La victoire de l’initiative privée contre le Covid-19

Malgré les nombreux déboires des plans à la française, nombreux sont nos compatriotes à croire encore aux vertus de l’État stratège et surtout à se méfier des entreprises privées.

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La victoire de l’initiative privée contre le Covid-19

Publié le 24 mai 2021
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Par Michel Albouy.

Où est passé l’État stratège cher aux nostalgiques de l’interventionnisme public et de la planification à la française ? Certes, le Commissariat général au plan a été vaillamment relancé par le président Macron avec la nomination en septembre 2020 de François Bayrou comme haut-commissaire au plan.

Mais qui compte encore sur cet organisme pour insuffler de quelconques innovations à l’ère du numérique et de la pandémie du Covid-19 ?

Malgré les nombreux déboires des plans à la française, nombreux sont nos compatriotes à croire encore aux vertus de l’État stratège et surtout à se méfier des entreprises privées, quand ce n’est pas le rejet pur et simple du capitalisme censé se gaver sur le dos des citoyens.

Retour sur quelques échecs du volontarisme d’État en matière de nouvelles technologies

Le plan Calcul

Ce plan gouvernemental a été lancé en 1966 par le président Charles de Gaulle sur l’impulsion de Michel Debré et d’un groupe de hauts fonctionnaires. Il était destiné à assurer l’autonomie de la France dans les techniques de l’information et de l’informatique. Ce fut un échec retentissant.

Neuf ans plus tard, en 1975, le président Valéry Giscard d’Estaing mis fin à ce grand programme et supprima la Délégation générale à l’informatique.

Le Minitel

Ce projet est l’œuvre de la Direction Générale des Télécommunications et a été utilisé entre 1980 et 2000.

Si le Minitel a hissé la France au premier plan de la télématique mondiale grâce au premier service au monde de fourniture gratuite ou payante d’informations télématiques, le réseau Télétel a été fermé en juin 2012 du fait de la baisse des usages au profit d’Internet. Pour certains observateurs, le Minitel fortement encouragé par les pouvoirs publics a été un facteur de retard dans l’utilisation d’Internet par les Français.

Le plan informatique pour tous 

Ce plan remonte à janvier 1985. Porté par Laurent Fabius, Premier ministre de l’époque il visait à mettre en place plus de 120 000 machines dans 50 000 établissements scolaires et à assurer la formation, à la même échéance de 110 000 enseignants.

Considéré comme un échec par l’inspection générale il a été abandonné en 1989. Il a été le dernier projet ambitieux d’un gouvernement français en informatique.

Nous pourrions malheureusement citer bien d’autres échecs de l’État stratège dans d’autres domaines industriels. Mais malgré cette dure réalité il est frappant de constater qu’une grande partie des Français souhaitent toujours encore plus d’interventions gouvernementales dans la conduite des affaires industrielles.

L’apport des entreprises privées dans la lutte contre la pandémie

La crise sanitaire liées au Covid-19 a mis en exergue les dysfonctionnements de la gestion de l’État. Inutile de revenir sur ces derniers qui sont bien connus. Par contre, ce qui est moins commenté est l’apport des entreprises privées à la lutte effective contre cette pandémie.

Deux exemples : la mise au point des vaccins et la création de sites de réservation comme Doctolib.

Les vaccins contre le Covid-19

Dommage pour les tenants de l’interventionnisme d’État, ce sont des entreprises privées et non publiques qui ont trouvé les vaccins contre le Covid-19. Ce sont Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson qui ont mis au point les véritables armes pour vaincre cette pandémie.

Malheureusement, nos champions nationaux – Sanofi et l’Institut Pasteur – ne figurent pas dans la liste, actant ainsi notre déclassement. Ainsi, ce sont des entreprises privées étrangères, financées par des actionnaires capitalistes, qui vont sauver la population mondiale : un comble !

Loin de les remercier, un concert international de revendications provenant principalement des rangs de la gauche des pays occidentaux, des pays pauvres comme l’Inde et l’Afrique du Sud et même du pape François s’est levé pour réclamer la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid.

Plus inattendu a été le soutien du président démocrate américain Joe Biden à la campagne de levées des brevets. On attendait que les États-Unis défendent la protection de la propriété intellectuelle d’autant plus que les principaux fabricants de vaccins contre le Covid (Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson) sont tous américains.

Mais pour certains observateurs politiques cette prise de position du président Biden n’est qu’un effet d’annonce lui permettant de montrer sa solidarité avec les plus faibles et d’améliorer son image de marque à peu de frais.

