Légalisez les restaurants !

Il est temps aujourd’hui de lever les interdictions qui pénalisent les vendeurs comme les acheteurs, car tous les commerces sont essentiels.

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Légalisez les restaurants !

Publié le 6 avril 2021
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Par Frédéric Mas.

On veut des noms ! Dans une enquête de M6 sur les dîners mondains organisés à Paris malgré les restrictions sanitaires, une séquence a fait scandale à plus d’un titre. Filmé en caméra cachée, l’un des organisateurs déclarait :

« avoir dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants, qui sont justement des établissements soi-disant clandestins avec un certain nombre de ministres, alors ça [le] fait doucement rigoler ».

Alors que la police patrouille partout en France pour contrôler les interdictions de circuler et décourager les citoyens qui osent vouloir pique-niquer pour prendre le soleil, voilà qu’on apprend que certains politiciens donneurs de leçon ne se les appliqueraient pas à eux-mêmes.

Il n’en fallait pas plus pour que le débat public s’enflamme. Marlène Schiappa, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin ont pris la parole pour condamner les agissements des contrevenants et réclamer des poursuites si nécessaire.

Le dîner était presque parfait

Dimanche soir, l’organisateur interrogé par M6, qui se révéla être le propriétaire du Palais Vivienne M. Chalançon, déclarait par l’intermédiaire de son avocat qu’en évoquant la présence de ministres, il ne faisait que de « l’humour ». Ses explications ne semblent pas avoir convaincu les réseaux sociaux qui continuent de réclamer les noms des ministres impliqués dans ces « dîners clandestins ». Le « deux poids, deux mesures » ne passe pas.

Il flotte en France comme un parfum d’Union soviétique. Alors que les pouvoirs publics reconfinent, ferment bars et restaurants et découragent les Français à fêter Pâques en famille, l’idée qu’il puisse y avoir quelques resquilleurs proches du pouvoir exaspère.

Comme en Union soviétique, quelques apparatchiks semblent pouvoir bénéficier des privilèges que l’État refuse au reste de la population, qui doit se contenter de rester chez elle et circuler dans son périmètre de circulation autorisé.

La liberté d’aller et venir, de commercer et de vivre de son commerce, liberté qui appartenait à tous, est devenue une denrée rare qu’on ne trouve plus que sur le marché noir. Et à des prix assez révélateurs d’une demande qui ne s’est jamais éteinte.

Les riches toujours en procès

Le luxe des dîners mondains clandestins a en effet scandalisé les téléspectateurs. M. Chalançon en a organisé dans un palais luxueux où l’on servait des plats et des bouteilles à plusieurs centaines d’euros. Non seulement les « riches » ne respectent pas les interdictions sanitaires, mais par temps de disette, ils continuent d’être riches.

C’en est trop pour la mentalité égalitariste française qui ne supporte pas que ses élites manifestent trop ostensiblement leur réussite sociale. L’envie est un poison social qui ne date pas des restrictions sanitaires, mais qui s’est répandu au fur et à mesure que la confiance s’étiolait. Comme l’expliquait Patrick Aulnas dans Contrepoints :

« Un être humain qui étale sa réussite est toujours condamné par le groupe. Dans la plupart des tribus primitives, il fallait cacher sa réussite pour ne pas susciter l’envie, ce qui a longtemps cantonné l’humanité dans la crainte de l’innovation et dans la stagnation générale. L’URSS communiste constitue l’exemple historique le plus récent de cette sclérose généralisée. »

Dimanche 5 avril, M6 dévoilait d’autres extraits de l’entretien qui avait mis le feu aux poudres. « C’est bon ça va, ça fait quinze mois qu’ils nous emmerdent là, ça fait quinze mois qu’on ne peut plus rien faire, moi je n’ai pas eu un euro d’aide, je fais ce que je veux, je suis encore en France, je suis encore un citoyen normal. Il faut qu’on arrête. C’est quoi ce délire ? Ils sont malades les mecs. » déclare M. Chalançon, sur le ton de l’agacement.

Pourquoi pénaliser les commerces ?

Comme beaucoup de propriétaires de bars et de restaurants, M. Chalançon réclame le droit de pouvoir vivre de son travail. Plutôt que de s’indigner du luxe de certains restaurants, il serait bon de s’interroger sur le fait que la restauration soit devenue aujourd’hui clandestine.

