Agnès Verdier-Molinié : La France peut-elle encore tenir longtemps ?

L’analyse d’Agnès Verdier-Molinié des maux qui affectent notre pays est excellente, et ses recommandations pour éviter le naufrage tout à fait pertinentes.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Agnès Verdier-Molinié : La France peut-elle encore tenir longtemps ?

Publié le 20 mars 2021
- A +

Par Claude Sicard.

Avec la crise du coronavirus, la France apparait soudain sous un jour nouveau pour bien des observateurs.

Son système sanitaire que l’on pensait être l’un des plus solides du monde s’est révélé complètement défaillant, et l’on s’est aperçu qu’en ayant perdu des pans entiers de son tissu industriel le pays est devenu très dépendant de l’étranger pour un très grand nombre de produits, y compris des biens essentiels comme les médicaments ou les matériels médicaux sophistiqués nécessaires aux hôpitaux.

Cette prise de conscience des Français sur l’état préoccupant dans lequel se trouve leur pays ébranle leur confiance dans leurs dirigeants et les fait douter de leur avenir.

C’est donc face à ces interrogations que se place Agnès Verdier Molinié, la directrice de l’iFRAP, dont le livre La France peut-elle tenir encore longtemps ? vient de paraître, un ouvrage coup de poing très bien documenté.

On connait bien cette pertinente analyste des problèmes économiques de notre pays qui dirige l’iFRAP, un think-tank fondé par Bernard Zimmern en 1985, et ayant pour mission de procéder en permanence à l’évaluation des politiques publiques.

Agnès Verdier-Molinié mène avec une constance tout à fait louable un combat contre l’immobilisme de nos dirigeants. Valérie Pécresse la qualifie ainsi, avec une certaine connivence, de Jiminy Cricket au service de la cause des idées libérales.

Dans son nouvel ouvrage elle dénonce les maux qui affectent notre économie :

  • trop de dépenses publiques,
  • emprise de l’État sur l’économie,
  • Parlement aux ordres de la majorité,
  • endettement alarmant.

 

Le combat qu’elle mène avec vaillance dérange les cercles du pouvoir.

Ainsi, avons-nous par exemple entendu Amélie de Montchalin, première vice-présidente du groupe laREM à l’Assemblée nationale, déverser sur elle des propos fielleux, disant par exemple, qu’« elle pollue le débat public avec des idées simplifiées. »

Agnès Verdier-Molinié ne s’en émeut pas, et reste indomptable. Elle est incontestablement la figure de proue de la nouvelle vague du libéralisme économique en France.

Son ouvrage est donc le bienvenu dans la situation actuelle. Il vient étayer les diagnostics qu’elle avait présentés antérieurement dans deux ouvrages traitant des maux dont souffre notre pays : On va dans le mur, paru en 2015, et En marche vers l’immobilisme, paru en 2018.

 

Le diagnostic d’Agnès Verdier-Molinié

L’auteur prend pour point de départ la situation d’endettement de la France. Depuis une quarantaine d’années, le pays ne cesse de faire augmenter sa dette extérieure. Cela est devenu extrêmement préoccupant, et donne en pourcentage du PIB :

  • 1980 : 20 %
  • 1990 : 38 %
  • 2000 : 60 %
  • 2010 : 81,6 %
  • 2019 : 100,1 %

 

La crise liée au covid est venue malencontreusement aggraver la situation, faisant bondir de 20 % en un an l’endettement du pays. On voit bien, avec ces données, que cette dette est structurelle : elle croît inexorablement et dans la dernière période elle a augmenté de 60 à 80 milliards d’euros chaque année.

Il est bien évident que cela ne peut continuer ainsi indéfiniment.

Agnès Verdier-Molinié s’en alarme :

La France est piégée par sa dette […] ce n’est pas la croissance qui fera baisser mécaniquement dans les prochaines années la dette.

En effet, dans les années qui viennent, la croissance de notre économie ne sera qu’extrêmement modérée. Il faut donc agir, car selon elle :

Ce n’est pas juste des impôts supplémentaires (qui nous attendent), mais la misère et la ruine pour tous, si nous ne réagissons pas.

À quoi est due cette dette ?

À des dépenses publiques inconsidérées que l’État se révèle incapable de réduire, des dépenses anormalement élevées qui ne cessent d’augmenter.

Agnès Verdier-Molinié accuse nos gouvernements successifs de ne pas s’en inquiéter suffisamment :

Les politiques n’ont visiblement pas tellement envie de regarder les enjeux en face.

Les taux sont certes extrêmement bas, voire négatifs, et il suffit donc de faire rouler la dette c’est-à-dire emprunter chaque année les montants nécessaires pour rembourser ce qui est venu à échéance. Mais cela peut très bien ne pas durer.

Aussi évoque-t-elle une « course aux abymes », et avertit au passage les épargnants que l’État pourrait bien être amené un jour à bloquer les fonds d’assurance vie.

Ces dépenses publiques sont anormalement élevées en raison de dépenses sociales  considérables, « un pognon de dingue » selon Emmanuel Macron. Agnès Verdier-Molinié rappelle qu’en matière de dépenses sociales nous en sommes maintenant à 31,5 % du PIB alors que la moyenne des pays de l’OCDE est seulement à 20,1 % du PIB.

Elle s’insurge donc contre la gabegie :

Nous cumulons plus de 200 aides et prestations différentes répondant à 80 modes de calcul différents.

Elle propose donc de mettre en place une allocation sociale unique en fusionnant les guichets et la cinquantaine de prestations non contributives existantes ; et rappelle qu’il faut sans plus attendre s’attaquer sérieusement à la fraude aux prestations sociales qu’elle chiffre à au moins 20 milliards d’euros par an.

Selon elle, le Parlement ne joue pas son rôle de contrôle de l’exécutif ce qui aggrave la situation. Il vote trop souvent à l’aveuglette. Elle déplore que le pouvoir du parlement soit « grignoté de tous les côtés ».

