Projet de révision de REACH par l’UE : halte à l’analphabétisme scientifique !

Le Pacte Vert européen affiche la modeste ambition d’une pollution zéro. Or la pollution zéro n’existe pas et en faire un objectif est absurde et dangereux.

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Projet de révision de REACH par l’UE : halte à l’analphabétisme scientifique !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 4 juin 2021
- A +

Par David Zaruk.
The Risk Monger

Après avoir vu la chimiophobie rampante et l’alarmisme influencer le processus REACH au milieu des années 2000, j’ai créé un blog satirique intitulé The Risk-Monger pour souligner à quel point les campagnes des ONG étaient ridicules et naïves à l’époque.

Quinze ans plus tard, l’analphabétisme chimique et l’ignorance scientifique embarrassants ne se limitent plus aux histoires d’épouvante émotionnelles des militants écologistes ; de telles affirmations émanent désormais du cœur de la Commission européenne via les architectes du Pacte Vert (Green Deal) européen.

Je vais utiliser ma contribution à la consultation [maintenant close] pour « contribuer à la mise en place d’un environnement exempt de substances toxiques » (leurs mots) comme un plaidoyer pour que la Commission européenne cesse de rêver d’un monde d’arc-en-ciel et de licornes et commence à respecter les principes scientifiques de base.

Les scientifiques du monde entier ricanent devant le manque d’intelligence académique émanant des projets de propositions du commissaire européen Sinkevičius. Je suis terrifié par les conséquences d’une chimiophobie aussi naïve au cœur de la politique européenne, qui conduira probablement à un nouvel exode de l’UE des talents scientifiques, des entreprises innovantes et des investissements dans la recherche.

Je corrigeais des copies au moment où cette initiative faiblarde de l’UE est arrivée sur mon bureau.

Si la Commission européenne ne comprend pas à quel point elle commence à paraître ridicule en dehors de sa bulle, il suffit de regarder le vocabulaire naïf de l’invitation à la consultation. Elle a manifestement été rédigée par des idéologues activistes et n’a pas été relue par une personne ayant une formation scientifique de base. Voici quelques exemples.

Ambition : « niveau zéro de pollution »

Le Pacte Vert européen affiche la modeste ambition d’une pollution zéro. Nul besoin de trop s’attarder sur les preuves : la pollution zéro n’existe pas et en faire un objectif (plutôt que de « réduire la pollution ») est non seulement absurde mais risque de promouvoir des pratiques moins durables pour atteindre des objectifs inflexibles.

Partout où il y a consommation, il y a pollution et le recyclage, bien que rédempteur, n’est pas une absolution. Même quelque chose d’aussi facile que le recyclage du papier consomme de l’énergie, augmente les eaux usées et les produits chimiques qui se retrouvent dans l’environnement.

Une telle ambition risque de bloquer la pensée rationnelle en réduisant les options et conduira probablement à davantage de décisions non durables. Un zélote qui parle en termes absolus (zéro plastique, zéro combustible fossile, zéro nucléaire, zéro pesticide…) supprime les moyens pragmatiques nécessaires pour produire moins de pollution.

Si l’on ajoute à cela l’obsession militante de n’appliquer que des solutions « naturelles », on commence à comprendre que la voie de l’Union européenne vers la durabilité est guidée par une idéologie politique plutôt que par des preuves scientifiques.

Par exemple, il est préférable de recycler certains plastiques en récupérant leur énergie par incinération, mais si un bureaucrate définit cela comme de la pollution, le coût pour l’environnement de la réutilisation des substances chimiques dans un produit de second ordre sera tout sauf conforme à l’exigence de durabilité. La pollution zéro n’est pas une ambition, mais un rêve irréaliste et très dangereux exigé par des zélotes et des idéologues intransigeants, qui conduira probablement à des niveaux plus élevés de déchets et de pollution.

« Pour un environnement exempt de substances toxiques »

Projet de révision de REACHhttps://reason.com/1994/11/01/of-mice-and-men-2/

La quête d’un environnement « exempt de produits toxiques » est tout simplement stupide et la Commission européenne a été plusieurs fois reprise sur ce choix de mots au cours de l’année dernière.

Le fait qu’elle continue à inclure une expression aussi ridicule dans sa documentation sur le Pacte Vert européen montre à quel point la DG Environnement a été prise en otage par des militants chimiophobes qui ne comprennent rien à la science.

