Traitement des étrangers par des préfectures : la situation s’aggrave

L’État lui-même n’applique pas le droit en vigueur, mais uniquement les décisions de justice le condamnant à agir au cas par cas. L’administration compte ainsi sur l’épuisement procédural des étrangers, contribuant par ailleurs à l’engorgement judiciaire.  

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Traitement des étrangers par des préfectures : la situation s’aggrave

Publié le 15 janvier 2021
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Par Pierre Farge.

Depuis une récente tribune révélant le traitement honteux des étrangers par certaines préfectures françaises, la situation semble s’être aggravée.

Témoignant de la façon dont l’État français ne respecte pas le droit en vigueur pour permettre aux étrangers de régulariser leur situation migratoire, j’assurais qu’une prise de rendez-vous en Préfecture était impossible par quelque moyen que ce soit (téléphone, internet, ou en personne en se présentant à la Préfecture). En dépit du droit en vigueur, j’en concluais qu’au mépris de nos droits fondamentaux, les étrangers étaient ainsi contraints de demeurer en situation irrégulière au risque d’être expulsés du territoire.

En réponse à cette tribune, le directeur de la Police générale de Paris, monsieur Julien Marion, m’a répondu par courrier, toujours pour la forme, que « de nouveaux rendez-vous sont mis en ligne de façon hebdomadaire, dans un volume visant à éviter les prises de rendez-vous abusives et le détournement de ces dernières ».

Force est pourtant de constater que le directeur de la Police ne répond à aucun des dysfonctionnements que je souligne dans ma tribune, mais répète plutôt une fois de plus que des prises rendez-vous sont possibles. Et bien sûr, il n’explique pas en quoi une « prise de rendez-vous peut être abusive » ou même « détournée » ; pas plus qu’il ne propose d’alternatives au cas de mon client qui n’est manifestement ni  abusif ni détourné.

En réponse aussi à cette tribune, des dizaines d’étrangers m’ont également informé se trouver exactement dans la même situation, c’est-à-dire paralysés par l’impossibilité d’une prise de rendez-vous sur le site de la Préfecture.

En réponse à cette tribune encore, un certain nombre de confrères spécialisés ont même pris attache avec mon cabinet confirmant cette situation et proposant d’unir nos forces par des recours judiciaires.

Les recours possibles

Deux possibilités s’offrent effectivement à nous pour pallier ce comportement de l’administration et aider ces étrangers : la première, saisir le Défenseur des droits, la seconde, peu connue, engager une procédure dite de « référé-conservatoire », c’est-à-dire une procédure d’urgence visant à saisir le tribunal administratif afin que le juge ordonne « toutes mesures utiles ».

Le défenseur des droits n’ayant aucun pouvoir contraignant, limité à émettre un avis, la seconde option est privilégiée. Prévue par l’article L.521-3 du Code de la justice administrative, le Conseil d’État est même venu indiquer récemment, dans ce que l’on appelle une jurisprudence, qu’un juge peut tout à fait enjoindre le préfet de communiquer une date de rendez-vous à un étranger qui ne parvient pas à en obtenir depuis plusieurs semaines (Conseil d’État, 7ème – 2ème chambres réunies, 10/06/2020, 435594). Il en va selon la juridiction suprême du principe de la continuité du service public, de même que la nécessité de répondre aux besoins d’intérêt général sans interruption.  

À l’appui de la demande, il revient évidemment de verser toutes les captures d’écran du site de la Préfecture témoignant de l’impossibilité de rendez-vous semaine après semaine, tous les courriers éventuellement adressés à la même Préfecture, de même que tout autre élément prouvant de votre diligence à tenter d’obtenir en vain un rendez-vous depuis des mois.

Des condamnations au cas par cas, au mépris de l’État de droit

Fort de cette ténacité, il ressort des jugements récents que la Préfecture est systématiquement condamnée, et qu’elle s’exécute en fixant manuellement un rendez-vous dans ses locaux par l’intervention d’un fonctionnaire, ce genre d’employé qui s’engage pour le service public. Autrement dit, comme par miracle, l’administration obéit aux injonctions du juge là où elle refusait de le faire à l’étranger en personne ou à son avocat. Autrement dit encore, il faut qu’un juge enjoigne pour que le droit soit appliqué, sinon rien n’est fait spontanément.