La nouvelle pratique du Président consistant à tirer au sort des citoyens pour rechercher de nouvelles idées ajoute à la confusion générale. Agnés Verdier-Molinié ne manque pas de s’en indigner :

Dans un pays qui va mal comme la France on confie des sujets stratégiques à des personnes tirées au sort !

Autre élément du diagnostic : la très grave désindustrialisation de la France.

Agnès Verdier-Molinié précise que l’industrie française ne représente plus que 10,2 % du PIB (chiffre de 2016). Entre 2000 et 2017, la France a perdu en moyenne 58 000 emplois industriels par an.

Elle intitule d’ailleurs un de ses chapitres : « Sauver ce qui reste de notre industrie ». et rappelle que cette fonte du secteur industriel est la cause des déficits importants de notre balance commerciale : pas moins de 68 milliards d’euros en 2021.

Après tous ces constats, elle avertit : « L’alerte est lancée » et présente un plan de désendettement sur cinq ans en annexe à son livre.

Agnes Verdier-Molinié formule de très nombreuses propositions d’action : il faut « changer la trajectoire du Titanic » et agir alors qu’il est encore temps.

 

Les propositions

Les principales propositions de réformes énoncées par Agnès Verdier-Molinié :

1) Remettre la France au travail, revaloriser et réhabiliter le travail en s’alignant sur les autres pays. La durée du travail des salariés français à temps plein figure parmi les plus faibles d’Europe, le taux d’emploi des actifs est le plus bas de tous les pays de l’UE : 65,5 % contre 75,2 % au Royaume-Uni et 76,7 % en Allemagne.

2) Repousser l’âge de départ en retraite d’au moins deux années.

3) Donner davantage de pouvoirs aux régions, notamment dans le domaine de l’éducation et de la santé.

4) Réindustrialiser le pays grâce à un grand nombre de dispositions :

  • Assouplir le droit du travail.
  • Simplifier considérablement les procédures de création de nouvelles usines.
  • Baisser la fiscalité : les impôts de production pour au moins 25 milliards, le taux de l’IS, les cotisations sur le travail de 7,5 milliards d’euros, et le forfait social à alléger de 2,5 milliards d’euros.
  • Réduire considérablement la fiscalité sur les successions : les règles actuelles empêchent la transmission des entreprises à la descendance de leur créateur, alors qu’en Allemagne les entreprises familiales de taille intermédiaire (Mittelstand) sont la colonne vertébrale du tissu industriel du pays et sont constitutives de sa puissance.
  • Se rapprocher du modèle social allemand qui associe davantage les syndicats à la gestion des entreprises.
  • En matière fiscale, flécher le capital vers le risque entrepreneurial.

 

5) Rationaliser et diminuer les dépenses sociales :

  • Rationaliser leur gestion,
  • Mettre en place une allocation sociale unique en fusionnant les guichets,
  • Mette fin à la fraude sociale.

 

6) Réduire le train de vie de l’État.

7) Accélérer la numérisation des différentes administrations.

8) Réduire considérablement le taux de fonctionnarisation des personnels des différents services publics.

9) Introduire dans la Constitution un frein limitant la possibilité d’endettement de l’État.

10) Augmenter les pouvoirs du Parlement en matière de contrôle des politiques publiques.

 

Cet ouvrage d’Agnés Verdier-Molinié constitue donc une ébauche très complète des dispositions à prendre pour redresser le pays. Le point crucial nous parait celui de la réindustrialisation de la France, car comme je l’ai évoqué dans d’autres articles, l’industrie est essentielle pour produire de la richesse dans un pays.

Et c’est précisément la régression de ce secteur d’activité qui a amené les pouvoirs publics à accroître de plus en plus les dépenses sociales, au point qu’elles ont atteint maintenant des sommets.

La France est aujourd’hui le pays, où les dépenses sociales sont les plus élevées en Europe en proportion du PIB. Elles ont gonflé automatiquement les dépenses publiques. Pour y faire face les gouvernements ont dû accroître d’année en année la pression fiscale sur le pays, et recourir en complément à de l’endettement, les prélèvements obligatoires n’étant jamais suffisants.

Ce n’est pas un hasard si notre pays se trouve être celui où simultanément, parmi tous les pays européens, les dépenses sociales sont les plus élevées, le niveau des prélèvements obligatoires le plus haut, l’endettement du pays le plus important et le taux d’industrialisation le plus faible par rapport au PIB, la Grèce mise à part.

Tous ces paramètres ont évolué très régulièrement dans le même sens : les quatre premiers vers le haut, et le cinquième vers le bas. La variable explicative est manifestement la baisse régulière d’année en année de la contribution de l’industrie à la formation du PIB.

On ne peut donc que conseiller à nos hommes politiques de se reporter au nouvel ouvrage de la directrice de l’iFRAP. L’analyse d’Agnès Verdier-Molinié des maux qui affectent notre pays est excellente, et ses recommandations pour éviter au Titanic d’aller au naufrage tout à fait pertinentes.

 

Voir les commentaires (101)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (101)
  • On peut compter sur nos zélites pour faire tout l’inverse de ce qu’il faudrait faire soit par bêtise soit par idéologie l’un n’empêchant pas l’autre.
    A commencer par augmenter les impôts alors qu’il faudrait les baisser brutalement pour que cela soit efficace.
    Faire travailler les gens au lieu de les assister,les français qui selon les sondages sont pour le confinement,oui mais le confinement…financé par l’Etat,les mêmes sont ils prêts à laisser 1 ou 2 semaines de vacances pendant 2 ou 3 ans pour se redresser?

    • C’est par bêtise que l’on adopte une idéologie puisque comme son nom l’indique elle est abstraite et ne tient pas compte de la réalité! Problème principal des français, attirés par les mirages!

  • Propositions de bon sens malgré les doutes sur la dernière (numéro 10) étant donnée l’incompétence manifeste des parlementaires.
    Que l’auteur se présente aux présidentielles de 2022, ne serait-ce que pour dévier le cap du Titanic-2.

