L’Affaire Mila est un excellent détecteur de l’hypocrisie politique féministe

C’est parce qu’une partie du féminisme mainstream s’est transformée en business politique que les réactions de la classe politique sur l’affaire Mila ont été frileuses.

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L’Affaire Mila est un excellent détecteur de l’hypocrisie politique féministe

Publié le 23 juin 2021
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Par Frédéric Mas.

Où sont les féministes dans l’Affaire Mila ? Où sont les défenseurs de la moralisation de la vie politique et de la liberté d’expression ?

Des peines allant jusqu’à 6 mois de prison avec sursis ont été requises par le parquet dans l’affaire de cyberharcèlement contre la jeune instagrameuse Mila. Déscolarisée depuis ses 16 ans, obligée de se cacher pour vivre après avoir insulté l’Islam sur le net, Mila vit aujourd’hui sous la menace permanente d’être agressée.

Les insultes misogynes, lesbophobes et les menaces de mort pleuvent quotidiennement sur ses comptes instagram et twitter, témoignant quotidiennement de l’impuissance des pouvoirs publics à endiguer la spirale de la violence dont elle est victime.

Beaucoup de commentateurs se sont indignés du silence d’un certain monde associatif féministe, d’ordinaire très vocal, dans cette affaire. Mila elle-même estime que les associations féministes et LGBT n’ont « pas envie » de la soutenir, et a évoqué une forme de « lâcheté et de malveillance » à son égard.

C’est que cette affaire tragique dévoile son petit secret, que nous évoquions dans un article précédent il y a quelques années, à savoir que le féminisme « institutionnel » -et intersectionnel- est essentiellement un business politique, et non une œuvre de charité.

 

Entrepreneur politique

L’entrepreneuriat politique occupe une fonction précise sur le marché démocratique. Il vient faciliter la rencontre entre l’offre (la classe politique) et la demande (les coalitions électorales) pour obtenir des biens et des services publics.

En termes moins choisis, il s’agit de capter une partie de l’argent public pour alimenter des groupes d’intérêts idéologiques chargés de rabattre des électeurs vers les politiques et d’influencer les politiques pour accepter les causes défendues, souvent manufacturées pour correspondre au chausse-pied aux besoins du marché.

Seulement, pour être acceptable, le message porté par l’entrepreneur doit être compatible avec ceux des autres groupes d’intérêt défendus par l’offreur politique. Associer le féminisme à Mila, du point de vue des affaires, c’est risquer d’être catalogué raciste par les entrepreneurs identitaires et indigénistes. C’est prendre un risque de s’aliéner une clientèle électorale et donc de susciter le rejet d’une partie de la classe politique qui en a besoin pour vivre.

Depuis l’écriture de cet article beaucoup d’autres, plus récents, sont venus le compléter utilement. Le Point ou Le Figaro ont enquêté sur la société de Caroline de Haas ou sur ses méthodes, occasionnant de nouvelles questions sur les silences et les omissions du militantisme de cette frange de la gauche de la gauche.

 

Réactions frileuses

C’est parce qu’une partie du féminisme mainstream s’est transformée en business politique que les réactions de la classe politique sur l’affaire Mila ont été frileuses. On se souviendra longtemps des déclarations de Ségolène Royal ou pire encore de Nicole Belloubet, alors garde des Sceaux, sur le « droit au blasphème ».

Si celle-ci s’est piteusement rétractée par la suite mais offre un bon exemple du caractère ondoyant d’une profession qui sait que son intérêt est davantage dépendant de l’opinion publique que de la vérité.

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  • Quelle affaire, une gamine sans rien dans la tête ?
    Les réseaux sociaux, c’est un piège où le nombre de tordus est majoritaire, faut pas jouer avec les tarés.