C’est le cas, par exemple, de la Préfecture de Sarcelles prenant désormais des dossiers par courrier postal, de même que la Préfecture de Bobigny disposant sur son site internet qu’en cas d’impossibilité matérielle de prendre rendez-vous, elle peut être contactée par téléphone.

Ce cas par cas témoigne que jusqu’à aujourd’hui les quelques condamnations des Préfectures demeurent marginales, et permet donc de se demander combien il faudra encore de cas pour que la loi soit appliquée spontanément ? Combien de condamnations encore pour permettre un renversement de politique et une prise de rendez-vous généralisée ?

Car c’est bien de politique migratoire dont il s’agit ici, d’instructions d’élus ou de préfets, demandant sans doute d’agir au mépris de nos droits en obligeant les étrangers à saisir un juge s’ils souhaitent vraiment régulariser leur situation. Faites le calcul, combien d’étrangers iront jusqu’à engager les frais d’un avocat, ou tomber sur un confrère prêt à agir bénévolement ? Un sur dix ? Un sur cent ? Un sur mille ? L’intérêt pour la Préfecture à épuiser procéduralement les étrangers est évident pour ne pas espérer que ces pratiques changent.

Laissant ainsi aux étrangers le droit d’être expulsés, ou au mieux le choix de leur centre de rétention, cet état de fait pose donc quelques questions au regard de l’État de droit. Dans un État de droit, l’autorité judiciaire doit demeurer l’exception et non la règle, et ce d’autant que nous cesserions d’alimenter l’engorgement judiciaire, faisant finalement des étrangers un coût, plutôt qu’une chance pour la France.

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  • De tels articles signent la fin du « libéralisme » en France. M. Zemmour a beau jeu de tirer à boulets rouges contre nous avec des inepties de ce calibre. Tout cela suinte le boboisme et l’influence des « liberals » Anglo Saxons. L’article est résumé dans la dernière phrase  » l’immigration est une chance pour la France ». Contrepoints s’enfonce un peu plus en publiant de telles sottises. La réalité c’est 1) que l’administration est très difficile à contacter de toutes façons (fisc…), 2) que le « pouvoir » judiciaire est tellement perverti par le gauchisme hors sol que certains dans les administrations régaliennes « résistent » comme ils peuvent. 3) l’immigration (de quelque niveau qu’elle soit) , comme la dette, sont des solutions faciles d’un peuple devenu fainéant, qui ne veut plus apprendre et travailler, dans sa décadence entretenue par 50 ans de gauchisme 4) libéralisme signifie entre autres libre CIRCULATION des personnes et des biens, pas libre établissement de n’importe qui n’importe où. Bref bref bref !

    • 1) vous avez l’air de constater tout simplement que l’administration est difficile à contacter et que c’est parfaitement normal. Vous accommodez-vous de cette situation ? Trouvez-vous cela satisfaisant ?
      2) Anti-gauchisme primaire et crachant sur l’état de droit. Vous nous la faites un « Etat profond » à l’envers ? Ce sont des Résistants qui travaillent dans l’administration pour sauver le pays du gauchisme ?
      3) Vous insultez les Français (et les Allemands et les Anglais, etc) et réduisez l’immigration à une question économique, ignorant les réfugiés et les simples désirs de carrières professionnelles ou de regroupement familial
      4) Vous mettez des barrières comme bon vous semble non pas dans l’esprit du libéralisme (dont vous vous fichez) mais de vos intérêts égoïstes sans profondeur philosophique et politique.

    • Vous n’avez manifestement aucune idée de l’enfer dans lequel sont plongés des migrants (je pourrai développer mais ce serait trop long), migrants qui n’aspirent qu’à une vie meilleure, prêts à bosser même (surtout) dans les boulots que ne veulent pas les français.
      Pourquoi croyez vous que nous les retrouvions à Calais, prêts à risquer leur vie pour rejoindre le Royaume Uni? Pour qu’ils puissent toucher des prestations sociales? Non, pour bosser, même de manière précaire, ce n’est pas ça qui leur fait peur. La France ne fait pas rêver et ils le savent bien.

      Vous semblez vous focaliser sur les problèmes d’intégration de ces migrants: il faut reconnaître que c’est réel mais la France fait absolument tout pour foirer cette intégration, aucune exigence n’est requise, pas de moyens ou chaotiques (cours de français fait par dessus la jambe et par n’importe qui).
      Bref, la France dans sa médiocrité.

