Emmanuel Macron : en marche vers le Moyen Âge  

Dans la revue Zadig Emmanuel Macron donne une très longue interview dans laquelle il nous livre son interprétation de la situation française actuelle.

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Emmanuel Macron : en marche vers le Moyen Âge  

Publié le 30 mai 2021
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Par Claude Robert.

Emmanuel Macron vient de donner dans la revue Zadig une très longue interview dans laquelle il nous livre son interprétation de la situation française actuelle.

Or, à la lecture de ces pensées, loin d’espérer un mea culpa de sa part, on ne distingue même pas l’ombre d’un regret, le début du commencement d’un constat d’échec, la plus infime trace d’un brin d’humilité face aux méchantes difficultés qu’affronte aujourd’hui notre pays.

Est-ce par calcul cyniquement électoraliste ou, plus grave encore, parce qu’il n’a pas conscience des réalités que le Président s’exprime comme un observateur détaché de toute responsabilité personnelle dans le tableau qu’il décrit ? Telle est la question qui se pose inéluctablement.

Pour y répondre, tentons d’examiner ses déclarations en les mettant en perspective avec les problèmes qui minent la vie quotidienne des Français : la pandémie, la révolte sociale, la désindustrialisation et l’insécurité.

La pandémie, ou le retour un peu facile vers le Moyen Âge

Dans son long entretien, le président considère la pandémie comme une « métaphore de notre époque ». Pour lui, « on revit des temps au fond très moyenâgeux : les grandes jacqueries, les grandes épidémies, les grandes peurs… » (LCI 26/05/21).

« C’est l’époque des grandes peurs, de phénomènes qui forgent un peuple, je dirais même de la réinvention d’une civilisation. C’est aussi un moment de tensions qui travaillent le pays » poursuit-il.

Alors que le gouvernement français est accusé d’avoir abusé d’une solution digne du Moyen Âge tout simplement pour compenser son incurie dans la gestion de la crise, en nous imposant un confinement brutal qui nous a valu la plus forte récession européenne, le Président nous présente ce dernier comme une conséquence inévitable de toute pandémie !

Pourtant, de nombreux pays n’ont rien connu de tel. Parce qu’ils se sont beaucoup mieux débrouillés, ils n’ont pas ou que très partiellement confiné, préférant organiser de façon efficace et contemporaine la lutte contre le virus en testant puis en isolant les porteurs et les personnes fragiles tout en fournissant sans délai les mesures et les équipements de protection nécessaires à la population.

Oser parler de « réinvention d’une civilisation » après avoir abusé de mesures médiévales, brutales et aux conséquences dramatiques pour le pays, montre à quel point le discours du Président est entièrement désarrimé du monde réel. Qui donc nous a fait régresser de plusieurs siècles depuis le début de cette pandémie ?

Les Gilets jaunes, ou le retour un peu facile vers la barbarie

Pour le Président, le mouvement des Gilets jaunes, révèle le « retour de la violence dans la société », « un des fondamentaux de notre vieux pays, fait de jacqueries ». Jacqueries qu’il aurait presque senti venir lorsqu’il avoue ne pas avoir « été surpris de ce qui arrivait », considérant les Français comme  « un peuple très résistant » mais qui « s’embrase sur le coup de colères » (LCI 26/05/21).

De la part d’un Président qui s’est vu adresser plusieurs avertissements par Amnesty international et le Conseil de l’Europe pour « usage abusif de la violence », assimiler le mouvement des Gilets jaunes à une espèce de retour à la barbarie est particulièrement outrancier !

Au final, ne dénombre-t-on pas 140 blessés graves parmi les Gilets jaunes, dont 14 qui ont perdu un œil ?