  • Où sont les feministes ?
    On ne peut exclure qu’elles se terrent par lâcheté ou par sincère islamogauchisme… Ce qui n’est guère mieux que par électoralisme…

  • Raté, elle est homo.
    Elle a été insultée justement du fait de son homosexualité par ces musulmans, et c’est suite à ça qu’elle a insulté l’islam (contrairement à ce que font croire les journaleux qui oublient toujours de rappeler l’origine de ses propos).
    Elle est donc parfaitement défendable par les milices de gauche, mais ne l’est pas au final parce qu’alors, les milices devraient « contrarier » des musulmans. Et nous savons tous que ceci est interdit dans le monde du vivrensemble….
    Cette affaire est parfaite pour montrer combien tous ces « professionnels de la compassion » ne sont rien d’autre que des arrivistes juste intéressés par le fait de manger à la gamelle publique.

    • attention si ça en reste aux insultes pas de problèmes pour moi…

      En outre, quoique je n’aie pas suivi trop l’histoire , si elle se définit comme « instagrammeuse.. » donc une personne publique, le concept de harcèlement est foireux.. le nombre des insultes est logique. un artiste hué par son public n’est pas harcelé..

      ce sont les menaces physiques en réponse à des propos qui sont « légaux »….inacceptables..

      La forme….l’islam pose des problèmes…mais c’est un erreur de l’attaquer par l’insulte parce qu’on place le débat dans les bas fonds..

      se balader en ville et traiter des tas de gens de « saloperie de nazis » est légal… mais la vérité est que la réaction humaine normale à ce genre d’insulte peut être « la patate dans ta gueule »… ça VA t’arriver..

      il faut certes que les flics interviennent et que la justice punisse le violent…mais souvent on comprend le patateur…

      regardez des vidéos de policiers aux usa..

      écrire un pamphlet froid, poli, prouvant par les détail que des tas de gens agissent d’une façon sectaire est beaucoup plus dangereux pour les sectaires..

      que milla soit insultée par tous les musulmans du même registre de vocabulaire qu’elle…^je m’en fous..

      ici la forme importe pour moi. quand on a raison on a aucun interet à placer un « débat » dans le registre de la grossièreté ..car il n’y plus de débat…

      on ne dit pas que l’islmam est une religion de merde à un million de musulmans, on a le droit de le dire bien sûr..mais on ne le dit pas…SAUF si on est avec un million de potes est que l’envie réelle est d’en découdre.

    • Je dirais arrivistes, lâches et corrompus.

    • Malheureusement, en l’heureuse absence de loi condamnant le blasphème en Europe, la cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg a, depuis un quart de siècle, pris une position selon laquelle les croyants  » ne sont pas tenus de subir les attaques « gratuitement offensantes et profanatrices » dirigées contre leur religion  » (arrêt Otto-Preminger Institut c. Autriche, 20 septembre 1994).
      Ce qui est une reconnaissance implicite de l’interdiction du blasphème.

    • @Petite Fraise
      Bonjour,
      Mila n’est pas défendable malgré ses « bons points » : femme, homosexuelle, car elle a protesté contre la catégorie plus défendable qu’elle. C’est en plein dans l’échelle des discriminations évoquée et détaillée par Aldo Stérone.

  • 3 a 6 mois avec sursis, une honte !
    Ça fait 2 ans, je crois, qu’elle a perdu sa vie, tandis que ses agresseurs eux continuent tranquillement la leur dans le même établissement scolaire pour certains.
    3 a 6 mois, aucun souci, la même histoire se répétera.
    La France est devenu un pays qui interdit de blasphémer l’islam. Ils ont gagné.
    Cette affaire est scandaleuse aussi par le fait qu’elle révèle que la France est devenu un pays dangereux. Comment une telle situation est-elle possible ?!
    Pour la 1ère fois, j’ai voté RN dans ma région, parce que je ne veux pas devoir un jour porter le voile à cause de ces individus qui sont de plus en plus nombreux, de plus en plus violents.
    Comment peut-on tolérer cela ? Ça me dépasse.

    • Le délit de blasphème n’existe pas dans la loi française, vous dites nimp.
      Mila est la victime, personne de sensé ne lui reproche d’avoir insulter l’Islam.

