Covid-19 : du totalitarisme à la liberté (2/2)

Une bonne gestion comprend une épidémie contenue, une économie prospère et une société harmonieuse. Pour y parvenir nul besoin de coercition. Au contraire il faut respecter la liberté, la propriété et la personnalité.

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Covid-19 : du totalitarisme à la liberté (2/2)

Publié le 30 décembre 2020
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Par Patrick de Casanove.

Le texte signe l’extension continue de l’État

L’extension de l’État, l’augmentation faramineuse de dépenses et l’accroissement de l’oppression sont indissociables. Nous le vivons.

« Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s’agrandir. Il se trouve à l’étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n’y a pas pour lui d’agrandissement possibles en dehors d’empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. […] Et veuillez remarquer, messieurs, que le pouvoir devient coûteux à mesure qu’il devient oppressif. » Frédéric Bastiat Profession de foi électorale de 1846 

Tous les prétextes lui sont bons. La covid-19 est pain bénit parce qu’elle lui a permis d’engendrer la peur. Cette panique profite à l’État. Une grande partie de la population réclame sa soumission, son enfermement. Pour un régime totalitaire, des gens qui réclament la suppression de leurs libertés et leur mise en esclavage, c’est le Graal.

Nombreux sont ceux qui oublient que c’est l’État le responsable de cette tragédie et de ce désastre. Il a confisqué la prise en charge de l’épidémie. Il en a fait une affaire politique alors qu’il s’agit d’un problème médical. Il a utilisé des moyens politiques comme le confinement destructeur de la liberté, la propriété et la personnalité pour prendre en charge une maladie et a interdit certains moyens médicaux, tels que Hydroxychloroquine/Azithromycine en phase précoce.

Même s’il est réclamé par certains médecins, le confinement n’a rien de médical. Ce qui est médical c’est que « La lutte moderne contre les épidémies repose sur quelques principes simples, protéger les plus faibles – dépister les malades – les mettre à l’écart et les soigner. » Cette méthode vaut pour tous les germes. La peur panique a perturbé et embrouillé beaucoup de Français, y compris des médecins.

Depuis le début le bon sens a disparu. Il est question d’un troisième confinement ce qui voudrait dire que l’État a choisi la théorie de stop and go préconisée par Ferguson. Cette théorie n’a rien de médical. Elle fait alterner confinement et prétendu déconfinement. Elle devient mécaniquement du stop et pas go. Parce que plus on stoppe, plus on détruit, moins il y a de ressources et d’énergie pour le go. L’aboutissement inéluctable est le stop total, donc la mort.

La décision purement politique de gérer l’épidémie principalement par des confinements a été prise alors que nous sommes au XXIe siècle. Pour la première fois de son Histoire, l’humanité n’est pas démunie face aux épidémies. Elle dispose d’innovations technologiques, de moyens scientifiques, médicaux, matériels, puissants et soutenus par une prospérité jamais atteinte. De plus, l’épidémie que nous vivons est peu grave quand elle est bien prise en charge.

Dans ce contexte, il faut se demander pourquoi l’État ne conçoit la prise en charge de l’épidémie que de manière centralisée, administrative et attentatoire aux libertés, au point qu’il juge nécessaire et urgent de tenter de légaliser et rendre pérennes État de crise et état d’urgence sanitaires ; État de crise et état d’urgence sanitaires permanents qui permettent l’arbitraire et confirment le régime totalitaire qui s’instaure. Les conséquences en sont infiniment plus dramatiques et meurtrières que l’épidémie elle-même.

Il faut se demander pourquoi l’État n’a pas choisi « le prendre soin » des Français. Il faut se demander pourquoi il ne libère pas la médecine générale, médecine de terrain, de première ligne, faite pour encaisser le premier choc. Il faut se demander pourquoi, pour assumer sa fonction régalienne de sécurité, il n’a pas choisi de donner simplement souplesse et liberté au système de santé pour une meilleure résilience, puisque le prétexte aux confinements est son absence de capacité à encaisser les chocs.

Cette précipitation à pérenniser le totalitarisme comme seul moyen de faire face à une épidémie est très significatif de l’état d’esprit et des desseins des gouvernants. Persister dans l’erreur est une faute. Persister dans la faute dévoile une préméditation et un but : bâtir une société nouvelle et un Homme nouveau. Pour certains c’est commencé : The Great Reset.

Depuis des dizaines d’années, nous ne vivons pas dans une société de confiance mais de défiance avec la lutte de tous contre tous, pour échapper à la spoliation légale ou en profiter. Avec la covid et la peur créée par les gouvernements, nous sommes entrés dans une société de panique ou l’autre devient un danger mortel car il pourrait transmettre le coronavirus. Même quand il n’est pas malade, parce qu’il pourrait être porteur sain et vecteur. Ce qui veut dire que « n’importe qui pourrait être involontairement coupable » et justifie le totalitarisme.

Nous assistons à la destruction d’une société, d’une civilisation, et à la création d’un monde totalitaire et de délation ; un monde d’individus désocialisés, isolés, masqués, à qui tout contact, tout lien social, affectif est interdit. Au cours de l’Histoire, la désagrégation des civilisations avait des causes endogènes, mais les coups venaient de l’extérieur. L’originalité de ce qui nous est imposé, c’est que si les causes sont toujours endogènes, les coups viennent de l’intérieur. Ils viennent de ceux-là même qui devraient veiller sur nous.

Ce texte est l’aboutissement d’une logique

Ce n’est pas un hasard si la politique suivie jusqu’à aujourd’hui dans cette gestion de la covid-19 est totalement irrationnelle. Cette irrationalité détruit le sens critique, entraîne la perte des repères, du juste et de l’injuste, du bien et du mal, de l’important et de l’accessoire.

