Les classiques de l’enfance sous le feu des mouvements décolonialistes et identitaires

L’objectif est de déconstruire les œuvres, de les passer à la moulinette pour prouver qu’elles participent à imposer un racisme systémique.

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Les classiques de l’enfance sous le feu des mouvements décolonialistes et identitaires

Publié le 12 mars 2021
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Par Laurent Sailly.

La littérature jeunesse, les dessins animés, les films pour enfants, les jouets sont devenus le terrain de jeux des mouvements décolonialistes et racialistes, féministes et identitaires. Ils s’emploient à dénoncer, effacer, réécrire tout ce qu’ils désignent être des stéréotypes, des clichés, voire des micro-agressions identitaires. L’objectif est de déconstruire les œuvres, de les passer à la moulinette pour prouver qu’elles participent à imposer un racisme systémique.

Cette époque est absolument terrifiante quand elle cède aux précepteurs moraux et aux caprices de quelques-uns qui se démarquent d’abord par la pauvreté de leur culture générale et de leur réflexion.

 

Babar, le roi des éléphants, à la solde des colonialistes ?

Depuis 1931, date du premier livre, le succès de Babar, monument de la littérature jeunesse, se confirme. Mais depuis plusieurs années, des relectures font ressortir des zones d’ombre : et si Babar, l’éléphant dessiné par Jean de Brunhoff, faisait l’éloge de la colonisation ? Des thèses, très sérieuses, sont rédigées par des chercheurs en sciences sociales.

En revenant d’un endroit civilisé, Babar semble plus heureux et veut imposer des nouvelles coutumes à ses compatriotes : costumes, architecture, éducation, métiers…

Selon Gilles Boëtsch :

Il fait penser à un Africain qui serait allé en France et qui aurait assimilé la culture française, donc la culture coloniale par rapport à l’Afrique et qui serait revenu au pays avec le costume trois pièces, etc. Babar amène la bonne parole en Afrique et va construire des villes, Célesteville en particulier, avec les repères de la société occidentale, il y a le théâtre avec des soirées à l’intérieur avec tous les éléphants en costumes, évidemment ça rappelle les populations colonisatrices, ça c’est évident…

Enfant, je m’endormais avec Babar et la reine Céleste, et je ne suis devenu ni un colon refoulé, ni un royaliste convaincu. J’avais 5 ans et j’avais compris !

 

Martine, Le Club des cinq, Alice Détective… politiquement incorrects

Martine est née chez Casterman en 1954, Alice, l’héroïne d’Alice Détective ainsi que Claude, Annie, François, Mick et Dagobert du Club des cinq sont nés l’année suivante chez Hachette.

Réédités dans les années 2000, dans des versions abrégées (descriptions réduites voire supprimées) et simplifiées (suppression du passé simple), actualisées et pour le moins vidées de leur substance, ces rééditions font grincer des dents nombre de parents et professeurs qui y voient, à juste titre, un nivellement par le bas.

Évidemment, la réécriture du texte passera sous le couperet du politiquement correct. Ainsi, Martine est jugée insuffisamment féministe : l’album Martine petite maman devient Martine garde son petit frère, et dans Martine à la maison le nettoyage de printemps réalisé par la petite fille vise à surprendre ses parents et plus seulement sa maman.

Le Club des cinq et les Saltimbanques est rebaptisé Le Club des cinq et le cirque aux étoiles et sera largement réécrit, édulcoré, aseptisé. Plutôt que de sensibiliser les plus jeunes à l’évolution de la société et à la complexité des relations humaines (droit des femmes et de l’enfant), le politiquement correct appauvrit cette littérature.

 

Dr Seuss et A Chinese boy

Aux États-Unis, le Dr. Seuss, Theodor Seuss Geisel (1904-1991) de son vrai nom, est une véritable institution de la littérature pour la jeunesse. Mais même les institutions évoluent : la société Dr. Seuss Enterprises, qui gère le patrimoine de l’écrivain décédé, annonce ainsi la fin des ventes de six ouvrages, dont And to Think That I Saw It on Mulberry Street (1937) et If I Ran the Zoo (1950), car « ils dépeignent des gens de manière fausse et blessante ».