      Quant à la tolérance :

      « Rappelons-le : dans l’acception du dictionnaire, on est intolérant quand on combat des idées contraires aux siennes par la force, et par des pressions, au lieu de se borner à des arguments. La tolérance n’est point l’indifférence, elle n’est point de s’abstenir d’exprimer sa pensée pour éviter de contredire autrui, elle est le scrupule moral qui se refuse à l’usage de toute autre arme que l’expression de la pensée. » Revel.

      Donc je tolère.

      • Ce n’est pas le jugement du droit ou non de blasphémer, c’est le jugement d’appel à la haine, au lynchage, à la mort d’une personne. Il me semble que d’autres sont condamnés pour bien moins que ça, mais ce sont des Zemmour.
        Si vous pouvez tolérer qu’une jeune fille perde sa vie, c’est donc que vous tolérez que Samuel Paty ait perdu la sienne et que les musulmans ont le droit de condamner à mort.
        Vous citez Révèle mais vous ne comprenez pas ce qu’il dit, ou du moins vous l’appliquez à la victime au lieu des agresseurs.
        Il s’agit bien là d’intolérance de ces musulmans, qui ont condamné une jeune fille à la mort de sa liberté/tranquillité par des pressions dont on sait parfaitement qu’elles aboutissent à la mort physique par décapitation grâce aux « déséquilibrés ».
        Votre propos est scandaleux, vous êtes un bon collabo.

      • Elle est la victime d’un lynchage hors-normes, pour un délit qui n’existe pas, et ils ne sont condamnés qu’à des peines risibles.
        Mais vous tolérez, tout va bien.

  • on constate juste le rapport de forces…

  • Le souci est qu’elle ne s’est pas laissée faire et qu’elle est vulgaire.
    Or, la gauche aime les victimes et les martyrs. C’est pratique les martyrs car on peut leur faire dire ce qu’on veut et ils ne disent plus rien par la suite.

  • Je ne suis pas d’accord entièrement. Les entrepreneurs sont des croyants fanatiques de gauche qui portent la religion de gauche avec son dogme de base la lutte de classes, convertie en lutte de races, de sexes. Alors souvent la lutte de sexes entre en contradiction avec la lutte de races. Il leur faut une certaine cohérence. On ne peut pas défendre la lutte de sexes si celle-ci empiète avec la lutte de races. C’est le cas de Mila.

  • dire « l’islam est de la merde » est certes la liberté d’expression.. mais grossière et vide de sens précis..

    quand tu le fais sur des réseaux sociaux…. c’est comme lancer de la merde sur un ventilateur..

    valable pour charlie aussi..

    la logique aurait été un vaste mouvement je suis Milla mais ça montre surtout que je suis charlie n’etait qu’un slogan vide de sens..

    bien entendu milla doit être protégée..mais dire qu’elle est sotte est necessaire..rappeler qu’etant une ado sa sottise est acceptable aussi..

    si milla avait été une adulte, mon empathie serait même plus basse que cela…

    quand on se met sur un réseau social, on DOIT avoir la peau épaisse..ce n’est pas la place d’ados.

    Je compatis vraiment pour la gamine…je ne suis pas certain qu’ell mesure vraiment la portée se cette « célébrité » sur sa vie..quand elle sera oubliée par l’opinion mais que les islamistes ne l’auront pas oubliée…

    c’est pas les versets sataniques…

    • les parents de milla…

      une fille a t elle le droit de porter une tenue sexy partout tout le temps oui ? absolument oui..

      le monde étant ce qu’il est finira t ell par être violée… probable.. triste mais réaliste… oui, il ya des hommes avec des éducations navrantes..

      donc décider de porter une tenue sexy dans certains est un geste sacrificiel militant pour dénoncer l’etat du monde… il faut être adulte et responsable pour le faire..

    • Vous oubliez juste, comme tous les journaleux d’ailleurs, qu’elle a REPONDU. On ne retient que ce qu’elle a (osé) dire. Vous passez également sous silence la disproportion entre ce qu’elle a dit, par réponse aux agressions verbales, et ce que ces musulmans-là ont dit avant et après.
      Bref, vous les défendez, bravo, bienvenue dans la nouvelle France.

