Interdire les licenciements : les syndicalistes cassent le thermomètre

La CGT, la FSU et d’autres organisations de gauche exigent que soient bloqués les licenciements. Une ineptie économique.

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Manif 1er mai 2018 BY Jeanne Menjoulet(CC BY-ND 2.0)

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Interdire les licenciements : les syndicalistes cassent le thermomètre

Publié le 7 février 2021
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Par Pierre Robert.

En 1957, alors que sévissait l’inflation, Guy Mollet, président du Conseil, prétendait l’éradiquer en bloquant les prix. La droite qui s’opposait à cette politique de gribouille fut alors qualifiée de « droite la plus bête du monde » par un chef du gouvernement manifestement ignorant des réalités économiques les plus élémentaires : on ne fait pas baisser la température (la hausse des coûts) en cassant le thermomètre (l’indice des prix).

Un scénario du même type se rejoue aujourd’hui. La CGT, la FSU et d’autres organisations de gauche exigent que soient bloqués les licenciements. Le 4 février ils étaient quelques milliers à battre le pavé un peu partout en France aux cris de « aucun licenciement, augmentation de tous les salaires » ou encore « à bas le capitalisme ».

Là encore la bêtise et l’ignorance sont du côté de ceux qui pensent qu’en bloquant les variables-clés de notre économie, on améliore le bien-être général.

Les deux visages du marché du travail

Les économistes savent qu’en permanence le marché du travail non seulement détruit des emplois mais en crée simultanément. Chaque année environ 15 % d’entre eux disparaissent mais 15 % d’emplois nouveaux, un peu plus ou un peu moins selon la conjoncture, réapparaissent.

Ce processus est un élément-clef de la destruction créatrice, ce processus qui par l’innovation a permis aux pays développés d’emprunter le chemin de la prospérité et d’atteindre un niveau de vie incomparablement plus élevé que celui qui prévalait avant la Révolution industrielle.

Bloquer ce flux permanent en multipliant les obstacles au licenciement a un impact désastreux sur les gains de productivité et le pouvoir d’achat. À la limite on se retrouve dans la configuration de la défunte Union soviétique.

Les licenciements y étaient interdits mais le niveau de vie y était extrêmement médiocre. Fonctionnant dans un état permanent de pénurie, l’économie a fini par s’y effondrer.

Une gestion longtemps désastreuse du capital humain

« En réalité croissance et chômage sont déterminés conjointement par le processus de destruction et de créations d’emplois ». Dans Les ennemis de l’emploi (Flammarion, 2015), Pierre Cahuc et André Zylberberg ajoutent : « C’est la manière dont chaque pays gère ce processus qui conditionne ses performances en matière de chômage et de croissance ».

Or en France nous l’avons longtemps très mal géré.

Ce qui est ici en cause c’est le manque de pertinence de nos choix politiques passés : semaine de 35 heures, protection excessive des salariés en CDI, règles d’indemnisation du chômage, rigidités de tous ordres.

À cet égard les politiques dites néo-libérales qui en ont pris le contrepied avec plus ou moins de conviction depuis la loi El Khomri ont été bénéfiques. Durant les quatre années qui ont précédé la crise sanitaire le nombre d’emplois n’a cessé de progresser et le chômage de diminuer en lien direct avec le desserrement des contraintes qui étouffaient leurs créations.

Subsiste toutefois un énorme point noir dû aux mauvaises performances de notre système de formation aussi bien initiale que continue. Il se dégrade et affaiblit de plus en plus notre économie comme le montre le score très médiocre obtenu par la France dans les enquêtes internationales menées par l’OCDE pour suivre les acquis des élèves de 15 ans (programme PISA) et évaluer les facultés cognitives des adultes (programmes PIAAC).

Ce qui est ici en cause c’est le degré insuffisant de compétence de la main-d’œuvre disponible, c’est l’inefficacité de notre lourde bureaucratie éducative pour y remédier. L’interdiction des licenciements ne pourrait en rien répondre à cette carence. Bien au contraire, procédant d’une ignorance profonde des mécanismes économiques, une telle mesure n’aurait que des effets désastreux

Les ressorts de la création d’emplois

Ce sont les entreprises qui créent des emplois, et non l’État. C’est en fonction de leur activité et donc des commandes de leurs clients qu’elles peuvent ou non le faire.

Interviennent aussi les anticipations de leurs dirigeants sur l’état futur des affaires, l’évolution des prix grâce auxquels elles se procurent ce dont elles ont besoin pour produire et le cours pris par le progrès technique. Des licenciements peuvent en résulter.

