La vaccination, nouvelle faillite de l’État stratège

Qu’il fallait être naïf pour croire que l’État, après la pénurie de tests, de masques, de gel hydroalcoolique, de lits de réanimation puisse générer l’abondance vaccinale !

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La vaccination, nouvelle faillite de l’État stratège

Publié le 9 février 2021
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Par Patrick de Casanove.

Pour justifier sa politique totalitaire il faut que l’État trouve des raisons qui convainquent une majorité de la population.

La peur en est le point commun.

Justifier l’injustifiable

La surcharge hospitalière et des services de réanimation est la raison avancée depuis un an (mais surtout pas corrigée !) La politique de contrainte est étayée par des simulations apocalyptiques jamais corroborées par les faits.

Beaucoup ne raisonnent plus à partir de la réalité, mais à partir d’extrapolations algorithmiques démenties par la vraie vie. Une simulation sert de référence à une autre, la conclusion flotte dans l’éther, le tout sert à imposer des mesures liberticides bien réelles.

D’autres raisons sont apparues plus récemment. Le « variant anglais » et le retard vaccinal causes de morts supplémentaires.

Quand effrayer la population réussit trop bien

Pour faire plier la population il faut qu’elle ait peur.

Le seul paramètre de gestion en France est la Covid. Depuis quelque temps, le marqueur principal est le nombre quotidien de tests positifs. C’est très limité, mais leur nombre permet d’effrayer la population.

En vérité cela ne représente que les gens positifs à un test. Cela ne correspond pas à ceux réellement contaminés et encore moins aux malades ou contagieux.

Il faut le répéter, le test RT-PCR, celui qui fait référence, n’est pas un test diagnostic. C’est une technique de laboratoire pour multiplier un bout d’ARN que l’on est allé pêcher au fin fond des fosses nasales.

Le test ne dit rien sur la présence ou non du virus vivant parce que son CT (Cycle Threshold) est inconnu et qu’il n’y a pas de validation par culture. La charge virale est inconnue.

Si l’on ajoute les morts, en prenant garde de ne pas les analyser, et les lits de réanimation occupés, c’est la panique assurée.

La vaccination dernière panacée

C’est là qu’intervient la vaccination. Beaucoup de personnes, (médecins, journalistes, politiques, « influenceurs » etc.) ne jurent plus que par le vaccin. Elles sont certaines que la vaccination massive, voire totale de la population est la solution pour sortir de la crise.

Elles occultent le fait que la vaccination n’est qu’un moyen de protection de plus, imparfait comme d’autres. Elles occultent le fait qu’il existe beaucoup d’incertitudes et de zones d’ombre sur cette vaccination.

Elles occultent le fait que, si la doxa est qu’il faut diminuer le nombre de contaminations, le bons sens voudrait que l’on veille à diminuer le nombre de complications, cas graves et décès. Ce qui n’est pas lié. Travailler l’immunité naturelle a une place. Soigner précocement a une place.

En résumé une grande partie de la population, très inquiète, espérait le vaccin avec une impatience grandissante. Elle attendait une vaccination de masse.

Vaccination : la réponse à côté de la plaque

L’État est passé complètement à côté de cette attente qu’il a lui même suscitée. À cause de cette réponse inadéquate, la politique vaccinale est sur la sellette. L’État est pris à son propre piège.

La stratégie en cinq points définie par la HAS n’est pas une stratégie pour vacciner rapidement les foules. « Cette stratégie induisait nécessairement un démarrage lent, alors pourtant que de nombreux Français qui croient aux vaccins n’attendent qu’une chose : que cela aille vite. En termes d’image, un tel choix était ainsi mauvais politiquement. »

C’est une stratégie de gestion de pénurie. Elle accorde les doses de vaccin en commençant par les personnes les plus fragiles. Elle a été établie d’après « le calendrier prévisionnel de livraison de doses de vaccin ».

Les trois premières phases étant d’ailleurs reconnues phases « critiques d’approvisionnement ». L’État connaissait donc les difficultés d’approvisionnement. Il a choisi de les prendre en compte en rationnant.