La prohibition qui s’est installée sur fond de panique sanitaire est-elle vraiment indispensable ? La crise covid est-elle si grave que la destruction du secteur indépendant en est devenue nécessaire ?

Au moment du premier confinement les commerces ont montré leur capacité d’adaptation face à une crise inédite. Ils ont déployé des trésors d’imagination pour rester ouverts tout en protégeant leurs clients. Pendant ce temps-là, l’État bureaucratique n’a pas réformé les hôpitaux, n’est pas capable d’organiser la campagne vaccinale et se contente d’interdire les commerces qu’il juge arbitrairement non essentiels pour répondre à la crise.

Il est temps aujourd’hui de lever les interdictions qui pénalisent les vendeurs comme les acheteurs, car tous les commerces sont essentiels. Depuis maintenant un an, les citoyens sont suffisamment mobilisés et informés pour prendre les dispositions les plus adaptées à leur état de santé, et les foyers de contamination n’ont jamais démarré dans des bars ou des boutiques de souvenirs.

La « troisième vague » qui menace aujourd’hui est surtout psychologique. Elle s’abat sur un pays que les privations politiques de liberté sont en train de rendre fou. Tout le monde applaudit aux nouvelles restrictions sanitaires, et s’étrangle en apprenant que certains essaient de continuer de vivre normalement. Mais 46 % des Français comptent violer les règles sanitaires quand même. On atteint des sommets de schizophrénie et de paranoïa. La voie de la guérison passe par la liberté.

Maj : 06/04/2021 à 12h39

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  • Il se passe exactement la même chose que sous l’URSS ou pendant la prohibition américaine des années 30: une société parallèle se met en place à l’abri de la dictature officielle.

    • Il y a des fois où je me demande si ce n’est pas une bonne chose: on étouffe beaucoup trop dans cette société sur-administrée, aseptisée, contrôlée. Pour vivre heureux, vivons cachés.

      • Le français de base reconnaît l’utilité des mesures mais veut utiliser son pragmatisme en fonction de la situation, ça me parait sain.
        Ca m’amuse de voir les gens dans la rue avec un masque alors qu’il n’y a personne à 20 mètres.

  • Je préfère la réction d’Etchebest qui a les mots justes.. » c’est une honte pour la profession »…Quant à ce Mr qui est plus Narcisse que Narcisse et que l’on pouvait voir sur des ventes d’objets..Il prend toujours un certain plaisir à pervertir les systèmes…Aucun intérêt..3500 euros d’amende…

    • Etchebest est l’idiot utile du gouvernement avec sa sortie. Ce qui est une honte, et que souligne parfaitement l’article, est qu’on prive les restaurateurs de leur gagne-pain. Etchebest, il s’en fiche un peu : sa célébrité lui permettra de rebondir, au contraire de nombreux restaurateurs à qui il ne restera que les yeux pour pleurer.

      Personne ne met un flingue sur la tempe de personne pour aller au resto. Et pour les membres du personnel qui ne voudraient pas y aller, il y a le chômage temporaire.

      Quant à Chalençon, ce fat permanenté, il fait ce qu’il veut. S’il trouve des gens pour s’amuser de ses pitreries, grand bien lui fasse. Ses perversions du système n’ayant causé préjudice qu’aux gogos qui ont choisi librement de participer à ses shows pitoyables, je ne vois pas de raison de lui taper une amende, fut-elle de 3500 €.

      • Tout à fait. Personne n’est obligé d’aller au restau. Alors qu’on laisse ceux qui veulent « prendre le risque d’attraper le covid » d’y aller. Et à ceux qui me répondent « Et qui paye la réanimation ? », je réponds que depuis que je suis en âge de penser je suis pour que chacun paye pour sa santé. On nous prive de liberté sous prétexte de protéger l’argent que la sécu nous vole. Je revendique le droit de me contaminer. Ma santé c’est mon problème.

    • il prend un certain plaisir à pervertir les systèmes…

      je suis « un peu d’accord avec vous..

      un système pervers doit se dénoncer..

      mais c’est « un peu » ce qu’il a fait, mais pas trop..

      tout est pervers dans ces mesures selon moi et surtout hypocrite.

  • Aujourd’hui la version officielle, annoncée par Schiappa, est que Gabriel Attal a refusé une invitation à un dîner clandestin. Ce dernier nous explique pourtant depuis dimanche qu’il n’a jamais rencontré Chalençon, faut croire que ça lui arrive souvent d’être invité à un repas somptueux par des gens qu’il ne connaît absolument pas.