Mais si l’administration les empêche d’ajuster leurs effectifs, cela a toutes les chances de les mener à terme à la faillite ou de les inciter à ne pas grandir.

En outre cela ne règle en rien la question du chômage car simultanément on dissuade les entreprises d’augmenter leurs effectifs. C’est un moyen très sûr pour faire exploser le taux de chômage.

Les administrations publiques ne peuvent créer des emplois que sur la base des prélèvements qu’elles opèrent sur la valeur ajoutée par les entreprises privées. Là encore ce n’est pas en les accablant de charges qu’on les encourage à investir et à augmenter leurs effectifs.

Les effets pervers d’un excès de protection

En outre, l’analyse économique montre qu’une protection excessive des salariés a des effets pervers en créant une segmentation très forte du marché du travail. Dès lors que la réglementation protège trop les salariés en place, ceux qui ont un contrat à durée indéterminée ont des emplois stables et bien payés.

Mais simultanément se constitue un volant de plus en plus important de travailleurs précaires et mal rémunérés. La surprotection des uns se fait au prix d’une plus grande précarité pour les autres avec en France une coupure plus marquée qu’ailleurs entre les insiders titulaires de bons emplois et les outsiders en situation de vulnérabilité.

Les premiers y sont protégés par leur statut dans le cadre d’un système corporatiste. En revanche, enfermés dans un circuit où ils enchaînent des périodes d’emploi, de formation souvent inadaptée et de chômage, les précaires supportent tout le poids des ajustements.

Le fait qu’en France des millions de fonctionnaires bénéficient de l’emploi à vie renforce cette coupure qui est une prodigieuse source d’inégalités. Défendre les services publics ne devrait pas consister à grossir des effectifs déjà pléthoriques.

Il serait bien plus pertinent de recentrer les administrations sur les missions essentielles de l’État au lieu d’entretenir une armée de mécontents occupant des postes nombreux mais déqualifiés et de peu d’utilité sociale.

Licenciements : faites ce que je dis, pas ce que je fais

Le Parti socialiste porte une lourde responsabilité dans la mauvaise gestion de la question de l’emploi qui a trop longtemps caractérisé notre pays. Le 4 février, soit le même jour que celui où la CGT et la FSU appelaient à manifester, il a présenté son projet pour l’emploi pour la présidentielle de 2022 prônant notamment la mise en place d’un dispositif « former plutôt que licencier ».

Cela n’a pas empêché cet organisme qui vit sur fond public et dispose selon un de ses responsables d’un confortable magot d’annoncer le 26 janvier un plan social prévoyant la suppression d’au moins un quart de ses effectifs salariés.

Comme le déclare sa trésorière :

Un parti politique, ce n’est pas une association de macramé ! Il faut que les métiers s’adaptent aux transformations, et par ailleurs, il y avait des doublons, on ne pouvait pas se le permettre.

Cela est a fortiori encore plus vrai pour des entreprises qui chaque jour doivent se battre pour affronter la concurrence, développer leurs activités ou tout simplement survivre lorsque les temps deviennent vraiment difficiles.

 

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  • Il y a une chose à faire avant toute chose. Il faut réformer le système de financement des syndicats en France. C’est inadmissible que les syndicats soient financés sur de l’argent qui doit servir à payer les retraites et les prestations d’Assurance Maladie des salariés. Cet argent leur permet d’entretenir l’immobilier somptueux de leurs sièges sociaux et de payer grassement les permanents qui sont ainsi récompensés. Cela permet aussi d’indemniser les syndicalistes pendant les grèves. Les syndicats roulent uniquement pour eux, il est grand temps de faire en sorte qu’ils soient financés uniquement par les cotisations de leurs adhérents. Macron avait fait miroiter l’abrogation des ordonnances de 45, il faudra bien que cela arrive un jour, ce système archaïque du syndicalisme représentatif en France basé sur les faits de résistance pendant la deuxième guerre mondiale doit avoir une fin. Et pour la France le plus tôt sera le mieux.

    • C’est surtout avec l’argent de la formation professionnelle que sont financés les syndicats, ce qui est encore pire que l’assurance maladie ou les retraites..

      • Avec énormément de formations bidon, de formateurs incompétents, ou des formations qui durent deux fois plus longtemps que nécessaire : exemple, certains caces de remise à niveau qui peuvent se faire en une journée, et encore en prenant son temps, et qui se déroulent en 2 ou 3 jours, et ou, et aux dires des participants, on perd son temps

        • @ Dexter
          OUI, vous avez raison, notamment pour les formateurs bidon.
          J’en ai fait partie, sans savoir où je mettais les pieds, car je pensais (effectivement) pouvoir être utile. J’ai vite compris (48 h) et abandonné la plaisanterie (sans accepte d’être rémunéré). J’en conserve le souvenir comme une humiliation personnelle.
          Je rejoins ici @Françoislibre, en allant plus loin : pas un centime d’euros, directement ou par des « avantages matériel », pour ces syndicalistes (dont le souhait de me voir publié ici m’interdit de dire vertement ce que j’en pense).

