Covid-19 : apprenons à vivre avec pour avancer

Nous pouvons parler d’un monde d’avant le Covid, mais pas du monde d’après, car le monde d’après, c’est le monde de maintenant.

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Covid-19 : apprenons à vivre avec pour avancer

Publié le 30 janvier 2021
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Par Rafael Guenoun.

Aujourd’hui, alors que j’allais acheter des planches de bois à mon magasin de bricolage local afin de réparer des étagères, j’ai été frappé par les produits placés en tête de gondole dès le premier rayon : des masques de différentes tailles, couleurs, design, ainsi que du gel hydroalcoolique et d’autres produits utiles dans la période actuelle ; au cas où vous auriez été plongés dans un coma il y a un an et venez à peine de vous réveiller, nous entrons bientôt dans la deuxième année d’une pandémie tout droit venue de chez nos amis communistes chinois.

Sur le chemin du retour, petit arrêt dans une épicerie pour y acheter du lait pour mon fils. Masques obligatoires et disponibles à l’entrée pour les personnes n’en possédant pas, distributeurs automatiques de gel hydroalcoolique dernier cri, et joli balisage au sol pour rappeler aux clients les distances socialement appropriées.

Pizzeria et ordre spontané

À trois minutes de la maison, j’ai l’opportunité de voir la toute nouvelle fenêtre de ramassage installée par la pizzeria locale sur la façade est de l’établissement, qui permet aux clients de récupérer leur repas commandé par téléphone, depuis leur voiture, en quelques secondes à peine. Dans le silence de l’habitacle de ma Jeep, je bénis le capitalisme et ce que Hayek a nommé l’ordre spontané.

En effet, ici, tous ces établissements privés ont recueilli une information de terrain (qu’attendent d’eux les consommateurs pour continuer à venir acheter leurs produits) et l’ont utilisée pour trouver des solutions à la frilosité des clients, en pleine pandémie.

Certes, là où j’habite, le port de masque en espace clos est obligatoire. Cependant, toutes ces entreprises ont effectué des investissements durables, dont la fenêtre de  pick-up est la plus parlante, et qui dépassent largement les obligations réglementaires.

Pourquoi ? Hé bien, simplement parce que, d’une certaine manière, l’absence de visibilité économique actuelle est une forme de visibilité. Les hommes politiques feraient d’ailleurs bien de s’en inspirer. Pour faire simple : nous pouvons parler d’un monde d’avant le Covid, mais pas du monde d’après, car le monde d’après est le monde de maintenant.

Ce qu’a compris Mélenchon

Alors que Bruno Le Maire claironne depuis l’année dernière que reviendront les beaux jours et la croissance après la crise, il est triste de voir que seul un Jean-Luc Mélenchon semble avoir compris que le virus est là pour rester et qu’il s’agit maintenant d’apprendre à vivre en parallèle de lui.

Au passage, il profite de l’occasion pour nous vendre une sorte de planisme sous stéroïdes, la « société de roulement », qui ferait sans doute pâlir d’envie les mêmes gouvernants chinois qui nous ont mis dans cette panade.

Imaginez un instant vivre dans un monde où vous pouvez vous rendre chez le boulanger de 16 h 15 à 16 h 30, mais que les portes vous seraient fermées dès 16 h 31. Et quid du petit, qui avait école de 15 h 12 à 17 h 27, mais que vous n’avez pas pu récupérer, car vous n’avez pas le droit de circuler en voiture, sauf entre 15 h 32 et 16 h 08… Je caricature, mais vous comprendrez que l’idée, mise en pratique, tend à une imbuvable expansion des pouvoirs publics. Si le confinement est une prison, la société par roulement est une prison plus grande encore, et à ciel ouvert.

Cela étant dit, même Stéphane Bancel, le PDG de Moderna, l’admet : ce virus est là pour longtemps (voire pour toujours), et l’inéluctable apparition de variants successifs doit nous amener à penser la vie avec le Covid, plutôt que cachés de ce dernier. Le prochain confinement, qui semble arriver à grands pas, sera vraisemblablement le dernier, car – je reconnais à Mélenchon ce point – on ne peut pas continuer à vivre en stop-and-go.

Comme je le précisais dans mon dernier billet, je fais partie des personnes les plus précautionneuses en temps de pandémie, et je m’auto-confine volontiers, notamment du fait de comorbidités dans ma petite famille.

Pourtant, je reconnais aux autres l’envie de sortir le bout de leur nez, et je pense qu’il serait dès à présent préférable que nous apprenions à vivre maintenant, peut-être masqués, de préférence vaccinés, certes à distance, mais – en tout état de cause – que nous nous adaptions à la nouvelle situation, plutôt que d’attendre une résolution magique ou providentielle du problème.

