Greta a tué Einstein, de Jean-Paul Oury

« C’est peut-être bien au contraire Einstein qui risque de tuer Greta » ; ce livre montre que la science et la technologie, combattues au nom de l’écologisme, par la jeune Suédoise, ne sont pas le problème mais la solution.

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Greta a tué Einstein, de Jean-Paul Oury

Publié le 1 février 2021
- A +

Par Francis Richard.

Pourquoi ce titre ?

« Nous l’avons voulu suffisamment accrocheur pour marquer les esprits. En fait nous ne supposons pas un seul instant que la jeune Greta veuille faire du mal au vieil Einstein. »

« C’est peut-être bien au contraire Einstein qui risque de tuer Greta… »

En effet, ce livre montre que la science et la technologie, combattues au nom de la science, en fait au nom de l’écologisme, par la jeune Suédoise, ne sont pas le problème mais la solution.

 

Technologies présumées coupables

Greta et ses semblables traduisent devant leur tribunal quatre technologies présumées coupables : les OGM, l’énergie nucléaire, les mauvaises ondes, le glyphosate.

Il s’agit en réalité à chaque fois d’une manipulation de l’opinion qui utilise le même processus : « mettre en scène un risque potentiel », c’est-à-dire qui n’existe pas, de la technologie en question ; demander à la science de démontrer que ce risque n’existera jamais, ce qu’elle ne peut pas faire et pour cause car « aucun scientifique sérieux ne se prononcera jamais sur l’innocuité totale » d’une technologie.

C’est bien sûr le principe de précaution qui est invoqué pour exiger ce risque zéro. Cette mise en scène et cette question sans réponse permettent en tout cas de discréditer lesdites technologies.

Peu importe que ce risque ne se soit jamais produit avec les OGM, que « le nucléaire civil soit à l’origine d’un bien moins grand nombre d’accidents que les autres sources d’énergies », que les mauvaises ondes n’aient jamais produit que des maux invisibles et que le seul Centre International sur le Cancer s’en soit pris, et s’en prenne, au glyphosate qui serait cancérigène : »toutes les autres agences partout dans le monde » ne partagent pas cet avis.

Comme le souligne l’auteur, l’objectif de ceux qui s’en prennent à ces technologies est d' »enterrer le progrès scientifique. »

 

Le label « made in nature »

A contrario, les écologistes ne posent pas, et ne se posent pas, de questions pour ce qui concerne le bio, les éoliennes, la voiture électrique ou l’homéopathie, pour la bonne raison qu’ils leur décernent le label made in Nature.

Pourtant, sur le bio, il existe de vraies histoires d’empoisonnement, que l’auteur ne se prive pas de raconter. L’une d’elles, la plus célèbre, se passe en 2011, dans une ferme allemande, et s’est terminée par 54 morts et 3000 personnes intoxiquées…

Les éoliennes tuent les oiseaux, sont bruyantes, et ne produisent de l’énergie que par intermittence. En Allemagne, la continuité de la production d’énergie est assurée par des centrales polluantes, à charbon et à gaz…

Le véhicule électrique n’est pas un véhicule à zéro émission. De plus, le coût énergétique pour le construire est de trois à quatre fois celui d’un véhicule conventionnel, sans compter que, pour qu’il circule, il faut bien générer de l’électricité…

L’auteur s’en prend aux « autres médecines » labellisées (bien antérieures à l’écologisme et sans rapport avec lui) : qi gong, homéopathie, naturopathie, plantes, yoga, acupuncture etc. et se range derrière l’avis de Laurent Alexandre qui défend contre elles les « traitements scientifiques évalués ».

C’est le point le moins convaincant de l’argumentation. Car, à la fin de son ouvrage, l’auteur déplore que la séparation entre l’esprit et la matière ait rendu difficile l’expression du continuum entre l’Homme et la Nature, or, par exemple, le qi gong ou le yoga l’opèrent…

 

L’idéologie d’abord

La société d’abondance alimentaire est fragile. La science peut en renforcer la sécurité par des avancées technologiques, telles que le séquençage du génome du blé, qui permet, par exemple, de lutter contre des maladies ou les sécheresses.

Encore faudrait-il que l’idéologie ne prévale pas en suscitant une « peur construite des solutions scientifiques et techniques », une « peur systématique et indifférenciée de toutes les technologies quelles qu’elles soient », par exemple :

 

D’aucuns, les collapsologues, annoncent l’effondrement de la société industrielle et font appel à la science pour ce faire, alors que ce sont la science et la technologie qui peuvent l’éviter. Eux et les adeptes de la décroissance, en fait, « œuvrent pour saper l’édifice de la science contemporaine ».

D’autres ne cachent pas leur haine de l’humanité. Ils font appel à la science « pour appuyer des messages catastrophistes ». Ils sont prêts à sacrifier l’humanité « sur l’autel du dieu Nature ». Et cela se traduit par la diminution souhaitée du nombre des êtres humains sur Terre, qu’ils voient comme un moyen de lutter contre le réchauffement climatique…

 

Le retour de la science

Après avoir souligné la montée au créneau de scientifiques contre l’écologisme, l’auteur donne les exemples d’écologistes qui se sont convertis à la science après l’avoir découverte et qui, du coup, ont compris tout l’intérêt du nucléaire civil et des OGM :

  • le nucléaire émet beaucoup moins de CO2 que les énergies renouvelables ;
  • l’innovation technologique de la CRISPR-Cas 9 (« qui utilise une propriété de certaines bactéries pour découper des portions de génome et les remplacer par d’autres qui auront été sélectionnées ») permet de « modifier le vivant sans toucher à la barrière des espèces », autrement dit les OGM deviennent des « produits naturels ».

 

À partir de là, l’auteur évoque l’« agriculture de précision », qui est respectueuse de l’environnement puisque :

  • elle est moins gourmande en intrants (eau, énergie, engrais, pesticides etc.) ;
  • elle est plus attentive aux sols ;
  • elle adapte des variétés au niveau local.

