Sciences Po Grenoble : avoir tort avec Sartre, encore et toujours

Islamophobes et fascistes, ce sont précisément les deux qualificatifs que deux enseignants de Sciences Po Grenoble se sont vu décerner nommément dans un collage placardé la semaine dernière à l’entrée de l’établissement.

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Censorship BY marcokalmann (CC BY-NC-ND 2.0)

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Sciences Po Grenoble : avoir tort avec Sartre, encore et toujours

Publié le 14 mars 2021
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Par Nathalie MP Meyer.

C’est pourtant simple. Et c’est Charb, l’ancien directeur de Charlie Hebdo tué dans l’attentat islamiste du 7 janvier 2015, qui le disait le mieux.

 

Chaque homme est libre de ses opinions

En 2012, alors que le magazine satirique venait de récidiver dans la publication de caricatures du prophète Mahomet, voici ce qu’il rétorquait face aux critiques qui usaient déjà à l’époque de la rhétorique de l’huile sur le feu dans un complet renversement de valeur entre les victimes et les bourreaux :

C’est reprocher à une femme qui vient de se faire violer de s’être fait violer parce qu’elle était en minijupe. Nous on est provocateurs, on est en minijupe, mais qui est coupable, c’est la personne en minijupe ou c’est le violeur ?

Là est en effet la question : soit l’on arrête de « mettre de l’huile sur le feu », c’est-à-dire que l’on renonce à toutes nos libertés pour ne pas réveiller les instincts répressifs des fous d’Allah et de tous les fous de tous les totalitarismes ; soit l’on republie les caricatures encore et encore – métaphore : il y a bien sûr de multiples autres façons de s’exprimer – pour proclamer haut et fort que chaque homme qui naît sur cette Terre est libre de ses opinions et de ses choix.

Mais finalement, Charb est mort, Samuel Paty est mort et Mila vit sous une perpétuelle menace de mort. Pour avoir trop dansé en minijupe ? Le dire ainsi reviendrait à admettre que la liberté d’opinion et d’expression, la liberté de dire, écrire ou dessiner, doit rester strictement limitée à ce que le reste du public accepte de voir et d’entendre.

Mais dans ce cas, on voit mal à quel moment un débat pourrait s’enclencher si les seules expressions admises devaient impérativement relever des opinions partagées par tous, à supposer d’ailleurs qu’une telle opinion existe.

Non, Charb est mort, Samuel Paty est mort et Mila vit sous une perpétuelle menace de mort parce que trop de gens ne supportent pas qu’on puisse danser en minijupe, ils ne supportent pas qu’on exprime des idées complètement contraires aux leurs ni qu’on exprime des réticences vis-à-vis de leurs propres idées. C’est parce qu’il n’avait « pas supporté » la republication des caricatures du prophète Mahomet qu’un jeune Pakistanais a commis cet automne un attentat au couteau au bas de l’ancien immeuble de Charlie Hebdo.

Il n’est certes pas très agréable de voir ses pensées les plus précieuses mises en pièces par des contradicteurs irrévérencieux. Mais il n’est pas admissible d’en faire un critère général de restriction de la liberté d’expression. D’abord parce que rien n’oblige quiconque à prêter attention à ce qui lui déplaît, et surtout parce qu’aussi profondément que l’on puisse se sentir outragé, comment la riposte terroriste pourrait-elle passer pour une riposte légitime ? On parle de tuer des gens pour des dessins !

Mais nul n’est besoin d’en arriver à de telles extrémités.

 

Réduire au silence les opinions divergentes

Il existe en effet une méthode presque infaillible d’obtenir le même résultat – réduire au silence les opinions divergentes – tout en faisant croire que l’on est du côté de l’humanisme et du respect de l’autre, ce dont le recours au meurtre peut difficilement se prévaloir.

C’est néanmoins une méthode d’intimidation qui, à force de propagande, d’insinuations et de vitupérations indignées, à force de discrédit jeté sur les opinions d’autrui quand ce n’est pas sur les personnes elles-mêmes, permet de faire tomber toute contradiction malvenue dans la catégorie des opinions qu’aucun être humain digne de ce nom ne saurait tolérer.

Dans les années 1950 et 1960, quiconque avait l’inconcevable audace de critiquer le communisme ou l’URSS était systématiquement traité de fasciste. Comme le disait Jean-Paul Sartre à l’époque « un anti-communiste est un chien, je ne sors pas de là, je n’en sortirai plus jamais. »

À la fin des années 1970, le même Sartre sera conquis par l’imam Khomeiny et verra dans sa prise de pouvoir en Iran en 1979 le symbole prometteur de l’anti-américanisme et de l’anti-impérialisme.

Et c’est ainsi que dans les discours de gauche, les « racisés » et les « décoloniaux », en opportune « convergence des luttes » avec l’antisionnisme, l’écologisme et le féminisme radical, ont pris la place d’un prolétariat de moins en moins attiré par les descendants du marxisme.

