France : petit atlas d’un pays vraiment pas comme les autres…

La France n’est vraiment pas un pays comme les autres, à tel point qu’un panoramique de ses exceptions laisse un peu perplexe.

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Vue satellite de la France (Crédits NASA, image libre de droits)

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France : petit atlas d’un pays vraiment pas comme les autres…

Publié le 25 janvier 2021
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Par h16 et Nathalie MP Meyer.

Frappé d’un trop rare éclair de lucidité, Emmanuel Macron écrivait « La France n’est pas un pays comme les autres » au début de sa Lettre aux Français de janvier 2019. Ô combien il avait raison ! Au point qu’on en vienne souvent à le regretter…

Pour le président de la République, il s’agissait évidemment de rendre compte de cette « exception française » qui veut que « chez nous », le sens des injustices soit plus vif qu’ailleurs et l’exigence d’entraide et de solidarité plus forte.

Mais quand on fait le tour de toutes les précautions, interdictions, tabous et dépenses publiques que tant de perfection signifie, on se retrouve face à un pays en perpétuel déficit, qui manque de liberté et qui accuse de nombreux retards inquiétants pour son avenir sans obtenir jamais la prospérité et la justice promises.

Pour illustrer cette situation, voici les prémices d’un PETIT ATLAS qu’il sera toujours possible d’améliorer et de compléter par la suite, mais qui permet déjà de situer la France parmi ses pairs du monde développé et d’évaluer à quel point elle n’est décidément pas un pays comme les autres (cliquer sur les graphiques et les cartes pour les agrandir).

 

Dépenses des administrations publiques

(en % du PIB, OCDE, 2019)

La France est le pays de l’OCDE dont l’État au sens obèse large (ministères, agences gouvernementales, collectivités territoriales et administrations de sécurité sociale) dépense le plus par rapport au PIB, et ceci depuis de nombreuses années.

Que fait-il de tout ce « pognon de dingue » (dixit Macron) qui a atteint 1349 milliards d’euros soit presque 56 % du PIB en 2019 ?

Mais c’est très simple, répondait Gérald Darmanin quand il était à Bercy, « on paie des professeurs, des hôpitaux, de la sécurité ».

Disons-le autrement : on paie de très nombreux fonctionnaires qui doivent mettre en musique une myriade de politiques publiques toujours plus onéreuses, depuis le soutien à l’égalité homme-femme (grande cause toujours du quinquennat) jusqu’aux subventions aux énergies intermittentes.

Mais avant ça, on paie surtout des prestations sociales (maladie, retraite) dont on a actuellement l’occasion de tester toute la pertinence avec une gestion des stocks (de masques, de lits, de matériels, de vaccins, de réfrigérateurs, etc.) et une gestion des personnels au millimètre.

L’exception française !

 

Dette publique dans l’Union européenne

(en % du PIB, Eurostat, 1er trimestre 2020)

Qui dit dépenses publiques dit évidemment impôts pour les financer : avec le « volontarisme » de nos édiles, cela se traduit par une augmentation croissante de la pression fiscale, pourtant déjà parmi les plus élevées du monde (45 % du PIB en 2019), qui peine malgré tout à suivre le rythme débridé des dépenses.

D’où déficit public. Abyssal.

À ce sujet, il faut savoir que depuis la crise de 2008, la France a eu toutes les peines du monde à se sortir de la procédure pour déficit excessif de l’Union européenne. En quelque sorte, l’obésité de l’État l’empêche de sortir du trou et après être revenu péniblement à 2,5 % du PIB en 2018, son déficit est remonté à 3 % en 2019, soit la limite autorisée par le pacte de stabilité et de croissance de l’Union européenne.

Heureusement, la crise du Covid-19 a flanqué toute orthodoxie budgétaire par la fenêtre et autorisé l’ouverture complète des sprinklers à pognon gratuit des autres, ce qui permet à la France d’échapper ainsi à une nouvelle procédure pour déficit excessif en raison de ses efforts nanométrique pour réduire sa dette publique en 2019.

Celle-ci atteignait en effet 98,1 % du PIB au 31 décembre 2019 et 101,2 % à la fin du premier trimestre 2020 comme on le voit sur la carte ci-dessus. Avec le « quoi qu’il en coûte » d’un côté et l’évaporation des recettes fiscales de l’autre, cette dette s’achemine vers 120 % du PIB fin 2020.

Encore une exception française qui n’a rien de réjouissant.