La toxicité dépend de la dose (Paracelse : la dose fait le poison). Deux aspirines peuvent être très bénéfiques pour l’homme mais 200 seront très toxiques. L’eau peut être toxique pour l’homme si elle est consommée en quantité suffisante. (Je n’arrive pas à croire que je doive perdre mon temps à expliquer cela à des fonctionnaires de l’UE qui gagnent 7000 euros par mois mais ne prennent pas la peine d’écouter ou de réfléchir).

Qualifier certains produits chimiques de toxiques (et par là, ne considérer que les produits chimiques de synthèse) est une absurdité sans fondement. Une seule tasse de café contient plus de 1000 produits chimiques (naturels) ; nous n’en avons testé que 22 et 17 sont cancérigènes pour les rats (Bruce Ames).

Il y a plus de substances cancérigènes dans cette seule tasse que tous les résidus de pesticides contenus dans une année de consommation de fruits et légumes (Bruce Ames). Le café contient également des substances chimiques connues pour perturber le système endocrinien (et non des substances suspectées).

Bien que j’aime le café (et que je m’expose probablement à des doses quotidiennes bien supérieures à celles recommandées), si la Commission européenne continue à utiliser un vocabulaire aussi ridicule dans sa législation finale, j’ai l’intention de lancer une initiative citoyenne visant à interdire le café dans l’UE.

Cette pantomime satirique va probablement mobiliser un groupe de fonctionnaires pendant cinq bonnes années, mais il faut espérer qu’un exercice aussi coûteux aura un but pédagogique utile. L’expression « exempt de produits toxiques » ne veut rien dire, alors arrêtez vos bêtises.

« Mieux protéger les personnes et l’environnement contre les substances chimiques dangereuses »

Pourquoi la Commission européenne n’a-t-elle pas dit « mieux gérer les risques chimiques » ? Tous les produits chimiques, y compris les produits naturels, ont un certain niveau de toxicité – et l’exposition à ce niveau peut être dangereuse. Une fois encore, c’est la dose qui fait le poison et la gestion du risque chimique implique de réduire l’exposition au niveau le plus bas qu’il soit raisonnablement possible d’atteindre (ALARA – as low as reasonably achievable).

Mais je crains que les militants à l’origine de cette stratégie politique actuelle ne veuillent réviser REACH pour en faire une réglementation fondée sur le danger, dans laquelle il ne sera pas question de gérer les expositions pour profiter des avantages des substances chimiques. Selon ce plan de jeu, si quelque chose est considéré comme toxique, alors il est dangereux et tout niveau d’exposition est considéré comme une menace.

L’interprétation du principe de précaution par l’EEE s’inscrit parfaitement dans cette approche fondée sur le danger (raison pour laquelle les militants exigent cet outil de gestion de l’incertitude au niveau réglementaire), mais la réalité, à savoir que même l’eau peut être toxique, rend cet outil politique inapplicable et irrationnel.

Pour donner un exemple des dangers d’une politique construite sur une telle idéologie chimiophobique cultuelle, tous les désinfectants utilisés dans la lutte contre la Covid-19 ne seraient pas autorisés sur le marché européen si l’approche basée sur le danger était appliquée de manière cohérente dans un règlement REACH révisé.

« Mettre au point des solutions de remplacement sûres »

Il a fallu une mise en œuvre très bâclée de la stratégie de lutte contre la pandémie de Covid-19 pour montrer l’incompétence de la plupart des autorités européennes en matière de gestion des risques. On a assuré aux citoyens européens qu’ils seraient en sécurité (s’ils restaient chez eux et se lavaient les mains).

Le point le plus bas a été atteint lorsque les autorités de la Commission européenne ont réagi de manière excessive à quelques dizaines de cas de thrombose soupçonnés de provenir du vaccin d’AstraZeneca. Un grand nombre de pays ont adopté l’approche de précaution et ont suspendu le déploiement du vaccin jusqu’à ce que la sécurité puisse être garantie.

Cela n’a pas seulement contribué à l’hésitation à se faire vacciner, mais a fait naître l’espoir irréaliste que les gens pouvaient être protégés à 100 % et sans risque. J’ai été horrifié d’entendre le commissaire européen à l’économie, Paolo Gentiloni, déclarer que « des mesures de précaution sont justifiées » jusqu’à ce qu’une évaluation plus poussée de l’Agence Européenne des Médicaments puisse « donner des certitudes à nos citoyens européens ».