      • La France, elle est devant un énorme problème aujourd’hui, une population d’origine africaine qui refuse de s’intégrer sur trop de plans, et qui espère juste pouvoir produire une société différente, à base musulmane, avec les modes de vie qui l’accompagnent, et avec certains modes comportementaux comme l’absence de rigueur, ne jamais perdre la face, la relativité de la parole et un grand relativisme dans les comportements attendus.
        Du coup, on retrouve en échec scolaire une bonne partie de sa progéniture (échec qui est de plus en plus gommé par les gauchistes au pouvoir dans l’EN). Puis on en retrouve dans des petits boulots plus ou moins légaux, remplis avec une conscience professionnelle élastique, pour finir dans l’assistanat. Enfin, nos prisons en regorgent (sachant qu’il faut être condamné à au moins deux ans de prison pour être incarcéré), sachant que les statistiques ethniques ont été curieusement interdites en France…
        Alors, réussir cette intégration avec les idées gauchistes (culte de l’excuse, culpabilité originelle des colonisateurs, pédagogies communisantes et pédagogies se plaçant au bon vouloir de l’apprenant), cela semble voué à l’échec. Comme de plus, on nous apprend qu’il faudra enseigner leur langue à l’école, puisqu’ils ne peuvent maîtriser la nôtre…

        • Il n’y a aucun « gauchisme » dans les propos de Nevez (c’est une accusation facile et utilisée comme une bannière pour vous attirer des +. Le classique épouvantail gauchiste.. bref…).
          Vous ne connaissez visiblement rien aux communautés musulmanes, à leurs différences (salafistes, Frères, Tabligh, soufi, chiites, etc…) et aux notions de solidarité qui les lient. Bien sûr il ne faut pas être angélique et dire que le vivre ensemble est facile et que le mélange des cultures est un paradis d’office. Mais là où des gens de bonne volonté, donc aussi les libéraux convaincus, réfléchiraient pour que chacun puisse vivre ses libertés dans un pays libre, vous n’opposez que rejet au rejet. Discrimination contre discrimination.

          • Le gauchisme y est, je le connait, je doit l’endurer à longueur d’année…
            Ce qui m’horripile, c’est de partir de l’idée que ces migrants sont des gens malheureux et donc qu’ils méritent de venir en France.
            Mais un peu de réflexion économique et sociale pourrait vous faire inverser le processus : ces migrants, s’ils sont pleins de qualités, devraient les mettre au service de leur pays et de leurs voisin locaux, et si on les en empêche, ils devraient participer à la transformation de leur pays, car c’est là qu’est la solution, pas chez nous !

            • « mettre au service de leur pays » ??? et vous accusez l’autre d’être gauchiste ? Je suppose que ce raisonnement s’applique à tout le monde également à l’intérieur d’un territoire national (ya pas de raison autrement…).
              J’ai réfléchi en pédalant : vous (et d’autres) souhaitez la « fin de l’Histoire » dans le sens où une personne appartient de sa naissance à sa mort à une culture, à un pays, à une communauté, à une pensée et il ne peut en changer, il ne peut faire ses propres choix, il ne peut déménager, s’intégrer ailleurs, il ne peut abandonner, adapter, exporter sa culture. Selon vous, une personne appartient à une territoire. Les choses sont figées, les pays sont figés, les cultures doivent dresser des barricades, vivre en autarcie. La fin de l’Histoire, la mort des dynamiques de population, des échanges culturels, des choix individuels et des remises en question individuelles.

          • Encore un peu et vous allez nous expliquer que l’Islam est une grande idée libérale!

      • Le migrant, terme manipulateur que vous utilisez sciemment, , (on ne sait d’où il vient , il ne dit pas ou il veut aller), a une solution très simple pour sortir de « l’enfer » que vous fantasmez.
        Il retourne d’où il vient.

      • si la France est l’enfer que vous décrivez , pourquoi des millions d’étrangers s’y précipitent sans avoir été invités ????

        • ce qui est bien en France c’est que vous pouvez prendre vos allocations, cracher sur celles et ceux qui vous les donnent , violer la loi et foutre le bordel.