De ce fait, quiconque aujourd’hui a l’inconcevable audace de critiquer la dérive fondamentaliste de l’Islam et de faire remarquer l’incroyable clémence dont elle bénéficie à gauche, y compris chez un Jean-Luc Mélenchon qui professait à une époque une laïcité pointilleuse, se voit immédiatement réduit au rang de fasciste, bien sûr, mais surtout d’islamophobe.

Voilà la méthode imparable pour échapper à toute argumentation contradictoire gênante. Qu’il est bon, qu’il est glorieux d’avoir encore et toujours tort avec Sartre !

Selon ce discours, un islamophobe est un sinistre individu qui n’aime pas les musulmans pour la seule raison qu’ils sont musulmans, comme un raciste n’aime pas les bleus, les blancs, les noirs pour la seule raison qu’ils sont bleus, blancs ou noirs. Bref, un islamophobe, c’est un raciste en puissance sinon en fait et on ne serait pas étonné d’apprendre qu’il est en plus homophobe et machiste. (Sauf qu’aux dernières nouvelles du wokisme éperdu, il faudrait être noir pour pouvoir traduire une poétesse noire. Allez comprendre…)

 

Islamophobie et fascisme à Sciences Po Grenoble ?

Islamophobes et fascistes, ce sont précisément les deux qualificatifs que deux enseignants de Sciences Po Grenoble se sont vu décerner nommément dans un collage placardé la semaine dernière à l’entrée de l’établissement (puis retiré peu après à la demande de la direction) :

Des fascistes dans nos amphis. Txxxx et Kinzler démission. L’islamophobie tue.

Pour le détail de toute l’affaire qui a débuté en novembre 2020, je conseille la lecture de cet article du journal Marianne.

Disons seulement que dans le cadre de la préparation d’une « semaine de l’Égalité et contre les discriminations », Klaus Kinzler, qui enseigne l’allemand depuis 25 ans dans l’école, s’est inscrit dans un groupe de travail intitulé « Racisme, islamophobie, antisémitisme ». Dans un échange de mails fourni, il fait valoir ses doutes sur la pertinence du terme islamophobie associé à racisme et antisémitisme. Il fait également état du soutien que lui apporte son collègue Vincent T. qui dispense un cours optionnel sur l’Islam et les musulmans en France aujourd’hui.

Suite à quoi sa collègue Claire M. qui pilote le groupe se plaint de harcèlement auprès du laboratoire PACTE dans lequel elle travaille au CNRS, lequel laboratoire fait immédiatement savoir par communiqué officiel que :

Nier, au nom d’une opinion personnelle, la validité des résultats scientifiques d’une collègue et de tout le champ auquel elle appartient, constitue une forme de harcèlement et une atteinte morale violente.

Et pourquoi pas du blasphème pur et simple, pendant qu’on y est ?

Les élèves ne sont pas en reste qui se disent agressés par la nature des échanges. Le syndicat étudiant maison (une scission de l’UNEF) sollicite des témoignages de propos islamophobes dans le cours susmentionné pour soutenir une demande de sa suppression auprès de l’administration de l’école. Touche finale, il demande des sanctions contre les deux professeurs incriminés tant qu’ils ne se seront pas excusés de leur propos jugés « islamophobes » par des personnes « concernées ». On frôle l’autocritique à la chinoise.

Du reste, quels propos ? On n’en saura rien. Il suffit de savoir qu’ils sont islamophobes. Cette seule mention devrait nous faire frémir d’horreur et nous pousser à soutenir avec enthousiasme les sanctions et interdictions de parole que certains étudiants et certains enseignants exigent dès qu’ils sont confrontés à des opinions qui n’entrent pas dans leur vision du monde. Autrement dit, la définition même de cette cancel culture qui se répand comme une trainée de poudre sur nos campus.

Campus dont on voudrait pourtant nous faire croire qu’ils seraient étrangers à tout islamo-gauchisme et plus généralement à toute dérive militante gaucho-compatible dans l’enseignement et la recherche en sciences sociales. Difficile à croire quand on voit à quel point les études sur le privilège blanc, la blanchité, le décolonialisme, la déconstruction du sexe, la construction du genre, etc. prennent de l’ampleur dans les catalogues de cours et les sujets de thèses.

Mais qu’a donc dit Klaus Kinzler de si épouvantable qu’il faille le clouer ainsi au pilori, quitte à le jeter en pâture à une violence islamiste dont on a eu mille fois la sinistre preuve (lui et Vincent T. sont d’ailleurs sous protection policière) ?

Selon ses déclarations à Marianne, voici l’étendue de son abominable crime :

Je n’aime pas l’islam sous sa forme actuelle, sous sa forme d’islamisme et de fondamentalisme. J’ai peur de ce fondamentalisme qui a pris le pouvoir depuis 50 ans dans les pays musulmans. Mais je n’ai jamais de ma vie été un islamophobe ni pensé que je n’aimais pas les musulmans.

