Nord Stream 2 : la guerre du gaz aura bien lieu !

La guerre du gaz pour la construction du nouveau gazoduc Nord Stream 2 tourne au pugilat diplomatique entre l’Europe, les États-Unis et la Russie, sur fond de rétorsions financières et de menaces graves pour des entreprises européennes.

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Verlegung der Nord-Stream-Pipeline durch die Ostsee by wolfro54(CC BY-NC-ND 2.0)

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Nord Stream 2 : la guerre du gaz aura bien lieu !

Publié le 7 février 2021
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Par Michel Gay.

La guerre du gaz pour la construction du nouveau gazoduc Nord Stream 2 (toujours en construction alors qu’il aurait dû être terminé fin 2019 pour un coût de près de 10 milliards d’euros) tourne au pugilat diplomatique entre les pays européens, les États-Unis et la Russie, sur fond de rétorsions financières et de menaces graves pour des entreprises européennes.

La France et le Parlement de l’Union européenne (UE) viennent de s’opposer à ce gazoduc contre l’avis de l’Allemagne, de l’Ukraine, de la Pologne et des pays baltes notamment.

Le « tuyau » de Nord Stream 2 passe sous la mer par le nord de l’Allemagne depuis la Russie en évitant l’Ukraine, la Pologne et les pays baltes.

Les États-Unis ne veulent pas que la Russie alimente l’UE encore davantage en gaz au risque de fournir un moyen de pression commerciale et politique « trop » important à la Russie. Et l’UE est aujourd’hui divisée sur ce sujet.

 

L’indépendance européenne vue des États-Unis…

Paradoxalement, les États-Unis expriment l’idée que limiter les sources d’approvisionnement de l’Europe, notamment celles venant de Russie, augmentera son indépendance énergétique. Mais par ailleurs, ils proclament que la diversification des sources est gage de sécurité…

Ainsi, le 10 décembre 2018, les États-Unis rappelaient dans un point de presse particulièrement éclairant qu’ils soutenaient la diversification de l’approvisionnement énergétique de l’UE, mais que « Nord Stream 2 est un affront direct aux objectifs européens en matière d’énergie et de sécurité nationale » en augmentant sa dépendance à la Russie.

Et, dans ce même point presse, les États-Unis déclarent que « la diversification permet des approvisionnements et des itinéraires différents pour aboutir à des marchés résilients et sécurisés. Les pays ont plus de choix lorsque les marchés offrent plus d’options » (version originale ici).

De sombres arrière-pensées mercantiles et politiques reposant sur la vente du gaz américain et russe se profilent derrière la défense affichée des « valeurs démocratiques » afin de maintenir l’Europe sous la dépendance des États-Unis et/ou de la Russie.

La perspective pour les États-Unis de vendre leur gaz de schiste à l’Europe par bateau méthanier avec du gaz naturel liquéfié (GNL), notamment vers l’île de Krk (prononcer « keurk ») en Croatie, n’est pas étrangère à leur opposition frontale, bien qu’ils s’en défendent.

Difficile de comprendre la logique sous-jacente ainsi que les tenants et les aboutissants de cette guerre d’influence politique et financière en Europe…

 

Une position ambiguë des ONG écologistes

Le rapport de Greenpeace « Tod aus dem Schlot » (La mort qui nous vient des cheminées d’usine), édité en avril 2013, indiquait que les émissions des centrales allemandes au charbon étaient la cause chaque année d’environ 3100 décès prématurés et de 700 000 jours d’arrêt maladie. Sans compter les dommages causés aux pays voisins… dont la France.

Et la dernière page de son rapport rappelait son « indépendance » : « Kein Geld von Industrie und Staat » (aucun argent en provenance de l’industrie et de l’État). Est-ce si sûr ?

Après avoir obtenu l’arrêt du nucléaire en Allemagne, Greenpeace en appelle dorénavant à une sortie du charbon au profit d’une énergie moins polluante, le gaz !