Seul le gouvernement allemand a accueilli froidement la proposition américaine de lever temporairement les brevets sur les vaccins contre le Covid-19 : pour Berlin, la pénurie provient des capacités de production, pas des brevets.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la protection de la propriété intellectuelle est nécessaire pour pouvoir financer de futures recherches. Elle est une source d’innovation et non de rente comme beaucoup le pensent.

Mais derrière cette bataille de la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid se cache bien entendu la critique de l’économie capitaliste et des profits réalisés sur le dos des malades. Bref, on veut bien que les entreprises privées trouvent des vaccins mais il ne faudrait pas que leurs actionnaires s’enrichissent.

Le site Doctolib

Doctolib est une des rares start-up française à être devenue une licorne (société valorisée plus de un milliard de dollars). Au lieu de se réjouir de cette réussite française les critiques vont bon train malgré sa réelle contribution à la lutte contre la pandémie.

Il est vrai que le site de réservation de rendez-vous médicaux est devenu incontournable avec le Covid-19. Une position de force que la start-up compte bien mettre à profit pour se développer. Selon Le Monde du 21 mai 2021, son hégémonie inquiète car « ses ambitions sont dévorantes et sa situation de quasi-monopole commencent à inquiéter une partie des professionnels du secteur ». Alors que la concurrence fait rage parmi les plateformes et que l’innovation est leur carburant, nos commentateurs ne voient qu’un monopole…

Un des principaux reproches adressés à la plate-forme est qu’elle stocke ses données chez AWS, filiale d’Amazon (une entreprise honnie par la classe politique française dont la ministre Roselyne Bachelot). Soumise aux lois extra-territoriales des États-Unis, cette société pourrait, à ce titre, être amenée à transmettre ces informations aux autorités américaines.

Même si le juge des référés a débouté les plaignants, estimant notamment que « des garanties ont été mises en place par Doctolib pour faire face à une éventuelle demande d’accès par les autorités américaines », la suspicion demeure.

Même si « les données recueillies dans le cadre des rendez-vous de vaccination ne comprennent pas de données de santé », la critique va bon train. Ainsi pour la Fédération des Médecins de France, « les données de rendez-vous sont des données de santé » même si Doctolib affirme ne pas revendre ses données.

Mais ne nous leurrons pas : derrière le procès fait à Doctolib apparaît aussi la critique de l’abandon progressif de l’État en matière de politique de santé. Ainsi pour cette professionnelle de la santé citée par Le Monde :

« La Caisse d’assurance-maladie aurait peut-être pu développer sa propre solution si on l’avait saisie beaucoup plus tôtL’État ne se pose pas ces questions, il est plutôt dans la promotion à outrance de Doctolib. »

On n’ose pas demander le temps qu’il aurait fallu à la caisse d’assurance maladie pour développer un tel site.

Pour conclure

Dans un article de Project Syndicate (publié dans Le Monde du 20 mai 2021), deux professeurs d’économie de Chicago et de Milan écrivaient en conclusion :

« Les prétendues conquêtes de la planification industrielle ne furent en réalité que des échecs. La clé de l’innovation réside dans le pragmatisme des entreprises privées. La politique industrielle et la direction de l’État n’ont que peu à voir avec cela. »

Nous ne pouvons que souscrire à cette conclusion. Si seulement nos compatriotes élevés dans la critique systématique, voire la haine, du capitalisme et de la libre entreprise, pouvaient en être convaincus !

 

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  • le seul problème des plans publics c’est quand on peut comparer à autre chose.. sinon en plus on nous explique que c’est formidable..

    la question se pose selon moi d’une façon différente, quelle serait les conditions nécessaires pour faire en sorte qu’un plan étatique fonctionne et qu’est ce que cela signifie même.