 

Pour ce qui est de l’intelligence artificielle, il y voit un moyen d’assister l’Homme, notamment dans la prise de décision. Il combat les fantasmes à son sujet et s’en tient aux réalisations concrètes.

Enfin, il cite Marc Rameaux :

« La conscience humaine est capable de décider par elle-même de se placer « out of the box », ce qu’aucune IA ne sait faire. »

Enfin il ne voit pas d’opposition entre l’Homme et la Nature, comme le prétendent les écologistes :

« L’entreprise humaine est davantage une tentative de se libérer du déterminisme et de la fatalité qu’un combat contre la nature. »

Il existe en revanche une opposition entre ceux qui ont une vision étroite de la nature, les écologistes adeptes de l’écologie politique et ceux qui en ont une élargie, les écologues, les scientifiques de l’environnement.

 

Conclusion

« L’homme, la science et la nature sont intimement liés. »

Pour que la confiance en la science revienne, il faut appliquer à toutes les innovations scientifiques et techniques, le label made in Nature puisque ce label, employé par le marketing vert, rassure l’opinion et qu’en l’occurrence il est pertinent.


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  • L’histoire de la ferme allemande et des 54 victimes a été instrumentalisée par les opposants au bio de manière honteuse. N’importe qui qui connait le sujet sait très bien que cela aurait pu arriver dans n’importe quelle filière.
    Et invoquer Greta pour en faire une pinata… ce livre n’a pas très honnête.

    • Faux: tout simplement parce que les engrais azotés pour le bio ne peuvent être qu’organiques. Les engrais de synthèse sont interdits.
      Pour ce type de production, en conventionnel, aucun producteur n’aurait pris le risque d’utiliser un engrais organique, potentiellement porteur de bactéries pathogènes.
      Les risques étaient parfaitement identifiés.

      • Nevez, je vous invite à lire l’article en lien que l’auteur donne ainsi que d’autres sources : le caractère bio des graines n’est absolument pas responsable de cet incident et les engrais n’ont rien à voir. Il s’agit d’une pure instrumentalisation.

        • C’est curieux, j’ai lu cet article et je n’en fais pas du tout la même interprétation que vous.

          Cet article n’est que factuel. Il rapporte les évènements et l’état de l’enquête: des bactéries E. coli entérohémorragiques sont mis en cause. Et l’article ne va pas plus loin…
          Mais tout est dit!
          Ce sont des bactéries rencontrées dans le tube digestif de nombreux êtres vivants dont les bovins et les hommes. A l’époque de l’article (2011), on ne savait pas s’il s’agissaient d’E.Coli d’origine humaine ou bovine. C’est la seule interrogation.
          Mais si ces bactéries se sont retrouvées sur les champs de cultures, c’est via des engrais organiques utilisés en cultures bio. Des engrais chimiques ne sont pas porteur de cette bactérie.
          Quand à une simple contamination par contact « malheureux », au vue de l’importance de l’épidémie et du nombre de pays touchés, il aurait fallu que le sujet contaminant se soit baigné dedans. Peu probable. 🙂
          Alors qu’un épandage de champs de cultures est bcp plus efficace pur disséminer une telle bactérie.

          Bref, c’est bien beau de vouloir défendre le bio envers et contre tout. Mais dans ce cas précis, une sourdine pourrait être judicieuse.
          Sinon, on pourrait aussi creuser la question du conditionnement et des méthodes de conservations des produits bio qui refusent certaines méthodes modernes pour des méthodes moins chimiques ou moins irradiantes mais qui peuvent être plus facilement être prises en défaut, nécessitant de fait une attention grande (majorant d’autant le prix d’ailleurs).

    • C’est ça, continuez votre propagande de bon écolo. Si on emploi des pesticides et fongicides c’est justement pour éviter que les aliments soient contaminés. Il y a un siècle de cela TOUS les aliments étaient bios et des milliers de personnes mourraient d’intoxications alimentaires. L’espérance de vie est passée de 65 ans en 1950 à 85 pour les femmes et 80 pour les hommes, mais nous serions empoisonnés par les pesticides? La logique vous est inconnue!
      Quant à Greta ce serait une scientifique omnisciente dans toutes les disciplines et donc un guide vers le Nirvana? En fait ses parents sont des gauchistes qui profitent de son autisme pour la manipuler! Elle devrait être à l’école pour apprendre quelques notions de science!

      • Bonjour Virgile : aucune trace dans mon commentaire de promotion de l’agriculture bio. Juste un rappel de faits.
        Pour l’agriculture bio il y a un siècle comme vous dites, ce n’est pas tout à fait vrai : les effluents des teintureries par exemple devaient filer droit dans la rivière où l’eau était puisée.
        Pour Mlle Thunberg, bien que je ne sois pas son plus grand fan, je respecte sa démarche et son engagement, mais les médias en ont fait des tonnes à son sujet c’est sûr.

        • « Juste un rappel de faits. »
          Non justement, vous faites une interprétations des faits qui ne vont pas dans votre sens. Manœuvre classique.

          « les effluents des teintureries par exemple devaient filer droit dans la rivière où l’eau était puisée. »
          Non, vous essayez de faire croire que la mortalité alimentaire d’autrefois (10% de mortalité d’origine alimentaire au XIXè siècle) serait due à la pollution.
          Ben voyons. Ce n’est pas une petit manipulation cela aussi?

          Au XIX, la pollution industrielle est faible et confinée à certaines régions très limitées. Des contaminations fécales d’origine humaine ou animal sont par contre courantes (in fine, comme l’épidémie récente des graines bio en Allemagne 🙂 ).

    • en effet ça aurait pu arriver dans n’importe quelle ferme…mais justement les zélateurs du bio trompent les gens sur la nature des risques alimentaires!!
      en gros « le bio est plus sain »..ben non..