Selon les représentants de cette société, il s’agit, en effet, de « garantir que le catalogue représente et soutienne toutes les communautés et toutes les familles. »

Les éléments problématiques seraient des illustrations, notamment de personnes afro-américaines ou asiatiques, influencées par des stéréotypes racistes. Par exemple, And to Think That I Saw It on Mulberry Street, premier ouvrage du Dr. Seuss datant de 1937, présente une personne asiatique jaune, coiffée d’un chapeau pointu, avec des yeux réduits à des tirets.

Accusée de sacrifier à la cancel culture, la société de gestion des droits d’auteur du Dr. Seuss doit faire face, aux États-Unis, à un véritable déchainement de passion.

Si les ouvrages jeunesse de l’Américain, n’ont pas connu, en France, le même succès, son traducteur et éditeur français, Stephen Carrière, s’inquiète de ces nouvelles postures. On lira avec intérêt, l’entretien que celui-ci a donné au site ActuaLitté.com.

 

Monsieur Patate, émasculé !

Finie la marque Monsieur Patate, jouet culte du groupe Hasbro. Le fabricant a annoncé jeudi 25 février qu’il allait commercialiser une famille Patate non-genrée, même s’il a ensuite tenu à assurer que les jouets genrés eux-mêmes resteraient. Seuls la marque et le logo perdront l’attribut Monsieur.

À partir d’une forme de patate en plastique, les enfants sont appelés, depuis 1952, à créer leur propre personnage en lui ajoutant des attributs comme des yeux, maquillés ou non, une bouche, avec ou sans rouge à lèvres avec ou sans moustache, chaussures à talon ou pas, etc.

Dans un premier communiqué publié sur son site internet, Hasbro indiquait vouloir désormais « s’assurer que tout le monde se sente le bienvenu dans le monde des têtes de patates en abandonnant officiellement la marque et le logo de Monsieur Tête de Patate » avec l’intention de « promouvoir égalité des genres et inclusion ».

Puis, un autre communiqué, plus bref, l’a ensuite remplacé, indiquant que « les personnages emblématiques de Mr. et Mme Patate ne disparaîtraient pas », et retirant toute mention d’inclusion ou d’égalité des genres. Il s’agit, maintenant, de « célébrer les différents visages des familles. »

 

Playmobil : jouer aux cow-boys et aux Indiens est une pratique raciste

Apparemment soucieuse de suivre la mouvance de la cancel culture, la marque Playmobil a rebaptisé la collection Indiens collection Autochtones, car il est terriblement raciste de jouer aux cow-boys et aux Indiens. Une initiative idéologique qui révèle, comme souvent, une inculture abyssale. À croire que les seuls autochtones de la Terre sont les populations d’Amérique du Nord.

Représentation tout à la fois spéciste et raciste, le chasseur indien de bison n’est plus disponible au catalogue de la marque puisqu’elle rend l’Indien coupable de spécisme, justement. Pas de mise en scène spectaculaire sur les boites.

Et surtout, on chercherait vainement l’affrontement traditionnel des cow-boys et des Indiens : pas question de mettre en scène des affrontements à caractère ethnique. La marque pousse même le progressisme intersectionnel à son paroxysme puisque la boîte Trois Cow-boys contient… une femme ! Si l’attaque de la diligence se fait par des bandits, les Indiens ne se battent pas, même pas entre eux.

 

Mattel : Barbie progressiste

Ces dernières années, les fabricants de jouets ont plusieurs fois passé en revue des jouets traditionnels – à commencer par les poupées – en réponse aux dénonciations de stéréotypes sexistes, racistes, ou encourageant des canons de beauté traditionnels.

Les jouets mixtes, destinés à éviter les stéréotypes de rôle masculin ou féminin, notamment, se sont multipliés.