Paradoxalement, dans son discours, l’État incitait les gens à se faire vacciner en grand nombre, même les personnes sans indication vaccinale. Sa propagande laissait entrevoir des dizaines de millions de doses disponibles.

Ainsi conçue, cette stratégie ne pouvait pas donner de résultats comparables à ceux de pays ayant choisi, d’emblée, de vacciner massivement. Comme il fallait s’y attendre la comparaison a été immédiatement faite et l’État français s’est retrouvé accusé d’incurie.

La déroute de l’État stratège

Or donc, comme il fallait s’y attendre, l’État a encore foiré. Remette en cause la seule stratégie vaccinale ne suffit pas. C’est le principe même de l’État stratège qu’il faut contester. Dans et hors de la gestion de la Covid.

Il fallait être naïf pour penser que l’État qui, depuis des années, cumule les échecs dans sa gestion de la France puisse réussir.

Il fallait être naïf pour croire que l’État, après la pénurie de tests, de masques, de gel hydroalcoolique, de lits de réanimation puisse générer l’abondance vaccinale.

Il fallait être naïf pour imaginer que l’État qui a transformé la Covid, une épidémie, en désastre sanitaire, économique, humain et social puisse réparer la catastrophe qu’il a engendrée.

L’État stratège c’est une politique de vaccination monomaniaque et à tout prix où il a été confondu vitesse et précipitation. Les politiciens et les technocrates n’ont aucune idée de ce qu’est une entreprise ni une chaîne de production. Ils confondent prise de décision et réalisation, intention et résultat.

Les laboratoires ne sont peut-être pas tout blancs mais, mis sous pression par les politiciens, les médias, les réseaux sociaux, ils ont acquiescé à tous les desiderata étatiques, même s’ils les savaient irréalisables en pratique. Ils ont toutefois pris soin de protéger leurs arrières, ce qui, vu de leur côté, est de la bonne gestion.

L’État stratège c’est la fermeture de lits hospitaliers qui continue malgré la pandémie. « Ces suppressions de lits passent par des décisions du Copermo, pour  Comité interministériel de performance et de la modernisation de l’offre de soins ». Ce sont des fermetures administratives décidées par une Autorité centrale hors sol. C’est irrationnel… sauf s’il faut entretenir la peur de la surcharge hospitalière…

L’État marche sur la tête. Suite à la Berezina qu’a été sa prise en charge de la Covid, l’État persiste dans la voie de la centralisation. Il a sorti la planification de la naphtaline. Le 1er septembre 2020 a été créé un Haut-commissariat au plan.   François Bayrou en a été nommé Haut-commissaire.

La planification n’a jamais été un succès. En réalité ce n’est que la formalisation de l’étatisme français. Le risque est que le Haut-commissariat veuille justifier son existence. S’il est vraiment actif il sera alors très coûteux et très nocif. S’il est un hochet pour François Bayrou ou un gadget dont l’objectif réel est de préparer la réélection de Macron, il sera toujours coûteux mais moins nocif.

L’État stratège n’est pas connecté au réel. Il est une illusion. Il n’est pas possible de définir une stratégie pertinente à partir d’un petit nombre d’informations sélectionnées dans un but précis sur un temps donné. L’État stratège suit sa logique propre, c’est-à-dire conserver le pouvoir, gagner la prochaine élection. L’État sert l’État.

L’État stratège c’est un minimum d’informations biaisées, un maximum de pouvoir. Nous avons aujourd’hui en France la quintessence de l’État stratège : un seul homme entouré d’un Politburo. Cela n’existe dans aucun autre pays européen. C’est une centralisation totale des pouvoirs. Les décisions de l’Autorité centrale sont sans appel.

Demain la vie

Le Rapporteur de la Commission des Lois fait un lien entre, le retard vaccinal, et la prorogation de l’état d’urgence sanitaire qui laisse le champ libre à un éventuel confinement.

