Monsieur le Président, le nucléaire, c’est oui ou c’est non ?

Devant l’effondrement économique, social et politique qui se profile, la classe politique actuelle aura-t-elle la volonté de redresser la barre avec le nucléaire et de travailler pour l’intérêt général du pays ?

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Monsieur le Président, le nucléaire, c’est oui ou c’est non ?

Publié le 3 mars 2021
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Par Michel Gay.

La classe politique française stupéfaite semble redécouvrir les vertus de la « souveraineté industrielle » après la scène tragi-comique de l’importation des masques de protection anti-Covid de Chine, alors que, « en même temps », le gouvernement s’engage à réduire de 30 % la production nucléaire en France en la diminuant de 75% à 50 %.

Il a aussi « en même temps » sacrifié la centrale nucléaire de Fessenheim par cuisine politique puante ; en réalité pour un plat de lentilles vertes

Les partis politiques écologistes considèrent même que c’est la première étape vers la destruction complète du nucléaire…

Mondialisation et nucléaire

La mondialisation des échanges et la spécialisation des industries ont structuré l’économie et interdisent un illusoire retour en arrière qui permettrait un made in France pour l’ensemble de notre consommation.

Cependant, au lieu de clamer « réindustrialisation ! » dans les médias en déversant des milliards d’euros de subventions publiques qui iront enrichir des aigrefins habiles à naviguer dans les arcanes financiers des ministères et de la Commission européenne largement influencée par l’Allemagne, il serait plus utile de préserver et d’améliorer nos précieux savoir-faire nationaux.

Nos élites politiques le plus souvent sorties tout droit du cocon des grandes écoles sans passer par les méandres de l’industrie ont pris l’habitude de se mentir, et de mentir aux Français, en se voilant la face devant le déclin industriel en France.

Cette politique irresponsable de l’autruche réjouit les décroissantistes et les profiteurs de subventions qui prospèrent à l’ombre des éoliennes et des panneaux photovoltaïques importés, des « certificats verts » ainsi que du développement de l’hydrogène, tous dotés de milliards d’euros.

Devant le triple effondrement économique, social, et politique qui se profile à l’horizon, la classe politique actuelle aura-t-elle la volonté de redresser la barre et de travailler pour l’intérêt général du pays ?

Il s’agit de soutenir fermement les secteurs compétitifs comme la production d’énergie nucléaire (électricité et chaleur), la construction automobile, l’aviation, l’agro-alimentaire, la métallurgie, l’industrie pharmaceutique, l’électronique et les outils indispensables permettant ces productions dont certaines peuvent parfois ne pas être compétitives au niveau international.

En revanche, il faut abandonner d’urgence les subventions stériles aux « nouvelles énergies » déjà plus que centenaires, comme l’éolien, le solaire et à présent l’hydrogène.

Arabelle, l’excellente turbine nucléaire

L’excellente turbine Arabelle qui équipe quelques fleurons de nos centrales nucléaires récentes, figure parmi les plus puissantes au monde. Elle fonctionne parfaitement depuis plus de 20 ans.

Mais la vente de son fabricant français (Alstom) à l’américain General Electric (GE) en 2014 dans des conditions étranges a remis entre les mains d’une puissance étrangère l’entretien et la réparation des 58 réacteurs nucléaires produisant 75 % de l’électricité en France !

Est-ce une stratégie industrielle délibérée, ou une erreur monumentale, voire une trahison de l’ancien PDG d’Alstom (Patrick Kron) selon Arnaud Montebourg ?

Le ministre de l’Économie, qui a donné son accord sous la présidence de François Hollande, s’appelait Emmanuel Macron…

S’agirait-il d’un retour d’ascenseur, ou d’un clientélisme au détriment de l’intérêt général et des finances publiques ?

La faute semble aujourd’hui d’autant plus criante que la France cherche maintenant à racheter Alstom, fabricant de la turbine Arabelle…

Nucléaire, patrimoine industriel et cécité stratégique

Derrière les beaux discours de façade, les gouvernements français successifs continuent aujourd’hui de détruire le patrimoine industriel de la France. Inconscience ? Naïveté ? Bêtise ? Incompétence ? Aveuglement idéologique ?