      • Le bio est certes plus sain si on considère l’absence (partielle ou totale) de produits phyto dont l’accumulation peut poser problème ainsi que l’effet cocktail, très problématique pour toutes les études mais il ne faut pas tomber dans l’excès que certains font : le bio ne soigne pas, ne fait pas de miracles tout comme les engrais et autres ne refilent pas des cancers systématiquement.
        Ce qui est inacceptable dans cette histoire de graines germées, c’est l’instrumentalisation faite : si vous lisez entre les lignes, certains disent même que c’est la preuve que le bio est plus dangereux que le conventionnel… Au final, ce ne sont pas les lobbys qui devraient mener le bal, mais la raison : l’agriculture raisonnée / raisonnable, avec du bio et du pas bio.

  • Le soucis du devenir de notre planète qui est notre habitat commun est tout a fait justifié.
    En faire un principe prévalent sur toutes autres réflexions. Interdisant toutes réflexions et analyses scientifiques, sauf décisions péremptoires de tarés écologistes incultes scientifiques et Ayatollahs autoproclamés, est une monstrueuse Hérésie.

  • C’est culloté de prétendre que G.Thunberg sacrifie la science au nom d’un idéologie. La principale demande de cette gamine est justement de prendre en compte les connaissances scientifiques sur l’évolution du climat ! Que ses propos soient instrumentalisés, peut-être. Que certains politiques écologistes n’aient que faire de la science, très probable. Mais Einstein devrait au contraire être fier de cet enfant ayant compris que la boussole la plus fiable dont nous disposons reste le consensus scientifique.

    • Quand je lis les publications scientifiques, je ne trouve rien d’inquiétant. Même le GIEC écrit que l’on ne sait pas grand chose. Donc bien loin du discours apocalyptique de Greta et consort. D’ailleurs j’imagine que sa formation scientifique est des plus rudimentaire du style « Ecoutez la science ».

    • @ Zuldi
      Vous ne comprenez rien à la science, qui repose sur le scepticisme. C’est en remettant en question ce qu’on croit savoir qu’elle progresse. Et non sur un soi-disant consensus qui ne repose que sur un bourrage de crâne médiatique!

      • C’est très présomptueux de votre part que d’affirmer de telles choses sur un personne dont vous ignorez tout ! De formation scientifique, je suis loin d’ignorer que l’évolution de nos connaissances repose en partie sur le sceptiscime.
        Je lis régulièrement Contrepoints, qui propose de bonnes réflexions sur divers sujets. Les articles relatants du dérèglement climatique sont toutefois de qualité moindre. L’idéologie libérale semble incompatible avec les conséquences du dérèglement climatique, et cela se ressent fortement lorsque les libertariens discutent de ce sujet (ce qui me permet ironiquement de retourner le titre du livre ainsi : « Contrepoints à tué Einstein »).
        J’ai pris le temps de lire environ un quart du premier groupe de travail du 5e rapport du GIEC, ainsi que de jeter un oeil à un bon nombre des articles cités. Loin d’exprimer des doutes, les connaissances scientifiques concernant la réalité du dérèglement climatique ainsi que l’impact significatif de l’humanité sur le climat sont consensuelles.
        En attendant, je reste ouvert à toute publication ayant suivi le processus de publication dans une revue spécialisée, qui éroderait le consensus actuel (ne me resortez pas les articles de V.Courtillot s’il vous plait car j’ai déjà pris la peine de les lire).

        • il ya le rca théorie scientifique et il y a la solution au rca,
          dont les défenseurs se foutent sans doute du rca..

          question simple quelle est la signification d’un ensemble de modèles?

          un ensemble de modèles..

          • De quelles solutions parlez-vous ? Celles proposées par le GIEC, celles proposées par les militants et politiques écologistes, celle des groupes de réflexion ?

            Difficile dans le premier cas d’affirmer qu’ils se foutent du dérèglement climatique ! Le premier groupe de travail du 5e rapport ne s’intéresse qu’à la physique du changement climatique (« Physical Science Basics »). Les « solutions » sont proposés par les groupes de travail II (« Impacts, adaptation and vulnerability ») et III (« Mitigation of climate change »), dont je n’ai que survolé les résumés aux décideurs, et que je vous invite à lire, car les propositions sont pragmatiques et centrées sur les aspects techniques (pour exemple, le nucléaire y est largement inclu comme part de « la solution »).

            Parmis les militants et groupes de réflexions, leurs positions peuvent varier grandement, et il serait erroné de parler d’une solution au singulier. Ces différents groupes débattent sur la manière de s’adpater et de limiter le dérèglement climatique, au travers de multiples sujets (alimentation, transports, urbanisme, etc. Même la culture y est débattue). Sur l’aspect économique par exemple, les deux grandes tendances sont la décroissance et la croissance verte. Au final, on a plus une myriade de solutions qu’une solution unique.

            Et enfin, il me semble que les politiques ne font que suivre l’opinion et tentent de maximiser leurs chances de se faire élire.

            Que voulez-vous dire par « ensemble de modèles » ? Pouvez-vous préciser la question ?

            • toute estimation quantitative repose sur une présentation de résultat d’ungroupe de modèles..

              sauf que je n’ai aucune idée de la signification qu’ils peuvent avoir…
              sauf d’etre un ensemble de modèle…autrement dit je ne sais pas quoi en foutre, au mieux.. c’est une plage plausible..

            • Voici un avis, qui émane de gens à priori sérieux : Novéthic est une filiale de la Caisse de Dépôts et Consignations.

              https://www.contrepoints.org/2019/02/10/336802-novethic-pour-sauver-la-planete-ressuscitons-lurss

              Qu’ils publient ceci avec juste un vague disclaimer en dit suffisamment sur le monde que les écolos nous préparent.

              Vous êtes d’accord avec ce qu’ils proposent ? C’est ce que Greta voudrait nous imposer si je comprends bien ce qu’elle dit. Pour moi c’est non merci.