Mattel, créateur des poupées Barbie, a été en pointe, avec notamment sa gamme creatable world, des poupées au corps d’un enfant de 8-10 ans et aux cheveux courts. Les distributeurs ne sont pas en reste, comme les magasins Target, qui essaient d’éliminer de leurs rayons les messages renforçant ces stéréotypes, comme les couleurs rose et bleu.

 

Disney+ contre Disney

Que ce soit pour appropriation culturelle, pour stéréotype raciste, caricature exagérée, paroles offensantes, manque de reflet de la diversité, terme offensant ou encore sans qu’aucune explication ne soit disponible, les dessins animés Peter Pan, Dumbo, Les Aristochats mais également Aladdin et La Belle et le Clochard ont été retirés des profils enfants de la célèbre plateforme de streaming Disney+.

En effet, les corbeaux dans le dessin animé Dumbo sont accusés de véhiculer des clichés racistes contre les Afro-Américains. Les chats siamois présents dans Les Aristochats donneraient une mauvaise image de la communauté asiatique. Quant aux voleurs dans Aladdin, ils auraient le tort de ressembler à des Arabes. Le fait que l’histoire se passe au Moyen-Orient pourrait suffire à expliquer cela.

On peut toutefois y avoir accès depuis un profil adulte (?), Disney ayant ajouté des avertissements avant chacun de ces dessins-animés :

Plutôt que de retirer ce contenu, nous voulons reconnaître son impact néfaste, en tirer la leçon et susciter le dialogue pour créer ensemble un futur plus inclusif.

De même, si les cinq saisons de la série culte The Muppet Show sont disponibles sur Disney+ depuis février dernier, les téléspectateurs ont remarqué l’absence de certains passages ou d’épisodes entiers, ainsi qu’un message d’avertissement en introduction de 18 épisodes :

Ce programme comporte des représentations négatives et/ou des mauvais traitements envers des personnes ou des cultures. Ces stéréotypes étaient erronés à l’époque et le sont encore aujourd’hui. Plutôt que de supprimer ce contenu, nous voulons en reconnaître les effets néfastes, en tirer des leçons et susciter la conversation pour créer ensemble un avenir plus inclusif. Disney est engagé à créer des histoires avec des thèmes inspirants et inspirants qui reflètent la riche diversité de l’expérience humaine dans le monde entier.

Ce message apparaît durant une dizaine de secondes, par exemple lors d’un épisode avec Johnny Cash chantant devant un drapeau confédéré. Quant à la disparition de certaines scènes ou épisodes, la plateforme américaine ne fait aucun commentaire. Des problèmes de droits d’auteurs ont été évoqués…

 

Soul : Les studios Pixar accusés de racisme systémique…

Le long-métrage d’animation des studios Pixar, Soul, est sorti sur Disney + le 25 décembre dernier. Le personnage principal – un musicien afro-américain – est doublé par un comédien blanc au Portugal et au Danemark. Une hérésie pour certains qui irait à l’encontre de l’esprit du film.

Pire, cela traduirait un racisme systémique. Le fait qu’un Blanc surfe sur le travail, la notoriété ou la culture d’un homme noir est considéré comme de l’appropriation culturelle.

Pauline Machado, sur le site Terrafemina souligne que :

Si la version française, bien que les personnages principaux noirs aient été attribués à des acteurs et actrices noir·e·s, celle-ci n’est pas tout à fait irréprochable. Le rôle de la mère de Joe Gardner, Libba, a ainsi été confié à une actrice blanche, et idem pour l’adolescente asio-américaine et tromboniste virtuose Connie. Une occasion manquée, comme le soulevait Matamba Joaquin. Et c’est peu de le dire.

Les militants français ne voulant pas rester sur la touche, ils en ont profité pour déterrer une veille polémique en ciblant la voix française de Morgan Freeman. Ils reprochent à Benoît Allemane, cet acteur qui double la star hollywoodienne depuis 30 ans… d’être blanc.