  • Prends garde, Agnès, rappelle toi les paroles de Guy Béart:
    « le premier qui dit la vérité »
    « il doit être exécuté »
    Et toi, tu en dis un sacré paquet, de vérités ….
    On peut rêver que, un jour, l’Etat s’appliquera à lui même la règle qu’il impose à toutes les autres collectivités publiques, à savoir qu’on ne peut emprunter que pour financer les investissements, jamais le fonctionnement. En effet, il est anormal, pour ne pas dire scandaleux, que les salaires versés aujourd’hui à nos fonctionnaires soient financés par des emprunts que nos petits enfants continueront encore à rembourser dans 20 ou 25 ans …

    • Paroles de Béart que l’on peut adapter en
      « Celui qui dit la vérité ne sera jamais élu »

      • Peut être pas… on commence par faire 2%, puis une fois que les gens se sont habitués à voir votre tête à chaque présidentielle, on progresse. Ensuite, il faut laisser faire le dégagisme pour que les votes finissent par se concentrer sur vous. Le seul pb, c’est que ça peut prendre 20 ans

  • La question est, peut on empêcher le titanic II de couler. Comme pour le premier, c’est impossible même avec des triple parois de sécurité..la passerelle est occupée par des gens ivres….. de pouvoir.

    • Autrefois, jusqu’à Giscard, face à un problème ardu le monarque doué de flair choisissait judicieusement UN expert dont il imposait plus ou moins facilement la solution. Depuis que tout passe par la communication de masse le Commandant de Bord se croit obligé de nommer des commissions de spécialistes savamment équilibrées pour ne froisser aucun lobby et là c’est le combat des chefs qu’il faut arbitrer démocratiquement en faisant la moyenne des propositions: face à l’écueil, pour ménager les susceptibilités de ceux qui préconisent de passer à gauche et de ceux qui suggèrent de passer à droite, on prend le cap moyen, le pire de tous, comme le Titanic
      Proposition 11: éviter de confier le gouvernail â un comité.

  • Je parie qu’a peine ce nouveau confinement (ah oui, il ne faut pas prononcer ce mot) terminé, on ne va plus parler que des prochaines vacances.

  • Mon voisin est retraité, m’a tenu exactement le même commentaire, que Mr Sicard ou Me Verdier, il y a déjà 6 mois, les pays nordiques ont des impôts supérieur au notre, tout fonctionne très bien. dans ces pays nordiques, la population ne serait pas plus honnête, plus respectueuse des lois qu’en France, vendredi veille de confinement les trains sont bondés, les autoroutes impraticable par une population de nantis, de protéger qui n’ont pas peur de quitté l’île de France et Paris, leurs logements ne sera pas squatté,

  • même si je suis fan de Verdier-Molinié, proposer des rallonger la retraite sans aucune distinction, je n’approuve pas ..quand tu bosses dehors toute la journée à faire du physique t’as pas forcément envie de finir en retraite complètement cassé ou d’en l’impossibilité physique d’en profiter.

    • faut surtout passer à la retraite par capitalisation : la pénibilité du travail, c’est à la rémunération de compenser, pas à la retraite.

      • pour avoir de la famille américaine, je peux vous dire qu’une énorme partie de la population ne peut simplement pas économiser et que la majorité dépend de Social Security. La capitalisation est surtout bien pour les gros salaires, pour les autres c’est utopique

        • Ah donc les gens sont capables de payer des cotisations pour une retraite par répartition qui est au passage bien plus coûteuse en terme de cotisations à pension de retraite égale mais on ne pourrait pas se payer une retraite par capitalisation ? Pour un salaire de 2 000e net le salarié paye environ 700e de cotisations retraite en amont…S’il pouvait disposer de ses 700e librement il pourrait soit décider de les investir intégralement pour avoir une retraite supérieure à celle dont il aurait le droit dans le système actuel soit choisir de « cotiser » un peu moins pour avoir des revenus plus élevés.

          • un salaire de 2000€ net place la personne dans le top20% de la population.
            Ensuite, je croyais que l’idée des libéraux était de diminuer les charges sociales donc ça veut dire un salaire inférieur sinon on ne réduit pas le coût du travail, non?

      • surement oui, il n’empêche que pour le moment celui qui souffre plus que l’autre durant sa vie professionnelle n’a pas forcément une meilleure retraite…et ne venez pas me dire qu’un cadre qui bosse dans un bureau ( ayant déjà de par son salaire un train de vie plus confortable ) est plus usé qu’un ouvrier qui soulève de la fonte toute la journée et mérite une meilleure retraite.

    • Idéalement ce serait à chacun de cesser ou reprendre le travail quand bon lui semble et de se rémunérer avec son capital que l’État ne lui aurait pas pillé.

    • Avant 1981 et la catastrophe qui s’en suivit, l’âge légal de départ à la retraite était de 65 ans. Depuis, nous avons gagné au moins dix ans d ‘espérance de vie. Et nous ne pourrions pas remettre l’âge légal à 65 ans, comme avant? Avec bien sûr quelques rares dérogations pour les métiers vraiment pénibles (donc pas les conducturs de TGV, confortablement assis sur leurs fauteuils dans une cabine climatisée).

      • L’âge de départ à la retraite de 65 ans avant 81 correspond grosso modo à l’âge de votre mort, aujourd’hui il faudrait 75 ans…. Heu, les métiers penibles, vous voulez dire usant physiquement, ça existe encore ?, n’ont aucune raison d’avoir un passe droit, il suffit de ne pas le faire toute sa vie, c’est un choix personnel.

        • un choix personnel bien sûr (rien à voir avec des gens bien nés ou qui ont eu accès à plus d’études que d’autres) …et les métiers pénibles n’existent plus en France ….franchement ouvrez les yeux, allez donc visiter certaines entreprises de la métallurgie pour vous en convaincre.