    Les plans étatiques spolient…. les autres non.

    les partisans du plan électronucléaire français vous expliquent que ce fut formidable car on a du jus quand on veut et « pas cher », les contribuables antinucléaire ayant financé le truc..on s’en fout, ils sont « stupides »..

    mais un plan choucroute pourrait sans doute fournir à chaque français sa dose de choucroute journalière pour « pas cher » …

    et c’est vicelard.. dans les yeux de ces gens un pays sans un réseau électrique uniforme et un usage de l’elctricité même dans les coins reculés est inconcevable, « c’est un progrès »..

    sauf que la question est a t on le droit de spolier même une personne pour en satisfaire un million…? le « progrès collectif » justifie t il cela..si on l’admet on s’en gage sur le chemin de l’interet général qui nest guère différent de la redistribution.

    les plans d’etat c’est avant tout la spoliation de certains, voire de la vente forcée.

    c’est quoi le progrès?? est ce qu’internet est un progrès…?? internet permet des tas de trucs utiles… permet de générer de la richesse…

    • Jacques je suis bien de votre avis, toutes les primes inventées par l’état est bien une redistribution des contribuables vers certains. Ces impôts supplémentaires ne faisant l’objet d’aucun avantage fiscal pour le dépouillé forcé et d’aucune imposition pour le bénéficiaire il s’agit bien d’une double spoliation

    • +1
      C’est pareil pour tous les réseaux. Faut-il que tous les français soient branchés sur un réseau et surtout faut-il payer très cher pour une habitation isolée.
      L’eau n’est pas indispensable, un puit peut faire l’affaire au lieu de creuser des tranchées sur des 100taines de metres.
      Id pour le téléphone, l’électricité.
      De même toutes les iles doivent elles avoir son école avec 2 ou 3 élèves,

    • « […] pour qu’un plan étatique fonctionne?]
      Le principe de subsidiarité, vous connaissez?
      Tout d’abord et pour rappel, bcp de besoins collectifs, l’instruction ( qui s’est hélas muée en « éducation) publique, les hôpitaux, les bibliothèques, les musées, les théâtres, les parcs sont sortis du chapeau d’initiatives privées!
      Ensuite, il n’est plus à démontrer que ce sont les actions privées, d’individus libres qui parviennent le mieux à rassembler les ressources nécessaires à l’obtention de résultats d’intérêt public.
      Ça peut en faire bondir plus d’un, mais lorsqu’un entrepreneur ultra capitaliste, gros cigare au bec, poursuit des objectifs égoïstes, il parvient bien plus souvent à servir l’intérêt général que les mille et un plans marquées du sceau patho-compatible « collectifs »! Si si, même si ça paraît contre-intuitif…

      Enfin, « Le secteur public ne doit pas être conçu comme un gamme d’OBJECTIFS pour la poursuite desquels l’état détient un monopole, mais plutôt comme une gamme de BESOINS que le gouvernement est prié de satisfaire pour autant-ET PAS PLUS- qu’ils ne puissent l’être mieux par d’autres moyens. »
      N’oublions pas, surtout, que l’état est doté de l’arme la plus effrayante que l’humanité ait inventée : la législation !

      • moi je ne défends pas l’intervetionnsime étatique, pa contre je le pense inévitable, aussi je pense qu’à a tout le moins, il faut exiger de ceux qui le promeuvent des moyens d’évaluation et j’ai du mal à même les concevoir..

        l’état vous prend des sous et fait des trucs et si vous lui demandez en quoi c’est utile au bien commun il vous répond ..ben si regarde les trucs.. mais o ignore si on aurait pas eu des trucs meilleurs au moins individuellement sans état.. la grille à laquelle il revient est toujours ultimement » tout le monde pareil »..

        • Rectifions : l’interventionnisme étatique est incontournable, voire incontrôlable au sein de ce système où règne une véritable démocratie de marchandage : elle octroie un pouvoir illimité (quelle erreur !) à une flopée de représentants élus qui, du coup, n’ont plus qu’un seul objectif, intervenir au profit de ceux qui leur ont donné leur suffrage.
          Ce n’est pas pcqu’on n’a connu que l’interventIonnisme, clientèliste à souhait, qu’il est dans l’absolu inévitable.
          Le fameux « mal nécessaire » de l’état concerne moins la planification, l’organisation…que les fonctions régaliennes ( je suis également minarchiste).

          Retirez-lui la corne de l’abondance ( l’impôt et l’omnitaxation, entre autres) à cet ogre interventionniste, conditionnez chacune de ses propositions interventionnistes d’une obligation de dédommagement en cas d’échec ou de perte et zou! l’intervention étatique disparaîtra au profit des actions privées soumises elles aussi aux mêmes règles !
          Interventionnisme…inévitable? Never!

  • Pour tout bon socialiste, il vaut mieux un plan public qui échoue et coûte cher au contribuable, plutôt qu’une réussite privée qui génère du service/produit efficace mais aussi du profit aux actionnaires.
    Et il y a pire : c’est l’Etat socialiste qui rend obligatoire un produit (un vaccin par exemple, lequel est censé vous rendre votre liberté oblitérée par l’Etat) en connivence avec une ou des compagnies privées, lesquelles sont alors redevables aux dirigeants politiques.

