Confinement 3 : la crise sanitaire révélatrice du mal français

La France vit son troisième confinement : l’analyse des disparités et des incohérences qu’un an de régime de tyrannie sanitaire aura révélée nous permet assez clairement de voir ce qui ne va pas dans notre pays.

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Confinement 3 : la crise sanitaire révélatrice du mal français

Publié le 23 janvier 2021
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Par Olivier Maurice.

La France vit donc son troisième confinement. Car il n’est pas la peine de se demander si la bouteille est à moitié pleine ou à moitié vide, nous sommes confinés 12 heures par jour, de 6 heures du soir au lendemain matin 6 heures et en régime de semi-liberté les 12 autres heures de la journée.

En régime carcéral, cela s’appelle le placement à l’extérieur : un aménagement de peine qui permet au détenu de travailler, mais l’oblige à revenir dormir en prison.

Après 6 heures, tout redevient comme avant, entendez par là comme pendant le vrai confinement, celui qui osait dire son nom. Les mêmes attestations de sortie dérogatoire à compléter soi-même, les même exceptions pour promener son chien, les mêmes prunes à 135 euros et la même déprime dans les rues abandonnées aux rongeurs nuisibles, les muridés et les autres.

Qui se souvient encore du monde d’avant ? Du vrai monde d’avant, celui des discussions au café et des films au cinéma ? Espérons-nous encore un monde d’après ? Est-ce qu’il existera et à quoi pourra-t-il bien ressembler quand l’inondation de folies redescendra enfin ? Si elle descend un jour !

Un an maintenant que l’on n’entend plus parler que de Coronavirus, de contaminations, de covid, de maladie, d’hospitalisations, de réanimations, de décès, de restrictions de libertés, de contrevenants, de comportement incivique et de comportement inconséquent des uns et des autres.

Un an que la France vit en régime carcéral.

Mais qu’avons-nous donc fait pour mériter une telle punition ?

On aura beau râler sur, au choix : les politiciens, le système, la mondialisation, les pays étrangers, les Américains, les Chinois, les Russes ou le monde de la finance, le constat est cependant bien plus clair que cela : nous récoltons aujourd’hui ce que nous avons semé hier.

L’analyse des disparités et des incohérences qu’un an de régime de tyrannie sanitaire aura révélée nous permet assez clairement de voir ce qui ne va pas dans notre pays.

La dépendance à l’État

Le premier point est la dépendance à l’État. Dépendance devenue si flagrante qu’elle relève presque du syndrome de Stockholm. Depuis un an, le pays vit au rythme effréné des déclarations gouvernementales hebdomadaires, des fameux points de presse du jeudi que la population attend désormais comme on attend le briefing du matin au boulot ou l’emploi du temps de la semaine à l’école.

Le rapport des Français avec l’État a fondamentalement changé. D’un conglomérat assez obscur de services publics, l’État est devenu le patron. Pas le grand patron qu’on ne voit jamais, mais le petit patron, le petit chef, celui qui est chaque jour sur votre dos, qui surveille vos moindres faits et gestes et qui vous fait des réflexions à la moindre occasion.

On connait tous les ravages que font ces rapports conflictuels dans les entreprises.

En plus de la dépendance hiérarchique, une réelle dépendance économique s’est créée entre des milliers d’entreprises, d’indépendants, de secteurs qui ne survivent pour l’instant que parce que l’État perfuse ces secteurs qu’il a délibérément mis en sommeil. Comment se passera le sevrage d’argent public et qu’adviendra-t-il de ces entreprises zombies ?

Sans compter en plus de tout cela sur l’effet délétère d’avoir maintenu en vie des acteurs qui aurait dû disparaître, non pas à cause de la crise, mais à cause de leur mauvaise stratégie, de leurs problèmes structurels, du manque de valeur ajoutée ou de différenciation, et que le marché aurait éliminé.

Quel poids ces entreprises inadaptées ou dépassées, maintenues en survie artificiellement vont-elles faire peser sur la reprise ?