Le fait qu’un commissaire aille jusqu’à faire l’éloge de ce manquement aux devoirs démontre à quel point les fonctionnaires européens sont perdus et confus, ne serait-ce que dans la compréhension de leur rôle de gestionnaires de risques. Rien n’est sûr à 100 % (mais il y a des choses qui sont plus sûres que d’autres). Le risque de formation d’un caillot sanguin à la suite d’un vaccin est extrêmement faible, surtout si on le compare au risque de formation d’un caillot (ou pire) après avoir contracté le dernier coronavirus.

Dans un monde fondé sur le risque, réduire l’exposition aux dangers vous donnera davantage de sécurité ; dans un monde fondé sur le danger, supprimer les dangers vous donnera la sécurité.

Sauf que… dans le monde réel, il est impossible de supprimer la plupart des dangers. Ainsi, lorsque la Commission européenne déclare à ses citoyens qu’ils seront « protégés » de tout produit chimique « toxique », cela implique que tout ce qui n’est pas sûr à 100 % (c’est-à-dire tout) sera retiré du marché européen. « Sûr » est un concept émotionnel ; « plus sûr » est un objectif de gestion des risques. Les désinfectants efficaces ne sont pas sûrs, mais ils sont bien plus sûrs que les infections et les contaminations.

La Commission européenne doit cesser de répandre cette idée fausse selon laquelle elle peut assurer la sécurité de ses citoyens. Elle doit cesser de susciter des attentes auprès d’un public terrifié qu’elle ne sera jamais en mesure de satisfaire.

Projet de révision de REACH par l’UE : les intentions des activistes

Rien qu’à voir la nature du vocabulaire utilisé dans l’invitation à la consultation de la Commission européenne, nous pouvons voir comment les activistes d’ONG comme EDC-Free Europe, Pesticide Action Network et Friends of the Earth mènent la danse à la DG Environnement.

Ils cherchent à obtenir une révision du règlement REACH sur les produits chimiques qui sera fondée sur le danger (en ignorant toute question de dose ou d’exposition). Si un produit chimique ne peut être déterminé avec certitude comme étant sûr, c’est-à-dire non toxique, le principe de précaution sera appliqué et la substance sera retirée du marché.

Tout élève de sixième comprendra que ce principe s’appliquera à toutes les substances, naturelles ou de synthèse. L’objectif des militants écologistes qui font pression pour cette révision est de faire retirer du marché une série de substances chimiques figurant sur leurs petites listes noires. Ils cherchent à marquer des points et donc à augmenter leur financement, pas à disposer d’une législation européenne viable, et certainement pas à avoir un environnement plus durable.

Les activistes ne se concentrent pas sur le développement de substances innovantes pour améliorer la qualité de vie ou accroître la prospérité. Pour ces activistes, il ne s’agit que de l’élimination par précaution de toutes les substances de synthèse jugées par certains groupes d’activistes comme indignes de leur vision idéale et naturophile du monde – une vision payée par d’autres, à la fois financièrement et par voie de conséquence.

Et la Commission européenne, sans aucun leadership, joue bêtement leur jeu. Il suffit d’attendre que le professeur Zaruk lance son initiative citoyenne pour faire interdire le café dans l’UE !

Mon conseil pour cette consultation de la Commission européenne sur la révision de REACH est donc que les fonctionnaires européens commencent à consulter les scientifiques et cessent d’écouter les activistes qui placent l’idéologie politique au-dessus de la durabilité et des solutions technologiques.

Les concepts utilisés par la Commission européenne, comme « exempt de toxicité », « sûr » et « niveau zéro de pollution », sont des rêves émotionnels qui, comme les licornes, n’existent pas. Cessez de perpétuer la chimiophobie et l’analphabétisme scientifique et ne poursuivez pas sur la voie tracée par des idéologues activistes qui vous apporteront tout sauf des solutions durables.

Traduction André Heitz

Sur le web

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  •  » le pacte vert européen « ….ça permet surtout à une poignée de s’enrichir tout en causant le malheur de millions d’autres ;

  • Excellent article !

    La covidémence actuelle et son lot de mesures absurdes prennent largement leur source dans l’incompréhension des principes de base de la gestion des risques. Il est par exemple effarant de rencontrer encore autant de gens porter le masque en extérieur.

    Tous les promoteurs de la « stratégie zéro covid » sont également à ranger parmi les analphabètes scientifiques.