        • Tout métier est usant physiquement et moralement, même si vous êtes assis devant un ordinateur toute la journée ! Quand vous avez passé plus de 40 ans à faire plus ou moins la même chose tous les jours, vous avez envie de passer à autre chose pour le bien de votre équilibre mental.

  • Je suis régulièrement d’accord avec ses idées, mais je trouve que sur les fonctionnaires, elle est clivante, comme l’étaient les candidats de la droite en 2016 quand ils rivalisaient de gros chiffres de suppressions de postes.

    • Le trop grand nombre de fonctionnaires vient surtout (en plus de la paresse chez certains) d’un excès de réglementations et d’un excès de notre mille-feuille administratif avec ses nombreux doublons.
      Sans compter toutes les missions qui seraient beaucoup mieux effectuées par des entreprises privées, soumises à la concurrence.
      Bref, en ajoutant tout cela, nous avons au moins 1,5 million de fonx en trop.

      • Assez d’accord, le problème, c’est dans la forme je trouve; elle est trop frontale, elle oublie qu’il ne s’agit pas que de chiffres mais d’individus, difficile à accepter donc. Ca devrait à mon sens plus être un débat sur la formation de personnes vers d’autres métiers, l’efficacité des services publics et arrêter la croyance délirante « service public=fonctionnaires ». 😉

        • Quad vous regardez l’efficacité des fonx des ARS ou du ministère de la santé, vous n’avez pas envie de les virer avec un méga coup de pied au cul?
          Moi, si.

          • J’aimerai beaucoup voir la productivité actuelle de la fonction publique territoriale en ce moment. Je n’ose même pas les imaginer en télétravail 🙂

          • Bien sûr que si.
            Mais pour appliquer ces idées, il faut être au pouvoir, et pour ça, il faut être élu, et j’ai la nette impression que le clivage n’irait pas dans ce sens. Donc insister sur l’efficacité, et certainement pas sur un concours de postes de fonctionnaires en moins.

  • beaucoup de courage et de justesse dans le constat.

    mais pour le redressement, il faut être beaucoup plus radical : passer à la retraite par capitalisation par exemple.
    non seulement réduite la fiscalité, mais surtout la simplifier considérablement (cela réduira de facto le pouvoir de nuisance de milliers de fonctionnaires).
    H16 est plus réaliste avec ses dix propositions pour la France

  • Franchement, étant donné qu’on entend ce discours depuis plus de 30 ans ‘on est au bord de la faillite, la dette est insoutenable – même quand elle était 2 fois moindre- on est en droit d’avoir des doutes sur la justesse de l’analyse et peut-être même de la prendre au sérieux

    • Ce n’est pas pour rien que les anglo-saxons vous appellent les frogs, vous savez: les grenouilles qui attendent d’être ébouillantées pour comprendre qu’il y a longtemps qu’elles auraient mieux fait de s’évader.

      • parce que la situation de dette des pays anglosaxons est bien meilleure? Ils ont en plus des ménages plus endettés.

        • « Ils ont en plus des ménages plus endettés »
          Oui et ? Quand vous vous endettez, c’est de votre responsabilité, un choix personnel et on l’espère mûrement réfléchi et compatible avec vos capacités de remboursement.
          Quand c’est l’Etat qui vous endette sans vous avertir ( car l’Etat, c’est nous er vous également), vous trouvez ça normal? ( oui sans doute jusqu’au jour où il vous forcera à rembourser des sommes dont vous n’aurez jamais vu la couleur?).

    • Ce que je pense en lisant votre commentaire, les français sont des inconscients irresponsables auxquels ont a beau exposer la situation ils répondent : doutes sur la justesse de l’analyse et peut-être même de la prendre au sérieux! Quand les taux vont remonter et que l’état va se jeter sur vos économies et réduire vos prestations, vous réduisant à la misère comme en Grèce, vous chialerez en disant je ne savais pas alors que nombre d’alertes vous avaient prévenu!

  • AVM signale de manière pertinente et récurrente la mauvaise passe dans laquelle se trouve la France depuis des décennies.
    Son constat est souvent juste, sur l’insuffisance libérale dont font preuve nos dirigeants dirigistes.
    Mais ses détracteurs n’ont pas tort lorsqu’ils dénoncent parfois son simplisme. Car pour elle, le remède est toujours le même : moins de dette, moins d’impôts.
    Or…
    1. La dette en soi n’est pas un problème, le Japon en est par exemple à 200 % du PIB.
    2. Les taux étant bas, voire négatifs, cette dette ne nous pose aucun problème particulier
    3. La France n’est absolument pas en situation de faillite. Rien que les avoirs financiers nets des Français valent 2 fois cette dette (sans parler de leur patrimoine foncier, ni de celui des autorités publiques). Que penserait-on d’une entreprise qui refuserait un emprunt bancaire pour investir et se développer alors que sa trésorerie est saine ?
    4. Car la dette c’est aussi une formidable machine à croissance. Les States ne s’y trompent pas eux !
    Le problème de AVM est qu’elle pense qu’en limitant la dette, l’Etat sera alors contraint de tailler dans ses dépenses et de revenir de fait à un État minimal. Pardon de le dire, c’est mettre la charrue avant les boeufs. Si l’Etat n’est pas persuadé qu’il est nécessaire de limiter ses normes, lois et règlements, pas persuadé de se concentrer sur ses missions régaliennes, il ne fera rien de tout cela. Et s’il réduit sa dette, sans changer de paradigme politique, que croyez-vous qu’il se passera ? Eh bien, il augmentera les impôts !