Comme le dit Stéphane Bancel (peut-être aussi pour prêcher pour sa paroisse) : nous allons « vivre avec ce virus comme on vit avec la grippe ». Une fois la vaccination mise en place efficacement, il faudra multiplier les rappels, en fonction des nouvelles souches, chaque année. Oubliez donc l’après-Covid.

Bref, il est temps pour toutes et tous de construire sa propre fenêtre à pizza.

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  • Construire sa propre fenêtre à pizza ? C’est quel Cerfa et quelle procédure pour l’autorisation ?

    • ce qui se traduit en français par comment moi bureaucrate me faire passer pour indispensable tout en n’assumant pas de responsabilité véritable..
      Entraver la contagion d’un virus est possible, faire une différence réelle dans la vie d’unepersonne est très coûteux..il faut hygiéniser tout les contacts humains, maison, transport, travail..
      metro boulot dodo.. voila comment les gens résument leur vie, pas de pizzaiolo..

      EN pratique comment vont faire les supermarchés? et les boites de nuit? les restaurateur les café ou plus généralement tous les lieux où les gens viennent pour les contacts humains..?

      • On peut rétablir les contacts humains, la vaccination ou l’évitement du « cas zéro » le permettent. En revanche, l’idée de l’immunité de troupeau pour pouvoir rétablir ces contacts est plus douteuse, elle implique de voler 6 mois d’espérance de vie à un(e) inconnu(e) pour quelques heures de contact-plaisir avec un(e) autre inconnu(e) qui ne va pas le rester…

  • C’est en effet possible que ce virus perdure , néanmoins , spéculer à long terme sur des mesures adéquates est impossible, sa virulence pourra varier, l’immunité des populations sera ou non aptes à contrer le variant de l’année..

    Mais la peur aigüe cessera..

    Ce qui est curieux est que la France n’est pas un pays hygiéniste quant à l’ahtitude face à la grippe, avec un forte tolérance à des bilans grippaux assez élevés..
    Je veux bien croire que cette caractéristique change mais je doute,

    En dépit de bilans absolus élevés en morts, 6 mois d’espérance de vie perdue pour le moment… c’est tout sauf un cataclysme sanitaire. ça révèle quoi sinon des systèmes de santé avec des limites..Il n’y a de scandale que pour ceux qui croient qu’on peut être prêt à tout..

    • Allons, ça n’est pas tant une question de peur que de flemme. Un certain nombre de mesures adéquates, genre le cuisinier porte un masque quand il est en cuisine, pourraient très bien être instaurées définitivement et utiles même en cas de disparition du virus.
      Le Français ressent une certaine fierté à bafouer l’hygiène, quoi qu’il lui en coûte. De ce que je vois, bien rares sont ceux qui ont une peur aiguë de la maladie pour eux-mêmes, il y a bien plus d’indignés devant l’arrogance de ceux qui peuvent la transmettre à nos proches et ne vont pas s’emm… à l’éviter.
      Ca n’est peut-être pas un cataclysme, mais c’est une occasion, jusqu’ici gâchée, d’améliorer à faible coût notre hygiène contre plein d’affections, pas seulement le covid. Voilà ce qui m’indigne, ce gâchis.
      Le cataclysme, lui, arrangerait bien les paresseux, il apparaîtrait comme une fatalité inévitable qui les excuserait de leur paresse…

      • l’hygiène « absolue » est impossible…
        donc parler de mesure d’hygiène sans se donne run objectif clair est assez difficile..

        par exemple pourquoi ne pas obliger les gens à porter les masques quand ils mangent en famille si tu le trouves si évident pour un cuistot?

        aller dans un restaurant est un acte volontaire, normalement les mesures d’hygiène font partie des qualités « vendables » aux clients ..

        tu es inquiet de ta santé, tu demandes des renseignements sur les mesures prises dans le restau..et tu assumes..

        c’ets tout les adultes sont responsables de leur santé..

        Oui ce sont les autres qui te contaminent, mais si ils ne le font pas volontairement il n’y pas grand chose à faire..SI tu commences à penser qu’une contamination fortuite est inacceptable tu ne sauras pas t’arrêter..

        On met en place des règles..qu’on qualifie d’hygiène..mais qui ont un rapport à l’hygiène comme de vérifier quelques maillons d’un chaine en regard de la solidité de la chaine..

        mais déjà comprendre l’objectif des mesures..
        un masque pour le cuistot..c’est une mesure pour rassurer la clientèle.. sans lui donner de garantie réelle. parce que si tu as peur de chopper une maladie contagieuse ne va PAS au restaurant ou dans des lieux publics..