              • Novéthic est un groupe de travail comme il existe bien d’autres. Leur travail est intéressant car il quantifie les efforts qu’il faudrait faire pour limiter la hausse des températures à 1,5°C (soyons honnête, plus personne ne croit en la possibilité de rester en dessous de ce seuil. L’objectif de 2°C étant lui aussi, peu réaliste). Certains souhaiterait effectuer appliquer un programme de restrictions, alors que d’autres réfléchissent à des moyens d’effectuer des changements socétiaux permettant d’atteindre ces objectifs, tout en maintenant une société un tant soit peu libérale (ou du moins pas moins libérale qu’actuellement, niveau il est vrai peu élevé dans le cas français).

                Mais vous libertariens vous voyez la lutte contre le RC et l’écologie uniquement sous le spectre du communisme, et vous vous braquez, refusant d’accepter l’idée du RC d’origine anthropique. Tant que vous aurez cette position, vous excluez vous-même les positions libérales des débats de transition sociétale.

                • Je vais sans doute vous étonner, mais je ne suis pas la ligne de Contrepoints sur le point de l’idée du RC d’origine anthropique.

                  Je conteste seulement les impacts, instrumentalisés par les groupes de pression écologistes pour faire peur et faire accepter des politiques avec lesquelles je suis en total désaccord. D’une part les impacts futurs n’ont rien de certain (chaque époque a eu ses prophètes de malheurs, dont les prophéties se sont rarement réalisées) et d’autre part, vu que l’ambition de la majorité du monde est de rattraper le niveau de vie occidental, il vaudrait mieux s’adapter aux changements à venir plutôt que de mener un combat d’arrière garde qui n’aura pour effet que de transformer nos pays en déserts économiques soumis à une politique vexatoire.

            • « De quelles solutions parlez-vous ? »
              Mais aucune justement.

              Les fluctuations climatiques existent depuis tjrs (optimum holocène, minoen, romain, médiéval). Le CO2 n’y est que pour par grand-chose voire rien du tout et le CO2 anthropique ne représente que 3-4% du CO2 total (selon le GIEC). CO2 qui ne représente que 0.04% de la totalité des gaz de l’atmosphère.
              D’ailleurs, alors que l’augmentation des températures ralentit nettement depuis 1998, le CO2 continue à augmenter comme avant, montrant qu’il n’y a même plus corrélation avec l’augmentation des températures. Alors parler de causalité entre les deux… 🙂 Il n’y a qu’un écologiste « croyant » pour le faire.
              Ensuite, les périodes chaudes ont tjrs étaient celles permettant une augmentation de la démographie et du développement humain alors que les périodes froides étaient difficiles pour l’humanité avec son lot de famine et maladies.

              Donc pourquoi dépenser de telles sommes et faire de tels efforts pour un problème qui n’existe pas?
              Evidemment, si le but est de créer un monde nouveau avec un homme nouveau (socialiste? 🙂 ), cela se comprend…

              • Encore une fois, si vous pensez que le status anthropique du réchauffement climatique ne repose que sur une corrélation entre la concentration de C02 dans l’atmosphère et la température moyenne, alors je vous invite à lire le rapport « The physical science bascis », et plus particulièrement le chapitre 8, du 5e rapport du GIEC.

        • « L’idéologie libérale semble incompatible avec les conséquences du dérèglement climatique »
          Parler de « dérèglement climatique » et l’opposer à une supposée idéologie libérale relève de la supercherie, car cela signifierait implicitement que le climat ait été réglé une bonne fois pour toutes sur les conditions du 20ème siècle. Donc indiquez nous, s’il vous plait, où se trouve le thermostat?

          • Il n’y a pas de thermostat à l’échelle temporelle de la Terre. Je ne vois pas le rapport entre l’idéologie libérale et le fait que le climat puisse avoir été réglé au 20e siècle.

            Plus précisément, ce sont les solutions proposées pour lutter contre les conséquences du dérèglement climatique qui sont incompatibles avec l’idéologie libertarienne.

            • Désolé, mais je comprends pas comment on peut considérer que le climat est tantôt réglé, tantôt déréglé. Un climat réglé serait une horreur où un régulateur aurait instauré une règle, et où seuls des hérétiques auraient le front de préférer qu’il fasse plus froid ou moins froid, humide ou je ne sais quoi, que cette règle.
              Le climat est ce qu’il est, ses caractéristiques actuelles ne posent pas de problème particulier, et lutter pour l’empêcher d’évoluer librement demanderait qu’on démontre un risque significativement accru par son évolution probable, risque qu’on ne puisse pas directement pallier simplement et à coût raisonnable.

              • Vous avez raison, le mot dérèglement à ces limites. La discussion sémentique est utile, mais ne doit pas monopiliser le débat.

                Votre deuxième paragraphe est en totale contradiction avec l’état actuel des connaissances scientifiques. Je préfère me référer l’avis de la comunauté scientifique (dont j’ai par ailleurs étudié le contenu, qui me parait plus solide que vos assertions peremptoires).

        • @ Zuldzi
          Article publié par Cook et al. en 2013 dans Environmental Research Letters.
           » We find that 66.4% of abstracts expressed no position on AGW, 32.6% endorsed AGW, 0.7% rejected AGW and 0.3% were uncertain about the cause of global warming. Among abstracts expressing a position on AGW, 97.1% endorsed the consensus position that humans are causing global warming.  »
          Tout d’abord bien comprendre de quoi on parle : ce n’est pas un sondage d’opinion mais l’analyse d’avis exprimé spontanément dans des publications scientifiques. Et la conclusion est que… 66% n’émette pas d’avis ! Le chiffre de 97% se lit par rapport aux avis exprimés et non par rapport au total des publications ou des scientifiques ! Comme il y a seulement 34% d’avis exprimés, il faut calculer 97% de 34% , c’est à dire qu’il y a 32,6% des publications en accord avec le « consensus » du GIEC.
          Ou comment on falsifie des sondages!