    • La France n’est pas en faillite car la BCE est là. Le jour où les allemands disent stop, on aura la troïka et le FMI à Paris

      • Vous confondez deux choses.
        Il est évident que si demain nous ne pouvions plus emprunter, nous serions mal. Et les Français seraient alors mis à contribution via une réduction de la distribution et une augmentation des impôts.
        Mais je vous le repète, notre dette est de 2000 milliards et quelques et nos avoirs financiers de l’ordre de 4000 milliards. Nous pourrions donc sans souci rembourser la totalité de la dette via une ponction sur notre épargne et il nous resterait encore la moitié !
        Ceci explique très probablement pourquoi en depit de certains messages alarmistes, les investisseurs ont toujours confiance dans la signature de la France…

        • La dette est bien plus élevée que 2000 milliards. Vous écoutez trop Mélenchon!

          • Vous avez raison. Mes chiffres dataient un peu…
            Dette : 2600 milliards (source économie.gouv.etc.)
            Avoirs financiers des Français : 5500 milliards.
            La situation est donc encore plus favorable que je ne le croyais…

        • Vous oubliez la dette noire,cest à dire les retraites de fonctionnaires qui ne sont pas provisionnées (contrairement à ce que pensent les gens il n y a pas de caisse de retraites des fonctionnaires avec de l argent dedant)et que l etat a mis hors bilan!Cest au minimum 4000 milliards d’euros en plus de la dette officielle!

          • Dette noire…
            Curieux concept ! Vous lisez trop Simone W.
            Rassurez-vous… Elle se plante fréquemment dans ses analyses.

        • « NOTRE » dette ?

          Vous voulez parler de la dette accumulée par l’Etat, c’est à dire, en clair, d’une caste de parasites dont la seule ambition est de se maintenir au pouvoir pour se gaver encore et toujours.

          • Notre dette… Bien sûr. Car à votre avis, qui la rembourse et comment ?

            • J’en ai bien conscience mais c’est quand même une chose qu’il faut rappeler encore et toujours. Ce n’est pas la dette de la France, c’est la dette de l’Etat, crée par l’impéritie d’un groupe de personnes bien identifiées et qui profitent largement de la situation à titre personnel.

              • Correctif, votre honneur.
                C’est la dette « créée » par l’Etat…
                Et ceux qui la décident ne sont pas ceux qui en profitent…

        • « Nous pourrions donc sans souci rembourser la totalité de la dette via une ponction sur notre épargne »
          Comme vous y allez!!!!! Ainsi votre épargne, vous considérez qu’elle ne vous appartient pas, que vous n’avez eu aucun mal à la constituer, que vous ne vous êtes pas privé pour cela et que vous allez la céder à un état gaspilleur avec le sourire je présume!
          Ah oui, je vois, vous parlez de l’épargne « des autres », pas de la vôtre qui est à l’abri!

      • Mon score négatif confirme une réaction irréfléchie et probablement dogmatique de certains de mes lecteurs qui méconnaissent cette réalité.
        Faut dire que depuis qu’on leur répète que la dette c’est mal, et que Maastricht a fixé une règle hors sol de 60 %, il est facile de gober tout cru ces fadaises sur la dette…

      • Ils ne diront jamais stop. Ils sont au service de Paris depuis 60 ans au moins.
        Vous n’imaginez pas la force de la propagande dans ce pays-là.

        Mais, n’est-il pas dirigé par une ancienne responsable de la propagande de son FDJ dans la DDR?

        Sinon, vous avez mille fois raison. C’est la BCE qui permet aux politiques de continuer à jouer à Saint Nicolas, en distribuant des charettes de pognon à des gens ou des firmes dont ils sont déjà entièrement responsables de l’infortune.

        Pendant ce temps, ils peuvent continuer à laver les cervaux et à pratiquer leur ingéniererie sociale en utilisant le monople de la violence, pour que, au jour du crach final, ils puissent apparaître, eux qui en seront reponsables, comme des sauveurs aux yeux d’une population transformée, apeurée, et disons le, abrutie.

        Telle est la stratégie. On peut penser que c’est du complotisme, mais j’attend alors que l’on me fournisse une autre explication aux aberrations qui ce passent sous nos yeux.

    • Il y a une énorme différence avec le Japon dont la dette est détenue par sa population. La nôtre comme la Grecque est détenue par l’étranger, banques et fonds.
      Vous croyez que les taux bas vont durer éternellement? La naïveté poussée à ce point.
      La dette est une machine à croissance? La c’est du socialisme pur. Si c’était le cas la France aurait une croissance forte. OR ELLE A LA PLUS FAIBLE.
      Vous démontrez parfaitement l’ignorance en économie des français, mais continuez à vous suicider dans l’inconscience !

      • « La dette est une machine à croissance? La c’est du socialisme pur. »

        No ! It’s the economy, stup.d !

    • « Car la dette c’est aussi une formidable machine à croissance. Les States ne s’y trompent pas eux ! »
      Les USA ont une monnaie qui sert de réserve à la plupart des économies dans le monde. Ils peuvent donc se permettre bcp de liberté avec leur dette. Personne, pour l’instant, n’a intérêt à les voir chuter.
      Pour l’avenir par contre, on en reparlera…

    • « Que penserait-on d’une entreprise qui refuserait un emprunt bancaire pour investir et se développer alors que sa trésorerie est saine ? »
      Saine? Avec un déficit se montant au 1/4 de son budget?

      « Rien que les avoirs financiers nets des Français valent 2 fois cette dette »
      En gros, selon vous, « l’entreprise » France n’est pas en faillite parce que ses « salariés » ont du patrimoine en quantité suffisante pour rembourser sa dette… 🙂

      • « En gros, selon vous, « l’entreprise » France n’est pas en faillite parce que ses « salariés » ont du patrimoine en quantité suffisante pour rembourser sa dette… »

        Ben oui ! L’entreprise France n’est pas une SA mais une SCOP ! ?