L’augmentation de sa consommation est donc inévitable (+20 % entre 2015 et 2018) car les appels à la sobriété et à l’efficacité ne suffiront pas, loin s’en faut, à combler les productions électriques du gaz, du nucléaire et du charbon qui représentent toujours, à elles seules, près de 60 % en Allemagne en 2019.

Doit-on en déduire que certaines organisations écologistes sont contre les gaz de schistes mais pour le gaz naturel, à condition qu’il soit russe ?

Le parlementaire européen Michal Tomasz Kaminski s’était déjà interrogé sur les liens entre certaines organisations écologistes et l’industrie gazière le 29 avril 2011. Il avait posé la question au Parlement européen au sujet des subventions accordées aux écologistes allemands par le consortium Nord Stream.

La réponse du Parlement européen du 16 juin 2011 indiquait en résumé que, selon la Commission européenne, s’il existe une éventuelle collusion ou un conflit d’intérêt entre Greenpeace et Gazprom, ce n’est pas de sa compétence. Circulez, il n’y a rien à voir.

Que Greenpeace favorise « provisoirement » le développement du gaz pour compenser les variations fatales des éoliennes et du photovoltaïque, et aussi pour évincer le nucléaire et le charbon, ne relève donc que d’une pure coïncidence.

 

L’UE dit : arrêtez tout !

Le 21 janvier 2021, le Parlement européen a exigé l’arrêt immédiat des travaux du gazoduc Nord Stream 2. L’Allemagne, dont l’ancien Chancelier Gerhard Schröder est… président du Comité d’administration de la société pétrolière russe Rosneft et président du comité d’actionnaire de Nord Stream, s’y oppose !

Même la ministre allemande de l’Environnement (Svenja Schulze) s’en est inquiétée à cause des besoins croissants en gaz de l’Allemagne pour compenser les variations intempestives des énergies renouvelables et pour réussir sa sortie du charbon et du nucléaire.

Ces redoutables manœuvres des États-Unis et de la Russie dans le domaine énergétique sont inquiétantes.

Le pari de l’UE d’augmenter sa consommation de gaz « de manière transitoire » (mais certainement « durable ») pour aider les énergies renouvelables intermittentes à remplacer l’énergie nucléaire et le charbon est un aveuglement coupable.

 

Moins dépendre du gaz qui pue ?

La dépendance au gaz de l’UE pour son chauffage et sa production d’électricité ne se poserait pas avec autant d’acuité pour l’Europe (et notamment pour l’Allemagne qui, en 2019, dépend à 50 % des importations du gaz russe) avec l’énergie nucléaire qui est une énergie d’avenir et durable pour l’Europe.

Pour la France, cette dépendance au gaz russe (par gazoduc et par méthanier GNL) n’était que de 25 % en 2019 grâce principalement à sa production d’électricité nucléaire à 75 %.

Si l’argent n’a pas d’odeur, le gaz américain et/ou russe pourrait bientôt avoir une odeur nauséabonde et irritante pour l’UE ballotée entre les intérêts divergents de ses 27 pays membres et ceux, opposés, des États-Unis et de la Russie.

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  •  » La France et le Parlement de l’Union européenne (UE) viennent de s’opposer à ce gazoduc contre l’avis de l’Allemagne, de l’Ukraine, de la Pologne et des pays baltes notamment »
    Il n’y a pas une erreur dans cette phrase ?

    • Il me semble que l’Ukraine et la Pologne sont contre la mise en place de ce gazoduc dans le cas de l’Ukraine car ça réduit leur taxation sur le gazoduc existant depuis les années 80 et leur possibilité de ponction au passage (détournement depuis la mise en place).
      Les Européens s’interdisent la recherche et l’utilisation du gaz de schistes et donc pourquoi devrions nous acheter ce type de gaz au Étasuniens plus cher et livré par bateau gazier… Et une fois de plus être soumis au bon vouloir de «L’AMI» d’outre-atlantique.

    • Surtout, que vient faire braillement des USA dans une affaire qui ne concerne que les deux pays qui sont aux deux bouts du pipe, à savoir la Russie et l’Allemagne? Si l’UE allait s’ingérer dans les affaires amércaines que n’entendrions-nous?
      Si certains imbéciles ne veulent pas de gaz russe parce qu’il est russe, ils n’ont qu’à ne pas en acheter.