        • et tu fais tes courses en drive.. pour éviter la queue au supermarché.. on peut gérer son comportement pas celui d’u reste de la population.

        • Si je tiens un restaurant et que je souhaite avoir des clients, je fais porter un masque au cuistot et j’en fais de la pub, je n’attends pas que le client vienne s’enquérir !
          Bien sûr, ça peut être totalement insuffisant vu les autres réelles sources possibles de contamination, mais en pratique, ça baisse sûrement et à un coût ridicule le facteur R de reproduction, donc pourquoi s’en passer ?

          • justement dans le cas du cuistot pas besoin de contrainte..juste être d’accord..

          • et il me semble que là où on diverge n’est pas de faire diminuer le taux de reproduction , en fait ralentir l’epidémie , mais le fait que tu dises qu’il n’est pas pratiquement possible de se protéger des « irresponsables ». c’est à ceux qui ont peur de changer de comportement..

            • bon je ne suis pas dogmatique, il y aura des règles arbitraires, mais qu’on ne criminalise pas ce qui ne doit pas l’être..

          • Je vous aime bien Michel(angel)O, mais là vous me jouez au ‘Monk’…

            Je ne suis pas cuistot, mais en temps que fils, frère et père de cuisiniers*, je pense que beaucoup ignorent le stress, les températures et l’agitation qui règnent pendant le ‘couvre-feu’…

            Bien sûr, un patron peut l’imposer, mais un bon cuistot trouvera toujours un boulot ‘sans masque’ ailleurs (ne concerne pas les ‘démissionnaires’ de la restauration collective); la loi du marché…

            Apprendre en fRance, puis se barrer, le bon plan d’une jeunesse qui ne veut devenir fonctionnaire.

            * Mon frère et mon fils ont quitté la France juste après le service militaire, l’un est restaurateur en Allemagne, l’autre dirige un hotel en Asie après avoir gravi les échelons depuis les fourneaux…

            • Je vous aime bien aussi, vu les merveilleux séjours en Alsace de ma jeunesse que vous me rappelez… Mon exemple était sans doute mal choisi, mais je persiste à penser que la peur n’est pas tant le point crucial. Je suis troublé, voire indigné, par le sentiment que certains se moquent pas mal de contaminer les autres, et par leur prétention à juger à notre place de la ridicule faiblesse, selon eux, du risque qu’ils nous font courir et à se moquer de notre prétendue pusillanimité. S’il n’y a pas chez eux ce mépris, pourquoi ne pas expliquer ? Vous êtes le premier à expliquer que le masque chez le cuistot n’est pas un geste anodin et peu coûteux. Les autres répondent : si vous avez peur, ne venez pas.

              • mais on ne peut pas réduire à zéro la possibilité de contaminer autrui..

                Il suffit de regarder ce qu’i s’est passé dans les hôpitaux ou maison de retraite…où il se soucient..

                T u peux donc te soucier et le faire ou ne pas te soucier ..

                Essentiellement dans la forme de tes propos , tu juges la » motivation »..et l’irresponsabilité mais on est responsable que de soi ou presque, ensuite, l’epidémie c’est pas « rien » on a donc mis en place des mesures..forcement arbitraires parfois absurdes..

                On les respecte ou pas, la police sanctionne, mais demander de se « soucier »..non..

                mais c’est celui qui veut éviter la contamination qui doit agir en conséquence..

                le civisme ne se décrète pas.

                • Bien sûr qu’on ne peut pas réduire à zéro la probabilité de contaminer autrui. Et bien sûr que c’est plutôt approximatif et pas très efficace de demander à ceux qui pourraient le faire de s’en soucier.
                  Mais quand ils montrent ostensiblement qu’ils ne s’en soucient pas, on n’a plus de repères pour mesurer si le risque qu’on va prendre est proportionné au bénéfice qu’on va retirer. Et hôpitaux ou maisons de retraite ne me semblent pas, justement, être des lieux où le personnel s’en soucie tant que ça : il a été négatif à son dernier test hebdomadaire, donc il n’a pas à prendre de précautions particulières pour être aussi négatif au prochain, il est jeune et ne risque rien lui-même. Et que doit faire le pensionnaire pour éviter d’être contaminé ? Vitupérer contre ces jeunes aides-soignants qui veulent se détendre en boite le soir après leur service ? Verser un pourboire à ceux qui montreront leur souci ?
                  En tout cas, je voudrais pouvoir juger l’intensité du risque que je cours, et la réponse tout ou rien du risque non nul, mais qui doit être accepté ou refusé pour ce qu’il est et qu’on ignore, ne me satisfait pas.