  • Les français ont toujours autant de reluctance envers la réalité. Ils préfèrent de loin rêver à un monde inexistant. Malgré la faillite lamentable de l’état sur tous les plans que la Covid a mis au jour, et sa décrépitude avancée, constatée avec l’insécurité ambiante, une bonne moitié continue à lui faire une confiance aveugle:

  • la caisse d’assurance maladie aurait mis 5 ans et 5 milliards pour bricoler une site fonctionnant clopin-clopant . . . et piratable à souhait (sauf à vendre les données comme l’urssaf ?)

  • N’oublions pas que le journal le Monde a toujours été socialiste et anti-capitaliste, d’où les calomnies déversées sur Doctolib à propos d’un monopole inexistant!

  • Point de détail sur le Minitel.
    Je ne vais pas en faire l’éloge, mais il n’a en rien bloquer le web. Ce qui a boquer la recherche sur l’internet vient du fait de la philosophe de la ficelle virtuelle regroupant deux abonnés pendant le temps de la connexion avec ou sans transmission de messages. Par contre Internet fait passer le message, découpé, par différentes liaisons pour chaque partie, libérant des lignes, et le reconstitue à l’arrivée.
    Deux philosophies différentes, la plus souple a gagné, c’est naturelle.

    • Le minitel était un vrai succès technique et commercial, son modèle économique était simple et compréhensible, pas comme avant la bulle internet de 2000 et la vente d’info perso qui lui a succédé.
      Par contre la privatisation de FT, l’a totalement empêché d’évoluer. Parce qu’ayant observé la période de l’intérieur, ça a été une vente à la découpe au profit des nouveaux entrants, seuls les plus mauvais éléments sont restés, et forcément pas les plus innovants.

      • Le minitel était vraiment un mauvais produit.
        J’avais à l’époque un ordi et je me servais du minitel comme modem.
        C’était le seul intérêt de la chose.
        Au USA ils avaient déjà des connections, voir le film wargames datant de 1983.

  • le problème c’est qu’il n’y a rien à gérer donc arrêtons de se demander qui doit s’en occuper.

  • Au passage, les recherches à l’origine des vaccins COVID sont des recherches financées par des universités ou des laboratoires américains – voir notamment la bataille judiciaire entre Berkeley et le MIT autour de la technique des ciseaux moléculaires.
    Mais un laboratoire, s’il peut être à la pointe côté recherche, n’a pas les capacités d’industrialisation. D’où le partenariat entre BioNTech et Pfizer, par exemple, la première fournissant la connaissance, la seconde les capacités de production.
    Et oui, cette histoire de « rendre publics les brevets », c’est juste le bal des Tartuffes, où les politiques s’achètent à bon compte une virginité, en oubliant pour Macron que le droit français prévoit déjà ce type de disposition.

  • Humm..
    La variole faisait encore 2 M de morts en 1960. Dernier cas en 77 en Somalie.
    La vaccination a été découverte par Jenner (vaccine de la vache) en 1798. Donc le vaccin est bien antérieur à l’éradication de la variole.

    • Vous faites erreur. Dans nos régions la variole était déjà éliminée bien avant la vacination généralisée. Voici une citation du CDC (Center for Desease Control) américain: « By the time the Intensified Eradication Program began in 1967, smallpox was already eliminated in North America (1952) and Europe (1953) ». La variole était donc éradiquée en 1953, alors que la vaccination généralisée ne commença qu’en 1962.
      Vous trouverez encore plus d’informations dans les fascicules de Michel de Lorgeril sur les vaccins, dont je recommande vivement la lecture si vous voulez être mieux informé sur cette question délicate des vaccins sur laquelle les autorités de santé disent autant de vérités que sur le Covid, c’est dire!