À l’entendre se défendre (vidéo, 06′ 45″), à lire les témoignages d’élèves et d’anciens élèves qui soutiennent les deux professeurs, on comprend que Claire M. s’imaginait pouvoir mener son atelier sur l’islamophobie comme elle l’entendait, sans contestation d’aucune sorte. On comprend que les étudiants les plus extrêmes de Sciences Po Grenoble, quoique minoritaires, comptaient écraser toute expression contraire à la leur et imposer leurs directives en matière d’enseignement.

Mais voilà, Klaus Kinzler et Vincent T. sont arrivés dans leur scandaleuse minijupe intellectuelle et ils ont interrompu le gentil ronronnement du politiquement correct habituel. Débattre, comme on devrait pouvoir le faire à l’université, laisser penser qu’une autre appréciation des choses est possible, éventuellement perdre pied ? Impossible. Il fallait frapper vite et fort. Et c’était parti pour les accusations de fascisme et d’islamophobie.

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  • « Dans les années 1950 et 1960, quiconque avait l’inconcevable audace de critiquer le communisme ou l’URSS était systématiquement traité de fasciste. » J’étais à la fac à la fin des années 80 et c’était toujours le cas !

    • Une lecture du « Livre noir du communisme » de Stéphane Courtois & al. remettrait les choses à l’endroit: 1000 pages pour faire la liste de tous les crimes de Lénine, Staline et associés.

      • Cepapareil. Tous ces gens sont morts pour une bonne cause. La mise en place d’une politique eugéniste nécessite toujours que des gens soient sacrifiés sur l’autel du socialisme.

    • Il fallait aller en Grande École il n’y a pas ce tropisme même aujourd’hui.

  • La gauche a disparu sur le plan électoral mais réussit son travail de sape et de destruction de la société française à tous les niveaux , l’éducation ,ce qui se passe à science Pipo se passe à peu près partout sauf peut être en prépa car il faut bosser pas le temps , Le summum de ce travail de destruction et déliquescence étant la dernière soirée des Cesars ou le « monde artistique » vomit la France qui pourtant le finance grassement grâce à nos impôts !
    Quelle publicité pour Vuitton qui habillait la maîtresse de cérémonie avec son sac à crotte de chien et que dire de la gendarmerie représentée en feuilleton par l’énergumène qui s’est déshabillée sur scène .
    Si ces 2 exemples ,ce qui se passe dans l’enseignement supérieur et cette soirée ne servent pas de prise de conscience sinon d’électrochoc de la déliquescence de notre pays , ce pays est foutu !

    • La gauche n’a plus rien dans la tête. C’est pour cela que ses rares adeptes, la plupart des bobos-parigos-socialos-écolos, n’ont que leur c.. à montrer.

  • je trouve lamentable , mais pas étonnant , que des personnes qui osent la ramener sur l’islam soient obligées de vivre sous protection policière ;  » il est inquiétant de voir l’extrême droite capable de prendre la mesure de la menace islamiste plus clairement que la gauche  » ( Salman Rushdie )

    • Il y en a d’autres, plus solides sur leurs appuis, qui osent la ramener sur le sujet, et qui sont traqués par la police (et les média)…

  • Bref, il est imprudent de faire la différence entre islamophobie et islamistophobie.

  • Près d’ un demi siècle de crise permanente, que voulez vous, il est bien normal que certains (aines) rêvent encore du grand soir en flirtant en mini jupe avec un Islam tout puissant, à défaut de trouver un peu de dignité et d’ humilité dans nos expressions actuelles de libertés. Quand Macron invitent des folles à danser sur le perron de l’ Elysée, par exemple….merci pour nous. Tous les verts se rejoignent et mûrissent en rouge.

    • Les fruits sont rouges, et le vert est dans le fruit…

    • L’exemple de Sartre est tout à fait adapté à l’évolution idéologique de la gauche: elle s’est mariée contre nature avec une minorité à l’époque, d’islam, en les soutenant par exemple en Iran, alors que cet islam est contre les valeurs initiales de liberté individuelle de la gauche (liberté dans le discours mais moins dans les faits). Résultat cette gauche s’est faite engloutir par ces islamistes, étant en plus grand nombre. Et le nombre faisant loi, cette gauche ne peut que soutenir ces islamistes quand bien même c’est en totale contradiction avec ses idées initiales d’athéisme, de liberté individuelle etc. Cette soit-disante minorité islamiste est une énorme minorité aujourd’hui en Occident, et n’a pas du tout l’intention de vivre selon les codes occidentaux en témoignent les récents sondages sur le rapport entre les jeunes et la laïcité, où une distinction a été établie entre athées, chrétiens et musulmans. Cette distinction se fait surtout en réalité au regard d’un critère géographique: par exemple les chrétiens proches géographiquement de quartiers islamisés ayant une vision bien moins laïque que tout le monde, sont pour ainsi dire « contaminés » par cette vision.