« La vaccination progresse – […] elle n’avance certainement pas à un rythme permettant de nous faire espérer que le déploiement du vaccin, […] suffira pour enrayer la dynamique de cette épidémie.

Je suis donc obligé de vous le dire, bien sûr à regret, notre responsabilité est bien d’accepter la prorogation de l’état d’urgence sanitaire. »  Philippe Bas, Rapporteur de la Commission des Lois.

Une déconfiture étatique sert à justifier la coercition étatique, alors qu’elle devrait inciter à réclamer moins d’État. C’est le monde à l’envers. Il faut en sortir.

À l’opposé de l’État stratège qui nous mène à l’apocalypse il y a l’Homme libre, propriétaire et responsable. Il y a la liberté économique qui va bien au-delà de l’économie. Il y a la fin des mesures liberticides. Il y a une prise en charge médicale de l’épidémie. Il y a la vie.

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  • L’état veut faire peur, mais , il n’y arrive pas vraiment; mieux ou pire , à chaque fois que l’etat s’associe à quoique ce soit , il associe aussi le rejet de cette chose pas une bonne partie de la population qui exècre le gouvernement.

    Par ailleurs la peur du covid est parfaitement » légitime »..Il est aussi dérisoire pour le gouvernement de tenter de la qualifier ‘ »objectivement » que pour ses opposants.. la peur est un sentiment individuel qui a, pour le covid, de multiples facettes : peur d’être malade du covid, peur de contaminer autrui , peur qu’un proche soit malade du covid..tandis que la peur essentielle de macron est d’etre accusé de « mal » gérer le covid..

    Pour le reste…je ne crois pas que l’etat a promis l’abondance vaccinale, justement pas.. l’etat en général fait reposer sa propre nécessité sur le fait que laisser les choses se dérouler librement conduirait à des injustices et au règne de l’argent.. des trucs de ce genre..

    le problème essentiel de l’etat ,à chaque fois qu ‘il intervient dans l’économie, est de prétendre pouvoir être plus « juste » ou « mieux » .. que le marché… donc satisfaire les véritables besoins des gens.. à un prix dont au passage il fait disparaitre la signification.. et par conséquent qu’il rend « incomparable »..

    or la santé relève de l’économie.. les gens bossent dur POUR pouvoir être soignés…

    l’état a néanmoins un atout, il peut toujours se féliciter en disant que sans lui » ça aurait été pire ».. et c’est quasiment incontestable sauf à aller voir d’autres pays qui ont fait différemment.

    J’ai entendu des gens me dire « heureusement qu’il y a l’hopital public » …

    Donc TOUTE personne vaccinée pourra dire l’etat m’a vacciné.. « heureusement….

    rien de nouveau.. comme la démonstration de la nécessité de l’etat tient dans la conviction que le marché est injuste..et favorise les riches, ce qui est vrai, et que par ailleurs, la richesse est toujours le fruit d’une spoliation, ce qui peut arriver ….. vous vous heurterez à un mur..

  • La prise en charge médicale n’est possible qu’avec des traitements or l’HCQ que vous sous entendez ne marche pas , il est à ce sujet interessant de lire l’ouvrage d’un président de CME et réanimateur..

    https://www.lequotidiendumedecin.fr/actus-medicales/sante-publique/masques-tri-des-malades-hydroxychloroquine-les-verites-dun-praticien-hospitalier-au-coeur-de-la

    Concernant les services de réanimation le problème moult fois répété n’est pas celui des lits..Les lits vous les créez comme vous le souhaitez mais du personnel soignant , IDE et ASH mais là nous retombons dans vos vieilles lunes du fonctionnariat hospitalier..faut savoir…

    Quant au vaccin , comme le soulignait un virologue.. » d’habitude on vaccine en fonction du virus et l’automne suivant ( grippe) pour freiner sa propagation là nous vaccinons pendant ce qui va faciliter la sélection des mutants et rendra nécessaire une nouvelle vaccination en octobre, nous lui courons derrière…le seul souhait est qu’à priori ce virus mute dans la même région de son ARN ce qui est un soulagement ..Au moins le variant chinois sera sous contrôle…

    Et l’Homme libre…pardon mais c’est une utopie , vu que l’homme en général fait tout pour ne pas être libre justement et a un penchant excessif pour l’asservissement…( nous avons tous été bébé et vous aussi et cela par nature fait que vous serez dépendant même dans votre soif de liberté qui n’est ni plus ni moins qu’une servitude…mais là je me répète..)