    • A Raphaël
       » Il est […] effarant de rencontrer encore autant de gens porter le masque en extérieur. »
      Vous êtes surpris ? Moi pas ! Tous ces moutons attendent la « levée officielle » édictée par nos pieds nickelés les autorisant à enlever le masque. Malgré cela , je lève les paris que, même après « l’autorisation gouvernementale » un bon nombre de gus le porteront quand même, soit par habitude, soit par « on ne sait jamais ».
      Le crétinisme actuel est visible par le port de la muselière du masque. Il est hélas fréquent de voir des conducteurs masqués, seul dans leur véhicule ; de constater le changement de trottoir pour éviter un non masqué ; d’entendre, 50 cm après avoir quitté la rue en entrant dans un jardin, « maintenant tu peux enlever ton masque »… et ce ne sont que quelques exemples. Cette épidémie a mis à jour non seulement l’ignorance abyssale de la science élémentaire, mais aussi l’effrayante servilité de la population.

      • Qu’un individu décide (ou non) de porter le masque, ça devrait être sa liberté et pas le moins du monde votre affaire, quand bien même vous seriez un scientifique spécialiste de l’aérodynamique et de la circulation atmosphérique. Vous savez mieux que les individus eux-mêmes qu’ils ne doivent pas porter de masque ? Expliquez donc un peu, au lieu de vous poser en donneur de leçons qui ne vaut pas mieux en cela que nos dirigeants.

        • A Michel O
          En quoi mes propos sont-ils « donneur de leçons » ? Visiblement vous n’avez pas compris que je décrivais uniquement l’attitude de personnes croisées dans la rue, soulignant d’une part leur servilité au pouvoir et, d’autre part, leur ignorance élémentaire de culture scientifique. Est-ce interdit ? Si tel est le cas, vous êtes à mettre dans le même sac que nos pieds nickelés !
          Sachez que pour ma part, chacun fait de sa vie ce qu’il veut, et porter ou non le masque, je m’en moque. Mais il est (encore) permis, ne vous en déplaise, de souligner l’incohérence, l’ignorance scientifique et la soumission au pouvoir d’un bon nombre de la population !

          • Vous êtes donneur de leçons parce que vous assimilez un porteur de masque à un suppôt du pouvoir et à un ignorant, comme s’il était normal et naturel que les choses soient liées suivant votre idée. Quand je change de trottoir, c’est par considération pour le passant qui arrive en sens inverse et dont je ne me sens pas en droit ni d’offenser les convictions ni de questionner les raisons. Que vous en « déduisiez » ma servilité au pouvoir et mon ignorance élémentaire de culture scientifique, vu les références personnelles dont je peux faire état, montre combien vous êtes dans l’erreur et combien vous surestimez votre capacité de jugement.
            Il y a des crétins, mais il y a surtout énormément de gens qui sont prêts à apprendre et à progresser, à condition qu’on les en considère capables et qu’on évite de les classer comme serviles ou pire sur la foi de déductions hâtives de leurs apparences. On peut répandre la culture scientifique, mais pas en insultant ceux qui en manquent et en oubliant qu’on n’est toujours moins cultivé soi-même que certains autres.
            Et ce qui m’énerve le plus est la restriction manichéiste entre « il faut porter le masque même quand ça ne sert à rien pour l’avoir quand il peut servir à quelque chose » et « porter le masque, même quand il pourrait servir à quelque chose, ne sert à rien qu’à montrer la bête soumission de ceux qui le portent à nos dirigeants incapables ». Cette restriction conduit à ce qu’il suffise de contester un des deux termes pour faire advenir l’autre, par défaut. Comme pour nos élections…

            • Et quand je change de trottoir, je n’ai absolument pas d’autre motivation que la considération pour l’autre passant, puisque je suis vacciné ! Enfin, si, j’ai aussi le souvenir de mon enfance où on m’a appris que c’était à moi de laisser le passage aux moins alertes et plus respectables.

  • si vous laissez une absurdité d’apparence sympathique s’imposer comme « vérité » , le processus s’enclenche…

    bordel mais où sont les scientifiques…??

    ça les fait rire dites vous…c’te blague…

    beaucoup voient plein de boulot et des carrières dans la surveillance de » tout » et le service du militantisme.. vous imaginez le nombre d’articles qu’on peut produire en cherchant des trucs possiblement toxiques dans tout et n’impore quoi? au nom de l’interet général confondu avec l’esprit d’une loi absurde.

    en laissant le « sale » boulot aux ong et aux médias naifs envers elles.

    les scientifiques sont majoritairement corrompus , on ne peut pas faire profession de vérité quand on choisit ses silences.