La mauvaise santé de la population

Que l’on évalue ou non l’impact des mesures sanitaires sur le bilan humain de l’épidémie, celui-ci est loin d’être fameux. Il est certes bien plus facile d’accuser le virus ou surtout les mauvais comportements de la population, mais ce n’est que détourner le regard pour éviter de constater une évidence : si le bilan humain est si lourd, c’est que quelque chose ne fonctionne pas du tout dans le couple patient-soignant.

La santé repose à la fois sur la condition physique des individus et sur l’accès aux soins. Et malgré le matraquage quotidien effectué depuis des années sur les ravages des mauvaises habitudes et l’incroyable importance donnée à la nourriture, malgré la gigantesque montagne d’argent investi dans les services sanitaires, ni l’un, ni l’autre n’ont permis d’éviter les hécatombes dans les maisons de retraite et certaines couches de la population, ni l’engorgement misérable des services hospitaliers.

Le constat est sans appel : la population française est en mauvaise santé, autant parce que le pourcentage de personnes à risque est très élevé que parce que les services sanitaires ne sont plus à même d’assurer la couverture de cette population.

Au-delà de la notion de protection sociale, c’est toute notre vision de la santé qui est remise en question, en passant par le sport et l’entretien physique : alimentations, addictions, soins bénins… et en terminant par la vieillesse.

Le bilan catastrophique de cette épidémie et l’effondrement du système de santé sont la directe conséquence du « Je fais ce qu’il me plait, je ne crains rien, j’ai gratuitement accès au meilleur service de santé du monde ».

La santé ne peut être gérée ni comme un centre de coût, ni comme un argument électoral ; elle est un sujet bien trop important pour être laissée aux mains de fonctionnaires, de corporations ou de politiciens.

La France perdue des villes

Cette crise a également relevé les incroyables disparités territoriales de notre pays. Elle a surtout montré l’incapacité d’une organisation centralisée à gérer cette diversité.

Si la France est globalement restée si tranquille pendant toute cette crise, c’est que les Gaulois réfractaires, ceux qui sortent au besoin les gilets jaunes ou les bonnets rouges et qui biberonnent de la potion magique au premier coup de sang, en grande majorité ceux qui vivent dans la France périphérique, sont tranquillement restés dans leur village.

Il faut dire que les mesures sanitaires ont majoritairement frappé les citadins, dans leurs effets mais aussi dans leur philosophie.

Ce sont les citadins qui vont au restaurant trois soirs par semaine, au cinéma et au théâtre et dans les salles de sport. À la campagne et dans les petites villes, on va au restaurant pour les anniversaires, on a un home cinéma dans son salon et on fait du sport dans les associations, ou entre amis. De toute façon, on ne manque pas d’exercice physique.

À la campagne, tant que le centre commercial est ouvert, qu’il y a de l’électricité et de l’essence, on se débrouille. Ce sont les citadins qui s’entassent dans les transports en commun et qui restent cloîtrés dans 20 mètres carrés par personne.

Quel impact peuvent donc avoir des mesures ayant majoritairement consisté à interdire des activités qu’une partie importante de la population ne pratiquaient déjà pas, par faute de temps, de moyens, d’intérêt ou tout simplement d’accès ?

Beaucoup d’élus locaux, moins coupés de la réalité, ont compris cette incohérence et se sont senti pousser des ailes, voire des griffes.

L’État jacobin commence enfin à être soumis à concurrence. Certes une concurrence bien timide quand les présidents de région organisaient des distributions de masques ou quand les acteurs industriels se mettaient à fabriquer du gel hydroalcoolique, mais le mouvement est lancé et le state-bashing est passé au stade du sketch télévisé et aux banalités sorties quotidiennement par les élus locaux.

Le vrai changement

Il faudra sans doute attendre 2027 pour voir le vrai changement se produire. L’élection présidentielle de 2022 sera trop proche de l’impact pour que des solutions politiques nouvelles qui vont forcément émerger de cette crise ne voient le jour en si peu de temps.

