meilleures intentions de créer le paradis sur Terre, il ne parvient à produire qu’un enfer – cet enfer que seul l’homme prépare pour ses camarades11. »

Traduction Contrepoints.

Sur le web

  1. Birsen Filip, « Hayek and Popper on Piecemeal Engineering and Ordo-liberalism, » in Robert Leeson, ed., Hayek: A Collaborative Biography: Part XIV: Liberalism in the Classical Tradition: Orwell, Popper, Humboldt and Polanyi (New York: Palgrave Macmillan, 2018), p. 244.
  2. K.R. Popper, The Poverty of Historicism, London: Routledge and Kegan Paul, 1960.
  3. F.A. Hayek, The Road to Serfdom -Texts and Documents, ed. Bruce Caldwell, vol. 2 of The Collected Works of F.A. Hayek, ed. Bruce Caldwell, 1944; repr., Chicago: University of Chicago Press, 2007, p. 157. Disponible en français sous le titre La route de la servitude
  4. Karl Popper, The Open Society and Its Enemies, 1945; repr., London: Routledge, 2011, p. 149. Disponible en Français sous le titre La société ouverte et ses ennemis
  5. Popper, The Open Society and Its Enemies, p. 150.
  6. F.A. Hayek, The Counter Revolution of Science: Studies on the Abuse of Reason,1952; repr., Indianapolis, IN: Liberty Press, 1979, p. 153.
  7. F.A. Hayek, The Constitution of Liberty, ed. Ronald Hamowy, vol. 17 of The Complete Works of F.A. Hayek, 1960; repr. Chicago: University of Chicago Press, 2011, p. 76. Disponible en Français sous le titre La constitution de la liberté
  8.  Hayek, The Constitution of Liberty, p. 90.
  9. F.A. Hayek, Individualism and Economic Order (1948; repr., Chicago: University of Chicago Press, 1958), p. 25.
  10.  Popper, The Poverty of Historicism, p. 84.
  11. Popper, The Open Society and Its Enemies, p. 157.
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  • Et c’est pas encore fini. Au lieu d’apprendre à vivre avec les maladies, attendons nous à être de nouveau confinés (ou un couvre-feu) après la trêve estivale. Car il est possible que les chiffres remontent avec le variant delta.

    Au lieu de libérer notre économie et surtout notre système de santé pour qu’il soit plus réactif, on garde les mêmes méthodes débiles et on recommence.

  • Le pire c’est qu’on dirait qu’ils sont en train d’essayer de nous habituer à confiner pour une maladie, qui avec la vaccination risque d’être équivalente à la grippe. Du coup confinement chaen automne et au prétemps

    • Oups validé par erreur :
      Du coup confinement chaque année en automne et au printemps

    • Le maillon faible de nos sociétés est le nombre de lits de rea. C’est lui qui a conditionné ces confinements débiles (*).
      Dans la mesure où on peut escompter que les personnes à risque (vieux et comorbides) sont soit vaccinés soit déjà covidés, le pays doit pouvoir faire face, sans mesures exceptionnelles, à de futures épidémies saisonnières de covid.

      (*) « Débiles », car il suffisait de fermer les lieux de contamination (discothèques, bars, transports en commun (?)…) pour contrôler l’épidémie. Enfermer les gens chez eux n’a été d’aucune utilité pour juguler les vagues. Ainsi, le deuxième confinement a démarré pile le jour du pic de la 2ème vague… Autrement dit il n’a eu aucune influence sur la décrue de la vague.

      • Le facteur limitant n’est pas le nombre de lit de réa, puisque les cliniques privées avaient déclaré pouvoir créer 5000 lits de réa, soit doubler les capacités. Le pouvoir politique ne voulait pas faire intervenir des acteurs privés, comme pour les masques. On a fermé les cliniques, on a fermé des lits de l’hôpital, court-circuité les médecins généralistes. Et enfermé la population quand la CGT a menacé de faire une grève générale en avril 2020.
        Tout cela a été totalement improvisé, Macron allant au théâtre une semaine avant d’enfermer les français.

        • Bien sûr que si. C’est parce que le système hospitalier ne pouvait pas accueillir plus de x personnes en rea (on peut certes discuter de la valeur de x, du rôle des acteurs privés, etc) qu’on s’est payé ces confinements.
          À 15-20000 lits de rea, ça passait sans problème. On soignait les covidés et les autres…
          Si ces choses là ne sont même pas évidentes pour vous, pas la peine de discuter.

      • « Dans la mesure où on peut escompter que les personnes à risque (vieux et comorbidés) sont soit vaccinés soit déjà covidés »
        Je vais être cynique ( je demande pardon d’avance), mais vous oubliez ceux qui sont déjà morts!
        En effet si l’on en croit les chiffres donnés par les « médias autorisés » ( des morts, des malades guéris, des vaccinés etc…) les cibles du covid se réduisent comme peau de chagrin et sa nuisance future vis à vis des services de santé devrait être proche de zéro! J’attends qu’ils nous disent que le variant delta change la donne, que le vaccin est inefficace contre lui et qu’il va falloir reconfiner bla bla bla avec les gestes barrière!
        Ils en sont capables, on l’a parfaitement compris! CPEF

  • Très bon article mais incomplet. Il oublie que la liberté demande d’être armé pour la défendre. La raison désarmée devant la bêtise laisse le champ libre à la bêtise.

    Les libéraux sont confrontés à un dilemme :
    – soit respecter la liberté de la majorité à être liberticide et donc accepter de perdre sa liberté,
    – soit prendre part à un libéralisme de combat pour défendre sa liberté contre la majorité spoliatrice.

    Le néolibéralisme et les alliances de type mafieuses peuvent s’apparenter à un libéralisme de combat pour défendre sa propre liberté au mépris de la liberté des ennemis de la liberté quand ceux-ci détruisent systématiquement l’État de droit avec les atteintes au droit de propriété qu’ils exigent.

    Quelle autre forme, mieux défendable, le libéralisme de combat peut-il prendre pour imposer un État de droit qui respecte la liberté de ceux qui font ce choix, tout en permettant aux ennemis de la liberté, et à ceux qu’elle n’intéresse pas, de vivre sous le régime autoritaire auquel ils aspirent?

    Autrement dit, le libéralisme de combat purement intellectuel s’avérant trop inefficace, et le néolibéralisme de connivence mafieuse étant peu défendable, quelle autre forme de libéralisme de combat serait à la fois efficace et éthique? Quel serait un art de la guerre libéral adapté à la situation actuelle pour que cesse la destruction de l’homme libre et de son humanité créatrice?

  • Le socialiste considère toujours les êtres humains comme des variables d’ajustement de ses projets eugénistes.

  • Les commentaires sont fermés.

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