          • Merci pour la référence, j’ai trouvé et téléchargé l’article, je l’étudierai !

          • L’article est court, et j’ai eu le temps de le lire au petit déjeuner ce matin, et force est de constater que vous ne faites pas une bonne analyse.

            Premièrement, cette étude ce base uniquement sur les résumés (abstracts) des publications scientifiques. L’objectif d’un abstarct n’est pas de donner un avis sur un sujet, mais de résumer les travaux effectués.

            Deuxièmenent, les auteurs précisent la différence entre « uncertain » et « no position » dans la table 2 de l’article. Il est bien précisé que les articles sans position ne traitent pas ou ne mentionnent pas l’origine du RC.

            Enfin, comme les auteurs le précisent dans la Discussion (auto-critique de l’étude, partie qui figure dans tous les articles scientifiques, avant la conclusion) :
            « Of note is the large proportion of abstracts that state no
            position on AGW. This result is expected in consensus situations where scientists ‘. . . generally focus their discussions on questions that are still disputed or unanswered rather than on matters about which everyone agrees’ »

            Ainsi, si 66,4% des articles ne donnent pas d’opinion, c’est simplement parce qu’ils n’avaient pas comme objectif de statuer sur l’origine anthropique du RC. C’est bien pour cela qu’il est pertinent de ne pas prendre en compte les articles sans opinion dans la quatification du consensus.

        • Pour qu’il y est dérèglement encore faudrait-il qu’il y est une norme! Or le climat de la terre n’a JAMAIS été stable! Donc il ne peut y avoir de dérèglement. Vous devriez savoir cela puisque vous prétendez avoir étudié la question! Dérèglement par rapport à quoi? Si c’est par rapport au Crétacé il fait plus froid de nos jours. Si c’est à la dernière ère glaciaire il fait plus chaud. Vous préférez un climat froid où les cultures seraient détruites et la famine règnerait sur le monde comme ce fut le cas durant le Petit âge glaciaire qui a vu les fleuves geler?

          • Je ne l’ignore absolument pas (voir à ce propos ma réponse donnée plus bas dans les commentaires).

            Précisons tout de même qu’il ne s’agit pas de choisir un climat plutôt qu’un autre, mais de faire avec ce qu’on a ! Bien sur qu’un climat plus froid n’est pas une bonne chose (cf. l’analyse de Kyle Harper sur le déclin de l’empire Romain). Ce que nous disent les connaisances actuelles, c’est que la manière dont le climat change actuellement n’est pas non plus une bonne nouvelle, d’autant plus qu’on est un peu nombreux à nourrir que lors du petit age glaciaire.

            • Au contraire, les périodes chaudes ont toujours été des périodes de prospérité et inversement, car elle produisent de bonnes récoltes!

              • Pensez-vous vraiment que les scientifiques traitant des questions alimentaires ignorent qu’historiquement les périodes plus chaudes sont plus productives ? Ou bien que l’augmentation de la concentration de CO2 augmente la photosynthèse ? Il faut franchement sombrer dans le complotisme (les lecteurs de Contrepoints valent mieux que ça) pour affirmer de telles choses.

                Ce que nous disent ces scientifiques, c’est que malgré ces points « positifs », les rendements agricoles baisseront si aucun effort n’est fait pour s’adapter/atténuer.

        • C’est ce que je dis. Le RCA est prouvée. Ses effets négatifs sont hypothétiques. Et les effets positifs ne sont pas abordés par le giec qui a pour but d’étudier les risques liés au RCA.
          Tout ce qui est positif est ignoré. Hors au final je pense que le RCA aura des effets globalement positifs, comme les précédents historiques des optimum médiévaux et romains.

          • Le RCA n’est absolument pas pas prouvé. Si vous étiez un peu plus renseigné vous sauriez que le taux de CO2 sur Terre a pratiquement tout le temps été plus élevé qu’actuellement. Et les climatologues ont constaté qu’il augmente après la hausse de température et non avant. Consultez le graphique des analyses des carottes de glace du forage de la base de Vostok.

        • « L’idéologie libérale semble incompatible avec les conséquences du dérèglement climatique, »
          Je pense juste le contraire. Si le RCA était une réalité, les démocraties libérales sont plus efficaces pour régler ce genre de problème avec une prise de conscience du problème et des solutions efficaces, alors que les politiques entreprises par les social-démocratie vont entrainer misère et inefficacité sur le problème (si problème il y a).
          Vous parlez de surpopulation, arrêtons l’état providence, les allocations familiales et autres niches fiscales.
          PS la France n’est pas une démocratie libérale.

        • Oui beaucoup ici refusent l’existence d’un réchauffement climatique car il appelle à des mesures coercitives à l’échelle mondiale.
          Cependant, une autre voie est possible: ne rien faire. Laisser le réchauffement climatique se faire, et s’y adapter au fur et à mesure. Car il est bien possible que les solutions coercitives possibles auraient des effets de bords si négatifs, que nous sauver du réchauffement climatique n’en vaudrait pas la peine.
          +3C: une bonne clim et des OGM résistants à la sécheresse.