 

Warner Bros vire Pépé le Putois pour comportement inapproprié

Aux États-Unis, la Warner Bros a décidé de supprimer de son catalogue l’un des personnages créés en 1945 par le dessinateur Chuck Jones : Pépé le Putois. Désormais considéré comme un harceleur, cette petite mouffette noire et blanche que l’on a vue dans des dizaines de dessins animés aux côtés de Bugs Bunny ou encore Daffy Duck, n’apparaîtra pas dans le film Space Jam 2 qui doit sortir l’été prochain.

Dans un éditorial, le chroniqueur Charles M. Blow du New York Times estimait que ce comportement, même dans un dessin animé, contribuait à normaliser la culture du viol.

Au printemps dernier, la Warner Bros avait fait disparaître Elmer, petit personnage grincheux souvent équipé d’un fusil, alors que les États-Unis étaient en plein débat sur le contrôle des armes à feu.

Sur le web

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  • Je trouvais Pépé le putois et Elmer hilarants justement à cause de leur méchanceté et de leur bêtise.
    Les Sjw n’ont aucun humour, mais on le savait déjà.

    That’s all folks !

  • Que dire alors des mangas érotiques où les « héroïnes », souvent avilies, sont très majoritairement des blanches, blondes et aux yeux bleus ?
    Une exception culturelle japonaise ?

  • Ce monde est fou… Enfermez tous ces sociologues et psychopathes qui envahissent les facs et écoles, les organismes de tutelle et de contrôle. On se portera mieux, j’en suis sur. En attendant, je vais aller jouer aux cow-boys et aux indiens

  • EN fait ce qui les ennuie profondément et c’est que le racisme systémique a été aboli par des racistes…

    ça casse le narratif du raciste forcement salaud…

    et le fait est que le racisme réduit à des stéréotypes raciaux est un problème mineur..souvent insignifiant..

    ce sont juste des gens médiocres , souvent éduqués, et adeptes du collectivisme, qui veulent affirmer leur supériorité morale sur le commun.. par des moyens simplistes..
    en gros » l’electeur du front national est un salaud car il est raciste… »

    sauf que non la france entière a eu des préjugés racistes forts… et a aboli le racisme systémique …la différence est l’approche individuelle ou collective.. l’idée était simple…

    les noirs sont inférieurs aux blancs..MAIS les traiter différemment au regard de la loi serait une injustice..

    si l’attachement à la justice et à l’humanisme prime, le racisme devient un non problème..

    Ce qui est extraordinaire est que que ce soit à dessein ou pas, les actions qu’ils proposent conduisent à un racisme systémique pour combattre les stéréotypes racistes..

    C’est très curieux, tout part en fait de l’idée que les groupes humains dans un système sans « oppression » montreront tous les mêmes caractéristiques.. à l’inverse tout différence entre groupe signe l’oppression… c’est sur cette base qu’ils veulent construire la logique de leur racisme systémique..

    • et quand on pense qu’une ministre de la justice a osé dire un jour que le racisme était un crime…sans que cela provoque un débat…
      en gros..
      la connerie est un crime…
      la haine est un crime…
      folie…. pure folie…

      or quand ce genre d’idée absurde réussit à s »imposer dans le collectif, Tout ce qu’on construit dessus est folie…

      • Aller agresser quelqu’un sous prétexte qu’il est noir ou blanc (si !) est un crime raciste.

        Mais dire que l’on n’aime pas les noirs ou les blancs (si !) n’a rien à voir avec du racisme; c’est juste une opinion, certes sans doute mauvaise, mais cela ne reste qu’une opinion qui n’a pas à être considérée comme un crime.

        • non attention, agresser une personne est un crime..TOUT court…
          agresser un coiffeur parce qu’il est coiffeur n’entraine pas d’aggravation de la peine que je sache.
          Avez vous vu des syndicalistes agresser un « capitaliste »…

          le racisme et les autres préjugés de groupes seront résolus par la promotion de la pensée humaniste et les choix éducatifs..par la raison donc… pas par la loi… c’est bien ici une opinion qui est punie car elle est jugée mauvaise…et c’est dangereux..

  • Laissez les enfants dans les bras des gauchiasses ils seront mieux décérébrés !