 

Niveau des élèves de CM1 en mathématiques
(évaluations TIMSS, 2019)

On a vu tout à l’heure qu’avec le pognon gratuit des autres, on payait (notamment) des professeurs. Profitons-en pour examiner les résultats fracassants de notre Éducation nationale.

Le tableau ci-dessus donne le classement TIMSS des élèves de CM1 en mathématiques pour les pays de l’OCDE qui ont participé au massacre à l’évaluation en 2019.

Que dire, sinon que les lauréats Singapour (625 points) et Hong Kong (602 points) n’apparaissent pas puisque qu’ils ne font pas partie de l’OCDE, et que la France se trouve une fois de plus au fond du classement ?

Résultat isolé, constat biaisé ne tenant pas compte de l’excellence de notre système scolaire ?

Que nenni : de test en test, de PISA en TIMSS en PIRLS, qu’il s’agisse d’élèves de CM1 ou de 4e, et qu’il s’agisse de matières littéraires ou scientifiques, c’est la même déception, c’est le même désastre.

Et si l’on s’attarde au faible niveau des élèves français en mathématiques et en sciences, on comprend mieux la tournure consternante de certains débats actuels à forte teneur scientifique tels que la robotisation de l’industrie, le déploiement de la 5G ou la place des cryptomonnaies.

 

Nombre de robots dans l’industrie pour 10 000 employés

(Statista et IFR, 2019)

Comme précédemment, il convient d’ajouter à la liste ci-dessus le score de Singapour (918), champion indiscuté de la robotisation industrielle. Et comme précédemment, on voit que la France est à la traîne en Europe. Précisons cependant que si l’on s’en tient à l’industrie automobile, notre performance est meilleure.

Ce thème de la robotisation avait agité la campagne électorale de 2017, car l’un des candidats présidentiels les plus affûtés, Benoît Hamon pour le Parti socialiste, proposait finement d’instaurer une taxe sur les robots, celle-ci devant financer un futur revenu universel d’existence puisque, comme chaque socialiste le sait, robotisation et révolution numérique allaient supprimer 10 % à 50 % des emplois actuels : en tabassant les robots de taxes, on allait (mais si, c’est certain) avoir le beurre (des robots, mais pas trop vite) et l’argent du beurre (sous forme de revenu universel).

Étonnamment, Benoît se fourre le doigt dans l’œil, et ce sans même rappeler que l’Allemagne est un pays hautement robotisé dont le taux de chômage est très inférieur au nôtre (3,2 % en décembre 2019 contre 8,4 % en France) : en fait, une étude récente de la banque mondiale intitulée Le travail en mutation (2019) montre que les robots sont certes en train de changer le monde du travail mais qu’ils apportent avec eux de nouveaux marchés, de nouvelles opportunités et de nouveaux emplois, exactement comme la mécanisation du tissage au XVIIIe siècle avait été porteuse de plus de prospérité que de destruction. Le travail est perpétuellement transformé par le progrès technologique, mais il ne disparaît pas, bien au contraire.

Le chômage, c’est une autre affaire…

 

Taux de chômage dans l’Union européenne

(Eurostat, décembre 2019)

En décembre 2019, le taux de chômage moyen dans l’Union européenne était de 6,2 %. Plusieurs pays comparables à la France étaient même au plein emploi : Royaume-Uni (3,8 %), Allemagne et Pays-Bas (3,2 %).

Mais « chez nous », l’exception française joue à fond : le chômage reste accroché à un niveau élevé (8,4%), probablement pour s’assurer que nous sommes tous un peu plus solidaires dans la misère et l’absence d’emploi que les autres pays. Bien sûr, l’arrêt total de l’économie en 2020 provoqué par les décisions gouvernementales suite à la pandémie promet une violente croissance du nombre de solidaires en 2021.

 

Déploiement commercial de la 5G en Europe

(Ookla, 15 sept 2020 en haut puis 20 janvier 2021 en bas)

Le 15 septembre 2020, la plupart des pays d’Europe avaient bien avancé sur le déploiement commercial de la 5G… à l’exception notable de la France, qui se contentait d’une poignée d’expérimentations sporadiques.

Emmanuel Macron a-t-il jeté un œil sur cette carte ? Pour la starteupe-naychone, ce n’est pas fameux et cela a peut-être poussé le président à taper du poing sur la table : scrogneugneu, la France va prendre le tournant de la 5G et abandonner la lampe à huile et le modèle Amish des écologistes !