  • On en viendrait à regretter la faible imagination de ces censeurs, quand on regarde le florilège des insultes animalières dans lesquelles le marxisme s’est complu : « vipère lubrique » ( Staline, à propos de Tito ), « chiens enragés » et « rats visqueux » ( procès de Moscou ), « fils de chien » ( Lénine, à propos de Trotsky ), « moustiques jaunes » ( des grévistes ), « les nids de punaises hitléro-trotskystes » ( la Pravda ), « chien pourri » ( Maurice Thorez à propos de Paul Nizan ), « gusanos » ( lombrics, à Cuba )

    https://www.cairn.info/revue-imaginaire-et-inconscient-2014-1-page-59.htm

    • « fils de chien » ( Lénine, à propos de Trotsky ) contexte SVP, bizarre que Lénine ait confié la direction de l’Armée Rouge à un ‘fils de chien’. Avant le ralliement du sieur Bronstein aux Bolsheviks?

  • Rappelons que c’est en chantant l’Internationale que ses amis ont enterré Charb. Je trouve un peu fort de café d’en faire un héros de la liberté d’expression ou de faire passer des caricatures ordurières pour une volonté d’enclencher un débat.
    Pour ma part, quand je regarde certaines de ces publications ou lit certains articles sur Internet, je me rappelle pourquoi je ne lis pas Charlie Hebdo.

  • À partir du moment où on nous dit de ne plus caricaturer le prophète, soit dans une loi, soit comme conseil pour éviter des représailles terroristes, la France est un pays islamique de fait.

    • Tout à fait juste. De Villiers a fait un bon livre sur le sujet « Les cloches sonneront-elles demain? ». Les Frères ont commencé leur travail de sape avec un succès dui ne le doit qu’à la lâcheté des dirigeants.

      • Une évidence, la France est sur la voie de l’islamisation à marche forcée.
        Un sujet de méditation sur ce que sera notre pays dans les années à venir…
        Merci donc à Nathalie pour revenir sur la volonté des islamo-gauchistes de museler toute critique sur cette bien-pensance universitaire nouvelle et inopportune!

      • la convergence Frères et Islam fait du dégât…

  • Excellent article, merci.
    Bien qu’il s’agisse de  » sciences  » humaines, je suis étonnée qu’on puisse parler de résultats scientifiques dans ces domaines. Si on veut être rigoureux, parlons étymologie des mots, ca aurait dû suffire…

    Par ailleurs, comment un laboratoire de recherche peut-il rejeter la critique des pairs ? Toute la recherche est basée sur ce principe de l’évaluation entre pairs, et les avancées se font souvent en remettant en cause l’hypothèse avalisée d’un autre chercheur.
    ( rappelons qu’en sciences-les vraies-, tout n’est qu’ hypothèse).
    Bref, il y a quelque chose de pourri chez ces chercheurs…

    • Les « pairs » se cooptent pour s’entrecongratuler. C’est le plus sûr moyen de museler les sceptiques qui ont quelque-chose entre les oreilles. Cela vaut pour les « sciences » politiques ou sociales mais aussi pour bien des sciences plus dures.

      • Les « pairs » se cooptent pour s’en(tre)c(ongrat)uler…

      • Le système des pairs est dangereux, même dans les domaines les plus scientifiques, comme la physique théorique. Cf. « The trouble with Physics » de Lee Smolin, où l’on voit que si un graduate ne se lance pas dans une thèse dans le cadre de la théorie des cordes, il a peu de chance de trouver un patron de thèse

        • il est corruptible en effet…

          mais on doit aller plus loin…
          l’ide quel a science doit être universelle ou partagée peut poser des questions, cela suppose qu’elle soit par exemple intelligible…

          on ne parle que de la science universelle publique et accessible par tous en principe..

        • Oui mais le monde est vaste.
          Si dans un service ou une unité d’université, une personne ou un groupe de personnes verrouillent des travaux ou recherches dans un sens donnés, cela sera gênant uniquement pour qq personnes.
          Les travaux scientifiques, les recherches se poursuivent dans d’autres universités, laboratoires…etc La recherche avancera de toute façon. In fine, seul le labo « verrouillé » en fera les frais avec un « déclassement » de sa valeur et de sa réputation dans le milieu.

          Dans un labo ou une université au financement privé, cela ne durera pas très longtemps. Une 10aine d’année peut-être. Et il y aura un changement à la tête du labo.
          Dans une université publique à la française ou un institut publique de recherche où les chercheurs ont un statut de fonctionnaire, c’est plus compliqué car les gens sont quasiment inamovibles. La situation de blocage peut perdurer jusqu’au départ à la retraite du verrou.