La cécité stratégique de notre classe politique semble résulter de sa cupidité à court terme, de son cynisme démagogique, et de sa propension à briller par des coups d’éclats médiatiques soutenant sa communication pour les prochaines élections.

Cette attitude est souvent plus proche de Grand-Guignol que de celle d’hommes d’État ayant une vision industrielle pour son pays.

Il résulte de ce théâtre d’ombres et de discussions en coulisses une pseudo-politique industrielle faite d’annonces où l’art suprême de la politique consiste à faire semblant et à surfer sur le dernier sujet à la mode comme, par exemple, les énergies dites vertes et l’hydrogène.

C’est à qui trouvera le soin palliatif le plus médiatique pour perfuser une économie française de plus en plus malade où la classe politique a oublié que le consommateur doit d’abord produire et gagner sa vie pour ensuite consommer.

Et pour faire vivre et prospérer une industrie dans un monde concurrentiel, il faut commencer par produire le sang d’une économie vigoureuse : une énergie abondante, fiable et bon marché, ce que permet actuellement le nucléaire, et pour longtemps.

Pourtant, un haut représentant de l’État, le Préfet de la Région Normandie, se félicite dans un communiqué de presse du 24 février 2021 « du lancement de la construction du parc éolien en mer de Courseulles-sur-Mer » qui traduirait ainsi « l’accélération de la transition énergétique vers une énergie décarbonée, conformément aux engagements pris par l’État ».

Or, cet État a ordonné la fermeture politique des deux réacteurs de Fessenheim qui produisaient 11 térawattheures (TWh) par an en continu avec 6 grammes de CO2 par kWh selon l’agence gouvernementale ADEME, alors que les éoliennes en mer de Courseulles-sur-Mer ne produiront que 1,2 TWh en émettant plus de 15 g CO2 / kWh.

Les Français s’interrogent aussi sur la confusion stupéfiante qui règne dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) entre les objectifs à atteindre et les moyens imposés, notamment l’implantation à tout prix d’éoliennes.

Un homme aux portes de la cité ?

Pourvu qu’en 2022 vienne « aux portes de la cité » un homme pour sortir enfin la France de cette ornière industrielle et énergétique dans laquelle l’ont conduit l’incurie de nos dirigeants politiques !

Monsieur le président de la République, si vous deviez prétendre être cet homme, alors il faudra vous démarquer totalement de l’écologie anti-technologie et abandonner votre logique du « en même temps » pour dire clairement si, pour l’industrie et pour le nucléaire, c’est oui ou c’est non.

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  • Une fois de plus la France est à contre courant. Alors que la Chine exploite au moins 2 EPR, que le RU en construit 1 et bientôt 2 sous l’égide d’EDF, nous ne sommes pas foutus d’en faire marcher un seul : on attend toujours la mise en route de Flamanville, et et les Finlandais celui construit par Areva . A t on abandonne toute recherche sur le nucléaire : générateur, filière thorium? Inutile de pleurer sur la désindustrialisation de la France si notre seule politique énergétique consiste à importer des éoliennes étrangères. Ah si, il nous reste les 1000 m3 de béton qui resteront français pour l’éternité

    • Il n’y a pas que sur le nucléaire que la recherche est abandonnée et l’expertise perdue. D’où les déboires en Finlande et Flamanville. Par contre les recherches bidons en sciences sociales marchent très fort dans ce pays. On ne peut faire les 2!

  • Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. On peut très bien imaginer que le futur soit dans les voitures électriques, nonobstant la quantité très importante d’émissions de CO2 pendant la fabrication desdites voitures, on commence par proposer aux Français une énergie électrique pléthorique, fiable, bon marché et n’émettant pas de CO2, puis on fait en sorte de mettre à disposition des Français des bornes de recharge rapide bien réparties sur tout le territoire. Et là on se rendra compte que les Français, qui ne sont ni des cons ni des enfants, achèterons des voitures électriques parce que ça devient pratique et que ça ne met pas de CO2. À la place le gouvernement actuel met tout en place pour une augmentation du coût de l’électricité et des taxes à n’en plus finir sur les voitures thermiques. C’est pathétique de stupidité.