                  • respect des règles.. c’est tout ce qui peut être fait.;
                    dans les maisons de retraites protocoles…

                    oublie le coté respect…sinon dans le sens respecter la règle..

              • Vous avez raison, mais mon but, c’est de me tenir loin des gens, fussent ils (et surtout) mes petits enfants, cela inclut les ‘certains’…

                En fait cela fait longtemps que je me tiens loin des autres (je vous ai parlé de ‘Monk’*, mais c’est ainsi que me surnomment mes gosses), donc, en vertu de la ‘loi d’Audiard’ sur les proportions, loin des cons…

                Et si ça marche, je serai encore là dans quelques mois, sinon ?

                *  » Ei Esel sajt ìm àndra Làngohr  »
                (Un âne traite l’autre de ‘longues oreilles’)

        • L’état a instauré l’axiome de Knock: tout bien portant est un malade qui s’ignore, et en vertu duquel il faut donc confiner tout le monde.

  • Vivre avec des virus n’est pas un grand soucis, on vit avec depuis la nuits des temps mais vivre à côté de médecins fous furieux et plus ou moins corrompus est problematique… Et un vaccin n’y changera rien !

    • mais les médecins n’ont pas besoins du covid pour être fous furieux et corrompus… .on peut même dire que ça existe aussi depuis la nuit des temps…

      si vous voyez de la corruption dénoncez là.. mais ce que vous dites est une façon de ne jamais avoir tort..

      quel est un médecin non corrompu? il pense comme vous..?

      j’ai vu beaucoup de médecin imparfaits, j’en ai peu vu de ‘corrompus’, ‘fous furieux’..

      et un médecin a pour but de soigner si un médecin « corrompu » et « fou furieux » vous soigne bien….

      quand on accuse on doit être précis.

  • il y aura toujours les mêmes causes et les mêmes résultats. Des pauvres, des ,malades des riches et des bien portants, des démerdeurs et des couillons. Rien ne ,changera si ce n’est qu’il y aura plus de monde (à se faire berner)

  • Un article qui fleure l’àquoibonisme le plus inconsistant que je n’ai jamais vu, et qui raisonne à base de sophismes et d’affirmations du niveau du collège.

    « pour trouver des solutions à la frilosité des clients, en pleine pandémie »
    L’auteur prend son cas pour une généralité sans doute. Ce ne sont pas les clients qui ont exigé la fermeture des commerces que je sache.

    « l’absence de visibilité économique actuelle est une forme de visibilité »
    Fulgurant, non? Je préconise le prix Nobel pour cette géniale théorie.

    « le monde d’après est le monde de maintenant »
    Un poète vous dis-je.

    L’un des plus beaux sophismes:  » Stéphane Bancel, le PDG de Moderna, l’admet : ce virus est là pour longtemps (voire pour toujours) »
    Pour toujours, rien que ça. Heureusement, pas cet article ni celui qui l’a écrit.

    Je ne voudrais pas d’un tel « Life coach » pour me conseiller. Avec ça on n’a plus qu’à allumer des bougies et faire des marches blanches.

  • « les mêmes gouvernants chinois qui nous ont mis dans cette panade ». Sources ? L’enquête est en cours.
    Ce n’est pas parce que le virus semble venir de Chine que ce sont les chinois qui sont responsables.
    Par contre, ce principe est bien utilisé dans d’autres pays « plus libres » comme les US avec les élections de Trump « qui a été dû à l’influence de la Russie (donc vient de la Russie) ». A aucun moment on a suggéré que cela venait tout simplement de l’Amérique qui voulait changer ? Bizarre… Vous verrez que si le RN est élu sur un malentendu aux présidentielles de 2022, ça sera à cause d’un autre pays… 😉

    • c’ets un peu une digression mais c’est en effet curieux..

      d’abord vouloir influencer les choix des autres n’a RIEN de répréhensible..

      ce qu’il ya au coeur est la conviction chez une « élite » que le peuple DOIT être cornaqué
      ou si il lit mein Kampf il deviendra nazi..

      les russe n’ontpasmis de bulletin dans les urnes..point..

      • C’est à dire que de l’influence à la manipulation le pas est vite franchit. Et concernant un état, quel qu’il soit, mais en particulier l’état, pardon, la DICTATURE chinoise, parler d’influence me paraît être un fieffé euphémisme.

        • on a deux réactions opposées quand un margoulin réussit à caser une merde en racontant des conneries.. ça dépend à qui il la vend.. si on juge la personne adulte « fort » ou pas..

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