Le rapport publié par Amnesty International (Libé 17/12/18) ne mentionnait-il pas ceci : « Des récits de victimes et de témoins, ainsi que des vidéos que nous avons examinées montrent que la police a fait un usage inapproprié des flashball, en tirant sur la foule. Elle a aussi lancé des grenades de désencerclement, qui ne devraient jamais être utilisées dans des opérations de maintien de l’ordre. […] Outre des manifestants, de nombreux journalistes ont été blessés, et certains ont affirmé avoir été délibérément visés. Une vidéo montre un journaliste portant un casque de presse touché dans le dos par une grenade de désencerclement alors qu’il s’éloignait du cordon de policiers » ?

Le mémorandum établi par le Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe (Le Monde 26/02/19) n’invitait-il pas le gouvernement Macron à « mieux respecter les droits de l’Homme », à « ne pas apporter de restrictions excessives à la liberté de réunion pacifique » et à « suspendre l’usage du lanceur de balle de défense » ?

Le second rapport d’Amnesty International (19/09/20) ne faisait-il pas mention d’un « acharnement judiciaire » contre les manifestants ?

Peut-on vraiment imaginer pareilles réactions internationales à l’attention d’un pays considéré comme une démocratie ? Qui donc est responsable du retour à la barbarie que déplore le Président ?

La désindustrialisation, une fatalité toute littéraire

De son enfance partagée entre la Picardie et les vacances à Bagnères-de-Bigorre, le Président assure tirer une empathie avec ces territoires qu’il qualifie de victimes de la « morsure de la désindustrialisation », où pointe une « nostalgie de la France d’avant ». « J’ai ressenti une certaine inquiétude, j’ai connu une France inquiète » (Le Monde 21/05/21).

Comme s’il découvrait un pays qu’il ne connaissait pas, le président de poursuivre : « On a totalement sous-estimé ce choc, le sentiment de relégation né de la désindustrialisation ».

Citant son livre de la campagne de 2017, Révolution, le président rappelle avoir « pointé une erreur fondamentale » : « Nous avons pensé pouvoir faire un pays sans usines. L’usine est un lieu de brassage des catégories sociales ». (Les Échos 26/05/21). « Nous avons donc agi dès le début du quinquennat pour réindustrialiser, avec de premiers résultats avant la pandémie ».

Là encore, les propos d’Emmanuel Macron semblent particulièrement déconnectés de la situation réelle du pays. Dans un style littéraire particulièrement soigné et presque déplacé, le Président semble découvrir une France « inquiète », nostalgique de la période d’avant la « morsure » de la désindustrialisation. Plus étonnant encore, il fait référence à l’action qu’il aurait entreprise contre cette « morsure ».

Ce dernier point est symptomatique d’une déconnexion toute politique. Certes, un président socialiste peut croire à une réindustrialisation par décrets, mesures centralisatrices et décisions étatiques.

Mais le fait est là : tant que la pression fiscale demeure confiscatoire, tant que le droit du travail constitue un handicap, tant que la dette et l’emprise de l’État ne cessent de croître, la désindustrialisation se poursuit ! Or le fait que sur ce domaine, le Président tente de valoriser son action laisse espérer un début de prise de conscience de son propre échec.

Cependant, parler des entreprises comme étant d’abord un « un lieu de brassage des catégories sociales » est assez révélateur. Bien plus prosaïquement, l’entreprise est avant tout l’unique lieu de création de richesse d’un pays ! On reconnaîtra là sans doute une tournure toute aristocratique qui confirme l’incompréhension congénitale d’un président socialiste face aux mécanismes économiques.

L’insécurité, une chance pour la France ?

Sur le sujet « des immigrations africaines », le Président s’adresse directement à elles, en ces termes : « Vous qui êtes là par les cruautés de l’histoire, par la volonté de vos grands-parents, de vos parents ou par la vôtre propre, vous êtes une chance pour notre pays ».

Fidèle à sa posture tiers-mondiste réflexe, le Président en ajoute une nouvelle couche en matière de culpabilité postcoloniale : « Il s’agit d’accepter que nous sommes vus comme humiliants car nous ne reconnaissons pas les mémoires singulières, les voix singulières, les parts de destins singuliers dans la société » (Marianne 21/05/21).