    • a supposer qu’une bonne partie du parc soit électrique, il faudra bien que le prix de l’électricité « voiture » augmente fortement pour compenser les taxes sur la carburant. Sans parler du nombre de centrale nucléaires à construire pour recharger tout ça avec appel de courant durant la nuit, la ou traditionnellement la demande d’électricité est moins forte. Et en cas de grands froid, pas de vent, panne d’éléctricité, et panne de véhicules. Aujourd’hui en cas de grand froid on peut encore se déplacer (sauf bus électriques que les neus-neus d’élus du Nord, ou il ne fait jamais froid, c’est connu, ont commandé, sans penser qu’en cas de froid les batteries sont beaucoup moins efficaces )

      • Il faudra également ouvrir toutes les rues pour remplacer les câbles de distribution et redimensionner nombre de postes et de cabines électriques. Bonjour les frais. Il est aussi probable que diverses formes de rationnement (limitations de courant avec compteurs intelligents, …) et autres joyeusetés seront imposées sous couvert de « solidarité climatique et d’écoresponsabilité ».

        • d’autant plus que les chauffages au gaz et fuel sont interdits, et que mécaniquement (ou électriquement) la demande d’électricité de chauffage va croitre de façon importante.

      • Le chauffage et l’éclairage les nuits d’hiver serons très électrivores

    • La voiture électrique n’a jamais eu d’avenir. Le bon compromis est l’hybride mais pas pour le co2 pour la pollution des villes. Ça ne vous énerve pas d’avoir à recharger continuellement votre smartphone tout en constatant que parfois souvent il est en rade ? Déjà la voiture a essence la panne arrive, en général, sur autoroute, alors l’électrique…..

      • àFrançoislibre:
         » les Français, qui ne sont ni des cons ni des enfants ». Nous sommes en démocratie et vous trouvez que nous gérons bien nos affaires?
        Moi je crois que le probleme c’est que collectivement nous sommes des imbéciles..

      • Auparavant avec le thermique en cas de panne vous pouviez soit réparer si c’était un problème moteur soit aller chercher de l’essence si c’était faute de carburant. Avec l’électrique c’est foutu vous resterez en rade!

        • Et avec le thermique, votre réservoir gardait la même capacité de la sortie d’usine à plusieurs centaines de milliers de km. Avec les batteries ( lourdes et encombrantes), la capacité et donc l’autonomie baisse au fil des recharges, poids et encombrement inchangés, jusqu’à la nécessité du remplacement ( très coûteux, polluant etc…).Si l’on ajoute à ces inconvénients des temps de recharges ( fréquentes) de plusieurs heures, sauf un saut technologique important, effectivement l’avenir de la voiture électrique semble bien aléatoire.

          • @ CMR et Virgile
            Oui, enfin, sur les voitures électriques, vu qu’il n’y a plus de boite a vitesse qui se déglingue, plus d’embrayage qui s’use, de buttée d’embrayage qui lache, plus de vanne EGR qui se coince, plus d’injecteur qui grippe à la moindre goutte d’eau, de turbo qui grippe, plus de démarreur qui tombe en panne, de filtre à particules qui se bouche, de catalyseur qu’on doit entretenir… tous ces machins qui faisaient le bonheur des mécanos, et pourrissaient la vie des usagers, c’est terminé.

            On peut bien supporter que la batterie perde de la capacité si on a pris suffisamment de marge à l’achat de la voiture…

          • Sans oublier que l’éclairage , le chauffage et tous les gadgets sont alimentés par la batterie qui sera épuisée rapidement

    • La voiture électrique, c’est bien pour des trajets quotidiens de courte à moyenne distance avec recharge à domicile pendant la nuit. Mais ça ne peut pas se substituer entièrement à la voiture thermique. Vous imaginez les grandes transhumances estivales avec des stations d’autoroutes où les automobilistes attendent 3 plombes pour pouvoir bénéficier d’un chargeur disponible + 1/2 plombe pour ne recharger la batterie qu’à 80% et cela à deux reprises pour faire les 800km de chez eux jusqu’au camping des flots bleus ?