      • Un immigré qui travaille chez nous, quelque soit le niveau de son emploi, trouve un emploi car trop de nationaux ne veulent plus étudier sérieusement et travailler (fainéantise et laisser aller, addictions diverses, notamment aux aides sociales, etc…) . Je recrute de niveau bac +2 à doctorant dans des domaines techniques et scientifique, et il est de plus en plus difficile de trouver des candidats « avec papiers ». Commençons par limiter les aides sociales au strict nécessaire et valoriser financièrement et moralement le travail (réduction des charges et des impôts). Ensuite il faudrait réorienter la formation en sabrant drastiquement dans tout ce qui est inutile pour l’économie et au final la société (psycho-socio, science po, droit, culture, histoire, et même écoles de commerce) et réorienter vers le technique et le scientifique. Nos besoins en « humanités » est largement couvert (et je précise que je suis diplômé de grande école de commerce et de fac de droit). Enfin, ma compagne est enseignante talentueuse (E.N., spécialité Français Langue Etrangère). Je n’ai pas du tout l’impression que cet enseignement pour les enfants étrangers est fait n’importe comment, par n’importe qui, et sans moyens (c’est plutôt mieux que le cursus « normal »). Cessons de penser que le contribuable et citoyen français doit se sacrifier économiquement et disparaître culturellement car nous n’arrivons pas à admettre que le hasard du lieu de naissance existe et que malheureusement il a des conséquences.

    • Milton Friedman, au secours, réveille-toi ! Ils sont devenus fous…

      « L’immigration légale et illégale a un impact très positif sur l’économie américaine » [MF, cité il y a 2 ans dans un article paru sur Contrepoints]

      Convoquer Zemmour dans le jeu en dit long en effet sur l’état, déliquescent, du libéralisme en France. Il est vrai qu’avec des « libéraux » comme ça, le libéralisme n’a pas besoin d’ennemi. On peut trouver plein de raisons pour contrer l’immigration, mais certainement pas celle de l’économie.

      • Sauf que ça marche pas avec un état providence, ça aussi Friedman l’a dit…

      • Absolument, les États-Unis accueillent de nombreux migrants, mais jusqu’avant Biden, avec des minima sociaux impliquant pour ces derniers de tout faire pour s’intégrer économiquement de façon positive. De plus, ce pays attire les migrants qui portent un projet de réussite économique, pas un projet de bénéficier de droits sociaux et pécuniaires comme en France.

        • Est-ce une obligation de régulariser un étranger en situation irrégulière (franchissement de notre frontière en fraude) ?

      • Je vous recommande de lire un peu plus soigneusement ce que j’écris avant de réagir… Ce serait bon pour la qualité des débats. Merci

    • C’est beau de commenter dans un confortable entre soi… Ma femme est étrangère, je l’ai accompagnée en sous-préfecture pour renouveler ses papiers (elle travaille et veut pouvoir continuer à le faire). Cette expérience m’a donné honte de mon pays. Sérieusement, avant de se plaindre de « tous ces étrangers qui viennent bouffer la laine sur le dos des français à travers les aides sociales », il faudrait s’interroger sur ce que fait la France pour leur permettre de travailler (s’ils sont dans la mauvaise sous-préfecture, c’est simple, elle fait tout ce qu’elle peut pour les en empêcher).
      Pour moi, une solution parfaitement libérale au problème serait très simple : l’Etat arrête de mettre ses gros doigts boudinés là-dedans, de toute façon il le fait mal. Un étranger qui vient et veut bosser doit pouvoir le faire sans qu’on exige de lui ou de son employeur une tonne de paperasse (c’est le cas aujourd’hui). Un étranger qui vient et veut profiter des aides sans bosser ne doit rien toucher du tout : la Sécu, c’est si on bosse. Le chômage, c’est si on a cotisé, comme les locaux. Idem pour la CAF et autres.
      Trop simple sans doute…

      • Voilà, tout simplement.

      • Ma femme aussi était d’origine étrangère. Et je confirme qu’en Belgique, ce n’est pas mieux qu’en France.

        Depuis 20 ans, elle bosse pour payer les fantaisies socialistes de l’état qui l’a accueilli de si mauvaise grâce. Et cela la met en rage de bosser pour des inadaptés locaux juste bons à attendre que l’état providence s’occupe d’eux tout en ayant suffisamment de loisirs pour casser les pieds de ceux qui les nourrissent.