    • 1) la dette du Japon est détenue par les japonais : c’est un impôt différé. Mais pour autant la situation économique du Japon n’est pas florissante…
      2) les taux négatifs ruinent les épargnants et empêchent toute croissance.
      3) la France est en faillite selon les critères comptables appliqués aux entreprises. Ses comptes ne sont pas sincères (pas de provisions pour les retraites, engagements hors bilan soigneusement camouflés…).
      Les avoirs financiers des français appartiennent aux Français et non à l’Etat et ses fonctionnaires. Par ailleurs, la valeur obtenue par saisie serait bien inférieure à celle obtenue par libre échange.
      4) la croissance financée par la dette n’est que de façade. Le calcul du PIB est une tromperie.

      la Dette c’est de l’impôt différé, car un jour ou l’autre il faut rembourser sous peine de ne plus pouvoir emprunter.

      • « les taux négatifs ruinent les épargnants et empêchent toute croissance »
        Il n’y a pas que le livret A ou les fonds euros dans la vie !

      • « Les avoirs financiers des français appartiennent aux Français et non à l’Etat et ses fonctionnaires »

        Oui… exactement comme la dette qui, vous l’avez bien compris, se rembourse par l’impôt, nos impôts…

        • non la dette a été émise par l’Etat et les collectivités, sans demander l’avis aux contribuables qui sont sommés de payer.

    • 1 : La dette japonaise est détenue en immense majorité par… les japonais.

      2. Il serait bon de ne pas oublier que quand on emprunte, on ne rembourse pas que les intérêts. On rembourse AUSSI le capital. Quand il sert à construire, no problem. Mais quand il sert à payer les fonctionnaires 🙂

      3. Vous voulez vendre la Tour Eiffel, le Louvre et le Château de Versailles ?

      4. Les states construisent : les GAFAM, Tesla, Space X… Et la France ?

    • Le problème de notre ami Lapurée, c’est qu’il n’écrit pas que des âneries. En effet, jamais l’Etat ne se persuadera lui même de limiter son champ d’action. Le pouvoir, voilà ce à quoi carburent ceux qui nous gouvernent. C’est une drogue dure mais p… c’est bon ! Pensez donc, d’un claquement de doigt, le gouvernement vient d’enfermer chez eux 21 millions de Français ! Quel pied ! Ils peuvent faire construire des cathédrales, déclarer des guerres et commander, ha… commander ! Non, il n’est pas possible à ces gens de se priver d’une once de ce si précieux pouvoir.
      Bien sûr que le gouvernement augmentera les impôts, c’est inéluctable.

  • Elle a tout faux car elle propose de réallouer le secteur étatique et para étatique à d’autres missions. Mais la cause profonde perdurera : l’emprise de l’état sur des secteurs ou il n’a rien à faire comme la santé et l’éducation. L’état et autres administrations (région, agglomération) doivent se restreindre à la défense, la police, la justice et la diplomatie. Les 5,5 millions de fonctionnaires doivent être réduits à 2 millions et les 6 millions de salariés qui gravitent autour de la sphère publique doivent se réorientervers la production de richesses plutôt que la dépense de crédit. Avec 9 millions de salariés supplémentaires dans le privé la création d’emplois explosera. Tout ceci nécessite une remise à plat de la constitution et une réduction drastique du nombre d’élus et de textes législatifs et règlementaires.
    AVM en bonne ancienne fonctionnaire joue petit bras et ménage la nomenklatura publique.

    • tout à fait : c’est pour cela qu’après avoir longtemps suivi l’iFRAP (et Bernard Zimmern), je ne suis plus en phase avec eux.

      on ne règlera pas le problème avec ceux qui en vivent.

  • ajoutons une proposition: obliger les fonctionnaires candidats à une élection à démissionner AVANT de se présenter comme en UK ou aux USA ce qui supprimera un conflit d’intérêts scandaleux

    • Avec démission définitive sans possibilité de retourner dans la fonction publique ou assimilée!
      Sans cela, vous risquerez de voir d’incessants aller-retours en fonction des aléas électoraux.

  • Je crains que malgré la vue de l’iceberg sur sa route, le capitaine et son équipage occupés à faire bombance de homard et vins vins ne changeront pas de cap!

  • Tout cela est bien beau, mais en traitant Agnès VM de « Jiminy Cricket du libéralisme », Monsieur Sicard, vous ne lui rendez pas service. Ce n’est pas « Jiminy Cricket » qui est gênant, c’est « libéralisme », vu l’impopularité du mot en France. Il vaudrait mieux la traiter de « Jiminy Cricket du bon sens », car ce qu’elle propose n’est pas spécialement libéral. C’est simplement le bon sens près de chez vous.

  • Le diagnostic est parfaitement posé, l’ordonnance est rédigée, reste plus qu’à appliquer la potion.
    Qui pour se faire élire sur un tel programme ? Jamais la démocratie française ne sera en mesure de répondre favorablement.
    En France on ne peut ètre élu que sur un programme idéologique, mâtiné de démagogie.
    Souvenons-nous qu’en 1981, l’un des frères Poperen, nouvellement élu à l’assemblée Nationale, a fait cette déclaration devant ses collègues : « Nous devons créer les conditions pour que tout retour en arrière soit désormais impossible ! » Pensez donc, la France venait de sortir de l’ombre pour entrer dans la lumière. Assertion de Jack Lang me semble-t-il, alors surnommé la langue de Blois à l’époque.
    Quoi qu’il en soit, force est de constater, 40 ans plus tard, que leur objectif a été atteint.

    • Un candidat potentiel avec un tel programme aurait tous les partis politiques, médias et intellectuels contre lui immédiatement. Ce serait la curée. Et si jamais les français faisaient mine de passer outre, on lâcherait alors le parquet financier.
      Pour se faire élire, il vaut déjà pouvoir se présenter à l’élection.

    • On sera tous 10 fois vaccinés contre le Covid avant que votre potion magique ne soit élaborée !

  • Article très intéressant. Il serait bien aussi de regarder la dette des ménages et là les pays les plus endettés sont tous plus libéraux que la France

    • au moins les ménages ont choisi de s’endetter pour un but choisi.
      les contribuables français n’ont pas choisi de subventionner à tout va des copains, des inutiles, des associations lucratives sans but…

      • on peut remettre en question l’utilité de l’argent publique mais dire que la France ne pourra continuer à s’endetter éternellement s’applique aussi aux ménages et sans endettement des ménages, pas de croissance. Aux US, la dette privée est le relais de croissance vu que le top1% a vampirisé 10% de plus de la richesse créée par le bottom90% qui dépenserait donc moins sans dette.