    • En effet,les pays de l’est ne veulent pas renforcer la position de la Russie. Par exemple avec Nordstream2 les russes pourront mettre la pression sur l’Ukraine par où ne devront plus passer les exportations de gaz.

      • Quelle pression sur l’Ukraine ?
        Le kremlin n’est vraisemblablement pas intéressé pas le Dombas c’est vrai qu’une grande majorité est russophone, c’est le cas aussi dans certains secteurs des Pays Baltes… Quant aux combattants il y a sûrement des mercenaires russes au même titre qu’il y en a des Moldaves et de pays du Caucase. Et la Crimée avait 95% de sa population est Russe son administration avait été donnée à l’Ukraine en 1953 qui l’a complètement délaissée ce n’est qu’un simple retour aux frontières de 1949 ce que demande l’ONU (pour d’autres pays). Assez parlé de l’Ukraine…
        Ce gazoduc ne concerne pas que l’Allemagne mais aussi les Pays-Bas, le Belgique, et peut être aussi les Hauts-de-France.

        • Ils pourront probablement leur couper le gaz sans affecter leurs autres gros clients, c’est tout…

        • Vous devriez revoir votre copie.
          Les russophones en Ukraine ne sont pas russes. Ils ne sont pas pro-russes dans leur majorité.
          Selon votre logique l’Ukraine devrait annexer les territoires russes peuplés des ukrainiens.
          La Crimée est ukrainienne comme l’Alsace germanophone, la Corse et le comté de Nice italophones sont françaises.
          En 1953, l’Ukraine a récupéré la Crimée puisqu’elle était « délaissée » comme vous l’avez si joliment dit. Et c’est l’Ukraine qui l’a ramené à la vie et à la relative prospérité.
          Enfin, d’où vous sortez le chiffre 95% de « russes » en Crimée? Tout les citoyens en Crimée était ukrainiens, à 100%. Leur origine ethnique était russe à 60% (beaucoup parmi eux très loyaux ukrainiens), 25-30% ukrainiens, 10-15% des tatars, à qui cette terre appartient depuis des siècles et qui étaient chassé par Staline. D’ailleurs la prédominance démographique russe en Crimée c’est la conséquence de la colonisation russe de masse que l’on peut appeler Grand Remplacement…

  • quelle différence entre un gaz énergie fossile russe et un gaz énergie fossile de schistes américains, si j’ai compris Greenpeace le gaz russe n’émet pas de carbone???

  • On voit bien à l occasion de ce « problème » percer la couleur rouge sous la couche verte. Quant à ce rapprochement russo/germanique il ne surprendra que ceux qui s’étonnaient du pacte germano soviétique.

    • Peut-on arrêter les suppositions malsaines ? Nous (la France) utilisons deux sources de gaz pour notre consommation…
      L’Algérie et la Russie et cela depuis les années 80. Un gazoduc à l’origine géré par un système informatique français qui alimente l’Europe ; au départ de Ourengoï traverse une partie de la Russie pour arriver en Ukraine à Ouchgorod (frontière ouest de l’ex-URSS) pour être distribué dans les différents pays européens (entrés dans l’UE depuis).
      Maintenant si vous souhaitez avoir une augmentation de 25% sur votre facture de gaz, c’est un choix et aussi envisager d’ajouter un taxe carbone supérieure pour le transport (gazoduc étasunien du lieu d’extraction à la côte puis transport maritime jusqu’à Rotterdam). Et comme le gaz est utilisé aléatoirement pour de la production électrique augmentation de la facture correspondante.

  • « Paradoxalement, les États-Unis expriment l’idée que limiter les sources d’approvisionnement de l’Europe, notamment celles venant de Russie, augmentera son indépendance énergétique. Mais, par ailleurs, ils proclament que la diversification des sources est gage de sécurité… »

    Ce paragraphe est à la limite du trompeur : nulle part les USA ont affirmé que l’Europe devait limiter son approvisionnement en énergie : les USA disent qu’un approvisionnement qui dépendrait trop de la Russie en rendrait l’Europe dépendante, ce qui est parfaitement logique et en accord avec leur proclamation sur l’idée (triviale) de sécurité énergétique par la diversification des sources.