  • Pour la photo d’en-tête, le panneau « le service public, notre richesse, ce sont vos impôts », serait plus adapté

  •  » l’état ne crée pas d’emploi « ….ha ben si , suite à l’embauche de nombreux conseillers , le coût salarial du gouvernement castex est le plus élevé de la 5em république ( 46,7% d’augmentation par rapport au gouvernement Philppe avec une dépense de 185 millions d’euros )….( René Dosière député de l’Aisne )

    • comme la confiance est la clef d’une économie prospère qui repose bien par ailleurs sur l’interet des individus..

      justice, police… dès que le gouvernement dépasse cela, on peut penser qu’il entrave la production de richesse.. plus exactement on ne sait pas trop..

  • mais voyons, vous ignorez que les patrons ne cherchent qu’à foutre leurs salariés dehors.. ils subissent le traumatisme que constitue une embauche qu’en vue de ce seul plaisir..

  • Interdire les licenciements, augmenter les salaires, taux prélèvements obligatoires le plus élevé de l’UE, création permanente de nouvelles taxes, création de lois liberticides (loi AVIA)… C’est une impression ou notre régime politique s’apparente de plus en plus au régime communiste?

    • Avec les moyens modernes d’investigation et d’espionnage dont il dispose, il est même très en avance sur les derniers régimes communistes connus!

  • Un individu qui créé un emploi ne serait-ce que pour une semaine, c’est déjà une bénédiction.
    Personne n’a obligation de créer des emplois, alors il est incompréhensible qu’il y ait une obligation à conserver des emplois.
    Les syndicalistes Français devraient se retourner contre eux-mêmes et se flageller de ne pas créer d’emplois. De plus, en créant des emplois, ils pourraient montrer à tous comme ils sont de bons patrons qui savent conserver tous les emplois qu’ils créent avec de hauts niveaux de salaire et des avantages sociaux conséquents.
    Au fait, cela me rappelle le pauvre chauffeur de Marc Blondel l’ancien secrétaire général de FO…

  • Il est temps pour nous, chefs d’entreprise, de taper du point sur la table et d’exiger de tout gouvernement un alignement des charges et contraintes administrative sur la moyenne européenne ou au moins sur l’Allemagne.
    c’est la seule et unique façon de promouvoir la création d’entreprises, surtout industrielles et, à condition d’en garantir la pérennisation de faire revenir celles délocalisées. Tout le reste n’est que blablabla politicien.

    • alors oui et non.. ça pourrait déplacer le problème français au niveau européen

      ça n’a pas de sens de s’aligner sur les autres..qui ne se ont alignés sur personne..

      ce à quoi il faut mettre fin est la taxation des enterprises tout court, sinon une partie de la législation , du moins si on prétend avoir la création d’emploi au coeur de ses objectifs;;
      les français doivent comprendre que le chomage endémique vient en grande partie de la réglementation du travail ..

    • « garantir la pérennisation de faire revenir celles délocalisées. »
      Conditions complètement hors de portée de n’importe quel gouvernement dont ce n’est en aucun cas le rôle. Doit-on rappeler que le rôle d’un gvt est d’assurer aux entreprises un environnement ( liberté, sécurité justice) permettant leur développement. Pérenniser, c’est du domaine du chef d’entreprise et de sa gestion bonne ou moins bonne. Quant à faire revenir les délocalisées, il me semble avoir déjà lu sur CP que c’est purement utopique et contre productif!

  • Étant donné que l’interdiction est à la mode, interdire les licenciement va de soit. On pourrait aussi interdire le chômage, travail obligatoire, il faut rehausser les digues pour nous protéger du chgt climatique, désherber le rails des chemins de fer et surment plein d’autres trucs pour occuper nos oisifs professionnels, 10 % de chômeurs alors qu’on importe des travailleurs étrangers par millions, y a un probleme.
    C’est pour rire, la France étant en faillite, interdire les licenciements est sans importance.

    • Interdire le mauvais temps, la pluie et la sécheresse, interdire le bruit de l’orage et les éclairs, on peut interdire ce que l’on veut, à condition d’avoir les moyens de faire respecter les interdits. Je ne vois pas de différence entre licencier et faire couler une entreprise et tous ses salariés en ne licenciant pas.