Il n’oublie pas non plus de rappeler que « la France n’est pas une identité figée ». Pour lui, elle n’est qu’une « volonté de chaque jour », édulcorant au passage la définition un peu plus exigeante du philosophe Ernest Renan pour qui la nation est « un plébiscite de tous les jours ».

Tout de même, le Président est-il informé du nombre d’actes terroristes, d’agressions et de dégradations de monuments publics qui frappent quotidiennement notre pays ? Sait-il qu’il ne reste plus que 17 % des Français à faire confiance au gouvernement pour lutter contre l’insécurité (Odoxa 19/02/21) ?

Est-il conscient de que de plus en plus de voix politiques ose parler d’un lien entre insécurité et immigration incontrôlée ? A-t-il entendu parler de l’étonnante pétition lancée par plus d’un millier de militaires contre « le délitement du pays et le risque de guerre civile », pétition que près de 60 % des Français soutiennent ? À vouloir continuer à pérorer sur les avantages de l’immigration, le Président est-il véritablement conscient des drames actuels ?

Un Président en campagne, quoi qu’il en coûte

Un mois avant les régionales, un an avant la présidentielle, force est de constater que le Président est entré en campagne. Ratissant auprès des jeunes et sur un ton qui a défrayé la chronique avec les youtubeurs McFly et Carlito, avec une posture un peu plus décente mais terriblement littéraire dans Zadig quelques jours plus tard, le Président semble néanmoins répéter ses éternels leitmotivs.

Ceux-là même qu’il arborait au moment de son élection, véritables marqueurs de son idéologie personnelle, aussi clivants qu’étanches à l’énorme aggravation du contexte social, économique et sécuritaire. Un peu comme si l’état actuel du pays n’était en aucune façon la résultante de la politique de son gouvernement.

Un tel niveau de cynisme ne paraît pourtant pas à la portée de tout le monde. Faut-il chercher du côté de cette insensibilité psychopathique à laquelle certains experts semblent faire parfois référence ? Au lecteur de se faire sa propre opinion.

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  • Ce qui frappe chez Macron c’est finalement une espèce de sous-culture dans laquelle quelques éléments mal compris glanés çà et là font office de vision historique, une pensée qu’on nous a vendue comme complexe qui n’est qu’une totale confusion des idées et l’assurance d’être un tacticien et un stratège génial en flattant son interlocuteur du moment et en débitant des grandiloquences dignes des plus mauvaises émissions de télé-réalité.
    Ce n’est finalement qu’un enfant gâté, éduqué mais moyennement intelligent, plutôt inculte, incapable de développer la moindre vision et d’une prétention assez inédite. Il suffit effectivement de lire l’interview de ce journal si l’on avait encore l’espoir de s’être trompé sur ce triste sire.

  • pas d’écologie? pas de mention de ce qui est supposé être le truc qui justifie de la mise en pace de la première législation  » décroissante »?

    • J’espère bien qu’avant de mettre en place une éventuelle politique de décroissance, on demandera leur avis aux français. Moi qui connaît assez bien le sujet je voterai farouchement contre !

    • Vouloir ratisser auprès de écologistes et vouloir ré-industrialiser…comment dire…

  • il suffit de lire la définition du psychopathe ;  » arrogant , manipulateur , aucune empathie , aucun remord , insensibles , sure de leurs faits , égocentrique …..du macron tout craché ;

    • bof, nous sommes tous des psychopathes quelque part…
      « La psychopathie, des mots grecs : psyche, ψυχή (« esprit, âme ») et pathos, πάθος (« souffrance, changement accidentel »1), est un trouble de la personnalité, caractérisé par un comportement antisocial, un manque de remords et un manque de « comportements humains », généralement associé dans la culture populaire à un mode de vie criminel et instable — bien que cette notion recouvre des types de personnalités bien intégrés dans la société voire considérés comme des modèles. Il n’existe aucun consensus concernant le critère symptomatique et de nombreuses hypothèses ont été élaborées concernant les causes et les éventuelles possibilités de traitement2 »

      psychopathe élu… président…

      en france peut on élire autre chose qu’un type qui a le melon? on peut se le demander.

      certes macron est le président en exercice… mais je ne comprends pas l’accent mis sur sa personne..