      • La France de la lâcheté, collabo, celle de ceux qui qui aboient avec les loups n’est pas nouvelle, elle est faite aussi avec nos ennemis de l’intérieur dont nous devons nous défendre comme de nos ennemis de l’extérieur.

    • moinssez si vous voulez, je trouve milla est sotte, mais doit etre protégée bien entendu..

      je trouve que charlie est provocateur avant tout , mais doit être protégé..

      je suis désolé dire l’islamc’est de la merde… n’avance à rien…
      dire que l’islma est liberticide..sexiste..a une position équivoque vis à vis de l’esclavage..
      dire si je vivais en pays musulman je serais brimée sinon tuée… etc etc…est autrement plus constructif est à même de se faire poser des questions aux musulmans de France que de dire que l’islam est de la merde..

      bein entendu certain ne veulent pas que les musulmans se posent des questions..

      l’islam est là..il est légal..les français musulman sont des français à part entière…

      c’est d’ailleurs la seule question qui vaille faut nier à l’islman le statut de religion tolérée par l’etat au nom des droits de l’homme..

      et c’est une gamine…

      • Non ce n’est pas une gamine. C’est une femme, intelligente, courageuse, dans la tradition gauloise de ces femmes bien plantées qui ne mâchent pas leurs mots pour faire preuve de bon sens.

      • Elle a RÉPONDU sur le coup de la colère, c’est impressionnant comme vous ne voulez pas l’entendre.
        En clair, elle a été insultée par des musulmans, elle leur a répondu en les attaquant comme ils l’ont attaquée. Oui c’est idiot, ça ne volait pas haut, mais ça aurait dû rester ce que c’était : des invectives, des insultes à qui-mieux-mieux.
        Sauf que là, ce sont des musulmans… alors cette jeune fille se retrouve bannie de la société. Comment pouvez-vous relativiser ça ???
        Vouloir qu’elle discute posément de ce qui ne va pas avec l’islam ? Mais vous réalisez qu’elle était face à des gens qui ne réfléchissent absolument pas ? Ce sont des fanatiques. Allez discuter avec eux via je ne sais quel réseau, mdr d’avance !
        « L’islam est légal ce sont des Français comme les autres » bla-bla-bla…. Non ! En tant que Française, je refuse d’être amalgamée avec ces terroristes de la pensée, qui font tout pour que leur religion devienne LA religion qui fait la loi. Ne voyez-vous pas ce qui se passe ? Plus personne ne va critiquer cette religion, plus personne ne va plus rien dire et les exactions vont continuer, se renforcer. On en est à tolérer des choses impensables il y a 40 ans à cause de gens comme vous. Croyez-vous que les profs vont continuer à enseigner ce qui déplaît à ces élèves de plus en plus violents de plus en plus jeunes ? Croyez-vous que les employeurs vont prendre le risque de refuser les salles de prières etc ?
        Vous n’avez que des mots durs pour cette jeune fille qui a perdu sa vie, RiEN contre les sauvages qui en sont à l’origine, qui sont des gens dangereux qui continuent de fréquenter leurs établissements et de répandre leur haine de ce pays, et vous, vous dites qu’ils sont des Français comme les autres ?! Ces gens qui sont les 1ers à dire que leur religion passe avant la République ?
        J’ai honte pour vous. Ils sont un cheval de Troie et vous êtes leur idiot utile. Ils vous massacreront lorsque vous vous réveillerez… trop tard.

      • Jacques : dire que « l’islam c’est de merde » revient à dire que l’islam est liberticide, sexiste, etc.
        « Merde » est un mot symbole sans doute adapté au contexte des conversations de Mila sur le net.
        Si elle avait utilisé votre vocabulaire, ses interlocuteurs n’auraient probablement pas compris ce qu’elle voulait dire.
        « Merde » peut-il définir l’islam ? Sûrement pas. Le fait d’être « touché » ou « blessé » par ce genre de vocable démontre que dans l’esprit des interlocuteurs, il existe un doute, ou une possibilité pour une part de similarité entre les deux concepts.