    Par contre, pourquoi n’a-t-il pas informé ses collègues Dupont-Moretti et Darmanin aussitôt qu’il a reçu cette invitation ? La logique aurait été de mettre fin de suite à cette pratique totalement illégale, irresponsable, inacceptable d’un point de vue sanitaire. En ce moment, on lâche des brigades de gendarmes contre les rave-partys, les barbecues en extérieur et même les gens qui osent boire un verre de rosé sur la plage, donc un dîner dans un lieu clos avec du champagne à plus de 6 personnes, c’est au moins une intervention du RAID et du GIGN pour mettre 500€ d’amende par tête non ?

    Notre formidable et exceptionnel président avait pourtant déclaré que « nous voulons les mêmes règles pour tous, quelque soient les statuts ».

    • « Notre formidable et exceptionnel président … »

      … parvient au bout du bout de l’absurdité de sa com. Ca craque de partout et il se fait critiquer de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par l’extrême centre qui est pourtant son électorat.

      En outre, notre empereur se fait flagorner à profusion mais semble incapable de tenir ses troupes en place ; ça fait jaser : qui va charger les divisions blindées du Covid si ses fidèles grognards de ministres ont mangé trop de fraises ?

      France, morne pays.

  • « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. »
    C’est une phrase fétiche de beaucoup de politiques. Pas étonnant que les gens soient agacé « quelque soit le statut » ?

  • Je ne connaissais pas cette espèce d’ affreux Charançon, on et ses diners mondains entre affreux. Non seulement je m’ en contrefous, mais ça ne m’ étonne pas.

  • Au moins les riches pimentent leur vie en s’en mettant plein la panse.. Les pauvres, nouilles et pizza…. Ça n’a vraiment aucune importance, en fait tout ça n’a aucune importance, nous ne sauront plus jamais libres sauf à vivre l’aventure d’un rosé sur la plage, pas cher 405 euros, une balade nocturne, 135 euros, tout est tarifé dans l’absurdisland… On fait même payer aux médecins les soins interdits par le maître… D’ailleurs, le maître, bons soins et bombance à l’elysee.

  • Libérez les restaurants.. Et si on libérait d’abord les vieux enfermes dans la cuisine avec un reste de bûche immangeable, les p’tit nains en plastiques, beurk

  • Des « repas illégaux »… je me frotte les yeux, je me pince, mais non j’ai bien l’impression que c’est la réalité.
    A quand la douche frauduleuse et la sieste anticonstitutionnelle ?

    • Le restaurant qui n’est plus ouvert au public n’en devient pas pour autant propriété de l’Etat et je ne vois pas ce qui interdit à son propriétaire qui est encore chez lui d’y inviter ses amis à s’y distraire comme bon leur semble sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit.
      Susciter la jalousie n’est à ma connaissance pas un délit.

      • Vous ne connaissez pas encore ce que la Belgique a inventé dans le domaine : vous n’avez le droit d’inviter chez vous qu’une personne étrangère à votre foyer. Deux si vous vivez seul. Et la police veille, répondant avec une rapidité surprenante aux dénonciations. C’est ainsi qu’elle peut frapper à votre porte à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, et que si vous vous avisez de lui refuser l’entrée, l’escouade de pandores a le numéro du magistrat de garde qui délivrera une autorisation sur le champ. La dernière fois que ma femme a vu cela, c’était dans la Roumanie de Ceausescu.

        • Donc on n’a pas le droit d’inviter la police.
          Au mieux elle peut attendre dehors.

          • Si, un seul policier vous avez le droit. Deux si vous vivez seul. Et si vous êtes vous-même policier, cela en fera trois pour festoyer. Elle est pas belle la vie ?

      • Quand on invite on ne facture pas 400€ le menu. C’est du travail au noir.