        Anagrys a mille fois raison. Que ceux qui viennent pour gagner honnêtement leur croûte soient les bienvenus, que les autres ne viennent pas grossir le contingent d’inadaptés ou de dangers publics qu’on a déjà.

        Détail révulsant : elle avait obtenu la nationalité belge de 15 jours que tous les potentats locaux, de quel parti qu’ils soient, lui envoyaient une lettre de félicitation en se recommandant à ses suffrages. Tout cela après lui avoir mis tous les bâtons possibles et imaginables dans les roues.

        A gerber !

      • Seulement les bien-pensants sont convaincus que c’est à coup d’aides sociales que l’on pourra les intégrer…

      • Pardonnez moi, mais qu’est ce qui justifierai qu’on déroule un grand tapis rouge devant la sous-préfecture et qu’on l’accueille avec papiers et Champagne? Le fait que vous avez décidé qu’elle soit votre femme? Qu’il y ait des barrières à l’entrée pour décourager l’immigration de complaisance est bien la moindre des choses. Je ne dis pas que votre couple l’est nécessairement, mais il y en a beaucoup trop.

        • Je ne demande pas le tapis rouge, seulement que la loi soit appliquée. Je paie suffisamment d’impôts pour cela. Mais les obstacles illégaux, les remarques désobligeantes et les fonctionnaires incompétents que j’ai rencontrés tout au long de mon parcours d’obstacles sont un scandale.

          Je suis un légaliste : la loi est là, elle doit être appliquée et ce n’est pas à un fonctionnaire de juger qu’elle ne lui convient pas et d’arranger les procédures à sa sauce.

  • l’immigration ,une chance pour la France….c’est vrai que l’on en voit tout les jours les effets bénéfiques …tu parles d’une chance….

  • Pauvres immigrés, si j’étais eux je tenterai ma chance dans un pays sans fonctionnaires l’œil rivé sur la pendule, et de préférence dans un pays où il y a du boulot et des perspectives.

  • Alors que nous avons un taux de chômage très élevé ,des clandestins ont eu accès à des postes d’apprentis alors qu’il faut fournir plusieurs documents officiels…et viennent d’être régularisés suite à la grève de la faim de leurs employeurs!
    Que fait Pole emploi?ils n’ont pas orienté des sans emplois vers ces formations?
    J’ai oublié de préciser avec taux de chômage très élevé,très bien indemnisé ,ceci expliquant cela.

    • En lisant Contrepoints, je viens d’être happé dans un trou de vers qui m’a propulsé sur le site du RN… Etonnant, non !

      • Restez y quelques minutes et vous reviendrez proplulsé dans quelques années et pourrez constater que bien des commentaires qui vous déplaisent seront la réalité.

        • Vous vous méprenez. Ils ne me déplaisent pas. Ils m’interrogent sur le type de « libéralisme » que j’y vois traduit.
          Je m’étonne que des prétendus libéraux ne puissent pas reconnaître les bienfaits économiques de l’immigration. Ça me paraît grave de nier à ce point la réalité.
          Qu’on soit contre l’immigration pour des tas d’autres raisons (la peur du grand remplacement, le choc des cultures, la transformation culturelle de la société, l’augmentation de la délinquance…) tout ça je veux bien l’entendre. Mais lire que l’immigration ne soit pas économiquement un bienfait est au dessus de mes forces d’honnête homme.

          • Les bienfaits de l’immigration économique pourquoi pas ,à la canadienne par exemple en fonction des besoins du pays ,avec notre taux de chômage endémique j’en doute.

          • Les bienfaits de l’immigration deviendraient évidents avec la disparition de l’assistanat et de l’Etat-providence.

          • En économie, on doit aussi prendre ce que l’on nomme les externalités négatives, par exemple, l’économie des alarmes, l’économie des assurances auto, l’économie des services de protection, tous éléments qui ne créent aucune richesse, mais constituent des obligations depuis les années 70.
            On doit aussi se poser la question du délabrement des quartiers dits « sensibles », et des coûts assoicés, coûts humains pour ceux qui n’ont pas les moyens de leur échapper. Pour le comprendre, et imaginer ce qui se passe, il faut se reporter aux méfaits de la mafia italienne dans le sud, il y a des ouvrages édifiants sur la destructions de leur économie et de l’avenir des jeunes locaux.
            Par exemple : Champeyrache Clotilde Sociétés du crime. Un tour du monde des mafias CNRS Éditions, et surtout SAVIANO Roberto Gomorra, dans l’empire de la camorra, Gallimard.