    • l’homme libre est une utopie si vous voulez, mais il n’y pas d’alternative tenable que de poser les libertés individuelles comme socle des démocraties libérales ..

      si vous les relativisez c’est foutu. il n’y plus de valeurs..et vous retrouvez avec une démocrature..

    • Concernant l’HCQ, vous enfoncez des portes ouvertes.
      Il a tjrs été dit (par Raoult entre autres) que l’HCQ avait un intérêt lors de la phase débutante de la maladie et association avec l’azythromycin.
      Si on l’utilise une fois en Réanimation, c’est trop tard. Votre « président de CME » est réanimateur donc il ne peut que dire que cela ne marche pas. Il ne l’a jamais utilise dans d’autres circonstances!
      Ceux pour qui cela a marché ne sont pas passés en Réa. 🙂

      « .Les lits vous les créez comme vous le souhaitez mais du personnel soignant , IDE et ASH mais là nous retombons dans vos vieilles lunes du fonctionnariat hospitalier »
      lol. La création des lits en service hospitalier publique passe de biais de multiples commissions et organismes tutélaires diverses et variés necessitant moultes intervenants et réunions dans chacun d’entre eux permettant de diluer la responsbilité décisionnelle.
      Donc, NON, on ne peut créer des lits de Réanimation (comme dans tous les autres services) d’un claquement de doigt à l’Hopital Publique.

      Idem pour le personnel. Le changer d’affectation et de spécialité est impossible en raison du statut et du fonctionnement même de la Fonction Publique.

      « vos vieilles lunes »
      Lol. Je ne crois pas que l’auteur de cet article ait jamais été un défenseur acharné de la fonction publique en matière de santé.
      C’est une façon d’attribuer aux autres la defense d’un système qui a montré ses grandes limites récemment et qui n’est plus que difficilement défendable?

      • ok…

        on a compris..donc il ya ceux qui admettent les preuves de l’effcaicté du traitement raoult..
        et les autres..les crétins et les vendus..

    • « Et l’Homme libre…pardon mais c’est une utopie »
      Donc votre idéal, ce n’est pas la liberté, mais la soumission.
      Mais dans la servitude, il y a forcement un maître.
      Vous faîtes partie de ceux-là?
      Faîtes attention vous pourriez vous retrouver du mauvais coté du manche.

  • « Politique totalitaire »… rien que ça. Les gens (sérieux) qui ont connu les régimes totalitaires rigoleraient bien.
    Article non démonstratif puisque la conclusion (L’état c’est mal, m’voyez) est la raison de l’article. Et c’est amusant comment l’auteur passe vite faire sur les labos « pas tout blancs » qui ont subi la contrainte médiatique et politique… lol. Les pauvres. Une analyse plus sérieuse et moins biaisée montre simplement que ces labos ont très bien compris qu’ils étaient indispensables, courtisés, et ont fait comme le petit entrepreneur qui vous promet que votre toiture sera faite avant l’hiver… Sans compter que les actionnaires auraient été mécontents.

    • nous ne sommes pas dans un état totalitaires, pourtant la tendance va vers une forme de totalitarisme « du fait du recul constant des libertés … nous en sommes d’ailleurs à exiger le silence pour les contradicteurs…

      • Si vous faites référence au totalitarisme rampant des biens-pensants sur les forums et réseaux sociaux qui sortent les armes au premier avis divergent, je suis tout à fait d’accord avec vous.
        La politique étant devenue depuis des années un spectacle permanent, une succession de réponses rapides et mal ficelées à des faits divers ou venant de groupes de pression sachant manier les médias / faire pleurer les ménagères / jouer sur l’affect, etc, il faut malheureusement constater qu’à force de vouloir ménager la chèvre et le chou, l’état réduit le champ des possibles. Mais point de totalitarisme étatique, ô que non. Le danger ne vient plus de l’Etat dans nos contrées démocratiques, mais de ceux qui veulent s’y substituer ou le dépasser : grandes entreprises, libertariens égocentriques, radicaux divers.

