Le désastre de l’écologie anti-technologie

Les appels d’écologistes anti-technologies, anti-capitalistes et, bien sûr surtout anti-nucléaires, à concilier écologie et économie sentent de plus en plus l’arnaque intellectuelle.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
ecology source https://unsplash.com/photos/_0ue3FDyF68

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le désastre de l’écologie anti-technologie

Publié le 20 février 2021
- A +

Par Michel Gay.

La sacro-sainte transition énergétique, financée sur fonds publics mais anti-technologie et anti-industrie, ne répond pas aux espoirs qu’elle a suscités et elle appauvrit la France.

Pire, elle rackette le peuple au profit d’une minorité de pseudo écologistes aux méthodes quasi-mafieuses qui bénéficient d’avantages financiers colossaux provenant, entre autres, de fonds européens FEDER, du département et de la région.

Les nombreuses passerelles entre les aides européennes, le marché des certificats verts et celui de l’effacement de l’électricité, engendrent des mouvements financiers qui attirent des esprits habiles captant l’argent public prélevé sur tous les ménages (plusieurs dizaines de milliards d’euros).

Gabegie financière

Cette gabegie financière internationale prospère via une nébuleuse d’intérêts d’investisseurs et de marchés financiers opaques qui surfent sur le slogan universel « il faut sauver la planète ».

Étrangement, aucune de nos icônes écologiques auto-proclamées ne s’insurgent contre ce vol institutionnel.

Le radicalisme écologique d’une minorité se réclamant du Bien mine la France avec la bénédiction des médias et de la plupart de nos élus démissionnaires qui n’osent plus contredire le dogme des Khmers verts. Tous les moyens sont bons pour enrober la transition énergétique d’un bel emballage verdâtre masquant l’arnaque financière.

Mais les Français commencent à apercevoir les manœuvres de ces pseudo-écologistes affairistes qui piochent dans leurs poches au nom de la sauvegarde de la planète pour les mener dans le caniveau.

Gilets jaunes

La situation quasi-insurrectionnelle des Gilets jaunes s’est introduite par effraction  dans l’écologie de salon. Le peuple s’est révolté contre le pillage de son porte-monnaie sous couvert d’écologie.

Cette révolte populaire, expression d’un ras-le-bol fiscal, couvait depuis plusieurs années.

Une fracture territoriale s’est installée entre des métropoles écolo-intelligentes et des provinciaux de ploucs-pollueurs seulement bons à payer et à se taire pour sauver la planète…

Cette appropriation marchande de l’écologie est devenue un business pour la préservation de la planète sur fond d’un marché de certificats verts et de droits à polluer !

Un mouvement de fond ose enfin dire que ce n’est pas aux plus pauvres de supporter la fiscalité carbone et de porter la responsabilité du désastre financier des solutions vertes concoctées par des gouvernants hors-sol.

Le soulèvement des Gilets jaunes a mis en lumière la rupture entre l’écologie utopiste et les Français moyens qui ne veulent plus payer la gabelle pour les erreurs de parangons de vertus pseudo-écologiques.

Le peuple se révolte contre un système qui le prend en otage. Il ne veut plus courber l’échine sous les excès des lobbies écologistes infiltrés comme l’Office Franco-allemand pour la Transition Energétique (OFATE) dans les rouages du pouvoir, et jusqu’au sommet de l’État.

Tout est mis en œuvre pour rendre cette transition écologique ruineuse et incompréhensible afin d’exploiter l’ignorance des citoyens pour mieux les pressurer fiscalement.

« Le carburant est trop cher ? Eh bien donnez-leur du biocarburant et de l’hydrogène ! » (encore davantage subventionnés et qui coûteront encore plus chers…) disent en cœur les stratèges du ministère de l’Écologie.

Les prélèvements fiscaux augmentent mais les services diminuent dans les campagnes : moins de trains régionaux, moins de bureaux de poste, moins de maternités, et paradoxalement même moins de… services fiscaux dans les petites villes !

Les Khmers verts

Les appels d’écologistes anti-technologies, anti-capitalistes et, bien sûr surtout anti-nucléaires, à concilier écologie et économie sentent de plus en plus l’arnaque intellectuelle.

Cette transition énergétique reniant les lois physiques et économiques s’effiloche lentement et craque en profondeur.

Les fausses solutions du développement de l’éolien et du photovoltaïque, du biogaz et de l’hydrogène, commencent à être mises à nu mais continuent à enrichir des Khmers verts en col blanc.

L’écologie est devenue un nouveau système politique totalitaire où règnent la démagogie, l’hypocrisie, la culpabilisation et la désinformation.

Se dirige-t-on vers un enfer vert ?

Faudra-t-il un écofascisme pour sauver le monde ?

L’astrophysicien français Aurélien Barrau, devenu activiste écologique a déclaré dans une tribune pour le site Diacritik : « Les initiatives locales et la volonté citoyenne ne suffisent plus. Il est aujourd’hui vital que des décisions politiques drastiques – et contraignantes donc impopulaires – soient prises. »

Organiser la pénurie

Remplacer des centrales nucléaires par des « énergies renouvelables » (principalement le solaire et l’éolien) à la production électrique aléatoire conduit inéluctablement à une diminution de la production et à une casse sociale sans précédent.