  • Le Titanic a bien essayé de changer de trajectoire mais n’a pu cependant éviter le naufrage.
    Comment la France pourrait-elle l’éviter alors même que chaque jour, non seulement nous ne cherchons aucunement à contourner l’iceberg mais nous inclinons peu à peu le gouvernail pour le heurter plus encore de plein fouet!

  • Je pense que la France sera miséreuse pour les 5 prochaines décennies.
    Bonjour la Grèce…Ton clone arrive….

  • Elle prépare sa carrière politique ! Rien de bien concret dans ces 10 points, mais on commence à avoir l’habitude.

    Et encore une fois l’aveuglément volontaire du fait que les retraités sont responsables à eux seuls de 40% de toutes les dépenses publiques, augmenter l’âge de départ à la retraite n’aura des effets que dans plus de 10 ans. Il faut ponctionner sur les vieux qui remplissent leurs comptes courants, et il y en a plein… (ou réduire leurs retraites versées, ça revient au même). C’est la seule mesure qui peut agir rapidement et nous sauver de l’annulation de la dette.

    Mais personne n’osera la proposer, c’est se mettre à dos 25% de la population, c’est à dire des votants (et probablement plus !)

    • C’est à dire 1/4 des votants *

      • Ca rage tellement que ça downvote une simple correction par oubli :rire:
        Changez rien les boomers !

        • Eh oui les boomers qui pillent allégrement le pays depuis qu’ils ont pris le pouvoir depuis mai 68, génération de sauterelles, manipulant l’inflation pour rembourser leur immobilier, votant la retraite a 60 ans puis les pre retraites parce que c’est trop long, exigeant 15% de rendement des fonds propres pour se la couler douce au Maroc ou en Thaïlande, etc, etc

          • Quel commentaire pitoyable!

            • Non c’est factuel mais ça vous dérange
              Autre point et non des moindres la retraite par répartition : vous cotisez 20% × 40 ans donc huit annees de retraite soit 12 de pension, or l’espérance de vie a 60 ans est de 84 ans donc qui finance les 12 ans restants ? la dette…
              Sans compter bien sur qu’aucune somme n’est épargnée puisque tout est reversé par l’urssaf chaque mois.
              Le système mis en place par petain et vichy était deja etatiste et pervers a la base mais les boomers ont poussé tous les curseurs à fond car leurs parents ne touchaient que de misérables retraites (pour que le système reste à l’équilibre). Lisez la france injuste de thimothy

            • Et les arguments sont où ? :rire:

              Pour les QI négatifs, les boomers c’est :
              – plein emploi et boulots avec le simple bac ;
              – croissance à 2 chiffres sans un regard pour la planète, laissé sur le dos des prochaines générations ;
              – x4 de l’immobilier en 30 ans pour des salaires qui prennent 20% (pour que les suivants galèrent à se loger au même titre) ;
              – ponction de 40% des dépenses publiques à l’heure actuelle (retraites + santé) – donc pour les lents : 40% des impôts et charges évidemment, et je précise que ce chiffre est facilement vérifiable si vous savez poser une question à Google ;
              – majorité des « riches » en France, c’est pas le smicard au chômage partiel qui a mis 2x plus de côté en 2020 hein (au niveau de la France c’est ce qu’il s’est passé) : le montant des versements de retraite moyen est plus élevé que le salaire moyen en France, cherchez l’erreur ;
              – annihilation de l’économie actuelle pour les sauver du covid sans aucune contrepartie ;
              – et enfin continuation du vote libéral massif alors qu’on en a bien vu les effets avec 2008, pour continuer à bien pourrir le pays donc ;
              – le tout en reprochant aux jeunes l’état actuel du pays qui va droit dans le mur depuis des décennies.

              Mais quel blague !

              Et vous êtes là sur Internet à faire semblant de ne rien voir et à continuer à cracher sur l’immigration ou les impôts alors que c’est vous qui les avez permis et en êtes la raison au départ ! (Et continuez à voter les mêmes guignols pour que rien ne change – qui sont d’ailleurs des boomers pour la plupart).

              Je prédis des tonnes de downvotes à ce commentaire mais aucun argument en réponse, changez rien comme je disais, vous savez au fond qui sont les vrais parasites !

              • à toi maintenant d’aller dire à tes parents et grands parents qu’ils sont des parasites …et par la même n’hésite pas à ne pas les remercier de t’avoir nourri, logé , blanchi ..et si tu tapes sur les générations précédentes on peut alors taper sur la tienne? tu travailles? t’as déjà mangé les 40h par semaine voir plus? t’as déjà fait les 3×8 pendant des années? t’as déjà fait un travail pénible ? t’as déjà payé des impôts ? tes leçons de moraline et tes accusations me font rire parce qu’elles tendent vers l’ignorance et la prétention.

                • drôle de croire qu’il n’y a que la générations de nos parents et grand-parents qui font 40h, j’en suis à 60/semaine, je paie + de charges qu »ils n’en ont jamais payé, il me faut 3 ans d’études en plus pour trouver un emploi similaire et je vais devoir cotiser 6 ans de plus. Ils sont aujourd’hui les retraités qui vivent le plus grand nombre d’années à la retraite au monde (23 ans) et on devrait leur dire merci?

                  • pourquoi vouloir « trouver un emploi »creez votre activité. c’est gratifiant,ça paye, c’est interressant,ce n’est même pas du travail mais du plaisir,mais il faut « travailler »,faire un vrai travail, pas un teletravail entre deux sceances de tv realité; je vous garanti que c’est possible, il faut juste le vouloir !