  • Pas d’accord en ce qui concerne le vaccin Astrazeneca. Pour une personne jeune sans comorbidités le vaccin est plus dangereux que le virus. Toutes les études statistiques le prouvent. C’est le cas pour tous les vaccins à vecteur viral. Et J’irais même plus loin, pour les personnes jeunes et en bonne santé, le bénéfice/risque n’est pas favorable pour la vaccination.

  • Si vous portez le masque en extérieur par temps de pluie, n’oubliez surtout pas de l’imperméabiliser. Principe de précaution oblige. Les nuages sont en effet d’excellents vecteurs de particules microscopiques.

  • Plus grave : Tous les analphabètes scientifiques, ne sont pas a Bruxelles ou Strasbourg. B Pompili et N Hulot sont en liberté en France.

  • Ce qui est curieux est l’allongement de la vie au cours des siècles puis, depuis l’apparition des ces ong et prophètes de malheur… Ça va mal, très mal, sans doute faudrait il les interdire de nous nuire.

    • L’allongement de la durée de vie en bonne santé et la chute de la sous-nutrition qui avant la crise politique Covid était en voie de disparition hors des zones de conflits font partie des bonnes nouvelles, qui en plus ne peuvent pas être mises sur le dos d’une action volontaire de quiconque. En tant que telles, ce sont des non-événements qu’il n’est pas utile de mentionner.

  • Lemiere déraille.. Esprit critique tombe dans le remblai…
    Tous les scientifiques ne sont pas corrompus, en fait peu de scientifiques seraient corrompus… Si effectivement il y a quelques places confortables à prendre (à 7000 € pièce) dans les arcanes de Bruxelles comme dans les couloirs de nos ministères, tout le monde peut comprendre que via la pompe du favoritisme et avec des passes-droits, il est patent que les moins « compétents » (ou plus dociles) seront parmi les choix moins regardants des décideurs politiciens (et non élus = UE) qui ont besoin d’assistance technique (ou scientifique). Ces nominés gardent leurs titres, mais très peu reviennent à la paillasse en fait.
    Par contre, je connais une immensité de scientifiques qui bossent honnêtement (souvent pour pas cher payé.. ce qui explique aussi « l’immigration » vers EU ou ministère) à nous rendre plus facile la vie par le progrès.
    L’article de D. Zaruk est excellent, il reste donc encore au moins UN excellent scientifique bien que près du machin.
    Mais si on applique le grand principe de précaution « à la REACH », et si je considère le politique (le titre politicien sonnerait mieux) susceptible d’être investi dans des fonctions à même de « contrôler » des processus techniques (chimiques entre autres), alALORS IL NE FAUT PLUS ELIRE qui que ce soit en particulier, « sI les risques élus n’ont pas été établi » (au sens écologisme déjà). L’immense majorité des scientifiques font leur travail consciencieusement, en direction du bien être de l’humanité et souvent en faisant fi- des lanceurs d’alerte tenant obscurs de l’écologisme. En même beaucoup de scientifiques chimistes, par exemple, souffrent dans leurs travaux, leurs idées et leurs pratiques raisonnées à cause des obstructions normatives qui leurs sont imposées quant à l’utilisation restreinte ou interdite de tel ou tel composé, formule ou produit indispensable au progrès final.
    Ne jetez pas les bébés avec l’eau du bain,… comme dit Zaruk trop d’eau est éminemment toxique, pas d’eau (et de scientifiques) c’est pas vivable longtemps. Pas vexé ni frustré, mais mesurez donc vos propos, une « déclamation » excessive nuit à la démonstration (scientifique au besoin).

    • Parfaitement hors sujet.
      On ne parle dans cette article de corruption des scientifiques, mais d’incompétence chez les idéologues de L’UE qui prétendent faire de la science.