    La première phrase est donc distordue de manière telle à faire paraître la position des USA comme incohérente, alors l’incohérence est du seul fait de l’auteur (qui est généralement bon, ce qui est d’autant plus étonnant). Décevant.

    • @TM il y a clairement un pb de souveraineté à ce qu un etat nous empêche de nous approvisionner ou bon nous semble , non ? De quoi se mêlent les US ? Que nous ne soyons pas en mesure des les envoyer sur les roses est pour le moins troublant. A votre avis qu aurait dit de Gaulle ?

    • Il est dit textuellement que l’ouest ne devrait pas davantage s’alimenter en gaz venant de Russie, donc limiter ses approvisionnements venant de Russie (voir le lien indiqué du point presse) : « Nord Stream 2 et une extension de Turkish Stream visent à accroître la dépendance au lieu de renforcer la sécurité. Il ne s’agit pas de projets commerciaux. Ce sont des outils politiques. Les entreprises du secteur de l’énergie russes aux États-Unis sont une extension de l’État et l’État russe se sert de l’énergie à des fins politiques coercitives. Au moyen de Nord Stream 2, la Russie cherche à accroître son emprise sur l’Ouest et à couper l’Ukraine de l’Europe. Les États-Unis et l’Europe adhèrent aux mêmes valeurs occidentales. Nous considérons que les affaires doivent être mutuellement bénéfiques et réciproques, mais faire affaire avec Nord Stream 2 n’est tout simplement pas compatible avec ces valeurs communes ».

  • https://www.usinenouvelle.com/article/le-petrole-et-le-gaz-combustibles-de-la-revanche-de-l-azerbaidjan-dans-le-haut-karabakh.N1018524

    Après le « Sud » le « Nord »..Tout conflit « cache » une guerre énergétique…Alors 100 fois oui au nuclaire qui coupera l’herbe sous les pieds de nos dictateurs russe et turc…

    • Dictateur russe, M. Poutine est peut-être aux affaires depuis trop longtemps mais il est réélu toujours régulièrement (mise à par le contournement de la loi avec M. Medvedev). Fouillez un peu parmi les élus des assemblées il n’y a pas vraiment d’hommes ou de femmes réellement crédibles pour occuper le poste… Mais c’est vrai, les cimetières sont pleins de quidams qui se croyaient indispensable.
      C’est hors sujet, mais un M. Navalny fait un score aux élections équivalent à la somme des MM. Asselineau et Poutou et d’une Mme Arthaud chez nous. Par contre il gratouille bien et est très gênant pour certains roitelet régionaux, mais financé par des fonds très orientés anti-russe et sûrement un peu étasuniens (accusation sans preuves).

  • Pourquoi diable la France s’oppose-t-elle à ce gazoduc? Cela diversifie l’approvisionnement en gaz de l’Europe, où est le problème?

  • la véritable question etant au nom de quels traités ou accord les usa, UE, la France ou autre ont les moyens juridiques de faire arrêter ces travaux..

    leur opinion et leurs arguments ,je m’en tape. hypocrisie.

    • Les moyens juridiques sont, des millions de dollars voir des milliards d’amendes. On a interdit huwei pour qu’elle raison à votre avis ?… Ok ça privilégie quelques constructeurs européens sans risques de représailles….

  • L’UE sur la route de la servitude 🙁

    • 70 ans, pas le semblant d’une stratégie énergétique commune, mais la prétention d’avoir ses forces armées. A peu près aussi logique que de developer les energies intermittentes alors que la technologie de stockage n’existe pas, de délaisser le nucléaire, tout en forçant le marché a basculer sur la mobilité électrique. Tout va bien. Et si vous n’êtes pas d’accord, quelque soit le parti pour lequel vous avez vote (et j’inclue le RU), ou que vous soyez, ce suicide se poursuivra.