    • Un pervers narcissique ne se trompe jamais. En revanche, il ne supporte pas qu’on ne l’aime pas.

    • véra : il s’agit de « psychopathie », c’est une maladie très spécifique. Psychopathe ne correspond pas spécifiquement à cette maladie

      • ouaille ..Faut pas faire de la psychiatrie quand on ne la connait pas…Le psychopathe passe à l’acte pour un oui ou pour un non , ne supporte pas la frustration ..c’est le degré zéro de l’introspection ce que n’est sûrement pas E Macron..Nos présidents par contre sont des narcissiques qui sans être pervers ( sauf un peut-être au siècle dernier) se regarde souvent dans le mirroir pour savoir si ce dernier reflète bien une belle image d’eux ( quel que soit la surface réflechissante..et là je vous laisse interpreter..!!) Macron en fait partie..

  • Et que dire, lorsqu’il affirme que la Seine-Saint-Denis, c’est la Californie sans la mer ! À moins que la Californie ne soit perdue pour l’Amérique…

    • C’est pas gentil pour la Californie.

    • Ben, c’est pas entièrement faux, vu ce que sont devenus la Californie, et la Seine St Denis…

    • La Californie, cet Etat que tous ceux qui le peuvent fuient ? Cet Etat où l’on trouve des SDF, des excréments humains, des rats et de la drogue un peu partout ? Cet Etat tellement en pointe socialement et ecologiquement qu’il est ravagé par des feux de forêt (pas de nettoyage des sous bois) et n’a pas de pompiers ou presque ?
      Oui, la Seine Saint Denis est hélas en voie de Californisation, le soleil, le surf et la restes de la « Silicon Valley » en moins.

      • Il n’y a pas de départs massifs, juste sur le 4ème trimestre 2020 où le nombre de départs a été plus important que le nombre d’arrivées (120 000 d’écart sur une population de 40 millions).

        Après les prix de l’immobilier ont atteint des sommets et beaucoup de personnes ne peuvent plus payer. La rançon du succès malheureusement. Grace à ça, on peut espérer que des états républicains deviennent démocrates 🙂

        Oui, SF est sale mais dans le reste de l’état, c’est assez propre.

        Vu la taille des feux, il n’y a pas grand chose à faire. Il suffit de voir l’Australie, pourtant un modèle libéral, et les incendies massifs qui l’ont ravagés.

  • Concernant le Covid, le gouvernement a poussé le bouchon tellement loin dans le déni de ses erreurs et la dramatisation à outrance qu’il se retrouve aujourd’hui dans la situation d’un gourou face à une secte. Il ne peut compter que sur la soumission et la croyance aveugle de la masse qui adhère encore à son discours. Macron ne peut plus revenir en arrière, même (et surtout) si ce qu’il dit est totalement déconnecté de la réalité.
    Concernant le reste de l’article, il faut rappeler que le cœur de l’électorat macroniste est composé de CSP + qui, pour l’essentiel, sont eux-mêmes largement déconnectés de la situation réelle du pays, et qui sont objectivement les gagnants du système. En tenant ces propos sur les Gilets jaunes ou l’immigration, Macron ne fait que dire à sa clientèle ce qu’elle a envie d’entendre.