  • Oui tout est juste dans cet article. Feux points clés/
    1)Rappel de Paracelse: » le poison est dans la dose. »
    2) Le principe de précaution d’une société trop gâtée, trouillarde . …servie par des politiciens démagogues et incompétents…
    Pourtant les vrais premiers responsables sont les industries chimiques elles-mêmes parce ce qu’elles ont été incapables et le sont encore d’expliquer ce qu’elles font, ce qui se passe pourquoi et à quoi ça sert…..
    Vous dites que les scientifiques se marrent de l’incompétence des fonctionnaires et du peuple……!!!!!! Vraiment rien de drôle du tout. Bien tristes ces ingénieurs et scientifiques que se croient bons et prennent tout le monde pour des cons…..il est de la responsabilité des industries chimiques d’expliquer massivement, clairement et de manière accessible ce qu’est la chimie, ce qu’est est un produit Qu’est ce qui entre et sort dedans,etc…. pourquoi comment, au lieu de se planquer dans des réflexes archaïques…! Une usine avec une cheminée n’est pas forcément une usine Seveso. De toutes façons les nullards de l’ENA et les trouillards incultes des ONG écolo ont tout fait pour pousser en fait à aller produire ailleurs qu’en France pour être tranquilles et instaurer l’idéologie couarde et négative du « not in my backyard!!! ». Ben voyons avec ça bientôt on va interdire l’électricité parce qu’elle dangereuse…!! C’est avec des raisonnements de planqués et de gâtés comme ça qu’on on a désindustrialisé la France et qu’on se plaint maintenant qu’on a plus de boulot et que la Chine va nous bouffer………!
    Pourtant encore une fois il y a une faute majeure des dirigeants de l’industrie -interchangeables avec les énarques ( ce sont les mêmes chez nous) qui ont laissé se construire des groupes chimiques mondiaux soit disant pour avoir la « taille » vu les investissements,etc….. groupes plus puissants que les États bureaucrates: ne pas avoir su investir dans l’explication de leurs métiers, dans la vulgarisation, dans la culture du progrès, dans le management du risque en tant que bien commun…. etc….
    Pourquoi des organisations professionnelles comme l’UIC (union des industries chimiques), la Fédération des industries plastiques, les industries du médicament (LEEM) et autres ne passent leurs temps qu’à essayer de négocier contre des réglementations calamiteuses (Reach, et autres…) et ont abandonné totalement leur devoir de faire savoir, expliquer, rassurer…. les scientifiques sont de piètres vulgarisateurs, les journalistes sont d’abord dressés à être des fouille merdes. TOUS PERDANTS…. besoin d’investissements de communication et d’éducation massifs de la part de toute l’industrie et de la la part de la R&D. Les idéologies écolos ont déjà perverti quasi sans espoir l’avenir de nos générations futures. Y a moyen de faire de la chimie et de l’industrie autrement pour rassurer sur les choix pour le futur et définir leur pertinence. Mais que tous s’y mettent intelligemment….! N’ayons pas peur. Et non au fléau de la collapsologie et des émotions négatives.

    • TOUT, absolument tout dans l’Univers est chimique. Les soleils: hydrogène et hélium, les planètes fruit de leur explosion, la flore, la faune et nous mêmes sommes composés d’éléments chimiques, puisque nous sommes les descendants des étoiles! Que des gens soi-disant instruits, qui ont usé leur culotte sur les bancs de l’école, ignorent un fait aussi basique et fondamental est atterrant et explique la bêtise humaine pointée par Einstein!

  • « Une erreur répétée 100 fois devient une vérité dans nos pays … »
    A laquelle les ONG pullulantes appliquent les 36 principes de manipulation de Schopenauer pour bien arriver à leurs fins en se croyant de bonne foi… ça s’appelle du totalitarisme vert ça….. mais on n’a pas le droit de le dire! Ça commence comme ça! Citoyens on sait comment ça finit. Mais dormez bien!!!!

  • Dans nos sociétés où la technologie et la science sont des reines, il n’y a en fait jamais eu un plus grand mépris de ces deux disciplines par les décideurs, les financiers et les activistes. S’ils ne peuvent pas s’en servir pour leurs objectifs et en retirer un gain immédiat financier ou autre, ils les ignorent tout simplement. Beaucoup se vante ouvertement de ne rien comprendre aux disciplines scientifiques et à l’ingénierie et les voient comme des variables d’ajustement.
    Les personnes aux manettes aujourd’hui sont de ce calibre et c’est cet état d’esprit qui nous a conduit à la gestion catastrophique du COVID ou de l’affaire Boeing. “Ignorance is bliss” n’a jamais été autant d’actualité.

  • Le monde occidental est devenu fou. L’europe est devenue folle. Nous sommes dirigés soit par des imbéciles soit par des salopards, l’un n’excluant pas l’autre.
    Ca va durer longtemps cette maladie mentale collective?

  • Lançons une initiative pour interdire le taba, produit toxique par excellence, sur cette base. Leur réaction sera amusante et instructive.

  • Non au café ! Oui au Thé ! (parce que moi personnellement j’aime le thé… Du coup, je ne vais pas autoriser une quelconque étude sur le thé et sa composition chimique… Car je SAIS que c’est FORCEMENT bon !) 🙂

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