    • @Jacques Lemiere
      Bonsoir,
      « quand on se met sur un réseau social, on DOIT avoir la peau épaisse… ce n’est pas la place d’ados. »
      Devoir avoir la peau dure ? Ca veut dire quoi ? Laissez faire ? Se laissez insulter ? Elle aurait dû laisser les insultes à son égard pleuvoir ? Elle aurait dû dire « Amen », « tendre la joue » et baisser les yeux ?

      Vous dites plus haut que si ça en reste aux insultes, ça vous va. Sauf que les insultes sont interdites par la loi.

      Ce n’est pas de la « célébrité » oh ! Ce qui lui pend au nez, c’est tout ce qui lui a été déversé : dont les menaces de viol et de meurtre.

      En répondant comme elle l’a fait, elle n’a fait que se mettre au niveau de compréhension de ceux qui la menaçaient. Elle n’est pas sotte. Elle s’exprime très bien et a du vocabulaire (ce qui devient rare de nos jours pour des ados de 16-17 ans). Quand Yann Barthès a tenté de lui faire avouer qu’elle regrettait ses propos, elle n’est pas tombée dans le piège du manipulateur.

      Elle était scolarisée dans un lycée militaire. Et l’Institution militaire dont on attend qu’elle n’ait peur de rien ni de personne s’est fait littéralement dessus. (Il n’y a pas de personnel armé dans le lycée bien que « militaire »)

      Mila n’était pas sur un réseau social pour parler « religion ».

      « c’est pas les versets sataniques… »
      Certes. Mais Salman Rushdi est toujours en vie, car protégé. Samuel Paty ne l’est pas et il n’est pas celui qui les a écrits ces versets. Quant à Mila, sa vie, et je dis bien sa VIE est en danger.

      Vous parlez aussi du fait que vu qu’elle est « Instagrameuse » elle est de fait une personne publique, ce qu’elle n’est pas. Elle est mineure. Huer un artiste lors d’un concert n’est pas du harcèlement. Elle n’a pas été huée, elle a été harcelée et menacée de sévices corporels et de mort. Le harcèlement suppose une répétition dans le temps. Menacer n’importe quel artiste/auteur de service de sévices corporels et de mort n’est pas tolérable ni une routine à accepter pour être dans la lumière des projecteurs. D’ailleurs aucun homme politique, public donc, ne tolèrera cela.

  • Coïncidence : en Belgique, des  » fondamentalistes religieux  » chrétiens » ont été condamnés à des peines de travail pour des tentatives de destruction de « la vache sacrée », sculpture représentant une vache crucifiée, exposée dans une église désaffectée mais non désacralisée

    • Dans le monde occidental contemporain on a le droit de se moquer du christianisme, principalement du catholicisme, mais surtout pas de l’Islam. Quant à la gauche elle a toujours été une escroquerie. Ces cons ne sont même pas capables de se rendre compte que les principales victimes sont les musulmans eux mêmes, dont les intellectuels luttent contre l’islamisme. Avec 200.000 morts en Algérie, plus de 300.000 en Afghanistan, etc… l’occident n’en compte que quelques milliers, principalement ceux du 11 novembre!

  • Ou étaient donc les féministes quand la femme transgenre s’est faite tabasser par des Algériens à la sortie du métro ?

  • « l’hypocrisie politique »
    Vous êtes gentil. Pour ma part je dirais ignominie, honte, abject, malhonnêteté, trahison, crapulitude, Lâcheté criminelle, complicité, etc …
    On ne peux aller plus loin, comme il le faudrait pourtant, a cause de la censure.

  • La notion de blasphéme est purement intellectuelle et théorique, elle n’existe que dans la tète de quelques illuminés qui s’arrogent le droit au nom d’un dieu dont l’existence n’est pas prouvée, de limiter la liberté des autres.
    Le blasphème est une foutaise intolérable.