Les fréquences idoines ont donc été attribuées aux quatre opérateurs Free, Orange, Bouygues et SFR cet automne et l’on voit sur la carte ci-dessous en date du 20 janvier 2021 que la France commence à s’équiper peu à peu…

… Non sans difficultés, car cette technologie qui doit nous apporter des vitesses d’accès considérablement plus élevées qu’avec la 4G (utile pour les très grosses bases de données, la navigation en temps réel ou l’Internet des objets) souffre des mêmes réticences que la 4G en son temps : ne serait-elle pas dangereuse pour la santé, désastreuse pour le climat, syntonisée avec les vaccins et en lien direct avec les Illuminatis ?

Eh bien non : un rapport de septembre 2020 commandé par le gouvernement concluait, à l’instar de nombreuses autres études antérieures, sur une absence de risque sanitaire, comme en témoignait l’absence de tout signalement de ce type dans les pays disposant déjà d’une 5G commerciale.

 

Commerçants acceptant les cryptomonnaies en Europe

(coinmap.org, 20 jan. 2020)

À l’instar de la 5G et comparée à ses voisins européens les plus directs, la France montre là encore sa souplesse légendaire dans l’adoption des nouvelles technologies : l’usage des cryptomonnaies, mesuré ici par le nombre de commerçants les acceptant, y semble encore cantonné à une poignée de grandes villes. L’exception française joue à fond.

Certes, la carte s’explique aussi par la densité de population. Mais il n’en reste pas moins que l’adoption des cryptomonnaies en France pâtit sans l’ombre d’un doute des politiques désastreuses que les différents gouvernements se sont empressés de pondre, Bruno Le Maire n’étant vraiment pas en reste pour enfiler âneries et contraintes bureaucratiques idiotes dont l’effet direct est de fusiller spécifiquement les entreprises françaises installées sur ce marché naissant.

Si l’on y ajoute la fiscalité réellement confiscatoire et la méfiance voire l’allergie compulsive des pouvoirs publics à ce qui pourrait échapper à leur compréhension et à leur contrôle, on comprend pourquoi c’est plutôt la Suisse ou le Royaume-Uni qui attirent les start-ups du milieu.

 

Liberté économique

(Heritage Foundation, Index 2020)

L’Heritage Foundation calcule un indice de liberté économique allant de 0 (liberté la plus faible) à 100 (liberté la plus forte) à partir des 12 critères listés au bas du planisphère ci-dessus.

Alors que la moyenne se situe à 61,6 pour les 186 pays étudiés, six pays dépassent les 80 (Singapour, Hong Kong, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, la Suisse et l’Irlande) et la France, arborant fièrement la liberté dans sa devise mais guère au-delà, décroche un petit 66 bien serré, bien en dessous de ses grands voisins comparables comme le Royaume-Uni (79,3) et l’Allemagne (73,5) :

Comme par hasard, l’un des scores les plus faibles qui expliquent ce 66 bien étriqué est le lamentable 4,5/100 attribué aux dépenses publiques, jugées beaucoup trop élevées. S’y ajoutent la pression fiscale et la rigidité administrative du marché du travail, deux entraves supplémentaires pesant lourdement en France.

Des résultats désolants mais dont il n’y a malheureusement pas lieu d’être surpris.

 

Conclusion

La cartographie pourrait continuer, mais le tableau de ces « exceptions françaises » donne une image fidèle des problèmes graves dans lesquels le pays s’enfonce : à vouloir cultiver ses exceptions, le pays semble plutôt chouchouter ses erreurs et se satisfaire de ses mauvaises pioches.

Malheureusement, rien n’indique que ni ses dirigeants, ni, plus triste encore, sa population, ne veuillent se ressaisir pour redresser le cap.

Conclusion de h16 : Ce pays est foutu. Conclusion de Nathalie MP : Ça promet.

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  • Un décret suffit à sortir un pays du communisme, pas de ses conséquences.

  • A quand les états généraux?

  • DETTE PUBLIQUE DANS L’UNION EUROPÉENNE
    Cette carte de la dette me plait bien, comme j’aime passer mes vacances en Italie, Grèce ou Portugal, je me sens en pays ami! Pas encore essayé la Belgique, mais j’y songe sérieusement!

    • On ne peut s’empêcher de se poser la question :
      Pourquoi les pays « latins »,, du « sud » sont-ils systématiquement en queue de peloton ?

      • Un héritage du passé catholique sans doute? La religion catholique enseigne bien le dédain des choses de l’argent, Jésus-Christ lui-même aurait pu être considéré comme un communiste avec 2000 ans d’avance sur son temps.

        • Quid du protestantisme alors qui prône le dénuement de l’église…

          • Le protestantisme prône le dénuement de l’église, le catholicisme prône le dénuement des fidèles, au profit de l’église. Bon, je simplifie, mais l’idée est là. Chez les catholiques, c’est mal vu de s’enrichir par son travail, alors que chez les protestants, c’est tout le contraire.

            • Commequoi il ne faut pas confondre christianisme et catholicisme, ce dernier étant pollué par la culture du bas empire romain.

        • Tsss, que de conneries, lisez la parabole des talents pour commencer puis un libéral nommé Jésus de Ch. Gave disponible en pdf sur son site.

        • Les français trouvent ce qu’ils veulent bien trouver dans le catholicisme. Si vous lisez « un libéral nommé Jesus » de Charles Gave, vous aurez une autre optique.
          S’il y a une chose qui change entre les pays à forte dette et les pays moins « gabegie style », c’est la centralisation VS décentralisation. J’ai l’impression que ça joue et d’ailleurs ce serait cohérent avec les thèses de Coase sur les coûts de transaction VS coût d’organisation. Et Comme Coase c’est bien alors que Keynes c’est de la merde, c’est forcément vrai parce que je ne suis pas dogmatique.

    • Très agréable, la Belgique, et en particulier La Flandre.

  • « D’où déficit public. Abyssal. »

    Je dirais plutôt himalayen, c’est plus visible. Les abysses, c’est noir, froid, et la pression est tellement ECRASANTE que la main de l’homme n’y a jamais mis ni le pied, ni le scaphandre.

  • Il serait intéressant d’avoir l’analyse de macron et de blm ainsi que les mesures devant être prises selon eux…

    Est-ce qu’un ou plusieurs membres de notre fonction publique (pour mémoire 604 personnes au service proche ou éloigné de notre premier ministre: une dizaine pourraient le faire…) , lit-il de tels articles ou bien se contente t’ils de lire la presse aux ordres ??

    Comment peut on garder un peu d’espoir si nos dirigeants, quels qu’ils soient, regardent le monde, la France au travers d’un kaléidoscope.

    Les sous-fifres, même s’il lisaient de tels articles, n’oseraient pas le dire à leur supérieur…lesquels supérieurs ne s’occupent que de « politique » voir les sanctionneraient pour avroi « oser dire la vérité ».

    Pour l’heure la question est de savoir s’il pourront assurer la ré-élection du poudré…
    CPEF

    • Il serait intéressant d’avoir l’analyse de macron et de blm ainsi que les mesures devant être prises selon eux…

      Facile: leur plan consiste à (1) augmenter les dépenses publiques (et la dette) pour affronter courageusement la crise covid; (2) quand la crise sera passée la croissance retrouvée permettra d’éponger tout ça.

      Un air de déjà vu? Normal…

    • Non, ce ne serait absolument pas intéressant, puisque quelle que soit la situation, quels que soient les chiffres, quelle que soit votre question, ils vous démontreront qu’ils sont parfaits et n’ont rien à se reprocher.

  • « absence de risque sanitaire de la 5G »
    Quand l’affaire COVID sera pliée, méfions nous des écolos, ils sont capables de nous imposer le port du petit chapeau en alu pour se protéger de la 5G et ne pas contaminer « les autres », ou les électrosensibles!

  • C’est marrant tous ces principes de précaution « deux poids deux mesures » :
    – avec la 5G, technologie déjà déployée dans de nombreux pays, donc avec du retour d’expérience, il s’applique
    – avec un vaccin ARNm, nouvelle technologie, 0 expérience dans aucun pays, il ne s’applique pas
    😀

    • Comment Maniaco! Vous n’avez pas envie de vivre dangereusement! regardez du côté de nos gouvernants, bon sang ils se sont tous précipités sur les vaccins…… Ah ben non tiens, c’est curieux!

  • « Conclusion de h16 : Ce pays est foutu. Conclusion de Nathalie MP : Ça promet. »

    Mais bordel! ils les ont cachés où les foutus canots de sauvetage? Ah! on me dit que c’est comme pour le Titanic, ils ont tous été réquisitionnés pour la Nomenklatura! Gloups!!!!!!!!!

  • On est mauvais en tout si on se compare aux premiers de la classe mais si on était si mauvais, serions nous aussi nombreux en France et pas forcément malheureux. On n’a pas la’5g de toute façon la 4g non plus, on a des chômeurs, normal les autres pays nous envoient les leurs, on ne sait pas calculer, et alors, on ne sait pas lire non plus et on n’en fait pas un fromage..mais des milliers, des millions, les fameux fonctionnaires que le monde entier nous envie.