          • ce serait vrai si tous les immigrés travaillaient mais est-ce bien le cas ???? là est le vrai problème !!!!

  • il faut lire les commentaires pour voir l’incroyable délire de personnes qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez et celui-ci n’est pas long comme celui de Pinocchio……

    • Faut comprendre quoi ? Pinocchio a le nez long quand il ment, donc les « commentateurs délirants » disent là vérité ?

  • Les libéraux qui défendent l’immigration aujourd’hui le font par dogmatisme. Et les libéraux les plus dogmatiques nous viennent surtout des sphères privilégiées où les immigrés sont rares et éduqués. Leur logiciel commence à devenir ancien, car élaboré à une époque où l’Europe était à 99,9 % blanche et chrétienne. La pensée libérale doit en prendre en compte ce siècle.

    L’immigration massive est illibérale par essence, empiriquement parlant. Elle réduit considérablement l’espace sociale des autochtones (comprendre les celtes, les latins et les germains). Une arrivée d’immigrants génère inévitablement de l’insécurité et de l’anxiété. Voir les exemples dramatiques de Nantes et Rennes pour comprendre.

    Même les italiens/polonais « intégrés » est un mythe, car en réalité, beaucoup d’entre eux ont fini par rentrer chez eux, incapables de s’assimiler. Quant aux africains, c’est une situation encore plus critique. Ceux qui les fréquentent au quotidien savent que ces gens ne sont pas assimilables, même avec la meilleure volonté du monde. Ce n’est pas un jugement de valeur : l’Afrique n’est pas l’Europe, et l’Europe n’est pas l’Afrique, c’est tout, et ça n’a rien de nazifiant à le constater.

    • Celtes, latins, germaniques… lol… « nos ancêtres les Gaulois » comme dirait l’autre.

    • Il y a un chiffre éloquent sur les difficultés de l’immigration, c’est celui des immigrants européens vers les États-Unis, dont au final les 2/3 seraient revenus en Europe…

  • Quelle surprise notre administration pléthorique que le monde entier ne nous envie pas fait dans l’obstruction avec ou sans consigne hiérarchique !!! Tant que nous aurons de fonctionnaires intouchables n’ayant en pratique pas de compte à rendre nous vivrons dans ce régime quasi totalitaire !! car ce sont tour à tour par type de service que les dits fonctionnaires barrent la route au législateur : préfecture , fiscalité , santé , police et quantité d’autres services moins connus qui font dans leur domaine la pluie et le beau temps !!!!

  • À lire les commentaires, il me semble que l’on mélange deux choses différentes :

    – la politique migratoire, vaste sujet qui n’est pas l’objet de cet article ; là-dessus, tout en étant conscient de la complexité du problème, j’ai certaines convictions partielles ; mais je m’abstiendrai de les exprimer ici pour ne pas contribuer au hors-sujet ;

    – le traitement des demandes et dossiers des étrangers, et pas seulement des migrants mais tous les étrangers, par l’administration, ce qui constitue le sujet de l’article : là, il faut être conscient que ce traitement est souvent détestable, voire odieux, pratiqué par des petits fonctionnaires qui maltraitent les étrangers en toute impunité car, à la première objection, fût-elle infiniment courtoise, voire timide, ils vous répondent d’un ton rogue des propos du type  » Si vous n’êtes pas content, on va reporter votre rendez-vous à dans deux mois ! « .

    Je sais de quoi je parle : marié à une étrangère extra-communautaire qui parlait couramment français (elle était titulaire de 2 maîtrise de littérature française (1 dans son pays et 1 en France), qui avait donc déjà vécu et étudié en France et qui avait toujours séjourné légalement en France, je m’étais occupé de sa demande de titre de séjour de longue durée. J’ai gardé un souvenir cauchemardesque de cette procédure alors que notre dossier était impeccable sur la forme comme sur le fond : convocations idiotes à la Préfecture (5 ou 6 alors que 2 auraient suffi, le reste pouvant se faire par correspondance) pour poireauter une heure (pendant que les employés se racontent leurs dernières vacances : je l’ai entendu) avant de passer une minute au guichet pour recevoir un nouveau rendez-vous dans 5 semaines, multiplication de démarches successives alors que beaucoup d’entre elles pouvaient facilement être groupées. Bref, lorsque nous en finirent ayant enfin obtenu ce précieux titre de séjour, je bouillais de haine vis-à-vis de cette administration détestable dont les agissements avaient désorienté et parfois blessé mon épouse. Et je rappelle qu’elle était instruite, qu’elle parlait français, qu’elle avait toujours été en règle et qu’elle venait d’un pays développé qui n’est pas un pas un réservoir d’immigrants. Bref, aucune  » excuse  » au comportement de l’administration : on était dans un cas dans lequel la malignité en soi de cette administration était isolée au sens chimique du terme.