      • non ce n’est pas « bien » pour les petits trajets.. pourquoi? parce que ce qui importe est la liberté des gens de dépenser l’argent qu’ils gagnent comme ils veulent..

        le monde n’est pas « utilitariste » et les choix des gens se fondent sur de multiples paramètres arbitraires !! sinon la prochaine étape c’est habiter près de son travail c’est « bien », donc on va interdire aux gens d’habiter où ils veulent..

        d’ailleurs si c’ets bien la conclusion est inexorables, les français ne savent pas ce qui est bien pour eux??

        ne mettez pas le doigt dans l’utilitarime ou il vous avale..

      • et tous les cables en cuivre ou aluminium qu’il va falloir tirer vers les stations pour véhiculer les mégawatts nécessaires pour la recharge rapide de tout de monde la ?

    • pléthorique? bon marché? fiable? ces mots font consensus, mais si vous demandez à quiconque..combien…

      les formes d’energie sont en concurrence les gens ont des besoins, on des moyens.. c’est un marché..point barre..

  • Le problème est qu’en politique dire la vérité est impardonnable, il faut slalomer entre les délires de l’opinion publique (au goût pastèque) en la caressant bien dans le sens du poil. Monsieur le Président est relativement habile dans ce domaine, il ne croit pas un mot de ce qu’il préconise, il attend les occasions d’insérer un coin opportun çà ou là (par exemple relancer Fessenheim l’hiver prochain quand les français crèveront de froid).
    Mais je reconnais que j’ai des doutes à cause du précédent de l’affaire Alstom que vous évoquez: tout le monde comprend très bien les raisons de la haute trahison de Patrick Kron mais ce qui ressemble à une complicité du ministre des finances d’alors m’étonne encore: obéissait-il aux injonctions de son patron?

    • Alstom vient de racheter la société canadienne Bombardier transport. Alors question trahison vous êtes mal informé!

  • Ne rêvons pas. Pour le nucléaire ce sera plutôt « non ». Aucune chance que les programmes de renforcement des ENR soient abandonnés.
    La question pour le nucléaire c’est en réalité : on diminue ou on arrête tout.
    Désolé de refroidir l’ambiance mais c’est notre horizon à plus 30 ans…

    • cruel constat sur l’incapacité des politiques à se remettre en cause (surtout les écolo/gauchistes, c’est à dire tous) !

    • non de la part de qui bordel? de « nous »? et pourquoi?

    • @ Jeremy
      Il faudrait pour cela que les ENR soient capables de remplacer, ce qui n’est pas le cas et ne le sera probablement pas dans un proche avenir.
      Donc l’avenir à 30ans c’est:
      – soit on abandonne le développement ENR et on augmente un peu le nucléaire en conservant des émissions de CO2 faibles tout en réduisant nos importantions d’hydrocarbures (bien pour la balance commerciale) le tout pour un surcout overall modéré.

      – soit on abandonne effectivement le nucléaire mais on doit alors construire beaucoup d’éoliennes, des centrales au gaz, des gazoducs, des lignes haute tensions, tout cela pour une augmentation significative des emissions de GES, une balance commerciale encore plus en vrac , et un cout global nettement supérieur.

      Je suis désolé mais on n’a pas les moyens de la solution n°2.

      • Non. Tout dépend du prix des produits pétroliers et du charbon ainsi que des avancées techniques qui permettront d’en optimiser le prix de revient et leur utilisation.
        Vous faites des projections sans tenir compte de l’évolution et des avancées techniques. Maltus tenait un raisonnement identique qui fait qu’il s’est tjrs trompé sur l’avenir.

        Quant au CO2, on s’en fout complètement, il intervient pas ou si peu dans le climat.
        Pour preuve la courbe de température moyenne du GIEC lui-même qui montre un ralentissement majeur (quasi-stagnation) depuis 1998 alors que le CO2 n’a pas cessé d’augmenter. Autant les écolos n’arrêtaient pas de nous montrer les courbes d’augmentation des températures et du CO2 quand il y avait corrélation, autant ils sont ultra-discrets sur le sujet depuis qu’il y a décorrélation.

  • ben voyons.. ça doit passer par l’état… bon et pour l’andouilette, je fais quoi ?qu’en pense macron, c’est bon ou pas?

    et demain un article …monsieur macron mette plus de viande dans les cantines..

    si vous pouviez commencer tous vos articles par « monsieur macron puisque vous avez la prétention de vouloir diriger la production d’électricité . dans l’interet général..pourriez vous m ‘expliquer d’abord ce que ça signifie..je ne suis pas certain qu’on soit d’accord.. »

    • P… j’ai rien compris, je dois me faire vieux….

      • Non, c’est de la poésie d’avant-garde..

        • pourquoi est ce qu’on doit convaincre macron?

          pourquoi est ce que macron est légitime à décider desmodes de production électriques? et même de notre consommation énergetique primaire?

          d’où la demande à macron « dois je manger de l’andouillette « 

          • façon de dire pourquoi il se mêle de ça?
            et ne vous en faites pas, un jour si ça continue macron va taxer l’andouilette cause que climat et santé publique ou indépendance nationale.

  • macron , c’est jamais oui , c’est jamais non , c’est toujours en même temps ; une vrai girouette ce type ;

    • ce n’est pas le problème le problème est qu’il se même de truc qui ne concerne pas l’etat..

      l’tat décide maintenant que vous n’aure plus de bagnole essence en 2000 et quelques années , plus de chauffage fioul ..

  • Pour avoir la réponse à une question aussi compliquée il faut aller voir au delà du Rhin, la où tout ce décide. L’Allemagne ne va pas investir sur des centrales à gaz alors que son petit voisin nuclearise dépense pas grand chose et même exporte. Nous refiler de l’eolien ne leur suffit plus !

  • Le démantèlement de notre parc nucléaire, un des rares avantages compétitifs que nous ayons, est une trahison. La question est: pourquoi le président Macron veut-il nuire à la France? Pour qui roule-t-il? Est-ce Monsieur Soros qui lui demande de faire cela?

    • En général les petits despotes devancent les désirs du grand manitou, eux aussi veulent grandir ! ( soros ne s’intéresse pas à l’énergie mais plutôt à détruire l’humanité de son vivant)

    • Difficile de comprendre la soumission de TOUS les politiciens occidentaux (sauf Trump) aux diktats des khmers écolos-gauchistes!

  • C’est non! Mais il n’ose pas encore le dire à cause de l’élection présidentielle ne sachant la réaction du public. Mais la servilité des politiciens envers les écolos ne fait aucun doute, et donc on peut logiquement prévoir la décision!

  • La question ne devrait même pas se poser tant le nucléaire est la eule solution d’avenir qui vaille !

  • On peut parfaitement être decroissantiste et pro nucléaire : du fait que le monde est fini (au sens de non infini), la croissance cessera un jour faute de matières premières.

    Dans cette optique le nucléaire a de très nombreux avantages : peu polluant et très peu consommateur en ressources (béton, acier, emprise au sol, …) par rapport aux EnRi, il permet de gagner un peu de temps et de planifier cette décroissance plutôt que de la subir

    • pour être honnête les décroissants ne le sont qu’à demi..ils ont derrière la tête l’idée d’un monde durable qu’il faut atteindre et surtout ensuite ne plus changer rien..

      Ils peuvent prétendre n’être contre rien en soi..mais critiquer TOUT en disant c’est TROP..

      bon « subir la décroissance ».. ou la décroissance c’est les autres..

      je doute fort du « tarissement » des matières premières. le point de tension est la capacité à « changer des trucs » très dépendante en fait des ressources énergétiques.

      littéralement si vous donnez de l’énergie à un physicien il en fera de la matière..

      • L’incohérence des écolos devrait sauter aux yeux de tous, car ils prêchent l’utilité du recyclage pour pallier le tarissement des matières premières, recyclage très consommateur d’énergie pour être efficace ( depuis la collecte et le transport des déchets, construction de centres de traitement, valorisation des matières récupérées etc…)

  • Le Président est très intelligent: la France n’est pas son affaire

  • son affaire c’est la planète

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