  • « Un être humain qui étale sa réussite est toujours condamné par le groupe. »
    Je pense que le problème n’est pas là, ne transformez pas une colère justifiée en un procès de classe.
    Je n’ai pour ma part aucune raison de me plaindre et suis plutôt dans la catégorie des Français favorisés.
    Mais j’ai beaucoup plus de compassion pour les petits restaurateurs de province, qui avaient déjà du mal avant la crise et dont beaucoup ne rouvriront jamais.
    Je me pose une question concernant cette affaire de soirées clandestines parisiennes.
    Gabriel Attal aurait reconnu avoir reçu une invitation à une soirée clandestine et l’aurait refusée.
    Bravo Mr Attal, j’essaie de me mettre à votre place.
    Si j’étais ministre d’un gouvernement devant gérer une crise sans précédent et si je recevais une invitation à une soirée illégale, peut-être que je préviendrais la police.
    Mais je ne suis pas encore ministre…

    • Il a refusé parce qu’une autre était plus intéressante.. Ces gens mangent toujours gratuitement sur invitation, leur frigo est vide ou seulement des glaçons et du champagne

  • Qui eu cru qu’on interdise l’ouverture des restaurants dans le pays de la gastronomie….. Heureusement on peut becter en barquettes dans les supermarkets avec des dizaines de gens autour de vous. Kafka, c’est arrivé, ils sont tous fous.

  • Le dîner de Monsieur Chalençon c’était un poisson d’avril. Ça montre bien à quel point les journalistes en quête de sensationnel ne vérifient pas leurs sources. Le montant des additions aurait dû leur mettre la puce à l’oreille. Mais peut-être que le scoop les aveuglent.
    Ça n’empêche pas qu’il a bien raison de dire qu’il faut rouvrir les restaurants.

    • N’importe quoi ! Vous le gobez, le poisson d’avril !
      Ce Monsieur s’est vanté car il sait, de par ses relations au plus haut niveau, pouvoir demeurer à l’abri des ennuis. Il se fait au contraire une excellente publicité dans les milieux bobos de la capitale, et d’ailleurs. Quant aux propos contradictoires, un des grands avocats qui fait partie de sa clientèle lui a suggéré le coup du « poisson d’avril ». Imparable.
      Quant au montant des additions, je trouve au contraire que ce n’est pas excessif. Dans un véritable « grand » restaurant, la note est généralement plus salée que cela !
      Pour ma part, rien ne me choque dans cette histoire : pendant l’occupation (1941-1944) n’existait-il pas des établissements de luxe alimentés par l’interdit marché noir ? Les gens qui ont du fric sont toujours au-dessus des lois, l’ignoriez-vous ?
      Ce qui me choque, c’est que (sans jeu de mot) on en fasse tout un plat.

      Pour revenir à l’article : OUI à la « légalisation », ou plus simplement à la « réouverture » des restaurants, y compris pour les petits restôs destinés au petit peuple…

  • Le plus invraissemblable dans toute cette affaire c’est que les journalistes et une partie semble-t-il importante de la population s’offusque réellement qu’il y ait des gens qui mangent dans des restaurants clandestins et pas du fait qu’il puisse y avoir un concept aussi délirant que « restaurants clandestin ».
    Qu’on puisse oser parler de démocratie, de droits de l’homme, de liberté, de quoi que ce soit de ce type dans un pays où on a des « restaurants clandestins » (et pas parce qu’on y mange des humains non consentants) devrait faire hurler de rage, de rire, de …
    Quand je pense qu’on se glorifie de nos révolutions. Il y a 150 ans, les idiots qui ont pondus ces décrets auraient vu rapidement leurs tête se promener, loin de leur corps, au bout de piques, si l’on en croit leur version de l’histoire…
    Quant aux policiers qui acceptent d’aller se faire « le bras armé de la barbarie politicienne et journalistique », qu’ils se rappellent Nuremberg !

  • Il est cocasse que l’Etat se mette à considérer comme non-essentielles des entreprises qui croulent sous les impôts. 😀

  • Reportage sur le ratissage par la police de rues parisiennes ou il y a de nombreux restaus,au cours duquel le commissaire explique la méthode entre patrouilles à pied,à vélo,fonctionnaires en civil,descente sur dénonciation…bientôt les rafles!
    Pourquoi n’appliquent’ils pas ces méthodes dans les quartiers désormais intitulés « émotifs »?

  • Bravo au gouvernement en matière de sécurité du territoire. Comme il n’y a aucune répression possible et effective des agressions physiques, cambriolages, homejackings, vols divers etc… Il suffisait de transformer le fait de se réunir pour dîner en délit majeur pour pouvoir envoyer la police, mitraillettes au poing arrêter les dangereux impétrants et ainsi afficher des statistiques positives

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