    Tant qu’on n’a pas eu une expérience personnelle et directe avec cette administration, on ne peut imaginer ni se rendre compte à quelle point elle peut être désinvolte, méprisante, tracassière à la limite du sadisme peut-être inconscient mais douloureusement effectif, bref, odieuse au-delà de toute imagination.

    On a le droit d’être vigilant vis-à-vis de l’immigration indésirable et chaque pays devrait pouvoir être totalement souverain dans ce domaine crucial, d’autant plus que beaucoup d’immigrés, même légaux, posent de gros problèmes d’intégration. Mais en traitant les gens de la manière infecte que je viens d’évoquer, un pays se déshonore et son administration donne de lui une image détestable.

    • Le comportement plus que contestable de l’administration n’est pas limité aux affaires d’immigration. En tant qu’entrepreneur j’ai par exemple affaire au fisc depuis très longtemps et c’est une honte, et je ne parle même pas des instances type ANSM ou HAS . Mais dans le cas précis de l’immigration il s’agit paradoxalement d’un mal nécessaire, puisque les pouvoirs polltique, judiciaire et médiatique sont très majoritairement pro-immigration, dans leur folie bien pensante, ou bien par intérêt clientéliste.

  • Les débats pour ou contre l’immigration n’ont aucun sens ici. Car ce que révèle cet article, au fond, c’est que l’état français, ses administrations, ses fonctionnaires pléthoriques sont totalement dépassés, submergés par les conséquences des décisions qui sont prises à sa tête sur des impulsions, des parti-pris idéologiques, et surtout sur une volonté délirante de tout contrôler, tout légiférer, ce grand mal français.

    Si l’état apprenait le laisser-faire, garanti par quelques règles de droit naturel empêchant tout débordement, il n’y aurait aucune ruée de migrants alléchés par des aides gratuites, aucun engorgement des bureaux administratifs et judiciaires, aucune complexité réglementaire et administrative pour les immigrés qui serait embauchés sur leurs compétences et capacité à s’adapter chez nous, et facilement permis de séjour du moment qu’ils ne sont pas auteur de troubles et délits.

    La vie c’est simple quand on se limite à « bien faire et laisser vivre ». Mais nous vivons dans un pays où trop de monde est obsédé de chercher constamment à intervenir, aider et contrôler ce que font les autres.

  • c’est là que l’on voit une vois de plus que toutes ces lois inapplicables ne servent à rien.

  • L’immigration doit être choisie (répondre aussi a NOS besoins), méritée (vouloir intégrer NOS valeurs et s’assimiler), toujours sucsceptible d’être retirée (ceux qui enfreignent NOS lois à répétition), et jamais héréditaire (tout descendant d’immigré doit suivre le même parcours que ses parents). On pourra alors parler d’immigration contrôlée et satisfaisante pour les deux parties. Sinon, ça restera l’immigration foutoir communautariste et délinquante.

  • J’ai fait un commentaire sur la dimension historique et philosophique du sujet.
    Ce commentaire a été censuré.
    Comme quoi, il n’y a pas que les gauchistes qui s’opposent au débat d’idées.

  • Les commentaires sont fermés.

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À New York comme au Parlement belge, je rencontre de plus en plus d’interlocuteurs qui se disent convaincus que l’islamisation de Bruxelles — et de Londres, ajoutent-ils fréquemment — est désormais inéluctable et n’est plus qu’une question de temps. C’est un pronostic qui paraît audible, mais qui mérite plus que des nuances.

Commençons par relever, sans nous perdre dans les chiffres, que la progression de la population musulmane, à Bruxelles, est aussi massive que fulgurante. Depuis cinquante ans, le nombre de musulmans ne cesse de cro... Poursuivre la lecture

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