  • Nous sommes effectivement partis en vrille. L’Etat justifie son emprise de plus en plus totalitaire par la nécessité de réparer ses propres échecs.

  • Excellent article!
    La France est déjà fort avancée sur la route de la servitude.

  • Excellente analyse mais qui est inquiétante en ce qui concerne l’avenir. Il reste à espérer un sursaut salutaire et une prise de conscience.

    • Bon article, bonnes arguties, au diable les masques… au diable les variants….
      De toute évidence, comme chacun sait, il s’agit d’une petite grippette qui va permettre de participer à l’équilibre financier du système de retraite français…

  •  » A votre bon cœur » Monsieur le Présidant. Mais dépêchez vous car on va tous en crerver deavnt vos lenteurs administratives.

  • A la réflexion, si l’état ne s’était mêlé de rien tout cela aurait mieux marché : on aurait laissé les médecins de ville soigner avec ce qu’ils voulaient (donc précocement, et pas restez chez vous avec un doliprane), fabriqué des masques immédiatement même avec des vielles chaussettes, c’était toujours mieux que de dire que cela ne servait à rien, la grande distribution en aurait commandé en Chine, les hopitaux se seraient débrouillés comme ils l’ont toujours fait puisque l’état ne leur a rien fourni, les fabriquants de pastis auraient fait du gel, on n’aurait pas confiné, et au final on aurait eu moins de morts, et l’économie pas arrêtée. Bien sur on ne peut pas refaire le film, mais on peut constater que toutes les décisions de l’état à quelque niveau que ce soit ont faire pire que rien.

    • En principe, oui, mais je vous trouve bien optimiste quand même : les médecins de ville auraient-ils bien soigné, les masques auraient-ils été fabriqués artisanalement, etc., etc. ?
      L’état prend surtout la place qu’on lui offre, et se contenter de refuser l’état ne comble pas tout seul le grand vide dont il profite.

      • Entre le marché et l’état, en général c’est le marché qui fonctionne. J’ai un copain qui importe des masques et des vêtement de protection de Chine, cela fonctionne à la confiance sans cerfa. Il connait personnellement des chinois, et le commerce est bcp plus facile quand on se connait.
        Je pense que les réanimateurs ont eu des ordres de prendre tout le monde, d’être très agressifs, et ils le disent eux-mêmes ils ont fait plus de mal qu’autres choses.
        Donc oui l’hypothèse que l’état a entrainé le double de morts en mars- avril 2020 est recevable (probable).
        On en saura rien.
        PS je porte des masques maison depuis début mars.

      • « les masques auraient-ils été fabriqués artisanalement »
        Les masques n’auraient pas eu besoin d’être fabriqués artisanalement.
        La grande distribution se serait chargée des achats et des ventes. N’oubliez pas que dès février des grossistes avaient fait des commandes qu’ils ont annulé quand l’État a décidé de réquisitionner en étant très discret sur le chapitre indemnisation des réquisitions.

        « L’état prend surtout la place qu’on lui offre,  »
        Mais il prend également de force la place d’acteur privés. Pour le pire d’ailleurs. L’épisode masques et gels hydralcooliques est un bon exemple.

        « les médecins de ville auraient-ils bien soigné, »
        Je pense qu’ils n’auraient pas pu faire pire que le « Restez chez vous et prenez du Doliprane » de la recommandation étatique.