          Cela dit, ces situations sont bien connues. Un jeune voulant se destiner à un type de recherche connait bien les tendances de chaque chef de service. Il sélectionne les labos en fonction de cela également.

          • pour les sciences « sanctionnées « par le réel, c’est à dire où il existe où les théories fausses explosent …oui..pour d’autres « sciences », « interprétatives »… qui ne méritent à mon opinion la qualification de science , c’est une autre affaire..

            pire , je ne considère pas comme impossible que la méthode scientifique prenne fin… .. après tout c’est une exception historique..

            Les ong vertes ont bien compris et le public commence à se faire avoir et relativiser les vérités scientifiques;..

    • « Bref, il y a quelque chose de pourri chez ces chercheurs… »
      Et leur « employeurs » ? se réfugier dans le giron du directeur pour qu’il fasse cesser le « harcèlement » ? Ne devrait il pas revoir le contrat de celui qui n’a pas les arguments pour défendre ses thèses ?

  • Malgré la Cancel Culture qui a fleuri aux USA, eux ont formé des ingénieurs qui promènent un véhicule sur Mars et assurent l’avenir des générations futures de leur pays. L’ESA a envoyé un module sur un caillou qui est si mal posé qu’il n’a jamais pu envoyer les clichés attendus….tandis que nos sociologues et penseurs de gauche qui truffent nos amphis nous bourrent le cerveau de théorie du genre, d’écriture inclusive et de protection des islamistes infiltrés dans nos facs…L’Europe va disparaitre par les chevaux de Troie soutenus par la gauche, toutes nuances confondues….

    • ah,..
      envoyer un machin se balader sur mars…n’est pas un progrès humain, ni un interet général , c’est un exploit technique avec des conséquences technologiques et scientifiques..et un coût…… du point de vue des libertés individuelles, ce qui importe est comment ce genre de truc est financé…

      vous avez ici l’exemple même du mécanisme qui corrompt la recherche…l’addiction à l’argent public..

      si les exploits spatiaux sont financés par souscription volontaire je dis ok…sinon…funeste…

      Je n’ai jamais compris l’excellence du rapport résultat/financement d’envoyer des hommes sur la lune… j’ai l’impression qu’on refait le coup avec mars mais en rivalisant avec les chinois…( oui oui avec l’exploitation économique de mars envue;..je te crois..)

      et ne me dites pas progrès techniques adjacents..parce que vos ignorez les progrès techniques qu’il y a aurait eu si la même quantité d’argent avait été utilisée pour de la recherche… ce n’est pas un hasard si le concurrent était un pays communiste..

      • rappelez vous des communistes qui faisaient la promotion de l’urss cause que spoutnik…et gagarine.. et les pro cubains nous montrent les docteurs exportés…

        nos valeurs fondamentales sont le respect des libertés individuelles pas de prétendus achèvements collectifs..
        .

  • La question est le prestige de ces gens auprès des médias…
    SI les médias n’etaient pas politisés, d’ailleurs sans s’enrendre compte, il y aurait davantage de débats publics et les intellectuels de gauches tels Sartre auraient été ramenés à ce qu’ils sont des idéologues qui s’expriment de façon sophistiquée pour dissimuler leur partialité et subjectivité.

    je ne peux m’emepcher de penser qu’à l’origine il ya le financement public… nécessairement associé à la mission de service public..

    la presse est subjective par nature car les journalistes sont subjectifs.. ce qui garantit une neutralité est la pluralité certainement pas l’argent public!!

    Donc, dans la tête des journalistes du public , le financement est associé à l’idée d’une presse plus « objective »… avec la conséquence qu’un journaliste public se pense objectif..il ne se questionne pas sur ses opinions.. jamais je n’ai entendu un journaliste s du service public se questionner sur son conflit d’interet à commenter une débat sur le service public…

    pour la recherche public et le université pareil, l’argent public est gage d’objectivité et de neutralité…donc de meilleure science…

    Pour le « public » , recherche payée par le public plus objective que recherche payée par le privé!!! sans blague… « un chercheur du public n’a pas de conflit d’interet » vraiment????? vous ne voyez rien???

    Pour caricaturer , les politiques payent les chercheurs, le patron à satisfaire n’est plus la vérité mais le politique….et le politique est aussi friand de vérité et de justice dans une démocratie que le peuple qui l’a élu.. et NON la vérité ne plait pas nécessairement!!! (un commentaire factuel sur contrepoint peut recevoir -1000…)

    une forme d’aboutissement funeste est le concept de fake news…

    la vérité ne se décide pas au vote..
    faits et logique, et d’ailleurs, tant qu’on a pas tous les faits , on n’a pas de vérité absolue…

    alors j’exagère…je caricature… la presse et la recherche ne sont pas pourries… ce n’est pas ce que je dis, je dis que les conditions d’un pourrissement absolues sont là. les journalistes et les chercheurs sont des gens normaux honnêtes, et la baraque tient grâce à cela, mais qui sont empêchés de voir leurs biais..

    A titre perso ,je pense surtout à la recherche publique , il faut des garde fous.. et je ne vois pas comment si on conserve un financement public par de l’argent des impots…
    il faudrait sans doute , un financement par souscription volontaire publique.. il ne serait pas parfait mais aurait le mérite que le peuple aurait la recherche qu’il « mérite »..

    Alors je connais le sans argent public il n’y aurait pas de recherche fondamentale. type cern… d’unepart qu’en savez vous…et d’autre part..et alors?

    • Finalement Mitterrand avait raison ,l’argent corrompt,surtout l’argent public!
      Coupons les subventions à ces secteurs,recherche vérolée par l’idéologie,syndicalisme et culture …

      • l’argent public donne un biais collectiviste …et convainc que ceux en bénéficient qu’ils servent l’interet public…

        je me suis retrouvé un jour devant un multidétecteur financé par la region basse normandie… et l’aveu de mon directeur de thèse que le dit détecteur était « merdique »… autrement dit plutôt de l’argent mal placé.. pourtant une jolie affiche rappelait que la region avait payé et combien d’argent…

        personne à la région a demandé vous avez fait quoi avec le pognon qu’on vous a donné..j’ai pensé à mes parents qui ont bossé comme des chiens et payé leurs impots…

        j’avais surtout l' »impression que le gros du boulot était d’expliquer dans le cadre du formalisme académique pourquoi il fallait donner de l’argent pour continuer à chercher sans questionnement justement envers l’interet de ceux qui finançaient.. avec des politiques imbéciles qui avaient avalé l’idée saugrenue..investissement dans la recherche= croissance future…

      • on doit commencer par exiger l’eclaircissement des missions de service public, c’est un minimum…

        est e que vous vous rendez compte que vous trouvez des définitions de « service public » telle que secteur financé par de l’argent public!!!! la notion de service rendu a disparu!!! on paye…mais on ne sait plus pourquoi..

      • Je ne connais pas d’autre exemple où une société privée ait financé de la recherche pure que dans les belles années de « Bell Labs » qui laissait des chercheurs faire ce qu’il voulaient, sans la moindre contrainte et vit éclore quelques prix Nobel.
        Sans financement pulic, il n’y aurait pas de recherche fondamentale dont les effets (incertains par nature) ne se feront sentir parfois que des dizaines d’années plus tard

        • ce n’est pas exact…les débuts de la science ont reposé sur les contributions personnelles et le mécénat..
          désormais les états ont surtout décrété que c’etait leur rôle, mais d’une certaine façon ils ont récupéré l’image positive qu’avait la science et il me semble que de nombreuses personnes commencent à attaquer la science pour sa politisation, sans compter qu’inévitablement , associer la science à l’idée d’interet général, lui ferme certaines portes, éthique ou autre.. peu d’entreprisesprivées peuvent concurrencer les états..

          ça me fait sourire j’ai eu cette discussion il ya 20 ans , mais ça semble se réaliser maintenant.

  • Avant les gauchistes et les fascistes se traitaient de « gauchiste » et de « fasciste ». Le monde était simple. Binaire mais simple.
    Aujourd’hui on se traite d’islamo-gauchiste et de fasciste islamophobe.
    Si c’est pas le signe que l’islam(isme) pose problème ici, je ne sais pas ce que c’est…

    • Islamo-fasciste me parait plus descriptif.

      • D’autant plus que les frères musulmans avaient leurs entrées chez le führer et une division SS à leur nom.

        Pour assimiler une religion à une race, faut être le premier des crétins.

  • « Dans un échange de mails fourni, il fait valoir ses doutes sur la pertinence du terme islamophobie associé à racisme et antisémitisme »

    Voilà où le bât blesse (les islamistes).
    La réaction de ces fanatiques n’est qu’une nième variante sur la tentative désormais manifeste de considérer la critique de la religion comme un racisme.
    Ces gens là ne comprennent pas la distinction (ou font semblant) entre une attaque contre des individus (racisme/antisémitisme) et une attaque contre leur religion. La première est un délit, la deuxième ne n’est pas… tant que le blasphème ne sera pas pénalisé…
    De plus ils ne peuvent accepter que les Juifs, qu’ils détestent, soient plus protégés, croient-ils, qu’eux-mêmes…
    Ils poussent donc leurs pions pour que l’on renonce, par la force sinon par la loi, à toute opinion divergente sur la « beauté » de leur dogme.

  • JF REVEL cite KHOMEYNI: « Le Coran contient cent fois plus de versets concernant les problèmes sociaux que de versets sur les sujets de dévotion…. » P174 fin du siècle des ombres. Pour cela, l’Islam n’est il donc pas une nouvelle porte d’entrée pour les bolvéchiques diffuser leurs théories et leur méthodes abjectes? Et aussi une nouvelle façon d’attaquer la liberté d’expression de façon moins voyante que celle de Pouthine ?

  • Bonjour,
    Excellent texte, notamment sur le fond !
    Mais de grâce, ne vous référez plus à Charb. Charlie Hebdo n’est pas une femme en minijupe qui s’est fait violer, mais plutôt un homme qui bat sa femme et se retrouve avec un couteau dans le ventre… je pense qu’il y différents degrés dans la provocation, et que Charlie hebdo a dépassé l’acceptable, ce qui bien sûr ne justifie pas les réactions violentes qui ont eu lieu ensuite. Mais tout ça a déjà été dit. J’ai juste l’impression qu’on oublie vite les minimum de décence et de dignité lorsque l’émotion prend le dessus.
    Bien à vous !

    • Vous justifiez donc l’attaque de Charlie Hebdo : ils l’ont bien cherché.
      Je déteste les provocations souvent ignobles de ce journal, mais je pense qu’il a le droit d’être ignoble, c’est le prix de la liberté d’expression. Et la liberté d’expression ne doit pas être limitée (tant qu’elle n’est pas diffamatoire).

      • Ne tombez pas dans le piège, pitié.

        • Chez CH, ils sont pour la liberté d’expression quand ça les arrange.

          • Très juste. Les plus anciens se rappelleront l’émission droit de réponse de 1982 et apparemment ils avait la susceptibilité chatouilleuse sur certains sujets, Siné en a fait les frais.

            Etre ignoble n’est pas un droit. C’est juste une perversion de la liberté d’expression. Etre ignoble est de la violence, pas la même que la violence physique mais violence quand même. Etre ignoble n’a jamais fait avancer la moindre cause. Etre ignoble n’est pas comme se promener en mini-jupe, c’est casser gratuitement sans autre but que d’être méchant ce qui a de l’importance pour l’autre.

            Etre bête et méchant n’est pas un droit, c’est une abomination. Ceci dit, ils l’ont payé bien trop cher, mais après tout c’est une idéologie mortifère (l’islamisme) qui s’est attaquée à une autre (le gauchisme faussement anarchiste). Vous savez, le système qu’ils défendaient a causé la ruine et la mort prématurée de personnes qui m’étaient proches au-delà de ce qu’on appelait le rideau de fer. Autre chose que Mila, Samuel Paty ou d’autres victimes qui, elles, on soit réagi à chaud soit agi de façon bien plus estimable que Charlie : ils ne se sont pas sentis obligés d’être ignobles.

            • Vous avez raison, bête et méchant, c’est l’autre définition d’être ignoble. On a le droit d’être ignoble. Moins d’en être fière.

      • en fait la vrai liberté c’est d’être à poil, de questionner les règles de décences, les normes trouvent leur raison d’etre non par parce qu’elles existent mais qu’elles assurent une paix sociale reposant sur une forme de consensus..les moeurs changent.. si les moeurs étaient justifiées par leur simple existence elles seraient de facto immuables…

        en fait toutes les normes sociales ne peuvent se transcrire dans la loi .. et on « devrait pouvoir se balader à poil…parce que ça ne nuit pas vraiment aux autre, mais il y a « des raisons « pour lesquelles on ne le fait pas.. mais il faut les questionner de temps à autre.. il me semble que la loi qui interdit aux femmes de faire du vélo en pantalon existe toujours.. un truc de ce genre..

        il faut de l’outrance, il faut un charlie hebdo..

        mais il ne faut pas institutionnaliser l’outrance…

        • Personne ne l’institutionnalise. Si déjà, tous les honnêtes hommes la défendaient, ce serait bien…

          • certes , mais j’ai dans l’esprit un truc « adjacent » il ya des ong qui sont institutionnalisées de fait .. que peut faire un gouvernement pour contester une association qu’il a lui même déclarée d’interet publique..

            la liberté d’expression est par nature blasphématoire..
            la liberté tout court est pas essence indécente choquante..

          • défendre le droit à l’outrance…justement ce qui semble nié ici..

            c’est littéralement laissez ce salaud parler…

    • « Charlie hebdo a dépassé l’acceptable »
      Tiens, un islamiste qui s’ignore…

    • « les minimum de décence et de dignité  »
      Les censeurs ont les mêmes arguments.

  • si déjà, on arrêtait de financer ces universités et ces Sciences Po avec les impôts…

  • Le terme islamo-fascisme n’est guère heureux car il mélange un élément de constat (« islamo » qui renvoie à l’islamisme, forme particulièrement sectaire, intolérante et violente de la foi musulmane) à un terme (« fascisme ») devenu une insulte employée à tout propos, comme le relevait déjà Henri Michel dans un Que sais-je intitulé « Les fascismes » en écrivant « On est toujours le fasciste de quelqu’un ». Actuellement, l’utilisation du terme « fascisme » relève presque toujours du « discours antifa » qui est aussi véhément que confus intellectuellement.

    De tout temps bien moins structuré intellectuellement que les idéologies de gauche, notamment d’inspiration marxiste, le fascisme est essentiellement un phénomène historiquement daté ce qui rend presque toujours inappropriée l’emploi de ce mot actuellement, même pour des idées ou des comportements « d’extrême-droite ».

    L’actualité intellectuelle est ailleurs depuis trois-quarts de siècle. En l’espèce, ce sont plutôt les  » nobles et généreuses  » idées d’une certaine gauche, celle qui se drape dans les plis de l’antiracisme et de la défense des minorités qui sont en pointe ; et le fanatisme de ces gens-là est d’autant plus enraciné et influent qu’il émane du camp de l’Unique Vérité, du seul Bien, etc. qui est habitué depuis des décennies à pratiquer le terrorisme intellectuel en donnant – et sur quel ton ! – des leçons (ou plutôt des injonctions) de Morale et de Vertu.

    Depuis 1945, l’idéologie dominante en France est de gauche à tel point que, entre autres, les communistes ont pu sévir comme complices de la dictature soviétique pendant des décennies et que ce parti actuellement réduit à peu de chose n’a même pas éprouvé le besoin d’abandonner un nom associé à des horreurs comme les purges staliniennes ou la  » Révolution culturelle  » qui ont tué des dizaines de millions de personnes. Imperméables au doute, incapables de remettre en cause leur sectarisme et leur absence d’esprit critique, ces gens-là sont passé du stalinisme ou du trotskysme au maoïsme, au castrisme, au soutien aveugle de la dictature qui détruit actuellement le Vénézuéla, etc., certains comme Sartre ou Garaudy étant allés jusqu’à excursionner du côté de l’islamisme, voire de l’antisémitisme. Aujourd’hui, on retrouve un certain nombre de ces tristes individus notamment dans l’escrologisme extrémiste et donc dans les douteux combats racialistes, indigénistes, etc. dont il est question ici.

    Raymond Aron avait raison contre Sartre, lequel n’eut jamais le courage de reconnaître ses erreurs (et la néfaste influence qu’il exerça sur maints esprits) : j’entendis une fois Marguerite Duras à la radio, évoquant son passé communiste dire  » Je me suis trompée. JE N’AVAIS PAS LE DROIT DE ME TROMPER.  » : exact mais peu on pratiqué cet élémentaire et examen de conscience, salutaire si on ne retombe pas dans d’autres lubies infâmes pour répondre à une envie névrotique de croire. Si tous ces  » beaux esprits  » avaient eu constamment à l’esprit ce mot de Kant,  » Ne rien accepter sans examen  » (cela s’appelle l’esprit critique dont l’absence est impardonnable chez un intellectuel), ils nous auraient épargné leurs toxiques erreurs.

    Il serait facile de montrer la filiation entre l’arrogance prédicatrice de cette tradition intellectuelle de gauche et cette volonté actuelle de pratiquer à nouveau un terrorisme intellectuel, cette fois au nom de l’antiracisme, de l’indigénisme, etc. À chaque fois, on retrouve une ignorance encyclopédique des faits (historiques, économiques, techniques, etc.) et une odieuse propension à monopoliser la vérité et la parole.

    Combien de fois allons-nous devoir subir – non, il faut les combattre sans faiblesse ! – de telles tentatives liberticides ayant le toupet de se réclamer de la seule vérité admissible ? Les leçons de l’Histoire depuis un siècle ne sont-elles toujours pas assimilées ? « These who cannot remember the past are condemned to repeat it. » [Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le revivre.] (George SANTAYANA, philosophe étasunien, 1863-1952)

    •  » JE N’AVAIS PAS LE DROIT DE ME TROMPER. » ah???

      mais pourquoi donc?
      pour ne pas passer pour une conne?

      ce qui frappe chez les gens qui vendent de la vérité , c’est leur aveuglement total dès qu’il s’agit de leur position et leur pouvoir..

      vrai aussi pour la science académique… mais au moins l’idée que le monde académique peut se tromper est présente…

  • Sartre était une merde dont les écrits avec ceux de Beauvoir sont imbuvables !

  • Ah mais c’est le milieu universitaire grenoblois, là où il y a quelques années j’ai pu entendre un dialogue surréaliste « Ah, X, j’ai entendu dire que vous votiez Rocard ? Oui, c’est exact, pourquoi ? Taisez le, malheureux, vous savez qu’ici on aime pas beaucoup l’extrême droite, si ça se sait vous aurez des problèmes !! »

    Ca n’a guère évolué…

  • Sale Stalinien Sartre !

  • Très bon article, qui résume bien la situation.
    Où quand tu t’aperçois qu’au final, l’extrême droite est plus ouverte que le socialisme 😀

  • Les fachos ne sont pas ceux qu’on montre sans vergogne du doigt et qu’on cloue au piloris. Qu

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