La grande question reste quand même celle du dégel. Que se passera-t-il quand le spectre de la troisième vague de printemps sera passé, qu’il y ait ou non d’ailleurs répétition de la flambée du printemps 2020 ?

La radicalisation d’une partie importante de la population est en tout cas une certitude. Il semble raisonnable de dire qu’à part un petit noyau protégé, les Français ont été sévèrement secoués par la crise, que ce soit par les décisions arbitraires, la défaillance du système de santé, ou les errements du pouvoir central.

Dans quelle population plus durement touchée par la crise se produira ou ne se produira pas l’étincelle que tout le monde redoute ? Chez les étudiants sacrifiés et cloitrés en isolement, chez les indépendants qui ont vu leur business fondre et disparaître, chez les salariés mis en chômage partiel et dont le sursis prendra fin avec les subventions, chez les ruraux ou les citadins, chez les jeunes ou les vieux qui ont payé un très lourd tribut à un État qui n’a absolument pas été à la hauteur de ses promesses.

Que font les professionnels de la révolution d’habitude si prompts à faire un barrouf géant au moindre sourcil de travers ? Où sont passés les syndicats d’étudiants, les associations de commerçants, les syndicats, les associations, les collectifs et autres people engagés ?

La liberté est la clef. Nous le savons et nous avons des propositions claires, précises, efficaces et réalistes pour sortir de cette impasse dans laquelle les politiques étatistes ont mené le pays. C’est le moment de faire entendre nos voix et de diffuser notre message.

Si ce ne sont pas les libéraux qui le font, personne ne le fera, il ne faut pas compter sur les ex-révolutionnaires d’après-guerre et leurs héritiers. Ce sont eux qui envahissent quotidiennement les plateaux télé pour accabler la jeunesse de reproches, demander chaque jour davantage de restrictions et nous faire la morale.

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  • Il faut quand même rappeler que la source de la frustration la plus forte est la distinction claire en qui encourt les risque et qui assume le cout… mais d’une certain façon on parle de notre bon vieux covid..

    SI le covid mute et change de cible, la frustration peut changer très vite..scenario hypothétique certes. Il ya une grande différence néanmoins entre le risque d’etre un vecteur épidémique et courir un véritable risque..
    comme beaucoup aiment à le dire, pour une marge majorité, c’est une grippette.. pour un petit groupe la roulette russe..

    • Le problème, mathématique si l’on peut dire, est que si on laisse proliférer l’aimable grippette, on multiplie le risque d’une mutation catastrophique. Il est normal de s’en inquiéter et souhaitable de comprendre que dans ce cas seule la rapidité de confinement donne une chance d’enrayer la réaction en chaîne.

      • la seule façon, de réduire la probabilité d’une mutation catastrophique serait d’eradiquer l’épidémie la sinon la pandémie .. or pour le moment, ralentissement..

        Comme béotien, ça se produit ou pas , des virologues pourraient argumenter sur la plausibilité d’une mutation vraiment vacharde.. ..je ne sais pas.
        Il n’ pas fallu deux semaines pour que on nous explique que les vaccins étaient relativement mutation résistant avec un mais, pour que le mais advienne.

        On a une claire limite aux precautions qu’on peut prendre.. donc humilité et pragmatisme…

      • Laissez tomber les mathématiques, elles n’apporteront aucune solution à l’aimable grippette! Personne n’a prouvé que si on la laisse proliférer, des mutations catastrophiques vont se multiplier. Cette multiplication est d’ailleurs déjà largement engagée puisque certains scientifiques parlent de plusieurs milliers de mutations déjà avérées. Alors, les vaccins sur lesquels on compte pour enrayer la « réaction en chaîne » ont -ils fait des mises à jours et seront-ils efficaces envers les nouveaux variants? Ou bien sommes-nous dans une course à l’échalote déjà perdue d’avance? Quand on voit l’efficacité des confinements précédents ( dont on n’a même pas su évaluer l’efficacité réelle sur l’engorgement des urgences), l’urgence d’en remettre une couche pose réellement question quand on voit le coût humain, économique et sanitaire des mesures imposées depuis un an. CPEF