      • Je ne serait pas aussi péremptoire. La dernière épidémie de variole en France a eu lieu à Vannes en 1956, donc la variole n’était pas éliminée car elle circulait encore. Et la dernière épidémie a eu lieu en Yougoslavie en 1972 de retour de la Mecque.
        Mais j’ai lu les écrits de Lorgeril, cardiologue qui a écrit des choses très justes sur les statines, par contre j’ai du mal à le suivre sur la vaccination.
        PS Vannes c’est en Europe 🙂

        • Epidémie de variole à Vannes pendant l’hiver 1954-1955: 20 décès sur 98 cas. Terrifiant en effet.
          Quant à de Lorgeril, je ne vois ce qui vous choque dans son analyse fouillée des problèmes avec les vaccins de nos jours. Il suffit d’ailleurs de voir la façon dont les autorités de santé sont provax à fond la caisse sur des nourrissons de 2 mois pour se dire qu’il doit y avoir anguille sous roche…

          • Vous dites qu’il n’y avait plus de variole en 1953 (CDC) en Europe. Dernière épidémie en Europe 1972.
            Je ne suis pas un pro vaccination, mais ne postez pas des infos inexactes.

            • Cette dernière « épidémie » est vraiment un épiphénomène: un musulman (encore eux!) revenant de la Mecque où il a attrapé la variole venant d’on ne sait où, revient au Kosovo où il infecte 38 personnes dont 6 meurent. Cela ne change rien au fait que la variole était éradiquée en Europe dès 1955, si on tient compte des milliers de morts de Vannes. Si les cas de Vannes ou du Kosovo s’étaient étendus à toute l’Europe et auraient fait des dizaines de milliers de morts, alors, vous auriez raison. Ce ne fut -heureusement- pas le cas.

  • Un énième article anti-état et anti-français sur le Covid.

    On va rappeler que les entreprises privées ont reçu des subventions PUBLIQUES à hauteur de:
    – 2.5 milliards pour Moderna
    – 2 milliards pour Pfizzer
    – 1.6 milliards Novamax
    – 1.2 milliards pour AstraZeneca

    Sanofi n’a pas réussi mais de nombreuses entreprises privées n’ont pas réussi non plus. Il y a plus de 84 développements de vaccins en cours non terminés, est-ce pour autant que l’on doit dire que le privé ne marche pas?
    https://www.raps.org/news-and-articles/news-articles/2020/3/covid-19-vaccine-tracker

    • Il ne faudrait pas oublier les nombreuses subventions publiques négatives reçues par les entreprises privées, autrement appelées taxes. A hauteur de 70 milliards pour l’IS…
      Que les entreprises privées échouent, cela ne me gène pas, je ne les paie pas, et de plus elles sont nombreuses et variées. Alors que l’état français, il n’y en a qu’un, et les ratages sont douloureux pour les contribuables…

      • Sanofi ne paie aucun IS en France et les grands groupes paient très peu aux US. Mais on peut rajouter les nombreuses subventions publiques reçues par ces mêmes entreprises que sont l’éducation de leurs employés, les routes qu’empruntent leurs produits, l’armée et la police qui protègent…

        Et puis la logique est qu’à la fin c’est le client qui paie donc les entreprises ne paient rien

    • L’article parle de l’intervention de l’état français.. qui n’a pas brillé par sa pertinence.
      Les subventions publiques sont le fait du gouvernement de Trump (je ne suis pas pro Trump), sauf pour Pfizer qui aurait refusé.
      Ces entreprises sont privées, contrairement aux PTT et son minitel lol,
      Comme toujours on vit dans un monde étatique,
      Comme je vous disais le 21 mai sur CP, c’est une solution étatique à un problème étatique dans un monde étatique.
      Pour paraphraser Sacha Guitry; L’étatisme c’est résoudre à deux les problèmes qu’on n’aurait pas eus tout seul.

      • Pfizer a reçu de l’argent comme les autres. Oui, ces entreprises sont privées et ont été financées par de l’argent publique.

        C’est sûr que l’on n’aurait aucun problème s’il n’y avait pas d’état et que tout était privé :rolleyes:

    • Les subventions publiques sont issues de nos contributions PRIVÉES, il faudra encore longtemps rappeler la réalité que l’état n’a pas d’argent.

  • Bien entendu, il est un peu tôt pour crier victoire.
    Et s’il est vrai que les labos privés ont fait preuve d’une agilité qu’aucune machine étatique ne saurait égaler, c’est en revanche la machine étatique et para-étatique qui fait la promotion des thérapies géniques, qui les ont transformés en unique alternative grâce à la mise sous tutelle des médecins, et qui commence gentiment à mettre en place la contrainte avec son pass d’en….és.
    Quand la poussière sera retombée, on pourra savoir s’il s’agissait d’une grande et exemplaire collaboration privé/politique ou de la plus grosse farce du capitalisme de connivence post-moderne.
    J’espère sincèrement que je rigolerai en repensant à mes inquiétudes présentes.

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