Pourtant, un parc croissant de véhicules électriques entrainera une consommation d’électricité beaucoup plus importante qu’aujourd’hui.

Comment concilier l’intermittence des énergies dites renouvelables, leur faible capacité de production et l’augmentation de la demande d’électricité liée au tout électrique à un coût acceptable ?

C’est impossible.

Il faudra donc gérer la pénurie en organisant la distribution d’électricité quand elle sera disponible. Cela s’appelle le rationnement (sous une forme moderne bien sûr) ce qui ne semble pas déplaire à nos idéologues écologistes.

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes écologistes puisque la décroissance, qu’appelle de ses vœux l’écologie politique, est « En marche » !

 

Voir les commentaires (26)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (26)
  • Il me semble que beaucoup de gens admettent l’idée qu’ils surconsomment.. si j’en crois ce qu’ils DECLARENT , qu’ils s’appauvrissent matériellement ne devrait pas leur poser de problèmes.

    Mais sinon en effet…société plus écologique signifie plus pauvre , sauf miracle technologique..(ou massacre).

    Le seul problème c’est d’avoir prétendu que l’ecologie n’etait pas nécessairement liée à l’appauvrissement…

    Mais attention, ne blâmez pas les verts pour les décisions politiques qui n’ont pas été prises pas eux..

    Le blob ecolo ( verts, ong etc..) a « simplement  » fait croire des conneries aux gens et les politiques ont surfé là dessus….m

    • mais je suis désolé..les gens ne sont pas les victimes des écolos mais d’eux même..

      ne votez PAS pour des gens qui racontent ces salades!!!!

      • il y a 2 ans la production d’électricité des centrales nucléaires était de l’ordre de 4500 TWh bizarrement elle est descendu à 3500 !
        l’explication : c’est à cause de Fessenheim ! (c’est drôle elle ne produisait que 14 TWh en moyenne . . .)

        • l’explication? par qui?

        • Bah, le centrales nucléaires ont été arrêtees pour laisser passer le solaire et l’eolien à bas coût pour nos fournisseurs alternatifs puisqu’ils produisent tous en même temps et au même moment, je suppose.

        • zelectron
          vous racontez n’importe quoi:
          la production du parc nucléaire en 2019 a été de 379TWh (et non 4500 ..!)
          en 2020 elle a été de 335 TWh soit 44 TWh de moins dus essentiellement à la baisse d’activité induite par la pandémie dont effectivement les 10 ou 11 TWh manquants de FSHM

        • Ce serai plutôt 450 TWh et 350 TWh; La raison est que l’éolien et le solaire ont priorité sur le nucléaire donc on fait fonctionner les centrales au ralenti quand l’éolien et le solaire produisent. Economiquement parlant, ce n’est pas génial car cela revient à surdimensionner les moyens de production en puissance disponible (mais sous-utilisé) mais on économise toujours un peu de combustible nucléaire!

    • Jacques, je crois que vous ne mesurez pas vraiment l’appauvrissement d’une grande partie de la population, en particulier dans les milieux ruraux et la jeunesse. C’est bien sûr relatif, ce n’est pas encore le Somalie.

  • Merci à Michel Gay pour la pertinence de cet article.
    Il nous relate notamment que, les premiers à dénoncer les décisions politiques « taxatrices » sous prétexte d’écologie, ce sont les Gilets Jaunes.
    En ce moment de manœuvres électoralistes, il est utile d’attirer l’attention des lecteurs sur les conséquences possibles d’un vote écologiste pour le porte-monnaie du français moyen…

    • Avant les gilets jaunes, le pillage était concentré sur les « riches » qui faisaient tourner la boutique France au point de les quasi-exterminer, alors les pillards de Bercy ont dû descendre d’un cran social, atteignant à leur tour la classe moyenne se révoltant pour qu’on lui rende « son ISF ». Comme quoi on peut être chiant et marrant.

      • Les zélateurs de l’ISF tout comme des droits de mutation par décès ce sont ceux qui n’ont pas besoin de trop travailler, qui n’ont pas besoin d’épargner puisqu’ils ont la sécurité de l’emploi, l’augmentation automatique de leurs revenus au fur et à mesure de leur carrière, l’avancement à l’ancienneté, de bonnes retraites payées par les contribuables mais quoi… tout simplement des fonctionnaires en majorité socialistes qui de fait maitrisent tous les leviers de commande de la maison France!…

  • il y a quelques jours , à Amiens ,les bus électriques étaient à l’arrêt à cause du froid ; Alain Guest , président d’Amiens métropole a ironisé : quand nous avons acheté ces bus , on ne nous avait pas dit que ceux ci ne fonctionnaient que par des température clémentes ….sur 43 bus , seul 6 roulaient ….trop rigolo….

    • Toute parenthèse ouverte est appelée à être refermée.
      Après les milliards extorqués pour tenter de s’adapter au réchauffement, il faudra bien en réextorquer autant pour le retour de balancier qui nous refroidira tôt ou tard. Et ce seront toujours les mêmes qui trairont une population docilement menée à l’abattoir.