        • Dans les rapports du GEIC ce ne sont que des suppositions de relations qui sont faites… Depuis le début, ils partent du principe que CO2 et températures sont liés… Hors rien n’est moins sûr…
          Les observations par rapport aux prévisions des modèles mathématiques ne sont même pas analysées et ce sont lesdits modèles qui servent de réflexion (remarque c’est un peu la même chose actuellement avec l’analyse des nouveaux cas covid détectés sur des échantillons de tests non stables qui sert à prendre les décisions stratégiques… lol).
          De plus, les technologies ont tellement évoluées pour la prise des températures et autres paramètres que l’info d’il y a 50 ans n’est plus vraiment comparable à celle d’aujourd’hui… Je ne dis pas qu’elle est fausse hein, juste qu’il faut un peu plus réfléchir que bêtement mettre tous ces chiffres sur un graphique…
          D’ailleurs, pourquoi aucune analyse des études de scientifiques qui prédisent une diminution des températures à partir de 2050, dû à un autre phénomène complètement mis de côté (par manque de connaissance) : l’entrée du soleil en cycles moins chaud… Mais c’est pratique, car c’est à partir de ces années que les résultats des écolos sont attendus… Il sera marrant de voir quelle explication sera donnée s’il y a en effet baisse des températures 😉

          • Je radote, mais je vous invite à lire le rapport « The physical science bascis », et plus particulièrement le chapitre 8, du 5e rapport du GIEC.

            Le status anthropique du réchauffement climatique ne repose pas simplement sur une corrélation entre la concentration de C02 dans l’atmosphère et la température moyenne.

    • Je crois hélas qu’elle est indéfendable. Son rejet systématique de bon nombre d’inventions modernes, son approche hystérique du réchauffement climatique, sa névrose pro-décroissance ne sont des positions ni raisonnables ni scientifiques.
      Même si l’on accorde du crédit aux prévisions du Giec, on peut redouter une élévation du niveau des mers de l’ordre de 30-40 cm – ce qui n’est pas la mer à boire ? – et si cela est bien dû aux émissions de CO2, le problème sera réglé avant la fin de ce siècle car nous aurons alors épuisé pétrole et gaz.
      Pas de quoi verser dans le catastrophisme.

      • En 1988, on nous annonçait que en 2000 les Maldives, la zone côtière du Bangladesh et la majeure partie des Pays-Bas seraient sous l’eau en raison de la montée du niveau marin dû à la fonte des glaces polaires. En 1970, on nous annonçait aussi l’épuisement du pétrole et du gaz dans les 40 années suivantes…

  • Gréta ? l’amuseuse publico-journalistique ?

  • L’auteur a oublié une 5e technologie présumée coupable du réchauffement climatique (et innocente), c’est l’utilisation des combustibles fossiles.

  • Global Carbon Project a publié les chiffres de pollution en CO2 par pays pour 2019. La Suède fait partie des rares pays d’Europe a polluer plus entre 2018 et 2019, alors les suédois et Greta feraient bien de balayer devant leurs portes avant des critiquer les autres pays! La France est 61e pays pollueur ramenée à sa population et si nous faisons intervenir le facteur production nous sommes en 174e place sur 187… What else!

    • n’oublions pas que le CO2 n’est pas un polluant…. sans co2, plus de vie sur terre. Quand à la quantité optimale de CO2 dans l’atmosphère, si tant est que c’est elle qui régule le climat, ce qui reste à démontrer, je préfère le climat d’aujourd’hui à celui qui régnait en Europe de Louis XIV à Napoléon. ex : les ponts sur la Loire doivent être calculés pour résister aux embacles de glace, la Loire étant régulièrement gelée en profondeur dans ces temps la (la Tamise aussi, et bien d’autres)

      • vous avez mille fois raisons:toute la pyramide de la propagande Greta repose sur le sophisme Ariel lave plus blanc! Plus blanc que quoi, non de Dieu!
        Pour affirmer qu’un température sur la lanète devient/sera mauvaise, il faut commencer par définir -scientifiquement s.v.p.- quelle est la bonne température. Il faut définir un « terminus ab quo » avant de fixer un « terminus ad quem ».

        Or cela est imposible!! Alors le reste c’est de la bouillie de comptoir que 99% de la population gobe a coup de centaines de milliards de dollars de propagande, collectés avec la violence de l’état et qui servent, surpise! surpirse! à renforcer le pouvoir dudit état.

        • Il n’y a pas de température mauvaise. Il y a 500 millions d’années, il faisait bien plus chaud sur terre (+ 10 degrés) et la vie a explosé. Idem du temps des dinosaures (+5 degrés) et ce n’est pas ça qui les a tués.
          Le seul danger véritable du RC est la montée du niveau des océans : +1m dans le pire scénario du Giec ; plus probablement 30 à 40 cm. Seules les populations côtières devraient être touchées. Ensuite, quand nous aurons cramé tout notre pétrole et notre gaz, à la fin de ce siècle, la situation reviendra progressivement à la normale au cours du 22eme siècle.
          Contrairement à ce que pensent beaucoup de collapsologues, ce ne sera pas une catastrophe planétaire (des pays en tireront momentanément profit) ni irréversible. Et bien évidemment, la moitié de l’humanité ne va pas disparaître. En revanche, ça peut coûter cher…

          • Bien sûr que si c’est l’Homme qui a tué les dinosaures !! 😉

          • et le Sahara était verdoyant et giboyeux il y a quelques milliers d’années, en témoignent les peintures rupestres avec des animaux dans les grottes en plein désert. et cékiki a fait que le Sahara deviennent un désert ? l’électrification des grottes par les hommes de Cro Magnon, ou les usines de silex taillé de la préhistoire?

        • Il n’y a pas de bonne température. Il y a des structures physiques et sociales qui ont été batties depuis des millénaires avec un climat relativement stable. Le déséquilibre rapide qui s’opère déstabilise ces structures, et les maintenir à un coût. Limiter le dérèglement du climat et s’adapter à celui-ci consiste à limiter ces coûts. Si on ne peut pas (physiquement) payer, ces structures s’éroderont, ce qui ne parait pas souhaitable par bien des aspects.

          • « Un climat relativement stable ».
            les affirmations extraordinaires demandent des preuves extraordinaires.
            D’où sort cette idée de climat relativement stable dans le passé?
            L’étude des climats passés montre justement que ce n’est pas le cas (optimum romain, optimum médiévial, petit âge glaciaire par exemple).
            L’idée d’un climat « stable  » du passé est une construction intellectuelle qui sert de narratif.

            • Les « optimuns » romains et médiévaux ne montrent pas que le climat n’était pas relativement stable. Premièrement, il n’y a pour le moment pas de preuve de l’aspect global de ces variations. Deuxièmement, les variations sont faibles (+/- 0,5°C) comparées à celle précédant l’holocène (+5°C).

              Après on peut toujours pinailler autour du mot stable (c’est bien pour cela que j’ai qualifié cette stabilité de « relative »), mais le fait que les variations de la température lors de l’holocène sont faibles au regard de la dernière période glacière est une réalité scientifique.

              • Sur le caractère global des optimums passés lors de l’Holocène, je suis preneur d’une publication traitant du sujet, que je puisse me mettre à jour.

                Concernant les température lors de l’Holocène, je ne sais pas ou vous allez chercher des variations de 4/5 °C !

        • Hannibal a traversé les Alpes avec ses éléphants parce qu’il n’y avait plus de glaciers dans les Alpes.

          • Je me souviens d’avoir dans ma jeunesse bivouaqué au Petit Saint Bernard en décembre, il n’y avait ni glaciers ni marchands de gaufres non plus.

          • C’était le tout début de l’optimum romain. Les glaciers alpins étaient comme aujourd’hui plus élevés que les cols praticables.
            Et n’oublions pas que la descente du dernier col a été catastrophique en raison des névés (c’était en novembre).

  • @zuldzi
    ! » » » » » » » » Que ses propos soient instrumentalisés, peut-être. «  » » »
    Ne pensez vous pas plutôt que ce soit elle qui est instrumentalisée, plutôt que ses propos ! Mais l’instrumentalisation peut atteindre plusieurs niveaux; celui de GRETA et puis celui de la populace via tous les médias qui ne sont pas scientifiques comme vous ; que pensez d’un Jean Jouzel qui a montré avec ses carottes que le CO2 est la conséquence de l’augmentation des températures alors que actuellement il soutient la thèse que le CO2 produit par l’homme fait augmenter la température ; si vous êtes scientifiques , expliquez nous ce qui a changé dans la physique de l’atmosphère depuis le début de lère industrielle

    • Je ne suis pas scientifique, et quand bien même j’en étais un, je me garderais bien de donner un avis sur un autre domaine que le mien. Si vous pensez que les travaux de la comunauté scientifique à propos de l’évolution du climat n’est simplement que de trouver une correllation entre la concentration de CO2 dans l’atmosphère et la température, alors je vous invite à lire le rapport « The Physical Science Basics » du 5e rapport du GIEC (ou d’attendre avril 2021 pour la 6e version), en particulier le chapitre 8.

      Oui, certaines personnalités et mouvements de tous bords politiques ont instrumentalisé la personne et les propos de G.Thunberg. Mais dans le monde dans lequel on vit, ça n’a rien d’étonnant. Ce que semble faire le livre qui est l’objet de cet article ressemble bien aussi à une instrumentalisation : une manière de délégitimer/ridiculiser les mouvements « écologistes » par leur biais de leur jeune égérie. Mais cela ne change rien le message initial, qui est je le répète limité à une demande aux gouvernement d’écouter les scientifiques. Ca me parait plutôt sain comme demande.
      -> Les petites gens s’attaquent aux personnes. Les grandes personnes s’attaquent aux idées.

      • Les mouvements écologistes ont choisi une personne comme Greta pour faire dans l’émotionnel.
        Quand on choisit quasi-exclusivement l’émotionnel pour essayer de faire aboutir un message, c’est que la base scientifique est contestable ou, tout du moins, contestée et peu probante.
        Vous remarquerez que les attaques ne visent pas Greta en elle-même mais tout le cirque de manipulateurs qui l’accompagne. A partir du moment où ceux ci-s’abritent derrière son image, il est évident qu’elle sera égratignée au passage.

        « Les petites gens s’attaquent aux personnes. Les grandes personnes s’attaquent aux idées. »
        Cela sent la fin de l’argumentaire… 🙂

        • Les 2 parents de Greta sont des gauchistes extrémistes, ce qui explique le but de la manoeuvre: supprimer le capitalisme, donc la prospérité du peuple!

      • Va quand même falloir nous expliquer en quoi les opposants cherchent à décrédibiliser les écolos et leur programme quand toutes études sans exception montrent que l’éolien et le solaire sont deux technologies absolument pas efficace (pour le moment), que le nucléaire est la meilleure énergie par rapport à son coût (pour le moment), et que surtout, le coût/bénéfices est complètement à la ramasse ?
        De plus, toutes les études sans exceptions sur l’évolution des sociétés montrent que c’est en réduisant la pauvreté des pays que ce dernier diminuera ses émissions de CO2 (si tel est le vrai responsable du réchauffement…) ; donc l’argent devrait plutôt être dirigée dans cette voie…

      • On vous répète, les scientifiques ne sont pas d’accord sur la question, les climatologues opposés à la doxa écologistes sont bannis des media. Le GIEC n’est pas objectif, il a été fondé pour démontrer que c’est l’homme qui est responsable du réchauffement: Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine! Et non pour en trouver la cause! Il est noyauté par les associations écologistes: WWF et Greenpeace! Les scientifiques français qui y participaient ont démissionné pour cette raison. Les professeurs Paul Reiter de l’Institut Pasteur et François Gervais.
        En 1992, 4000 scientifiques dont 72 prix Nobel ont signé l’Appel de Heidelberg, qui dénonce « l’émergence d’une idéologie irrationnelle qui s’oppose au progrès scientifique et industriel et nuit au développement scientifique et social ».
        – En 1997, 31.487 scientifiques américains dont 9029 Docteurs et/ou Professeurs ont signé une pétition dénonçant à leur gouvernement et président, l’aspect anthropique du réchauffement climatique comme erroné.
        – En 2008 la déclaration de Manhattan fut signée par 877 scientifiques dont 206 scientifiques compétents dans les sciences du climat et connexe de 16 pays et 671 scientifiques dans d’autres branches.
        – En 2009, 100 éminents scientifiques ont écrit à Obama pour l’avertir du non-sens du « réchauffement climatique ».
        – En 2010, le rapport spécial “Consensus Buster” fut signée par plus de 1000 scientifiques internationaux dissidents sur les revendications de réchauffement climatique dues à l’homme.
        – En 2012 40 scientifiques de la NASA intervinrent pour que cessent les publications présentant le CO2 comme responsable du réchauffement climatique. Il s’adressent en particulier à M. Hanssen directeur du GISS.
        – En 2014, on dénombrait 1350 publications scientifiques approuvées par des pairs réfutant l’hypothèse selon laquelle l’homme est responsable d’un changement climatique.
        Et vous oubliez comme par hasard de tenir compte du Climategate et de la fraude avérée de ses scientifiques.

        • « les climatologues opposés à la doxa écologistes sont bannis des media »

          C’est grave ce que vous affirmez là. La recherche scientifique ne se débat pas dans les médias. La recherche scientifique n’est pas démocratique. En aucun cas un journaliste ne doit donner la parole à toutes les opinions en terme de recherche scientifique. Il existe des revues spécialisées pour débattre de science. Ces débats sont encadrées par des règles que ne respectent pas les médias (revue par les pairs, retrait d’articles si erreurs/réfutations, etc.). Concernant la recherche scientifique, le rôle des médias est d’informer la population sur les connaissances actuelles. Lorsqu’il éxiste un consensus (et celui sur le RCA est large), seul celui-ci doit paraître dans les médias.

          A titre d’exemple, j’éspère qu’il ne vous viendrait pas à l’idée d’inviter un « platiste » sur un plateau de télévision sous prétexte de donner la parole à toutes les opinions.

          Aucun sondage d’opinion, ni tribune, ni lettre ouverte n’a de valeur scientifique. En contrepoint, il éxiste aussi de multiples appels de scientifiques pressant les gouvernent d’agir.

          Le scandale ClimateGate est un exemple principalement d’un manque de transparence, et aussi parfois de fraudes. Ces deux tares existent malheuresement dans tous les domaines de la recherche, et il faut les combattre. Ils restent néanmoins marginaux, et ne suffisent pas à remettre en cause le consensus concernant le RCA.

          Au passage, F.Gervais n’a jamais été membre du GIEC, il a seulement été relecteur (ce seul prérequis pour être relecteur est de faire partie du domaine de la recherche il me semble).

  • « peur systématique et indifférenciée de toutes les technologies quelles qu’elles soient »
    On peut hélas en dire autant de ceux qui rejettent le bio, les éoliennes ou la voiture électrique. Sans raison. Ou pire, avec de mauvaises raisons.
    Je crains qu’il n’y ait pas d’un côté, de purs idéologues et de l’autre, de raisonnables techniciens. Mais qu’il y ait au contraire de tout bord, des gens qui font de l’idéologie comme monsieur Jourdain faisait de la prose…

    • « qui rejettent le bio, les éoliennes ou la voiture électrique. »
      Perso, je ne le rejette pas systématiquement.
      Je demande juste que ce soient ceux qui en veulent qui le financent… 🙂

    • Avoir une éolienne sur son terrain ou des panneaux solaires ou des pompes à chaleur pour s’auto-alimenter, n’est pas stupide au contraire… Sauf qu’il me semble que ça perturbe de plus en plus le réseau aussi, à moins d’être en full auto-suffisance (donc non branché sur le réseau).

    • Il y a de bonnes raisons de rejeter le bio puisque:
      1/ il n’est pas bio, pour protéger les cultures sont employés du sulfate de cuivre ou des extraits de poisons violents comme le Neem ou le Datura! Je doute que ces produits soient bon pour la santé!
      2/ il oblige à cultiver plus de terrain pour obtenir le même rendement.
      Les éoliennes ont un rendement très faible, sont intermittentes et gâchent nos paysages. A votre avis pourquoi les moulins à vent ont été abandonnés au XIXe siècle?
      Si vous êtes technique vous rejetez ce qui n’est pas efficace!
      Bonjour chez vous!

      • Je vois bien pire que les éoliennes la destruction des paysages par l’arrachage des haies et ça continue … la France moche avec c’est pavillons et ces appartements clapier à lapin sans aucun cachet ni unité architecturale un exemple très concret qui voudrait habiter à Laon dans la Picardie ? Il semble impossible de faire des ensembles architecturaux aussi beaux et inspirants que Venise et Tenochtitlan.

  • « D’aucuns, les collapsologues, annoncent l’effondrement de la société industrielle et font appel à la science pour ce faire, alors que ce sont la science et la technologie qui peuvent l’éviter. »
    Donc vous ne comprenez pas les lois de la thermodynamiques et souvenez-vous de Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » la technologie aura toujours besoin d’énergie et le pétrole qui est plus de 85 % de ce que nous consommons, n’est qu’une parenthèse de 200 ans qui déclinera dans les 10 années qui viennent, surtout pour manque d’investissement les 4 dernières années et grâce au COVID-19. Comme toujours ceux qui contestent sont incapables de fournir des données pour étayer leur élucubrations.
    http://www.aspo.be/wp-content/uploads/2020/07/Declin_approvisionnement_UE_petrole_2030_TSP.pdf

    • j’adhère pas vraiment il reste des tonnes de charbons extractible avec un rendement très mauvais on peut en faire un carburant de subsitution à l’essence.

  • @Virgile

    Quand on est pas d’accord sur un sujet dans une assemblée ou un groupe, on délibère par un vote. j’attends donc le calcul des scientifiques qui se prononce pour un réchauffement d’origine anthropique versus contre. Je suppose que comme 99,99% des gens sont dans l’incapacité de rewiever les études scientifiques en climatologie vous en faites partie comme moi…

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