  • La notion de blasphème est purement intellectuelle et théorique, elle n’existe que dans la tète de quelques illuminés qui s’arrogent le droit au nom d’un dieu dont l’existence n’est pas prouvée, de limiter la liberté des autres.
    Le blasphème est un totalitarisme sans aucun fondement cartésien.

    • Si vous êtes français comme moi, ayez un peu d’humilité car il n’y a pas si longtemps que le délit de blasphème a disparu de notre Droit.

      • Qu’est ce que ça vient faire la ?
        Si vous y voyez une raison d’accepter les décapitations de rue, nous n’avons ni les même méthodes de raisonnements ni les même bases.
        L’humilité, je vous laisse le soin de découvrir ce que cela veut dire.

  • L’idée que je retiens est que la « conscience politique » progressiste est à géométrie variable pour la simple et unique mauvaise raison qu’elle est un business.

    La gauche se fracasse ainsi dans ce qu’elle dénonce en premier chez les autres. Il est alors peu étonnant que la démocratie vole en éclat et que les électeurs fuient les urnes. Il est également logique que la presse et les médias englués dans leurs propres contradictions aient du mal à nous fournir une analyse du problème.

  • Et voici comment la France a remplacé une industrie productive qui faisait sa fierté et sa prospérité par une industrie d’un autre genre qui fait son malheur :

    « L’entrepreneuriat politique occupe une fonction précise sur le marché démocratique. Il vient faciliter la rencontre entre l’offre (la classe politique) et la demande (les coalitions électorales) pour obtenir des biens et des services publics.

    En termes moins choisis, il s’agit de capter une partie de l’argent public pour alimenter des groupes d’intérêts idéologiques chargés de rabattre des électeurs vers les politiques, et d’influencer les politiques pour accepter les causes défendues, souvent manufacturées pour correspondre au chausse-pied aux besoins du marché. »

    C’est ainsi que l’éd nat a fabriqué les nouveaux entrepreneurs aptes à industrialiser l’exploitation du peuple.

  • Dans les années 1980, j’ai vu la naissance de la nouvelle industrie, celle de la maximisation de la recette fiscale. Il s’agissait pour les pouvoirs publics de donner libre court à une goinfrerie, celle de l’argent pour l’argent, une goinfrerie de bâfreurs avides de s’empiffrer de l’argent des autres. Je n’ai jamais vu une cupidité pareille chez le pire des patrons du privé.

    J’ai vu au fil des années la puissance publique devenir un monstre qui engloutit tout ce que les individus s’ingénient à faire de bien pour en faire de la … comme dirait Mila. Gabegie à tous les étages, dilapidation d’argent abusivement extorqué jeté par les fenêtres.

    Excusez l’emportement de cette colère blanche. Mais je viens d’écouter pendant une pause un prix Nobel d’économie ânonner des propos délirants à propos des droits de succession à augmenter (ou plutôt à trafiquer vu qu’ils sont déjà très élevés) pour empêcher les héritages afin de mettre tous les jeunes au même niveau quand ils entrent dans la vie active.

    Et pourquoi ne pas mettre tous les gens au même niveau au 1er janvier de chaque année? Et pourquoi pas tous les matins à l’aube pour empêcher chacun d’hériter de soi-même le matin au réveil? Dans leur délire, ces fanatiques de l’égalitarisme finiront par en arriver là, car c’est dans leur logique infernale d’esclavagiste et d’exploiteur d’autrui. Or quoi qu’ils prennent à autrui, ils ne sauront jamais l’utiliser à bon escient car, quand on ne sait pas gagner l’argent, on ne sait pas le dépenser. Quoi qu’ils prennent à autrui, ils seront toujours éternellement pauvres : pauvre d’esprit, d’imagination et de courage car dépourvus d’un moteur essentiel : le sens de la transmission et des dons librement consentis entre personnes créatives et solidaires.

    Alors entre ce soit-disant prix Nobel d’économie et Mila, je préfère l’intelligence crue de l’une que la bêtise recuite de l’autre.

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