        • vous commettez une petite erreur non sans conséquence, vous devriez dire , nous n’avons pas les moyens de savoir, et non que les mathématiques sont impuissantes..

          plus il ya de virus qui se multiplient plus il ya de mutations possibles.. mais ça nous emmène pas loin..

          il faut insister sur l’ignorance…

          Mais OUI on peut se faire très peur…on peut imaginer des scenarios de film catastrophe…
          Or on a mis le principe de précaution dans la constitution..
          On ne peut pas évaluer un risque inconnu alors on ne peut pas prendre de mesures proportionnées!!

          le politique doit revenir à sa place et le scientifique aussi…

          on gouverne à vue…
          Il faut remettre ces gens dans la réalité et qu’ils arrêtent de prétendre sauver le monde

          • « nous n’avons pas les moyens de savoir, et non que les mathématiques sont impuissantes ».
            Ok, mais nous avons ( ou devrions encore avoir) les moyens de chercher. Notre savoir se nourrit des expériences passées qui peuvent permettre d’alimenter des algorithmes mathématiques susceptibles d’orienter nos recherches. Quant à leur accorder une illusoire faculté de prédiction…..?

            • illusoire pour qui?
              le caractère hypothétique des modèles est en général bien connu…
              le diable est dans l’usage qui en est fait. Il pourrait être parfaitement « sain ».. Donner une valeur MINIMALE de l’ampleur de l’incertitude quantitative par exemple.. « la vague fera de 20cm à 100m  »
              Les gens en concluraient les modèles ne servent à rien..ce qui est faux, ils sont souvent incapables de donner une information « utile ».

              fondamentalement d’ailleurs ,on peut faire peur sans passer par la case modélisation..

              il me semble assez clair que le monde est devenu catastrophiste..

              il ya a eu un cas intéressant..ce fut l’eruption d’un volcan en Italie ,si ma memoire est bonne., et la mise en accusation des scientifiques. qui avaient donné une information juste mais essentiellement incomprehensible or inadéquate.. au lieu de dire nous sommes incapables de prévoir si l’éruption aura lieu demain ou dans 100 ans ,il donnèrent une information qui laissait à penser aux gens que l’eruption était peu » probable ».je dis bien laisser à penser.

              c’est peut être un précédent.. »il est moins dangereux de dire le pire.. » sinon plus profitable.

      • Difficile de comprendre une TELLE FOI dans le confinement généralisé et strict tel qu’il est pratiqué dans les pays occidentaux riches !
        Ce type de confinement est une théorie qui ne fonctionne que s’il n’y a AUCUN contact entre les individus. Elle ne peut bien sûr être appliquée dans la pratique puisque l’on est OBLIGE de conserver certains contacts (nécessité de s’alimenter, obligation de conserver certaines activités indispensables, etc…).
        D’où le résultat lamentable de ces confinements qui concourent à donner les plus mauvais chiffres de décès au monde et qui sont démontés lorsque l’on des groupes témoins (Suède, Pays-Bas, …) qui ne les pratiquent pas et qui ont des chiffres plutôt meilleurs !!

  • En tout cas, ça n’est pas en fermant les salles de sport et les espaces de ski qu’on va éviter d’avoir plus d’hypertendus, de diabétiques et d’obèses, donc de sujets fragiles.

  • populations présentant des similarités mais foncièrement non comparables.. causes grandement ignorées.

    On doit se contenter d’une part.. de l’odre de grandeur..
    et en outre..attendre que ce soit « fini. ».

    De toutes façons qui vous donnera la formule magique pour dire cette politique a été meilleure que celle ci?

    Est ce que manger un des naufragés est « meilleur » que de tous crever de faim… oui en terme de nombre de survivants à un temps t.. non en terme moral..

    Quand on compare les longévités dans des pays « similaires » elle diffère.. c’est en partie grace aux soins, c’est en partie du au comportements, c’est en partie due aux différence depopulation, et on met ça en regard des moyens consacrés..

    Au bout du compte on va se retrouver devant des violations de libertés allant jusque des ruines individuels, des « changements » de morts..

    le gouvernement, hors débordement des hoptiaux , affirme qu’il agit bien sinon au mieux .. comment le démentir? vous connaissez son « objectif ? » et sur quel bilan sur lequel il sera légitime de le juger? moi pas;

    il ya aura des morts, ça nous coutera cher…

  • Oui il y a pleins de paramètres complexes cependant c’est agaçant d’entendre des contre vérités érigées en permanence assaisonnées d’éléments de langage comme ce terme de variant alors que jusqu’à présent le bon terme était mutant.
    Mutant cela fait peur dans l’inconscient collectif,rien que là on décèle toute la perfidie de la communication qui a envahie la politique en lieu et place de décisions courageuses .
    En Suède les restaurants sont ouverts dans le respect des mesures sanitaires mais ouverts.

    • pas besoin de contre vérités.. il suffit de sélectionner l’info..de la part du gouvernement qui « vend » sa politique , normal..
      mais là ce sont les médias qui ne remplissent pas leur rôle critique..la réaction est dans l’outrance.
      en général ils ont choisi la vision de la catastrophe imminente..sur tous les sujets.

      quand le scepticisme est suspect, l’optimisme devient criminelle et l’ indifférence inacceptable..

  • https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/pandemie-variant-sars-cov-2-hypothese-patient-immunodeprime-84842/

    L’hypothèse que les scientifiques avancent sur les variants est hyper interessante et du coup permettrait une gestion de ces derniers..
    Sinon l’espérance de vie augmentait régulièrement en France , donc le risque de développer des co-morbidités aussi ,preuve que contrairement à ce qui est dit le système de soins n’est pas aussi nul que cela même s’il y a beaucoup à faire pour le remettre d’équerre…Cette pandémie reflète indéniablement aussi l’hyperurbanisation de nos sociétés…Le risque d’attraper la bestiole n’est pas la même à Lyon qu’à Marvejols…!! Vous allez voir dans les mois à venir l’invasion de nos campagnes par les citadins …Ce sera entre la conséquence sociétale majeure de cette pandémie…Avec tout ce que cela comportera d’adaptations professionnelles , scolaires , médicales etc etc….

    • Il ne faudra pas un an pour que les citadins découvrant la vie rurale retournent effarés à la ville.

    • pour confirmer cette hypothèse..
      d’un point de vue de béotien, elle semble qualitativement très acceptable..
      mais il s’agit d’un variant.. or un « monstre » serait comme le gagnant d’une loterie.

      les virus mutent…
      et on peut lire ça à l’envers que devrait on en tirer comme leçon?

      pouvons nous éviter un monstre sachant cela?

  • Entre autres maux, un mille feuilles administratif répulsif, une pléthore d’assocs parasites vivant des impôts des productifs, un individualisme égocentrique impénitent…Peut faire beaucoup mieux…

    • on peut être collectiviste egocentrique. ou un individualiste généreux ..
      mieux les doctrines collectivistes semblent réduire la solidarité « naturelle »..c’est à l’etat de s’en occuper..

  • ce ne sont pas les solutions politiques qui manquent en France, ce sont les hommes/femmes politiques, libres de l’état profond, tant matériellement qu’intellectuellement et spirituellement.

  • J’aurais bien aimé connaître les mesures si c’eût été les jeunes les plus à risques de mourir du covid et les vieux les vecteurs de transmissions seulement. Ça m’étonnerait qu’on en aurait fait tout un cirque interminable comme là

    • Honnêtement je pense et j’espère que l’on aurait réagi encore plus vite et plus fort. Il est évident que perdre sa jeunesse est un désastre. C’était le cas de la grippe « espagnole ».

    • FtHd
      Bonsoir,
      On aurait peut-être vu la loi sur les camps d’isolement(débattue il y a une dizaine de jour à l’A.N) plus tôt.

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