                • Haha ça part sur des attaques personnelles ! Vous n’avez rien d’autre, pourquoi suis-je (pas) étonné 🙂

                  Pour vous répondre : je suis ingénieur tranche de l’impôt à 30% (apparemment vous jugez les gens là dessus), j’ai déjà fait 45h par semaine pendant des mois entiers pour les projets en rush…

                  Et contrairement à votre époque je perds 50% de ce que je gagne, pour que 40% de cette somme environ, finance votre petite retraite qui durera facilement 10 ans de plus que la mienne, tranquillement à boire des cocktails sur votre transat à gérer votre empire immobilier (à mon tour d’attaquer un peu à l’aveugle :P)

                  Rien à dire sur mes parents qui m’ont nourris par contre en effet, mais comme les vôtres non ? 🙂 Et sinon c’est mes parents et grands-parents eux-mêmes qui le disent, eux sont réalistes et conscients de la réalité, pas comme certains n’est-ce pas…
                  A raison de regarder la propagande de BFMTF1 ou d’ici c’est compréhensible après tout, vous êtes victime… et seulement responsable, en partie, parce que vous ne cherchez pas à regarder ailleurs.

                  Concernant le travail pénible je ne considère pas le mien comme tel mais beaucoup de gens de ma génération y ont droit hein…
                  Bref ragez pas trop, « ignorance et prétention » oki, merci aurevoir !

                  • Ce n’est peut-être pas ce que les boomers ont voulu, mais en tout cas, le résultat est là : la réalité finit toujours par l’emporter sur le rêve.

                  • ce n’est pas moi qui attaque les générations précédentes en les accusant de tous les maux comme l’écologie ou les retraites..et si vous considérez que 45h en « rush » comme vous dites est bien plus épuisant que les 3×8 en métallurgie c’est que vous n’avez jamais bouffé les 3×8 et leurs conséquences néfastes pour l’organisme…oui oui j’ai bien compris votre point de vue , le système actuel est bancal on est d’accord il n’empêche qu’un cadre comme vous même avec 30% de ponctionné est surement mieux loti en fin de mois qu’un simple ouvrier qui bosse à la chaîne et paie quand même des impôts.

                    • et un constat que je fais à titre personnel c’est que nombre de libéraux sont des cadres sup et pas des prolos (une certaine logique la dedans un cadre a fait des études et a une notion de compréhension des choses que n’a pas le simple bachelier) , c’est bien plus facile de se faire sa propre idée du travail et de critiquer les autres quand on vit mieux, de base.

                    • Est-ce que j’ai dit que j’étais mal loti quelque part ?

                      Et ça tombe bien j’ai fait des études qui m’ont permis de comprendre l’inverse, le libéralisme ne peut que donner la crise de 2008, aka des banquiers sans scrupules qui font des gains énormes sur le dos des autres (aucune création de richesse réelle) puis se font renflouer par les dettes publiques alors que le chômage explose autour d’eux, donc notre argent pour que le système reste en place quand l’entourloupe est découverte (étrangement, quand on se rend compte que son voisin est un escroc fini, on perd confiance envers ses autres voisins et tout se bloque sans intervention extérieure).
                      Et ces gens là sont toujours à la tête des banques ou de certaines positions étatiques (l’argent permet de se l’offrir), donc cette situation se reproduira, tant qu’ils sont là et tant qu’on ne régule pas mieux l’économie.
                      Bref en plus d’avoir dévié du sujet de base, vous êtes à côté de la plaque !

                      Et comme je l’ai prédit, aucune réponse à mes arguments à part des downvotes et des agressions sur ma personne, merci de me confirmer que vous êtes irrécupérables 🙂

                    • Et je précise car je vois venir les réponses d’avance : plus de régulation =/= communisme, je ne dis pas que ce dernier est mieux hein !…

                      Une petite info pour les ignorants, vous avez entendu parler des trente glorieuses, vous savez les années de gloire du capitalisme ? Ca coïncide avec des impôts élevés sur les riches, comme c’est étrange ! https://supra.support-vision.fr/articles/les-riches-sont-trop-taxes-c-est-pour-ca-qu-il-y-a-du-chomage-ou-63

    • AhOui- Savez-vous que les retraites du public sont du double du secteur privé et de surcroît non provisionnées

  • A V-M… Un beau millésime !

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Six cents, soit presque deux par jour : c’est le nombre d’agriculteurs qui se suicident chaque année en France. Ce nombre en augmentation illustre tristement une condition agricole faite d’isolement, un isolement qui n’a d’égal que la dépendance des exploitants aux subventions publiques en tous genres. À titre d’exemple, en 2019, ces aides représentaient en moyenne 74 % des revenus des agriculteurs, et jusqu’à 250 % pour les producteurs de viande bovine.

Isolés socialement mais fonctionnaires de fait, les agriculteurs ont tout récemmen... Poursuivre la lecture

4
Sauvegarder cet article

Un article d'Alain Mathieu

 

Il est difficile de trouver un Français plus représentatif de nos hauts fonctionnaires que Jean-Pierre Jouyet.

Son CV accumule les plus hauts postes financiers : directeur du Trésor, la plus prestigieuse direction du ministère des Finances, chef du service de l’Inspection des Finances, le corps de fonctionnaires le plus influent, président de l’Autorité des marchés financiers, qui règlemente la Bourse, directeur général de la Caisse des dépôts et président de la Banque Publique d’Investis... Poursuivre la lecture

Il fût un temps, pas si éloigné, où les mamans avaient investi dans une aiguille et un rouleau de fil pour réparer un vêtement déchiré ou endommagé. Moi-même, je l’ai fait de nombreuses fois, même si j’étais loin du « meilleur ouvrier » de France.

Il fallait donc que notre administration s’en offusque et mette à la disposition des mamans et des papas français un de ces « miracles administratifs « dont elle seule a le secret.

Faire quelques kilomètres, en voiture bien évidemment, pour apporter un vêtement endommagé à réparer pour... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles