Environnement : ces décisions politiques aux conséquences dramatiques

Pour satisfaire une idéologie écologiste voulant faire de la campagne une espace commun de loisirs et de promenades pour citadins égoïstes, les gouvernements successifs sont en train de sacrifier l’agriculture.

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Environnement : ces décisions politiques aux conséquences dramatiques

Publié le 19 mars 2021
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Par Armand Pâquereau.

Un vieil adage populaire conseille de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.

Il devrait être appliqué aux décideurs politiques. Pourquoi, avant de voter une loi n’y-a-t-il pas obligation d’étudier toutes les conséquences de son application avant sa promulgation ? Cela éviterait aux pouvoirs publics de se déjuger, se ridiculiser, et aux lobbies de se déchaîner et de s’entredéchirer.

Le cas du récent rétropédalage sur les néonicotinoïdes est édifiant. Leur interdiction votée en 2018 s’est heurtée à un problème majeur : la remise en cause de toute une production agricole qui se retrouvait sans protection face à un prédateur minuscule, mais dévastateur.

Si, au lieu de suivre une opinion écologiste activiste obstinée par sa vision idéologique de l’agriculture, les décideurs politiques avait un peu plus écouté la profession agricole, ils n’auraient pas eu à reconnaître leur erreur que l’opinion traduit par de l’incompétence.

Une évaluation du ratio bénéfice/risque

Tout produit phytosanitaire utilisé en agriculture est, comme chaque médicament à destination humaine, évalué selon un protocole rigoureux pour déterminer son ratio bénéfice/risque et la dangerosité de son utilisation avant d’obtenir son autorisation de mise sur le marché.

Il semble que les problèmes constatés sur les abeilles ne soient pas uniquement inhérents aux insecticides, sans pour autant ignorer leurs effets délétères.
Selon une étude : « Demographics of the European Apicultural Industry », le graphique ci-dessous fait ressortir que l’empoisonnement reste l’une des plus faibles causes de la mortalité des abeilles en Europe.

Mais il existe d’autres facteurs de raréfaction des abeilles : leur mortalité hivernale est aussi un facteur très important de la raréfaction des butineuses.

On ne peut pas attribuer cette mortalité aux néonicotinoïdes. Les abeilles mortes dans les ruches pendant l’hiver n’ont pas été se poser sur les fleurs pendant cette période et les insecticides ne sont pas connus pour avoir des effets retard aussi importants dans le temps.

L’incidence de la politique agricole n’est pas non plus à négliger : les accords du GATT qui ont inféodé l’Europe à l’importation de protéagineux et oléagineux ont orienté les productions agricoles vers des monocultures de blé et de maïs ne profitant pas aux abeilles.

Les cultures de légumineuses (luzerne, pois, féverolles, etc.) sont économiquement concurrencées par le soja OGM d’importation. Leurs floraisons décalées apportaient aux abeilles une alimentation diversifiée dans l’espace et dans le temps.

Les associations écologistes sont nettement moins agressives contre les accords de libre échange que contre l’emploi des phytosanitaires.

Le problème phyto ne date pas d’aujourd’hui :

Déjà en 1949, le syndicat apicole alertait : « Aujourd’hui, la situation de l’apiculture apparaît nettement tragique et inquiétante, plus que jamais inquiétante » relativement à l’utilisation d’insecticides sur le colza.

Cependant, tout n’est pas perdu

Depuis 1949, la production apicole n’a pas été anéantie par les insecticides ou les  pesticides comme le prétendent les associations écologistes, il y a encore des abeilles et la production mondiale de miel ne cesse de progresser :

Les facteurs climatiques influent directement sur l’activité des abeilles et les fluctuations peuvent être importantes d’une année à l’autre :

décisions politiques

Réfléchir avant d’agir

Au vu des éléments précédemment évoqués, il paraît évident que l’utilisation d’insecticides depuis plus de 70 ans n’a pas décimé les abeilles.

Un minimum d’écoute auprès de professionnels concernés qui, s’ils ne sont pas des scientifiques sont des acteurs responsables et des observateurs affirmés, aurait permis d’éviter ces décisions politiques contradictoires qui discréditent autant ceux qui les ont votées que la ministre de l’Écologie obligée de contredire ses propos antérieurs.

Les viticulteurs ont déjà connu pareil ultimatum en 2003 lors de l’interdiction de l’arsénite de soude pour traiter les ceps contre les maladies du bois.
Ce produit considéré comme dangereux, mais dont l’incidence sur la santé n’était pas clairement démontrée, a été subitement interdit sans attendre une solution de traitement de remplacement. Même les stocks n’ont pu être utilisés, entraînant des problèmes environnementaux graves lors de leur destruction.

Il en a résulté un doublement de ces maladies dans les cinq années qui ont suivi, progression exponentielle qui a perduré et qui pose des problèmes quantitatifs et qualitatif aux vignerons.

Incidence de l’évolution des conséquences des maladies du bois (Esca, Eutypiose, Black Dead Arm) dans le vignoble cognaçais

décisions politiquesOn voit sur ce graphique du BNIC l’importance du cumul des incidences des maladies du bois. « Malgré les efforts d’entre-plantation et de renouvellement des parcelles, le taux moyen de pieds improductifs approche 20 % (pieds morts et jeunes pieds entre-plantés pas encore productifs) ».

Ces éléments sont confirmés dans un rapport parlementaire du 7 juillet 2015 :
« Vos Rapporteurs entendent préciser l’importance économique, sociale et environnementale du vignoble en France, tout en insistant sur les incidences concrètes des maladies du bois et de la vigne. »

Des attaques d’envergure de ravageurs

De nouvelles attaques de ravageurs se multiplient : Sharka, Xylléla Fastidiosa, Charencon rouge du palmier, etc.

En ce qui concerne le charençon du palmier, un arrêté ministériel du 21 juillet 2010 prescrivait une lutte obligatoire préventive (dont l’utilisation d’imidaclopride) et des mesures curatives de destruction des arbres malades. L’arrêté du 25 juin 2019 abroge et remplace le précédent arrêté et prescrit dans son article 7 : « la destruction de la seule partie infestée du végétal suivie de l’utilisation de traitements insecticides et fongicides, soit en la destruction totale du végétal. »

Pour Xylléla Fastidiosa, bactérie qui a détruit plus de 30 000 hectares d’oliviers en Italie et qui arrive en Corse, la transmission se fait majoritairement par les insectes piqueurs. Actuellement des traitements avec des insecticides systémiques sont appliqués pour limiter la propagation par les insectes vecteurs, et le brûlage des végétaux atteints tente de supprimer les sources de contamination.

La lutte contre cette bactérie est similaire à celle contre la flavescence dorée de la vigne, ou les traitements insecticides contre la cicadelle vectrice rendus obligatoires par des arrêtés préfectoraux.

La sharka, qui affecte les prunus, est elle aussi transmise par piqures d’insectes, mais aussi par le matériel de reproduction (greffage).

On constate heureusement que lorsque le danger est d’envergure catastrophique, les pouvoirs publics tentent de trouver une solution, même si celle-ci semble compromise dans le cas de l’imidaclopride sur le charençon.

Par contre, les producteurs de cerises sont dans une impasse totale, le diméthoate ayant été interdit d’utilisation en France en 2016 et les Limites Résiduelles des fruits importés étant réduites à zéro à compter du 16 décembre 2020.

Les consommateurs devront être vigilants, car les cerises contenant des vers de la mouche sont impropres à la consommation.

Des décisions politiques injustifiées

Il est fréquent que les pouvoirs publics entérinent des obligations européennes, avec souvent une surcouche ajoutée pour satisfaire les lobbies écologistes.

Dans le cadre de la directive nitrates et des mesures pour limiter les risques de lessivage, les capacités de stockage des effluents des élevages sont passées de 4 à 6 mois. On peine à comprendre comment cette mesure limitera la production d’effluents, les animaux ayant les mêmes besoins naturels.

Par contre en analysant objectivement, il s’agit plutôt d’une mesure obligeant les agriculteurs à investir. On fait tourner l’économie, on fait entrer de la TVA dans les caisses de l’État, peu importe si cela ruine inutilement les agriculteurs.

Il faut rendre aux rivières leurs cours naturels pour permettre aux poissons migrateurs de remonter vers les zones de frai. Avec la bénédiction des associations écologistes, les pouvoirs publics démolissent les petits barrages qui ont permis aux moulins de fonctionner depuis des siècles, certains d’entre eux générant de l’électricité.

Quid des barrages, des moulins ? Le lit est libre de laisser passer rapidement vers la mer l’eau de ruissellement, avec les dégâts que l’on sait. Ces petits barrages, qui occasionnaient en amont des poches d’eau où le poisson se réfugiait en période d’étiage ont disparu. À la place un lit de rivière à sec où les poissons migrateurs devront attendre d’avoir des jambes pour remonter à pied vers les frayères !

Alors que le simple bon sens nous invite à stocker l’eau de pluie, toujours sous la contrainte des associations écologiques, l’État freine la constuction de retenues collinaires (voire l’interdit : Sivens, Caussade) alors que ces retenues seraient si utiles pour limiter les crues hivernales et irriguer les cultures en été, voire réalimenter l’étiage, pour le bien commun.

Les Zones de Non Traitement, (de nombreux maires ont pris des arrêtés pour une  largeur de 150 mètres !), sont de fait des interdictions faites aux exploitants de cultiver leurs terres.

« À l’échelle du pays, ce serait 20 % de la surface agricole qui tomberait en zone de non-traitement, évalue-t-on au cabinet du ministre de l’Agriculture ». Si l’on considère que ces mesures sont destinées à la protection des riverains, c’est donc pour une cause d’utilité publique.

Pourquoi l’État n’applique-t-il pas l’article 545 du Code civil ? : « Nul ne peut être contraint de céder sa propriété, si ce n’est pour cause d’utilité publique, et moyennant une juste et préalable indemnité. »

L’État refuse de faire évoluer la réglementation relative à la protection du loup malgré sa prolifération évidente. Le loup est désormais présent sur la majorité du territoire français et sa présence est passée de 250 en 2012 à plus de 530 individus (officiellement reconnus malgré les réticences de l’ONCFS) avec une progression de 19 % pour l’année 2019.

décisions politiques

Devant une telle progression de la prédation, l’État a autorisé avec parcimonie des tirs de défense, mais les conditions d’application sont si complexes qu’ils restent sans incidence. Ici aussi, la légitime défense n’est pas de mise !

Des décisions politiques électoralistes

Le plus grand problème de l’agriculture est que les gouvernements successifs préfèrent agir en fonction des priorités électorales plutôt que pour l’intérêt commun.

Les agriculteurs ne représentent que 2,8 % de de la population active (Insee 2016). Avec une moyenne de 13,5 % et des pointes autour de 20 % dans certaines grandes villes, les votes écologistes aux dernières élections européennes ont totalement fait oublier aux décideurs politiques que malgré leur nombre restreint, les agriculteurs figurent parmi les travailleurs les plus indispensables.

Le confinement de la crise de la Covid-19 en a apporté la preuve, l’approvisionnement alimentaire n’a nullement failli.

Ce déséquilibre s’accentue d’année en année, le nombre d’exploitations ayant diminué de 14 % en 10 ans passant de 417 052 en 2008 à 355 292 en 2018 (MSA).

Ainsi, pour satisfaire une opinion exigeant des principes de précaution excessifs et souvent injustifiés, les gouvernements successifs imposent aux agriculteurs français des réglementations contraignantes, les plaçant de fait dans des conditions de concurrence insoutenables.

En témoigne la décision d’interdire le glyphosate. Du fait de l’interdiction des cultures OGM en France, ce phyto ne peut se trouver dans les produits issus des cultures.

Cependant, la France n’interdit pas l’importation de produits contenant des résidus de cet herbicide, à des doses largement au-dessus des Limites Maximum Résiduelles. Cette injustice permet aux associations comme Générations Futures ou Nous Voulons des Coquelicots de prétendre démontrer que nous avons tous du glyphosate dans nos urines.

Cette prétention a été contredite par de nombreux agriculteurs ayant fait des contre-analyses, dont l’un a même porté plainte auprès du procureur de la République de Poitiers.

La résultante, préjudiciable pour l’ensemble de la population est que notre indépendance alimentaire est déjà gravement compromise. La balance commerciale des produits agricoles bruts est déficitaire depuis 2016.

Le refus de la France de signer l’accord du MERCOSUR n’est pas forcément définitif : « La France ne veut pas « stopper toute démarche » pour un accord commercial entre l’UE et le Mercosur ». Elle ne base pas son refus sur la concurrence que pourraient avoir les importations issues de cet accord sur l’agriculture française, mais « il nous faut des garanties sur le respect de l’accord de Paris et la déforestation. »

Comme quoi l’objectif principal de nos gouvernants est bien de satisfaire l’opinion écologiste, même si cela a pour conséquence d’affaiblir notre agriculture. Et cela satisfait totalement l’électeur écologiste. Peut lui chaut d’acheter du poulet brésilien plutôt que du Label Rouge français, du moment qu’il est moins cher et que ça ne sente pas la fiente de poule en France !

Au final, pour satisfaire une idéologie écologiste qui veut faire de la campagne une espace commun de loisirs et de promenades pour citadins égoïstes, les gouvernements successifs sont en train de sacrifier l’agriculture, comme ont été sacrifiés les autres secteurs de notre économie (charbonnages, sidérurgie, textiles, etc.). Pour vendre toujours moins cher, nous sommes en train de sacrifier l’agriculture pour que les vaches ne polluent plus, que les coquelicots remplacent les champs de blé, et que la forêt, ce fameux puits de carbone, reprenne rapidement la place des cultures.

75 ans plus tard, l’inconscient collectif a oublié la formidable pénurie alimentaire de la Seconde Guerre mondiale. Nos gouvernants sont prêts à nous inféoder à une alimentation importée dont nous ne serons plus en mesure de contrôler ni la qualité, ni le prix, ni la disponibilité pour satisfaire un diktat électoral écologique. Sombre perspective !

Article initialement publié en octobre 2020.

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  • Enfin des informations d’une personne sensée sur les questions de politique écologique. Et c’est comme par hasard celles d’un paysan!
    Merci!

  • laisser les problèmes environnementaux entre les mains des écolos , c’est comme demander à un technocrate de fabriquer du pain ; les écolos ne sont pas des paysans ; chacun son métier , les vaches seront bien gardées ;

  • Notre société est malade: les villes sont trop grandes et leurs habitants anxieux développent des phobies irréalistes. C’est la ville qu »il faut soigner, pas nos campagnes.

  • C’est quoi ces bêtises d’accuser le libre-échange (et les les méchants ogm) de quoi que ce soit ? Il faut arrêter hein. Si les abeilles ont eu moins de nourriture ça n’a rien à voir. Et ça n’a aucun sens logique d’attribuer ces pseudo-observations au libre-échange. C’est franchement ridicule.

    Beaucoup d’idées complètement débiles avec des raisonnements socialistes sur la fin de l’article et ouvertement antilibéraux.
    Par exemple : « Nos gouvernants sont prêts à nous inféoder à une alimentation importée dont nous ne serons plus en mesure de contrôler ni la qualité, ni le prix[…] »
    C’est complètement débile parce que ça nie déjà qu’il n’existe aucun « nous » mais uniquement des décisions individuelles de consommation, que c’est de l’authentique nazisme social envers le salétranger de dire ça, et que ce qui est dit est strictement faux et absurde pour quiconque a lu Bastiat.
    Merci Contrepoints d’entretenir le nazisme et la haine du salétranger.

    • En détruisant la profitabilité de l’agriculture artificiellement on ouvre les portes des importations devenues ainsi obligatoires, même plus besoin de signer des trucs de libre echange. Il faut se nourrir, c’est une obligation.

    • @ba « entretenir le nazisme et la haine du salétranger » c’est cela … oui , bel exemple de reductio ad hitlerum . Vous en avez d’autres ? lisez plutôt ce que dit avorton.

    • @Ba

      Vous n’avez rien compris. L’auteur ne faut que pointer les contradictions entre des normes, notamment sanitaires, délirantes imposées à nos agriculteurs et les importations non-soumises à ces mêmes normes…tout ça pour des histoires de prix. La casse volontaire d’un sytème d’activité n’a jamais été du libéralisme.

      Entre autre chose, pouvoir nourrir sa population de manière autonome est stratégique. Les questions d’indépendances en ressources se soucient bien peu du libéralisme. Elles sont guidées par la nécessité. Point.

  • Déprimant, l’écologie est un fleau et nous n’avons aucune arme pour nous defendre. Le virus ecolo est inoculé des la naissance à chaque enfant avec une piqûre de rappel chaque jour.

    • @avorton mais si nous avons des armes, j’ai vacciné mes enfants, pas vous ?

      • Ce n’est pas forcément une bonne idée d’en faire des parias, il faut aussi leur apprendre la clandestinité.

        • @avorton je reconnais que c’est difficile , ils ont eu une vie compliquée au primaire et collège , une fois adultes les tendances s’inversent. Aujourd’hui ils nous disent merci et nos liens sont forts. Les parents de nos âges qui ont laissé leurs enfants se complaire dans la ouate conformiste, par paresse, par copinage parents enfants très tendance, par manque d armature mentale, ou tout simplement par idéologie assumée se trouvent à présent fort dépourvus . petit exemple : csp +++ sa fille voyage de part le monde depuis 7 ans , cherchant un graal civilisationnel qui n’existe que dans sa tête , traînant son dégout d’elle même comme une âme maudite, l’idée de faire des enfants lui fait horreur , tout comme la vie de ses bobos de parents qui pourtant font du vélo, trient leurs déchets, pour tenter de lui complaire … ce pathétique exemple est malheureusement fréquent.

  • « l’objectif principal de nos gouvernants est bien de satisfaire l’opinion écologiste » oui , opinion qu’ils ont largement contribué à créer , la boucle est bouclée et nos agriculteurs , eux , ils n’ont qu’à la boucler et bientôt nous ferons tous ceinture.

  • faut bien occuper tous ces fonctionnaires du ministère de l’agriculture !
    pour les abeilles, un éclairage ici : http://seppi.over-blog.com/2017/12/mortalite-des-abeilles-l-erreur-se-tient-debout-derriere-la-ruche.html

    • Intéressant article d’une personne connaissant vraiment l’abeille….. Mais pas besoin d’être expert pour constater les délires ecolos sur le sujet, si les abeilles mouraient, il n’y aurait pas de miel à 7 euros le kg et moins… Biensur au marché, c’est plus cher, les amateurs produisent tellement peu que c’est tout juste suffisant pour vivre chichement.

    • @breizh si ces crétins se donnaient seulement la peine de faire 25 km autour de Paris (ou de n’importe quelle grande ville ) ils verraient pléthore d’essaims (au moins 10 dans un rayon d’1km de chez moi dans les lierres ) à 20 km de Paris , sans compter les sangliers qui vont retourner le sol jusque dans les résidences d’immeubles tous les jours ….

  • Nous avions déjà une maladie mortelle: le socialisme. Au vu des résultats notamment à Cuba, au Zimbabwe (jadis grenier de l’Afrique) ou au Venezuela, cette idéologie mortifère n’a plus le vent en poupe.
    Il fallait trouver autre chose. L’écologie est devenue la nouvelle maladie très contagieuse et, dans certains cas, mortelle. Elle a même fait une trouvaille magique: le RCA et la lutte pour « sauver la planète ». Avec cela, on va déverser des tombereaux de pognon pour…un millième de degré max. Pognon qui ne sera pas perdu pour tout le monde.
    Il faut d’urgence trouver un écolocide efficace pour se débarasser de cette maladie infectieuse, mille fois plus dangereuse que le Covid.

  • Une partie du monde creve de faim… Pas vraiment sans avoir fait de nombreux enfants. C’est la plus belle fake news que nous subissons depuis des années sans broncher.

    • Quant à la surconsommation je doute que les français ou le européens soient d’accord avec vous, on aimerait consommer d’avantage, vraiment beaucoup plus que 19 degrés l’hiver et la canicule l’été alors que des solutions existent, combien de gens se contente d’une soupe ou d’un sandwich hors de prix comme repas ?

  • le plus bizarre sinon le plus paradoxal est de faire passer une espèce domestique comme un indicateur de la biodiversité..

    on peut aussi dire que les loups ou les ours ou certains rapaces en france ne sont pas des espèces « sauvages »… en fait toute espèce qui fait l’objet d’unreglement devient de fait la propriété du gouvernement… ..

    mais si le chien de votre voisin tue votre chien ou défigure votre enfant. ou simplement entre sur votre terrain ..les choses sont claires…

    mais si le loup de l’etat tue votre vache ou vient vous terroriser chez vous…les choses sont moins claires..

    la nature n’est pas le sujet de l’ecologie.. c’est le pouvoir..toujours via le concept d’interet collectif..

    Pour les abeilles qui sont de animaux domestiques comme les autres, parler de leur empoisonnement sans parler de la manière dont elles sont empoisonnées a de l’importance…

    c’est la responsabilité du propriétaire de savoir où butinent des animaux..

    on peut imaginer des règles de bonne conduite ..mais il est inacceptable d’accuser comme le font certains apiculteurs..

    si il y a une question environnementale avec les pesticides c’est sur la faune sauvage éventuellement ..et hors terre agricole don l’objet n’est pas la préservation de la « nature »…

  • deux questions que devaient poser les médias qui publient cela, définition du racisme…est ce que cela peut s’appliquer aux mathématiques? à un pays? seconde question qui c’est l’association mathématique d’amerique.. moi même membre exclusif de l’association « vérité vraie véritable et authentique » je dis que c’ets que des menteries qui sont fausses..

    alors faut se farcir de lire une déclaration critiquable toutes les deux lignes, contrairement à une démonstration, « mathématiques » …

    Bien sur les mathématiques ne sont pas racistes, ça ne veut d’ailleurs rien dire.. que les mathématiciens le soient..n’a pas d’inluence sur les démonstrations mathématiques..

    c’est un petit article qui participe au narratif…
    il faudra se poser la question de savoir pourquoi l’accusation de racisme est aussi « efficace » à faire changer les gens de comportement..certes le racisme c’ets pas joli joli……mais bon..depuis le temps les gens devraient avoir saisi que ces accusations sont souvent absurdes..

    le racisme c’ets pas l’oppression,c ‘est pas l’esclavage; c’est juste des préjuges fondés sur la couleur de peau et la notion de race..qui ont pour but de hiérarchiser les être humains par groupe ..
    le racisme se combat donc sur le rappel que les êtres humains se jugent individuellement…. point barre…

  • Effondrée je suis par la vitrine offerte aux écologistes, sans raison. Il paraît que Greta Thunberg était favorite pour le Nobel de la Paix, heureusement elle ne l’a pas eu, cela aurait été invraisemblable! Il est grand temps temps de confronter les écolos à leurs délires. Merci por votre article.

  • « Pourquoi, avant de voter une loi n’y-a-t-il pas obligation d’étudier toutes les conséquences de son application avant sa promulgation ? »

    C’est déjà le cas. Mais visiblement il n’y a pas de loi sanctionnant « l’oubli » de cette disposition…?

  • « une espace commun de loisirs et de promenades pour citadins égoïstes »
    Mais non c’est encore plus fou que ça, ils veulent aussi que toute notre énergie provienne de la nature, il faudra des milliers de km2 pour les panneaux solaires, des dizaines de milliers pour les éoliennes et pour la biomasse encore plus.
    La nature sera transformé en usine de production d’énergie, la nourriture sera produite dans des fermes urbaines éclairées et chauffées aux énergies renouvelables.

  • nos politiques n’ont de la nature qu’une culture Disney.

  • Si je suis d’accord sur l’ensemble des constats, je regrette que l’auteur utilise les mêmes arguments que les écologistes:
    – si nous importons des produits « OGM », produits que nous refusons chez nous, c’est notre faute, uniquement la nôtre; pourquoi vouloir l’imposer aux pays tiers qui n’ont rien demandé.
    Idem pour les traces de glyphosate soit disant au delà de nos normes (voir l’analyse avec cumul du AMPA, un métabolite que l’on retrouve ailleurs), c’est la même méthode que nos « pisseurs volontaires.
    Il s’agit avant tout d’une tribune contre le libre échange, contraire aux valeurs libérales.
    Il faut avant tout combattre les distorsions de concurrence chez nous, avant d’incriminer le voisin qui qui trop vite pour nous.

    Pour rappel, l’accord CETA conclu avec le Canada est très intéressant pour la France, surtout pour les produits laitiers, neutre pour la viande alors que on nous promettait l’hécatombe pour toutes les productions.

  • Merci pour votre information si utile.

  • Un argument souvent oublié mais majeur, est la reproduction effet de levier.

    Les vaches comme les abeilles sont des animaux domestiques.
    Mais la démographie est bien différente. Les abeilles ne se reproduisent pas comme les vaches.
    Elles ont une capacité à se régénérer extraordinaires.

    Une vache peut faire 4 veaux par an, une reine abeille pond 500 000 abeilles par an (un demi-million) 1500 abeilles par jour.

    https://www.freethink.com/shows/wrong/season-2/what-happened-to-the-beepocalypse

    • OUi: Mais, cependant les premiers émetteurs de méthane sont les rizières + buffles d’Asie .. selon les sources : 30%.
      Si l’on ajoute cela le charbon, lignite etc…On obtient un tonnage de GES très important, dont la diminution, puis la suppression des productions responsables, règlerait le problème du réchauffement, selon certains experts!
      Mais il semble que nos « pastèques » ne voyagent pas beaucoup au delà du périphérique.

  • Cela me fait penser aux Pays-Bas : cet état a viré dans l’idéologie « écologique » avant nous. A titre d’exemple, ils ont interdit la chasse des oies sur leur territoire sous prétexte d’une baisse sensible des populations. Au final, très rapidement, les agriculteurs sont montés au créneau : la très forte surpopulation de ces oiseaux engendraient des dégâts considérables dans leurs cultures. La réponse des « écolos » hollandais : le gazage intensif et indifférencié !
    Bilan de cet exploit vert : un carnage écologique bénéficiant d’une omerta totale, destruction massive de toute une faune sans aucun discernement.
    En France, j’ai entendu certains de nos verts admirer cette solution

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