  • On ne gouverne pas un pays sans son peuple. Macron ne déroge pas à une règle politique bien française, qui consiste d’ une part à reprocher aux français d’ être somme toute individualistes et d’ autre part de les contraindre à des choix collectifs qui les privent de leur liberté de choix sous prétexte de cohésion sociale. Ceci au lieu de valoriser les individus en prenant du recul sur la société civile ce qui n’ empêchera jamais les gens d’ être solidaires. Bien au contraire.
    Je commence à entendre ici et là qu’ il pourrait bien ne pas se représenter…

    • stephane , il est pourtant en campagne , histoire de tâter le pouls des électeurs …..tout comme chirac tâter le cul des vaches à l’occasion..;

      • Oui mais il ne fera pas consensus, il n’ incarne pas le pays. Son « je » c’ est l’ Etat, pour qui il se prend plus qu’ il n’ est, c’ est cette République sclérosée, ce n’ est pas la France. Et pire encore, son « je » trahis en permanence l’ artifice du comédien qui cherche à masquer toute la faiblesse et la ruine de ce qu’ il incarne. Il avait un boulevard pour réformer l’ Etat, avant toute chose, il a loupé le coche et il le manque encore avec le Covid.
        Personnellement je n’ ai jamais supporter les discours et les réflexions présidentielles, à l’ exception de de Gaulle, et pire je n’ ai pas envie d’ entendre un président qui nous rabâche en permanence que la France souffre, s’ inquiète, chiale sur elle même. On ne lui demande pas d’ être docteur, on lui demande de faire la voie et de valoriser tous les talents qui y mènent. Je vous fais le pari qu’ il ne se représentera pas, il va partir pantoufler ailleurs et nous laisser dans la merde.

        • Il aurait pour le moins faire l’économie de cracher abondamment et de manière récurrente sur la France, son histoire, ses habitants « historiques »… Pourquoi c’est-il présenté à la présidence d’un pays peuplé d’ignares, rustres, rumeurs de clopes et roulant au diesel ?
          Accessoirement équilibrer les comptes en diminuant les dépenses de l’état (rappel : du temps de de Gaulle maxi 17 ministres…)
          Laisser vivre l’économie, et rester humble en « arrêtant d’emm**der les français ».
          Finalement un programme simple que même lui aurait pu suivre ?

      • Et il ne prendra pas ni le risque de se prendre une tôle face à MLP, ni d’ affronter les problèmes supplémentaires et inextricables à venir 5 ans de plus.

    • Mais la Belgique a quatre ministres de la Santé : un flamand, un wallon, un bruxellois et un fédéral ! À côté de ça, notre pauvre Véran… 😉

  • La France a la rate qui se dilate
    La France a le foie qu’est pas droit
    La France a le ventre qui se rentre
    La France a le pylore qui se colore
    La France a le gosier anémié

    Selon Macron, la France doit faire un test PCR !

    Prescription : 5 moulins à vents par jour …

  • On peut ne pas aimer Macron mais on ne peut lui imputer l’état désastreux de notre industrie ni de nos finances qui résultent de la gestion désastreuse et figée de nos gauchards face à un monde en pleine mutation. Merci, Tonton d’avoir rasé gratis pendant tout ce temps….

    • Ministre de l’économie de l’homme au scooter , puis président lui-même il aurait tout de même pu infléchir la politique dans le bon sens.
      Reste que la sociale historique, les « éléphants », dont kermitterrant, avaient bien miné le terrain…
      La politique d’Attila : plus rien ne repousse.

    • en quatre ans, il avait largement le temps de faire plein de choses et de renverser la vapeur.
      Mais il fait partie de ceux qui ont causé les problèmes et donc avec qui on ne peut les résoudre.

  • L’auteur et sa fidèle chambre d’écho se rendent-il seulement compte qu’une critique haineuse est aussi pestilentielle qu’une critique dithyrambique?

    • En quoi les critiques sont-elles haineuses ?
      Il suffit de mettre en regard ce qui a été « vendu » il y a 4 ans, ce qui a été obtenu 4 ans après et les comportements qui y a conduit pour simplement constater la totale fatuité et vacuité du personnage et de son équipe.
      Aucune haine, seulement une triste constatation des faits dont nous sommes hélas collectivement les victimes.

    • Il reçoit la monnaie de sa pièce. Il déteste la France et les français, qui l’ont compris. Le droit de critiquer est inscrit dans la Constitution. Si vous ne supportez pas les critiques de votre chouchou, vous n’êtes pas forcé de les lire!

      • Une « critique » digne de ce nom est censée aller au delà du réflexe rotulien ou de la philosophie de bistrot.
        Mais bien sûr, chacun a le droit de bavasser à son niveau, même ici.

        • Je suis impatient de lire votre critique digne de ce nom.

        • Quand bien même une critique serait haineuse (ce qui reste à prouver) …

          Cette haine ne peut provenir que d’une frustration répétée d’une grande partie (si ce n’est la majorité) des français.

          Etait-il nécessaire de générer autant de frustrations pour rien ou si peu ?

          • La civilisation consiste à ne pas convertir ses frustrations en haine.

            • Des milliers d’années d’histoire nous disent le contraire.

              Et il faut vraiment faire partie de la bobocratie éclairée pour ne pas voir le danger : si notre technologie ou notre connaissance progresse, nous somme les mêmes qu’il y a 10000 ans sur le plan humain.

    • C’est vraiment une maladie contemporaine de voir de la haine dans toute critique.

      Le président Macron ne semble pas avoir respecté plus quelques-unes de ses nombreuses promesses de campagne.

      Il a laissé l’exécutif ou l’a même encouragé à aggraver la situation dans les domaines les plus cruciaux.

      Tout cela pour des milliards de dettes supplémentaires et une perte de libertés inouïe.

      En quoi est-il haineux de constater l’échec cuisant qu’il tente de cacher sous ses propos aussi pompeux que creux ?

      • Politique typiquement socialiste à la recherche exclusive de la satisfaction de lobbies dont l’importance est inversement proportionnelle au nombre des adeptes et que l’on a plus le droit de citer au risque de se traiter de « …phobe ».
        Pour le reste : un désastre.

    • «  plus de quelques-unes », pardon.

      Dommage qu’il soit impossible de se corriger sur ce forum.

    • J’ai pas trouvé ça particulièrement haineux.

      En revanche l’arrogance du personnage est manifeste et explique bien des choses.

      En outre, il y a un petit côté « bien fait pour le peuple qui n’a rien compris » qui ne surprendra pas ceux qui s’intéressent à l’histoire mais est franchement inquiétant.

  • On retrouve dans cette interview toutes les caractéristiques du roitelet : mépris du français, adoration de l’immigré, déconnexion complète avec la réalité du terrain.

    Les gaulois ? De la jacquerie, du corporatisme, un retour de la violence.
    L’immigration africaine ? Une chance pour notre pays.
    La Seine-Saint-Denis ? Presque aussi sympa que la Californie.

    Il serait temps qu’il annonce sa candidature pour 2022 histoire qu’on décompte son temps de parole. Entre sa vidéo YouTube et ce monologue monarchique de Zadig, ça fait beaucoup de vent en une semaine. Et le pire, c’est que ça marche : 48% d’opinions favorables en général, et il cartonne encore plus chez les jeunes.

    Pendant ce temps, cette semaine :
    – Darmanin tweete des photos de lui en terrasse à Tourcoing pour se remettre de ses chamailleries avec Pulvar,
    – Dupont-Moretti fait des tables rondes au Beauvau n°27,
    – Bruno s’extasie devant la tour Eiffel éclairée à l’hydrogène alors qu’il s’est gourré de 40 milliards dans l’estimation du déficit,
    – Blanquer twitte « vive l’internat » au moment où un ado se prend des coups de marteau à son lycée,
    – Marlène traite Bigard d’alcoolo et veut instaurer des salles de repos pour les livreurs.

    Elle est pas belle la vie aux frais de la République, bien au chaud à la cour du roi, loin des problèmes quotidiens de ces foutus gaulois ? 🙂

    • Le mythe du bon sauvage qui vote bien et qui s’occupe bien des petits blancs du genre Bernard Tapie.

    • tant qu’on aura des mickeys comme présidents qui n’ont jamais travaillé et mis les mains dans le cambouis, qui n’ont aucune notion de la valeur de l’argent et du travail et qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche et une mentalité de gauche bobo on aura des charlots comme Macron, incapables de redresser la France sur tous les domaines.