        • Les médecins auraient échangé entre eux comme l’ont fait certains au tout début (docteur Paliard Franco qui soignait en Isère avec des antibio, docteur Bellaiche et ses collègues à l’hopital d’Aulnay idem), ces traitements se seraient répandus rapidement et au aurait pu éviter nombre d’entrées en réanimation. Au lieu de cela, avec la bénédiction des autorités de santé, le conseil de l’ordre a convoqué ces médecins, ou les a menacé, ou ils se sont d’eux même autocensuré pour éviter les ennuis. belle médecine étatique. Ah oui, c’était peut-être pour éviter de trop dépenser en médicaments à 2€ la boite? et à coté de cela on a promut officiellement le remdesivir à 2000€ le traitement, qui plus est devait se faire à l’hopital déja saturé, plutot que de prendre un comprimé à la maison.

        • Et pourtant dans le monde entier des masques ont dû être fabriqués artisanalement. Etrange.

      • Sur quelle base pensez vous qu’en moyenne un « médecin de ville », en concurrence avec d’autres, soignera moins bien qu’un médecin hospitalier en situation de monopole ? Parce que le « médecin de ville » n’est qu’un vendu incapable alors que l’autre est un saint talentueux ?

  • le socialisme/collectivisme/étatisme mène toujours aux mêmes résultats !
    c’est ballot !

  • La tendance de fond, c’est a dire, une méconnaissance, pire, une méfiance du secteur marchand, n’est pas unique a la France, loin s’en faut. Mais quand l’état s’accapare 50% des richesses produites et son personnel vient exclusivement du secteur public, de dialogue il n’est jamais question. On est directement dans un rapport de force. Les seuls qui peuvent dialoguer avec l’état actuellement sont les très grosses structures, et toujours au detriment des consommateurs (taxes indirectes). Tous les autres subissent un dictat non éclairé. Tout l’intérêt du libre échange est de faire converger les intérêts de chacun. C’est un principe oublié en Europe, a quelques trop rares exceptions pres. Des lors, comment s’étonner? Au vu des enjeux économiques, lâcher quelques milliards sur les labos et usines françaises, au pire, a l’aveugle, était la meilleure decision a prendre et couvrait le risque au mieux. Mais bon, ce n’est pas dans l’ADN d’un fonctionnaire de prendre des risques, a plus forte raison lorsque le principe de precaution est inscrit dans la constitution.

  • Merci pour cet article. Ca fait du bien !

  • Pour saisir l’ampleur de leur incompétence, il suffit de lire ce que Véran a dit le 21 janvier 2021.
    Dans la journée, devant la commission des lois du Sénat, il a doctement expliqué qu’il était pas possible de vacciner plus de 15 millions de personnes d’ici fin juin, ce qui justifiait de prolonger l’état d’urgence sanitaire. En ajoutant à la fin « C’est mathématique » !
    Le soir, au JT de 20h sur TF1, il a tranquillement dit autre chose, en égrenant des millions de personnes vaccinés mois après mois, pour arriver fin août à 70 millions, le tout pour faire croire aux Français que la vaccination, c’était parti et que tout le monde serait servi rapidement.
    Bien évidemment, il n’a pas indiqué qu’il prévoyait de faire 55 millions (70 fin août – 15 fin juin) en juillet et août.
    Quasiment aucun média n’a relevé cette énorme contradiction !
    Qui est même un mensonge, soit dans la journée, soit le soir.
    Il est d’ailleurs probable que les deux soient faux.
    Pour les 70 millions fin août, un calcul élémentaire le démontre :
    – 70 millions de personnes vaccinées
    – 2 doses par personne, soit 140 millions d’injections
    – de début janvier à fin août, il y a environ 240 jours (7jours sur 7, hors jours fériés)
    – donc il faut faire 140 000 000 / 240 = 583 000 injections par jour !
    Or, ils en ont fait 1,2 à 1,3 millions pendant le mois de janvier, soit ce qui aurait dû être fait en 2 ou 3 jours.
    Un coefficient d’erreur entre 10 et 15.
    Et le rythme de février n’est guère mieux, avec 2,3 millions à mi-février, en 6 semaines.
    Il n’y a aucune chance qu’ils atteignent les 70 millions fin août, même si toutes les livraisons sont conformes au planning prévisionnel.

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