  • On ne gagne rien à ces lâchetés et renoncement. A chaque fois que l’on cède devant une de ces revendications, voire que l’on ANTICIPE ce que ces groupuscules pourraient nous reprocher, on creuse encore plus notre propre tombe. Aujourd’hui c’est Disney, Babar, Martine, le Club des Cinq, et demain ? Va-t-on abolir toute forme d’histoire, d’art, de littérature au profit d’une soit disant culture planétaire égalistariste et imposée ? Savonarole avait voulu faire la même chose en Italie au 15eme siècle, il a fini sur le bûcher, brulé par ceux la même qui l’avaient encensé au départ

  • Et le jeu « cochon qui rit »? On va le supprimer pour plaire à une certaine communauté qu’il n’est pas bienséant de nommer, au risque d’être taxé d’islamophobiste?

    • Mais osé LeGoret ! Nommez cette communauté, ne vous faites pas privé !
      Puisque tout ce qui se passe en France, est forcément la faute à cette communauté, comme vous dites?
      Et puis c’est quoi le jeu  » cochon qui rit  » ?
      Peut-être que j’y jouerais !

    • Et les tirelires il faut toutes les casser?Bon je m’en vais mettre mon Tintin au Congo au coffre…

  • Vraiment une bande de peines à jouir. Des petits dictateurs jouant à une forme de révisionnisme culturel.

  • L’épuration de la culture par ces intégristes est un des aspects les plus répugnants de l’époque actuelle. Le plus grave est que les sociétés qui détiennent les droits de ces œuvres cèdent au racket !
    Étant fan de musique classique et d’opéra, j’observe les débuts de cette tendance aussi, mais pas encore avec autant de violence. Mais je m’attends à ce que Carmen, Don Giovanni ou Cosi fan tutte soient bientôt interdits !

  • Heureusement que des personnages corrosifs continuent d’apparaître comme Ted (films Ted, puis Ted 2). Malheureusement les classiques de nos enfances disparaissent. Tout se passe comme si c’est personnages et leurs univers étaient tout droit sortis de Mein Kampf. Et puis le but des cartoons est de faire rire. Est-ce qu’on va bientôt interdire BipBip et Coyotte sous prétexte que les gags que subit Coyotte ne respectent pas la physique et les lois de la gravité ?

    • Non, ça ne sera pas pour non respect des lois de la physique, mais plutôt par solidarité pour ce pauvre coyote opprimé par l’horrible bip bip.
      D’ailleurs, il faudrait revoir Titi et Gros Minet aussi, le fait que Gros Minet soit noir n’est sans doute pas anodin !

  • *ces personnages

  • A quoi bon tirer sur un mourant, mes enfants ont beigné dans les dessins animés japonais de mauvaise qualité sexistes et violents, les séries US instillant la pensée unique du vivre ensemble, le tout arrosé de rap , et diffusé en boucle sur nos chaines publiques. Mon petit fils ne jure que par les mangas et et les séries où figurent impérativement des couples mixtes et trans, alors Babar le colonialiste ne risque pas de déprogrammer nos chères têtes blondes, l’éducation nationale et les médiats mainstream sont à la manœuvre et par paresse nous avons laissé faire.

  • La résistance à la lèpre mentale passe par chacun de nous. Pour moi c’est:
    – Boycott des marques ouvertement « woke. » Désolé, Lego, je t’aimais beaucoup mais depuis que tu as retiré le thème police pour t’aplatir devant des gagas racistes, ça ne marche plus entre nous…
    – Priorité à l’achat des produits « normaux », genrés et classiques.
    – Filtrage des contenus à destination des enfants avec priorité à la culture classique. Offrir Homère et Virgile plutôt qu’une BD sans talent à base d’humour de quartchier et de poncifs « progressistes ». – Mettre gentiment mais fermement à la benne le cadeau de Tatie Nunuche l’enseignante s’il contient de la propag « progressiste » (de la proprog???)
    – En général faire le contraire de ce que promeut la Pravda.
    – Mettre la télé à la benne.
    – Filtration et limite des contenus sur écran.
    – Debriefs quotidiens de la propag de l’Ednat; mise en perspective et/ou démontage argumenté. Attention, ça commence dès le plus jeune âge.
    Juste quelques pistes.

    • Et surtout montrer l’exemple !

      Le pépé râleur et récalcitrant finit par réveiller les questionnements de la part des petits enfants au seuil de leur vie d’adulte…

      Pas plus tard que mardi j’ai été étonné (et ravi) par les réflexions d’un de mes petit-fils que j’avais invité à partager un repas.

      Une certitude, quoi que vous fassiez, il en reste toujours quelque chose…

    • Je fais désormais pareil. Plus de Décathlon, L’Oreal, Dysney+, etc.

    • Excellente méthode.
      Et notamment le dernier point, en reprenant la propagande et l’endoctrinement de l’Ednat point par point.

  • j’ai lu que ces réécritures ne rencontraient pas le succès ! Le bon sens populaire résisterait-il à la bêtise élitiste ?

    • il faut croire en cela
      De plus, le jour ou disney perdra du pognon, ça risque de tourner casaque assez vite

    • C’est exactement ce qui est en train de se passer durant ce temps de pandémie. Pour tout. Mine de rien, on réduit les libertés, on flique la société. Et comme ça dure, on va finir par s’y faire. Il suffit de laisser mûrir. Ils ont gagné.

  • Mais qu’attend-on pour faire de même avec Tintin, Lucky-Luke ou même Asterix ? Ces BD contiennent tous les stéréotypes dénoncés par cette bande de sardines mal conditionnées. D’une manière générale, je ne vois pas beaucoup d’œuvres qui pourraient échapper à la vindicte gauchiste, tant c’est dans la vie et tout à fait normal que de caricaturer autrui.

    Je pense que nous sommes rarement allés aussi loin dans le crétinisme.

    Il faudrait aussi rappeler à tous ces justiciers qu’ils s’inventent toujours des qualités qu’ils n’ont même pas: ce sont eux-mêmes de parfaits racistes qui détestent la culture.

    • En Belgique on a déjà commencé avec Tintin au Congo et , aux Pays-Bas et en Belgique, avec le Père Fouettard qui est noir …. parce qu’il passe par la cheminée pour distribuer les cadeaux.

  • « Cette époque est absolument terrifiante quand elle cède aux précepteurs moraux et aux caprices de quelques-uns qui se démarquent d’abord par la pauvreté de leur culture générale et de leur réflexion. » Assertion que je partage, en constatant que les auteurs de ces inepties appartiennent pour la plupart à des générations qui sont les des produits de l’ Ed Nat post soixantehuitarde, qui n’enseigne plus ni le français, ni la philosophie, ni l’Histoire (entre autres manques).

  • J’aimerai bien savoir quelle proportion de la population soutient le woke (même un peu) et d’où ils viennent. Quand je discute un peu avec des gens de « minorités », noirs, homo, indien, chinois, je n’en connais aucun qui demande ce genre d’extrémité voire plutôt s’insurgent contre ça. Je me demande si ce ne sont pas les enfants de bourgeois oisifs qui n’ayant aucune réelle difficulté se cherchent une cause, il y a eu le communisme, les pauvres petits éthiopiens et maintenant cette bétise.

  • Le suicide occidental. Titre du futur best seller du XXIIème siècle. Tandis que la Chine s’impose dans tous les domaines nos beaufs de la gauche caviar nous prêchent la théorie du genre, l’écriture inclusive, le racialisme et autres fumisteries de sociologues en mal de thèses foireuses et qui pondent des théories culpabilisantes contre nous qui payons ces parasites chantres de l’islamisme et de l’immigration ouverte en plus.

  • Ce qui est évident c’est que Gilles Boëtsch et sa clique sont des incultes et des iconoclastes, fruits de l’éducation nationale qui refuse de cultiver nos jeunes!

  • Un commentaire court: le monde est fou. Comment écoute-t-on tous ces bouffons. Va-t-on tut réécrire ? toute la littérature classique ?

  • Cela sent le « monsieur Barbie et madame Ken »…

  • Les commentaires sont fermés.

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