  • Un histrion n’est pas seulement un mauvais acteur. C’est aussi le nom d’un trouble de la personnalité, que l’on pouvait déceler chez Macron dès sa campagne présidentielle. Tant que la personnalité histrionique (PH) se croît admirée, aimée, elle se contente d’être ridicule. Mais quand elle comprend que tous ses efforts pour être adulée sont exercés en vain, elle se retourne contre son public, et devient dangereuse. C’est bien ce qui arrive avec Macron, qui finit par insulter son « public » (le peuple français).

    • Toutafe. Il a été élu par défaut pour dégager l’homme qui allait voir nuitamment en scooter une de ses maîtresses.

      • et pour permettre à quelque lobby supporter de continuer à s’en mettre plein les poches au détriment du pays…

        • Le premier de ces lobbies est la fonction publique. Une partie de ses membres râlent mais prend le pognon au lié de démissionner et assumer.

  • Macron se fout du moyennage et de l’histoire, il fonce vers un monde destructuré niant tout ce qui a existé et façonné un semblant d’organisation de l’humanité. Une subtile synthèse de la perversion et de et de l’irrationnel comme raisonnement.
    Il a toujours 15 ans d’Age mental, revisionnez ces derniers « Jeux Youtubesques »

  • Comment peut il avoir 48% d’avis favorables dans les sondages ?????

    • Avoir lâché un peu la laisse en permettant aux terrasses d’ouvrir. Il en faut peu pour contenter les sondés

    • – Nostalgie de la monarchie.
      – Admiration pour les dirigeants ayant « une vision pour la France ».
      – Plein contrôle sur les médias.
      – Utilisation du pouvoir pour faire campagne non-officiellement (même le petit Gabriel s’est mis à aboyer sur Marine cette semaine).
      – Disparition des contestataires grâce aux lois sanitaires.
      – Distribution d’argent public pour acheter les faveurs des moins aisés (après avoir allégé les impôts des riches pendant quelques années).
      – Effacement de dettes et tournées internationales pleines de beaux discours pour satisfaire l’électorat issu de l’immigration.
      – Image sympa auprès des plus jeunes grâce aux subventions, aux vidéos avec Carlito, aux échanges avec Hanouna, etc…

      Voilà déjà quelques raisons structurelles.
      Ensuite, il cultive depuis quelques semaines à grand renfort de com’ son image de type généreux qui réautorise les petits plaisirs de la vie (sous surveillance QR-codée et alors que c’est lui qui nous en avait privé, donc on pourrait presque parler de syndrome de Stockholm…).
      En face, il y a une absence totale d’opposant crédible : face à un De Gaulle, Macron est une vulgaire punaise de lit, mais face à des Bertrand, Lassalle, Hidalgauche et autres assoiffés de pouvoir, il paraît presque excellent.
      Et puis il faut compter tout simplement avec la naïveté d’une majorité, son incapacité à réfléchir (surtout après un an de persécution sanitaire), son espoir idiot que cette fois les promesses seront tenues, et son habitude de se soumettre et se résigner.
      Bref, vous l’aurez compris, je fais partie de ceux qui sont persuadés qu’on se dirige vers un second quinquennat de perlimpinpin.

    • 424 milliards d’euros et l’arrêt des coups de bâtons pour une vague remontée ça fait cher le bulletin de vote.

    • un peu de lest et surtout une catégorie de sondés bien précise et choisie ça aide (plutôt des citadins de gauche et on oublie les campagnards, ces petits)

    • Il a demandé à son beau fils de les réaliser.

  • aucune morale, aucune intelligence, mais ce qui est un peu plus nouveau, aucune culture !

  • Il aura joué au petit roitelet pendant 5 année et il espère maintenant que les Français seront encore assez stupides pour lui offrir un deuxième règne de 5 ans supplémentaires ! … Franchement je crains le pire ! …

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