    • Il aurait probablement intérêt à faire jouer la garantie des vices cachés.

      • Cela ne m’étonnerait pas que dans le contrat signé ainsi que sur les spécifications techniques des fameux bus, il soit bien indiqué les limites de température entre lesquelles le bon fonctionnement des bus est garanti. Mais comme ces brillants édiles ne l’ont sans doute pas lu ou pas compris…
        Si c’est le cas, ils peuvent tjrs courir pour espérer un dédommagement.

  • Et la situation va encore empirer avec l’interdiction débilissime des chaudière au fuel et au gaz, avec en corollaire la fermeture des usines correspondantes, et l’ouverture de nouvelles usines asiatiques de pompes à chaleur. Bientôt on sera tous les hivers dans la situation actuelle du Texas,dont certains habitants pour se réchauffer n’ont d’autres solutions que de se réfugier dans leur voiture (à essence, parce va donc te réchauffer dans une voiture électrique quand il n’y a plus d’électricité)

    • Et bien sûr, rouler! Ceux qui vivent à la campagne ont intérêt à garder leur voiture à énergies fossiles en dépannage! Les coupures seront fréquentes!

    • On remarquera le sens de l’à propos du précédent PM (viré par Macron) qui annonçait en pleine crise des Gilets jaunes que le gouvernement allait interdire le chauffage au fuel…

  • Petite remarque…
    On ne peut pas comprendre la crise des Gilets jaunes si l’on oublie, comme leur nom le rappelle pourtant, qu’il s’agit d’abord d’un mouvement d’automobilistes en colère, excédés par le 80 km/h, le durcissement du contrôle technique et enfin l’augmentation exorbitante de la taxe carbone.
    C’est d’abord un mouvement qui cherche à protéger la civilisation de la voiture, prépondérante en zone peri-urbaine et rurale, menacée par des décisions urbano-centrées.
    L’écologie n’en est qu’un thème accessoire, d’autant, faut-il le rappeler, que la taxe carbone a été instaurée non pas pour écologiser nos comportements mais pour financer le CICE…

  • Rien à ajouter. J’espère que nous serons nombreux à vous lire et vous suivre.

  • Le désastre de cette écologie et la récupération par la finance « verte » gavée de subventions ou d’avantages fiscaux, notion dont s’affuble maintenant toutes les institutions et les grandes entreprises pour attirer de nouveaux investisseurs.

  • Dieu soit loué, jamais un écolocollapso ne prendra l’Elysée, les Français ne sont pas assez cinglés pour accepter une telle gageure

    • Ne vous bercer pas d’illusion; la ville de Lyon a élu un maire écolo qui a été élu par moins de 17% des électeurs (52% des voix avec 32% de votants seulement). Il n’est donc loin d’être représentatif de la majorité de la population mais la médiocrité des candidats en lice ou le dégoût des manœuvres politiques font que plus de la moitié des électeurs ne se déplacent plus ou vote blanc. Cela laisse le champ libre à des candidats encore plus médiocres mais qui sont soutenus par des minorités agissantes et portées par des idéologies hélas souvent fort dangereuses. Ils n’en sont pas moins élus et peuvent faire beaucoup de dégâts pendant leur mandature! c’est le talon d’Achille de nos démocraties

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
2
Sauvegarder cet article

Invité sur TF1 pour sa première grande interview, le nouveau Premier ministre Gabriel Attal a promis « de l'action, de l'action, de l'action et des résultats ». À la tête d'un gouvernement "resserré" (14 ministres) qui comporte deux super ministères (le portefeuille de Bruno Le Maire intègre désormais l'énergie, Amélie Oudéa-Castéra a hérité de l'Éducation nationale et de la Jeunesse en plus des Sports et de l'organisation des Jeux Olympiques, Catherine Vautrin est à la fois ministre du Travail et de la Santé) le nouveau chef du gouvernement ... Poursuivre la lecture

Un article de l'IREF.

L’article 15 du projet de loi de finances pour 2024 prévoit l’instauration d’une nouvelle taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance affectée à l’Agence de financement des infrastructures de transport (AFIT) de France.

Cette taxe vise les exploitants qui affichent une rentabilité supérieure à 10 %, et son montant est déterminé par l’application d’un taux de 4,6 % aux revenus d’exploitation qui excèdent 120 millions d’euros. Le produit annuel prévisionnel de la taxe serait d... Poursuivre la lecture

Un article de Philbert Carbon.

Le 5 juin 2023, par la voix du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, le gouvernement se gargarisait d’apporter une aide de 2,9 milliards d’euros à STMicroelectronics pour sa nouvelle usine de puces électroniques à Crolles, près de Grenoble. Une des plus importantes aides pour une usine depuis 2017 a précisé le ministre, financée par le plan France 2030 qui prévoit au total 5,5 milliards d’euros pour le secteur des semi-conducteurs.

La crise liée au covid a montré à l’Union européenne combien elle ... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles