L’objectif « zéro carbone » : un doux rêve

L’obsession de la neutralité carbone a conduit les gouvernements à prendre des décisions irréalisables.

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L’objectif « zéro carbone » : un doux rêve

Publié le 25 janvier 2021
- A +

Par Jacques Henry.

Il ne faut pas rêver, une civilisation moderne décarbonée est un objectif impossible à atteindre dans l’état actuel des connaissances scientifiques et technologiques à l’horizon 2050 et encore moins à l’horizon 2030. Cette obsession de la neutralité carbone a conduit les gouvernements à prendre des décisions irréalisables.

Prenons l’exemple des moulins à vent considérés comme la panacée pour réduire les émissions de carbone. Outre le fait que les ressources en lanthanides nécessaires pour la production d’aimants permanents sont limitées, ces immenses machines nécessitent des quantités d’acier extravagantes pour produire quelques MWs quand les conditions météorologiques sont favorables.

Dans l’état actuel des technologies de production de l’acier l’utilisation de pétrole ou de charbon est incontournable. La seule alternative existante pour réduire les émissions de CO2 lors de la production d’acier est la réduction de la fonte à l’aide d’hydrogène, pour faire très court car écrire deux pages au sujet de ce procédé industriel serait inutile.

Apparaît alors le problème de la production d’hydrogène pour décarboner (au moins en partie) les aciéries mais ce même problème se posera pour les voitures équipées de « piles à combustible ». L’industrie de l’acier a une mauvaise image de marque car elle est polluante mais pour construire des éoliennes il faut beaucoup d’acier, sept à dix fois plus par kW installé que pour une centrale nucléaire. Il est donc très facile de comprendre que considérer comme non polluantes en termes de carbone ces éoliennes est un pur mensonge.

Et ce mensonge perdurera tant que l’industrie sidérurgique ne pourra pas avoir accès à de l’hydrogène à un prix abordable. Il n’existe qu’une seule possibilité pour produire de l’hydrogène à bas coût mais celle-ci ne plait pas trop aux tenants des énergies dites vertes.

Il s’agit des réacteurs nucléaires à très haute température refroidis avec de l’hélium sous haute pression de génération IV susceptibles d’alimenter une unité de production d’hydrogène mettant en œuvre le cycle dit iode-sulfate dont l’une des étapes requiert une température de 830 °C. Seuls les réacteurs nucléaire à très haute température (environ 1000 degrés en sortie du circuit primaire) sont capables de fournir une telle température à un stade industriel qui soit totalement décarboné.

On en revient donc au rôle majeur que devra jouer à l’avenir l’énergie nucléaire pour tenter de réduire les émissions de carbone à un coût modéré qui ne soit pas dévastateur pour l’économie.

À ma connaissance le seul pays au monde développant aujourd’hui ce type de technologie est la Chine. Le Japon s’est fixé un objectif de « neutralité carbone » à l’horizon 2050, la Chine a opté pour l’horizon 2060 car ce pays a pris en compte le poste industriel de production d’acier.

Pour atteindre une réduction des émissions de carbone suffisante, ce poste n’aura pas d’autre alternative que les réacteurs nucléaires de quatrième génération. Il en est de même pour tous les autres pays industrialisés dont en Europe en particulier l’Allemagne, pays qui, paradoxalement, veut se « dénucléariser ».

Encore une fois le sujet abordé dans ce billet met en évidence la mauvaise planification des pays européens qui parient sur le « tout renouvelable », une posture totalement déconnectée des réalités industrielles. Gouverner c’est prévoir, dit-on, il faut se rendre à l’évidence que seule la Chine est capable de prévoir…

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  • Si j’ai bien compris les nouvelles mathématiques inventées pour le carbone, il suffit de beaucoup d’énergie verte pour annuler le carbone des autres énergies. Donc, en 2030, tout est possible sans jamais co sommer moins de gaz ou de petrole ni faire varier la courbe ascendante du taux de co2 de l’atmosphère.

    • l’auteur a tort, c’est « possible »..
      il a existé un monde à faible consommation de fossiles.. mais qui n’hésitait jamais à exploiter la nature , celui d’ avant l’ère industrielle..
      et il a un monde qui a eu un impact moindre sur les écosystèmes.. les chasseurs cueilleurs..en équilibre écosystémique, c’est à dire avec une population régulée par la nature.

      donc c’est « possible »…

      les écolos nous disent qu’un autre modèle est possible..mais JAMAIS ils ne l’expliquent tout à fait…car ça ne colle jamais…en général ce qu’ils proposent est PIRE. ou humainement ou du point de vue écosystémique.

      et c’est relativement simple à comprendre le paradoxe à gérer est celui de l’affirmation d’avoir un optimum humain et naturel, dans la nature les optima adviennent avec des lois d’action réaction.. autrement dit des équilibres de forces antagonistes.. si l’homme croit il créé les conditions de sa diminution.. les prédateurs sont régulés par les proies qui sont régulés par les prédateurs..

      de plus en plus on entend des gens qui vous disent que si un truc est possible il est souhaitable d’où les titres dans la presse, on « peut  » se passer des pesticides!

      donc c’est « possible », et je dirais même mieux si un miracle se produit c’est même possible sans que ce soit catastrophique.

      le miracle est assez « simple « à concevoir » une source d’enrgie colossale dont l’usage n’a aucun impact environnemental..

      « possible » et « simple » ( à concevoir)…

      il est possible qu’un singe reconstitute la bible en choisissant des lettres au hasards..tout du moins une armée de singes si on se donne assez de temps..

      c’est « possible ».

      • C’est possible. Tout a fait:
        Avec une épidémie a quatre milliards de morts, et un retour a la vie sauvage dans des forets géantes. On y sera presque.

      • « les écolos nous disent qu’un autre modèle est possible..mais …. »
        J’aime bien le texte ci-dessous auquel je vous renvoie car cela a été écrot en 1957 et reste furieusement d’actualité au point que les écolos décroissants feraient bien de s’en inspirer:

         » On vous a dit que nous traversions une crise morale. Vous l’avez répété, redoutant et espérant à la fois que ces mots n’aient aucun sens. Vous vous êtes plaints de voir les hommes détruire le monde par leurs méfaits ; vous avez maudit la nature humaine et sa mauvaise volonté à mettre en œuvre les vertus que vous exigiez. Alors que pour vous, vertu et sacrifice sont une seule et même chose, vous avez exigé toujours plus de sacrifices, à chaque
        nouvelle catastrophe.
        Au nom d’un retour à une certaine morale, vous avez sacrifié tout ce qui, à vos yeux, pouvait être responsable de votre malheur :
        la justice à la pitié, l’indépendance à l’union, la raison à la foi. Vous avez sacrifié la richesse au besoin, l’estime de soi à l’auto-dénigrement. Vous avez sacrifié le bonheur au devoir. Vous avez détruit tout ce que vous pensiez mauvais et favorisé ce que vous pensiez bon. Alors, pourquoi frémissez-vous d’horreur devant le monde qui vous entoure ? Ce monde n’est pas le produit de vos fautes, mais celui de ce que vous tenez pour des vertus. Il en est le symbole. L’aboutissement de votre idéal moral dans toute sa splendeur ! Vous vous êtes battus pour lui, vous l”avez rêvé, vous l”avez voulu. Et moi, je vous ai prêté main-forte pour qu’il devienne réalité.
        Votre idéal avait un ennemi implacable, que votre code moral était
        censé détruire. Cet ennemi, moi, je l’ai fait disparaître. ]e l’ai ôté de votre chemin, mis hors de votre portée. J’ai tari la source de tous ces maux que vous étiez en train de sacrifier un à un. J’ai mis fin à votre combat. J’ai arrêté le moteur de votre monde. Je l’ai privé de ses cerveaux… .
        « Vous dites que l’intelligence ne sert à rien dans la vie de l’homme ? Je vous ai pris les hommes qui la jugent essentielle. Vous niez son pouvoir ?
        je vous ai pris ceux dont l’intelligence peut soulever des montagnes. Vous dites qu’il y a des valeurs supérieures à la raison?]e vous ai pris ceux pour qui rien n’est supérieur à la raison.

        La Grève ( Ayn Rand- 1957-Discours de John Galt). »

        D’une certaine façon, ce monde là, nous y allons si nous ne réagissons pas, mais est-ce encore temps?

    • Le plus ridicule dans tout cela, c’est que, même si on arrivait à zéro carbone, le climat du globe s’en ficherait pas mal et continuerait soit à se réchauffer soit à se refroidir

  • C’est possible , ce n’est pas souhaitable.
    Manger des amanites phalloides est possible, engager des aveugles comme conducteur de poids lourds est possible…

    En admettant que les gens sont réellement prêts à sacrifier » des trucs « pour preserver la nature, je ne pense pas que les moyens proposés conduisent à cela ..

    Outre un appauvrissement massif la fin de l’utilisation des fossiles conduira , sauf miracle, à une destruction accrue des écosystèmes naturels restants..

    La question est plutôt de savoir à quel moment les peuples vont arrêter de dire des absurdités ou sur qui ils vont faire porter la culpabilité du désastre…

    Des écologistes proposent déjà de qualifier leurs opposants de destructeurs de planete,
    ce qui signifie que détruire la planete n’est pas de faire ceci ou cela..mais de dire ceci ou cela..

    Les dictatures socialistes et communistes ont toujours besoin de coupables pour expliquer pourquoi ça « ne marche pas « ..

    Et toujours, les gens acceptent l’idée que « protéger la nature » doit être une priorité..ou autre billevesées .

    Une question à poser à un écologiste est de savoir quel monde le satisferait car il est facile de pleurnicher sur les « excès de l’homme » c’est autre chose que de dire où sont les limites..

    alors « ami » écolo..combien de français et quel mode de vie? si vous ne savez pas dire cela..et si en outre vous ne voulez pas donner l’exemple ..allez vous faire voir…

    Si tu dis une fois surconsommation, tu dois savoir quoi consommer..
    Si tu dis une fois surpopulation, tu dois savoir quelles doit être la population..

    Parce que sinon c’est comme prôner la redistribution à cause que « inégalité sociale…
    la redistribution n’est pas un moyen d’abolir les inégalité sociales…il ne s’agit pas que d’imaginer un problème pour valider une « solution »..

    Examinons ça de façon « logique »…
    Que serait une France socialement égalitaire et écologiste et humaine ? , ce serait une société ou chacun fournit la même quantité de travail sans demander des choses impossibles , c’est régler cette quantité sur le minimum, et chacun dispose de la même quantité de richesse, sans aller en dessous des besoins minimum, c’est à dire fixer cette quantité de richesse sur ceux qui ont les plus grand besoins, il y a déjà là une sorte de paradoxe…les capacités des gens sont différentes et les besoins sont différents…
    la seule façon » simple » de régler cela est de détruire ce qui sort de la norme statistique…mais si on ajoute la contrainte écologique qui vous donne » un niveau de consommation » et que ce niveau de consommation ne correspond pas aux besoins de la norme.. .imposer une égale souffrance.. et j’ai dit simple..en réalité une impasse pratique…c’est utopique..la souffrance ou le mal être est un certitude..

    il faut être pareil , penser pareil, travailler pareil.. sinon il est impossible d’avoir « l’égalité sociale ». il faut en outre avoir de la chance pour éviter la souffrance..

    EN outre il faut aussi pouvoir contrôler…
    Il faut que chacun consacre une partie de son temps à surveiller les autres.. ou bien, supposer que chacun va effectivement travailler et consommer comme les autres.. sans émettre le moindre doute.. »un homme nouveau. »..

    paradoxe.. il faut un homme qui n’existe pas mais les conditions imposent d’éliminer les anormaux..aie…

    une société de culpabilité ou de malaise infini jusque ce que l’homme nouveau émerge…

    ce n’est pas ce qui se passe… la société socialement égalitaire et humaine, en raison de l’absurdité de ses objectifs incompatibles avec la nature des hommes tels qu’ils existent, ne peut que basculer vers une société composée d’un peuple gouverné par une caste aux prétention d’omniscience servie par une police qui régit TOUT de façon arbitraire.

    Ce n’etspas un hasard si ni les écologistes ni les communistes ne sont capables de vous montrer l’exemple mais excellent dans la critique.

  • L’acier est un problème (pas seulement dans l’usinage des mâts (entre 3 et 4 tonnes quand même) + la tonne et demi dans le socle de chaque turbine, mais ce n’est pas le seul point noir de cette industrie. N’oublions pas qu’il faut piller les ressources de divers pays pour se procurer les terres rares indispensables à la machinerie des aérogénérateurs. Les écolos qui hurlent à la moinde évocation du mot « nucléaire » évitent scrupuleusement d’évoquer le traitement de ces terres rares qui produit un taux élevé de radioactivité sur les lieux de traitement. (c’est, si j’ai bonne mémoire, 32 fois supérieur à la pollution émise par Tchernobyl) mais cela se passe en Chine, c’est loin, on ne veut pas savoir. Tout ce qui compte c’est la propagande de l’énergie Verte, ce qui n’a d’ailleurs aucun sens.

    • Ce n’est pas tout à fait vrai. Il existe deux sortes de génrateurs: des générateurs à aimant permanent qui ont besoin effectivement de terres rares; mais aussi des générateurs classiques (l’inverse des moteurs électriques standard) qui n’utilisent que du fer et du cuivre et aucune terre rare.

      • @gerald555 – parfaitement vrai, mais piller le Chili pour le cuivre est-ce plus correct – (16 tonnes/éoliennes comprenant les raccordements) donc nappes phréatiques polluées pour l’extrac tion et le traitement du cuivre, raréfaction de l’eau potable pour les populations dans un pays où la pluie est rare. (désert d’Atacama par exemple) Revoir le document de Guillaume Pitron : l’enfumage de la transition écologique –
        Sinon effectivement il ne faut QUE 1 tonne de terres rares dans les aérogénérateurs à aimant permanent type Enercon par exemple.
        Je cherche toujours où se trouve l’intérêt de ces machines par rapport à notre électricité déjà décarbonée et pilotable, ne produisant pas d’infrasons, pas de radiofréquences, pas d’effets stroboscopiques, ne massacrant pas nos paysages, ne ruinant pas les riverains, ne détruisant pas la faune….
        Alors à l’objection qui va suivre, je réponds que les infrasons sont AUSSI une arme pouvant causer autant de dégâts que d’autres.
        Comme d’autres ils sont inodores, invisibles et inaudibles pour la plupart des êtres humains. L’arme parfaite.

        • Bravo pour vos précisions!

          Donc, on multiplie le coût par huit, on pollue encore plus qu’avant, on cache le tout avec une propagande hitlero-stalinienne (comme aujourd’hui dans tous les média européens crf la une de la faz) pour pouvoir arriver à taxer et à règlementer la totalité des activités humaines.

          C’est pas mal imaginé.

        • Il me semble que Enercon revendique de ne pas utiliser de terres rares. Les technos sans terre rares nécessitent des machines plus grosses, consomment plus de cuivre et sont moins performantes que celles à aiment permanents.

          Dans le mix électrique Francais composé très majoritairement de nucléaire et d’hydraulique, je n’ai pas moi non plus compris l’intérêt de l’éolien si le but est de réduire les émissions de CO2.

          Comment que vous tourniez la question, développer l’éolien en France va faire augmenter nos émissions de GES et dans des proportions pouvant être importantes .

          La seule explication, c’est qu’ayant pris du retard dans la construction de nouvelles centrales nucléaires, on projette la construction de centrales fossiles en remplacement et dans ce cas, le développement de l’éolien aurait un sens.

  • Il y a deux cents tonnes d’acier par éolienne, mais il sera recyclé en fin de vie.
    Par contre, il y a deux mille tonnes de béton, qui lui, c’est sûr, restera définitivement en place.

    • Le béton ou un rocher n’est pas vraiment gênant, il finira par disparaître.

      • oui moi je fais pareil je suis devant une montagne, je m’assieds et attend qu’elle s’erode..

        autrement dit, parfois le laisser en place est préférable, mais si on doit le dégager ça coute une blinde..

        là encore dans ce genre de trucs le risque politique est important, un politique peut vous exiger de provisionner une demolition ou un recyclage, dont on pourrait se passer..

      • Les bétons modernes contiennent plein d’adjuvants chimiques qui avec la rouille des 4000 tonnes de barres à béton par eolienne finiront par se répandre dans la nature.
        Dommage qu’on installe souvent les éoliennes en pleine nature, voir sur des sommets… ça va dégouliner et il faudra les enlever à la dynamite…

        • 4000 tonnes de fer dans 2000 tonnes de béton, il me semble qu’il y a une erreur.
          Cepandant oui, le béton étant laissé sur place, le fer qu’il contient l’est forcément aussi…

    • La problématique sous adjacente:
      -l’acier doit être extrait des socles (demande d’énergie, le BTP demande souvent du fossile)
      -par quoi on le recycle? Par du fossile, ou par de l’électrique. Dans l’absolue, combien d’eoliennes il faut pour recycler cet acier par four électrique?

  • @Philomo
    Dites nous alors d’où vient ce CO2

    • @fritz
      C’est surprenant que l’on puisse poser une telle question en 2021 alors que de nombreux intervenants, des physiciens et d’autres ont montré que le CO2 est l’objet d’échanges considérables entre l’atmosphère et l’océan : dégazage du côté des zones intertropicales, largage dans les zones polaires. De plus, même les adeptes du GIEC sont obligés de reconnaître que près de la moitié du CO2 émis disparaît dans les puits océaniques. Le delta C13/C12 démontre rigoureusement cela.

    • Il ne vient pas d’où le prétend le GIEC.

    • En ce qui concerne le CO2, on trouve partout les valeurs des échanges des cycles du carbone, exprimées en Gt/C an, ratio rejets et puits.
      Mais si on exprime cela en proportion dans l’atmosphère, c’est très, très peu.. Les 410 ppm de CO2 actuelles, c’est 0.041 % du volume total de l’atmosphère.
      Dans ces 0.041% de CO2, la part de l’anthropique ne dépasse pas 3 à 5%, l’essentiel soit 95 à 97 % étant rejeté par la nature : océans, forets, faune et flore, volcanisme.
      Ces informations ’étaient en toute lettre dans la page wiki traitant du CO2 jusqu’en décembre 2020.
      Cette page a été modifiée récemment pour diluer cette info sous des formes « diluées »conformes à la doxa GIEC. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mission_de_dioxyde_de_carbone#:~:text=Une%20%C3%A9mis
      On ne connait que très partiellement les valeurs réelles des échanges entre les éléments rejets et réabsorption par les puits de CO2. Mais l’océan, plus grand régulateur climatique, y joue pour plus de 50%.
      Des tableaux existent sur certains sites et dans les rapports GIEC, mais les valeurs relevées ne sont que des valeurs extrapolées par calculs bruts. Très difficiles à vérifier dans la réalité.
      Pour apprécier ces échanges il faudrait disposer de milliers de capteurs, situés sur toute la surface de la terre et a plusieurs étages de la troposphère et de la stratosphère. On est loin de ce cas.
      Enfin pour certains physiciens de l’atmosphère, le CO2 n’a qu’un rôle mineur ne voir aucun rôle dans le réchauffement. Si vous n’êtes pas spécialistes Voir, au moins les conclusions, de cette étude sur l’effet de serre :
      https://www.science-climat-energie.be/2018/08/06/le-co2-et-le-climat-avec-et-sans-effet-de-serre/

  • ça vous montre surtout qu’on y bite pas grand chose à la dynamique d’evolution du CO2..

    c’est marrant..à long terme on a pas d’ idée précise du taux de CO2 en fonction du CO2 fossile mais car ça dépend de la réaction des écosystèmes..
    et à court terme… pas vraiment non plus..

    • «  » » » » »ça vous montre surtout qu’on y bite pas grand chose à la dynamique d’evolution du CO2.. » » » » » »
      Ca c’est vous qui le dites ; mais quand on lit vos tirades , on n’y bite pas grand chose non plus

  • Le patron de PSA menace de passer à l’action si le gouvernement britannique s’obstine à garder son objectif de neutralité carbone avec la fin des ventes de voitures thermiques dès 2030…

    https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/auto-carlos-tavares-tacle-boris-johnson-et-menace-de-fermer-une-usine-anglaise-1282829

    Des milliers, voire millions d’emplois à la clé peuvent disparaître et l’on voit mal par quoi ils seraient remplacés.
    Celà nous promet une société trèèèès apaisée.

    • Vous avez la raison de l’inaction des politiques : maintenir la paix sociale.

      On ne peut pas prôner une société plus locale (moins de mobilité donc moins de voitures à vendre); sans lever une constestation sociale des salariés en dépendant.

  • Zéro carbone est effectivement une connerie. Impossible.

    Cependant on pourrait réduire suffisamment nos émissions si on le voulait (j’écris bien « voulait », pas « pouvait »), soit les diviser par 4 environ (France).
    La technologie est disponible, mais ça pêche au niveau compétences (à tous les étages à commencer par les plus hauts)

    Par exemple, actuellement nos élites se targuent de réduire les émissions de CO2 en remplaçant un dispositif qui émets 6gr/Kwh par un dispositif qui en emets entre 30 et 100gr/Kwh, sans compter les émissions indirectes qui seront associées…
    No comment…

    • vous voulez parler du remplacement du nucléaire par des éoliennes je pense

      • En l’espèce il s’agit plutôt d’une addition que d’un remplacement vu qu’il faut garder le nuke pour quand les éoliennes ne produisent pas. Mais l’opération n’étant pas très rentable, et comme les performances du stockage sont à des années lumière du besoin, il faudra construire des centrales au gaz à cette fin…

    • Eh oui, le seul commentaire qui nous reste, c’est ce qui est écrit sur le bulletin quel’on lâche dans l’urne tous les 5 ans!

    • Et vu l’état de notre démocratie ça compte pour peanuts!

  • entendu ce matin sur une radio nationale a propos du projet Hercule de réorganisation d’EDF:
    – une branche nucléaire , non rentable !
    – une branche hydraulique, rentable car équipelments réalisés depuis longtemps, peu de frais de personnel, énergie gratuite, ça je veux bien le croire
    – une branche renouvelables RENTABLE : j’aimerais que quelqu’un me démontre que les énergies renouvelables sont rentables.
    Et le journaliste croit ça dur comme fer. Qui a des chiffres la dessus ?

    • @Dexter
      «  » » » » » » » » »j’aimerais que quelqu’un me démontre que les énergies renouvelables sont rentables. » » » » » » » » » » » » » »
      La question c’est : » rentables pour qui «  » » » »

    • Quand les prix sont manipulés, que la concurrence est étouffée et que les subventions sous diverses formes coulent à flot, vous pouvez arriver à rendre le transport à traction animale plus rentable qu’un semi remorque…

      Sauf que pour la santé économique du pays toutes ces conneries s’ajoutent… On va le payer très cher dans quelques années, vraiment très cher…

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