  • Vous semblez découvrir que la CGT est contre les licenciements…
    N’oubliez pas que ses racines sont le communisme.
    C’est normal pour eux, vous pouvez essayer de démontrer ce que vous voulez, c’est irrecevable car vous ne partez pas des même théorie.

    Ils sont sur une autre planète, l’utopie paye en politique.

  • Comme ça a l’air de vous plaire…
    Je suis pour le référendum d’initiative populaire.
    Je vous propose pour commencer :
    – Retraite à 50 ans
    – Revenu minimum pour tous des 18 ans de 4000€.
    – 12 semaines de congés payés.
    – 13ieme mois en fin d’année.
    La majorité des français ne peuvent être contre. Vous pouvez avoir peur…

    • C’est plutôt à celui qui promettra ça d’avoir peur!

    • Je vous trouve petit joueur, @vVDB !
      J’approuve vos propositions pour le salaire minimum et les congés payés. Pour le reste, il faut être ambitieux, que diable !
      – Retraite à 40 ans (la vraie vie commence là !)
      – Aucun impôt direct pour qui que ce soit
      – L’essence à prix coûtant (sans aucune taxe)
      – Etendre le climat méditerranéen à tous les départements qui le souhaitent
      – Détaxer complètement les vins et spiritueux
      – Annulation des limitations de vitesse (sauf des la villes, à 70km/h)
      La majorité des Français ne pourrait être contre !

      • « Etendre le climat méditerranéen à tous les départements qui le souhaitent »

        ‘ va y avoir des déçus 😉

        Si il y a bien un truc dont E.Macron aurait dû s’ atteler, c’ est une réforme du statut de fonctionnaire et d’ employé dans le domaine public. En plus de s’ attribuer un vrai septennat ( mais c’ est un autre débat). Et puisque je lis le bouquin de Marc Endeweld, je peux vraiment dire que ce type n’ a pas beaucoup de suite dans les idées, car avant d’ être élu il a avait fait tous les bons constats.
        Il faut absolument rendre de la valeur au statut de fonctionnaire et ceci en supprimant purement et simplement le droit de grève dans la fonction publique, tout le domaine public ( fonctionnaire et contractuel) , et supprimer la garantie d’ un emploi à vie du statut. Merde, c’ est un vrai privilège de bosser dans la fonction publique, et cela ne devrait être réservé qu’ à des gens qui savent quoi foutrent de leur vie.
        Avec une telle réforme, les syndicats se mêleraient moins de politique que de défense des salariés.

  • Le socialistes ne cassent pas que le thermomètre, ils détruisent tout ce qu’ils touchent.

  • on va déjà commencer par interdire les subventions aux syndicats et associations…

  • « aucun licenciement, augmentation de tous les salaires » Je ne sais pas si ça marche mais la méthode scientifique dit qu’il faut essayer, donc:
    1) Interdiction des licenciements
    2) Salaires doublés
    Entreprises choisies au hasard comme à la mairie de Paris pour le conseil de la Jeunesse, sous contrôle d’huissiers:
    1) CGT
    2) PS
    3) FSU …

  • Avant que la CFDT ne vire en succursale de la CGT avec son secrétaire actuel, elle agitait un slogan qui allait bien dans le sens de l’article: il faut sauver les hommes et non les emplois. C’est à dire développer toutes les mesures facilitant la formation, la mobilité, et rendre les salariés mieux employables dans les nouvelles activités. Cela ne devait pas lui apporter suffisamment d’adhérents..

  • On aurait pu profiter de la crise sanitaire pour faciliter les licenciements économiques. On aurait eu 3 millions de chômeurs en plus, mais 3 millions de chômeurs partiels en moins pour un coût allégé. Ensuite, à la réembauche, il y aurait eu un meilleure allocation de la main-d’oeuvre disponible pour les postes disponibles, avec un reset en termes de salaires. A l’arrivée, un gain considérable de productivité.

  • Si on voulait vraiment interdire le licenciement et que ce soit « cohérent » il faudrait aussi interdire de démissionner.
    Que ce soit dans un sens ou dans l’autre, l’interdiction de rompre un contrat revient plus ou moins à n’avoir de signer que des contrats d’esclavage:
    Pas le droit de licencier? Donc vous devez payer même le dernier des paresseux à ne rien faire: Vous êtes son esclave.
    Pas le droit de démissionner? Donc vous devez aller travailler pour le même patron sous peine de violence: Vous êtes son esclave.
    La majorité des français se prétendent contre l’esclavage mais dans les faits il sont esclavagistes. Etre de gauche (puisque la droite ne réclame pas l’interdiction de démissionner), c’est être en faveur de l’esclavage.

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