  • A y réfléchir, qui pourrait pâtir, immédiatement ou potentiellement, de l’achèvement du gazoduc Nord Stream 2 ?
    – Les Etats-Unis, qui ne pourraient pas vendre (avec un coquet bénéfice) leur production gazière (qu’elle relève des schistes ou de gisements autres ne relève pas de la même préoccupation)
    – L’Ukraine, qui ne pourrait pas bénéficier des coquets bénéfices du transit gazier, et qui devrait probablement payer le gaz russe à son juste prix (et pas à un prix bradé, puisqu’ils n’auraient plus le moyen de pression dudit transit)
    – les Azerbaïdjanais et les Turcs, les premiers pour leur gaz (qui arrive en Europe via le grand gazoduc transturc et transbalkanique), les seconds pour le gaz russe (gazoduc de la Mer Noire) qui arrive par le même transbalkanique)
    – Les Algériens, qui pourraient voir leurs exigences rediscutées
    A y réfléchir, qui pourrait y gagner ?
    Tous les pays de l’UE qui n’ont pas de gaz naturel, dont l’Allemagne et la France, l’Italie et la Croatie, etc…

    Bref, pour qui roule Macron ?

    • @Gj vous avez répondu, Macron est le Blair français.

      • ne pas insulter Tony Blair…
        de toute façon, monsieur Macron n’a aucune formation/culture scientifique et technique, voire aucune culture du tout…
        Il y a donc très peu de chance qu’il comprenne les enjeux (sinon, il aurait déjà relance Fessenheim).

        • @breizh tout cela n’a rien à voir avec la culture ni la compréhension, Macron est assujetti aux US comme Blair l’était.

    • un gazoduc de plus, c’est d’avantage de concurrence dans l’approvisionnement : tout à y gagner pour l’Europe.

    • Pour ce qui est de l’Ukraine, elle se fait payer pour le transit du gaz russe au prix du marché; il est normal qu’il y ait des « bénéfices » dans ce type de business. Ne faites pas croire aux autres que les gentils russes se font plumer par les perfides ukrainiens.
      Vous devriez vous renseigner sur la politique énergétique de l’Ukraine qui n’achète plus le gaz à la Russie. Cela fait quelques années que l’Ukraine achète le gaz sur le marché et économise des milliards.
      A propos, d’où vous sortez le « prix bradé »? Pendant de longues périodes l’Ukraine payait plus que le prix du marché, rappelez-vous les accords que Yulia Timochenko a signé en 2009.
      Votre dernière remarque sur « qui pourrait y gagner » est très symptomatique de la naïveté des occidentaux que Lénine attribuait à leur côté sympathique des idiots utiles. Ce que vous « gagnez » est dérisoire comparé à ce que vous perdez à vous mettre en état de dépendance vis à vis le pays voyou dirigé par des criminels.

  • L’effacement d’appareil électrique (chauffage et eau chaude) existe déjà sans le LINKY et de nombreux consommateurs ont fait ce choix en échange de quelques avantages (financés par la C.S.P.E sur les factures de tous les abonnés). Cela sera aussi possible avec le LINKY pour faire face aux pointes de consommation lors de fourniture insuffisante des moyens intermittents, vent et soleil.

  • Une seule solution, le nucléaire, et comme pour les vaccins, la France est encore en queue de peloton malgré ses atouts non exploités. Délirant et à pleurer !

  • L’auteur oublie de mentionner un petit détail, à savoir, le système des gazoducs terrestres passant par l’Ukraine suffit largement pour alimenter l’Europe de Ouest. La Russie par le projet Nordstream 2 cherche avant tout à exclure l’Ukraine du transit de gaz et de la priver des revenus que ce transit procure. C’est donc une des composante de la guerre contre Ukraine dont les occidentaux et en particulier les Allemands sont complices.

    • Pas sur. N’oubliez pas que l’Allemagne veut sortir du charbon, (et la france du nucléaire) . Les 1200TWH de NortdStream seront donc les bienvenus aussi!

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