  • Berkhoff, le seul journaliste en France qui a parlé de l’appel du 9 janvier. Dans tous les autres médias, silence radio complet et total, c’est juste incroyable.
    15% des médecins français qui s’unissent dans un collectif proposant par exemple la mise en place d’un conseil scientifique indépendant, PAS UN SEUL journal qui en parle, alors que les journaux ne font QUE parler de Covid toute la journée depuis un an !

    Les infos qu’on nous donne sont déjà souvent un peu orientées (que ce soit pour faire le buzz ou pour contenter le pouvoir en place). Mais quand on découvre celles qu’on ne nous donne pas, c’est effrayant.

  • Merci à H et Nathalie, ces données sont à répéter sans relâche.

  • « on paie des professeurs, des hôpitaux, de la sécurité »

    En gros, on « paie » les trois trucs qui fonctionnent peut-être le moins dans ce pays …

  • ouaip..mais si vous parlez aux gens.. plus!!!!
    bon je crois que beaucoup quand même comprennent MAIS ils pensent qu’il ya encore cet argent des riches ..

  • Madame Meyer, pourriez-vous aborder le succès incontestable et foudroyant, que le monde nous envie, des entreprises dans lesquelles l’état français s’est attribué au moins une minorité de blocage ?

    Le cours d’EDF vient de retomber, après une descente de plus de 80 €/titre à 10.45€ ( https://www.lefigaro.fr/societes/edf-plombe-par-sa-laborieuse-reorganisation-20210125 ), à peine plus mauvais que le titre d’air France-KLM qui n’a été divisé que par 5

  • Rare point positif au tableau : l’université Paris-Saclay classée 1ere en mathématiques selon le classement de Shanghai 2020

    • A quan la délocalisation en suisse ?

    • « l’université Paris-Saclay classée 1ere en mathématiques  »
      🙂 🙂

      L’université Paris-Saclay est une entité administrative créée de toute pièce en 2019 pour essayer d’optimiser les énergies (objectif noble de façade) et surtout les coûts. Elle est composée de l’Université Paris-Sud XI et intègre administrativement l’École normale supérieure Paris-Saclay, CentraleSupélec, l’Institut d’Optique et AgroParisTech, ainsi que l’Institut des hautes études scientifiques (IHES).

      Donc, toutes les différentes publications de ces différents instituts et leur effectifs parfois prestigieux se retrouvent regroupés sous la même enseigne « Université Paris-Saclay ». Quand vous consulterez les critères sur lesquels est basé le classement (cf lien), vous comprenez que plus vous regrouperez sur la même bannière des effectifs, des publications…etc venant de structures différentes plus vous monterez dans ce classement. Ce n’est absolument pas indicatif d’une montée du niveau ou d’une excellence particulière supérieure aux autres.
      D’ailleurs, l’inscription à l’Université Paris-Sud XI (donc de l’Université « Paris-Saclay), ne donne pas accès à l’IHES ou à l’Ecole Normale Sup (…etc) qui gardent leurs processus de recrutement et de fonctionnement propres.

      Si Oxford et Cambridge fusionnaient ou si Berckley, Princeton et Harvard se regroupaient, les groupements résultants seraient en tête de tous les classements.

      Donc ce « bon » classement de l’Université Paris-Saclay n’est qu’un énième subterfuge permettant de masquer la décrépitude grandissante de l’état de la recherche en France.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_Paris-Saclay
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Classement_acad%C3%A9mique_des_universit%C3%A9s_mondiales_par_l%27universit%C3%A9_Jiao_Tong_de_Shanghai

  • « CPEF » : tout à fait.
    Entendu ce matin en cours de sciences pour des 5ème. Après avoir été fort instructive sur son domaine de sciences, la professeur répondait aux questions des élèves, elle en vient alors à parler du système de soin français « l’un des meilleurs du monde », « qui coûte de l’argent », « payé par l’Etat, donc avec notre argent », mais, je paraphraserai là, ceux qui fument et qui boivent, en pensant que c’est de leur corps et de leur santé qu’il s’agit, coûtent à la collectivité, (« plaisir de quelques secondes, voir ce que ça a comme conséquences » dit-elle) ont donc besoin de soins payés par le collectif, pour finir par parler de responsabilité individuelle dans le collectif. Avec une petite pub pour le ministère de la Santé et son « manger, bouger ».
    La responsabilité individuelle revenant en fait à faire comme dit le collectif qui paye et qui a donc droit de regard sur la santé d’autrui.
    J’ai du mal à retranscrire cette séquence phénoménale.

  • Les commentaires sont fermés.

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