« Si la spoliation arme la force contre la faiblesse, elle ne tourne pas moins l’intelligence contre la crédulité. […] réalisant ce qui semble irréalisable : l’esclavage mental. » Frédéric Bastiat, Conclusion de la première édition des   Harmonies Économiques (1850)

Ce n’est pas un hasard si l’État rend ou présente l’épidémie comme plus grave qu’elle n’est.

Ce n’est pas un hasard si l’État a confisqué le gestion de l’épidémie et en a exclu les médecins de terrain, en particulier les généralistes.

Ce n’est pas un hasard si l’État fait tout pour que les Français ne voient pas la fin de l’épidémie. Plus la situation dure plus les Français en oublient l’origine : une décision politique annoncée les 12 et 16 mars 2020. Ils ne retiennent plus que « la crise sanitaire due au coronavirus. » Peu à peu l’État se dédouane : ceux qui ne respectent pas les gestes barrière, ni la distanciation sociale, sont la cause de la poursuite de l’épidémie. Il espère ainsi échapper aux sanctions.

La panique et la confusion lui profitent tellement que nous assistons à un véritable syndrome de Stockholm. Plus la crise dure, plus les Français apeurés se terrent et demandent le secours de l’État, plus ils défendent un État qui n’aurait pas eu d’autre choix et ferait le job, plus ils rejettent et dénigrent toute autre solution que le confinement. Il n’est qu’à considérer la popularité d’Édouard Philippe, pourtant au pouvoir lors du ratage initial et du premier confinement.

Ce n’est pas un hasard si l’État profite de la covid pour détruire les familles et rompre le lien social. Sans ces piliers les gens n’auront d’autre solution que de chercher son soutien et sa protection.

Ce n’est pas un hasard si l’État s’est attaqué aux forces vives du pays, c’est-à-dire au secteur privé, au secteur marchand : petits commerces, entreprises, restaurants, hôtels, monde de la nuit… (pour ceux qui ont subi un préjudice et ne veulent pas se laisser faire : un réseau international et un groupe facebook)

Une fois détruites ces forces créatrices de richesses et indépendantes de l’État, les victimes ne devront leur salut qu’aux subsides de l’État « protecteur ». Ils se soumettront et rentreront dans le rang.

Ce n’est pas un hasard si l’État s’est attaqué au monde de la culture. L’a-culturation, la destruction de la libre pensée, de la culture générale, la remise en cause de la transmission des savoirs sont ses chevaux de bataille depuis des décennies.

Ce n’est pas un hasard si depuis des années l’ennemi commun des politiciens est le libéralisme, accusé de tous les maux. Libéralisme dont Frédéric Bastiat est une des références. Libéralisme, aujourd’hui seule école de pensée qui s’oppose au totalitarisme et pour qui la liberté est, avec la propriété et la personnalité, un principe intangible et sacré. Le libéralisme est le seul espoir. L’État le sait.

Liberté j’écris ton nom

Pour sortir de la crise sanitaire une loi telle que proposée dans ce « Projet de loi nº 3714 instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires. » est non seulement inutile mais nocive. Elle pérennise la crise.

Une bonne gestion comprend une épidémie contenue, une économie prospère et une société harmonieuse. Pour y parvenir nul besoin de coercition, d’oppression, de spoliation. Au contraire, il faut respecter la liberté, la propriété et la personnalité. D’ailleurs les pays qui s’en sortent le mieux sont ceux qui ont le plus préservé ces droits naturels.

« Liberté ! voilà, en définitive, le principe harmonique. Oppression ! voilà le principe dissonant ; la lutte de ces deux puissances remplit les annales du genre humain. » Frédéric Bastiat – Conclusion de la première édition des Harmonies Économiques – 1850

Nous devons faire en sorte que la liberté l’emporte. L’Humanité a connu d’autres épidémies et en connaîtra d’autres, des moindres et des pires. Il faut être prêts. La liberté permet des réactions rapides, souples et adaptées. Elle libère les incitations de chacun à rendre le meilleur service à autrui. Elle libère le génie créateur de l’être humain, ouvrant la porte à toutes les innovations ; cela a été flagrant en début d’épidémie, et c’est d’autant plus important que l’époque est troublée.

La liberté permet la concurrence, qui est le libre choix, et la responsabilité individuelle qui sont à la fois d’excellents stimulants et garde-fous. La liberté des échanges permet l’harmonie car il n’y a ni spoliation ni oppression.

Pour Frédéric Bastiat l’État doit se limiter à garantir les droits naturels individuels que sont la liberté, la propriété et la personnalité. Pour cela il se concentre sur ses fonctions régaliennes, dont la sécurité.

« Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l’abus qu’on en peut faire, maintenu l’ordre, assuré l’indépendance nationale et exécuté certains travaux d’utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche. » Frédéric Bastiat À MM. les électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever – 1846.

Une partie de la lutte contre la covid pourrait être un travail « d’utilité publique au dessus des forces individuelles » ; travail que l’on peut rattacher à la fonction régalienne de sécurité.

Ce travail serait de recréer pour le quotidien les marges de manœuvre que l’État a détruites et qui ont fait défaut. En particulier en lits de réanimation avec le personnel, mais aussi en amont, grâce à une prise en soin et un traitement précoces pour éviter les séjours à l’hôpital ou en réanimation. Il faut savoir que, même non-validés, des traitements précoces sont connus et sont efficaces : Hydroxychloroquine, Ivermectine, Azythromicine pour ne citer qu’eux.

Au delà de ces marges de manœuvres du quotidien, il convient de prévoir et préparer l’exceptionnel, l’inattendu, comme une épidémie sévère ou une grande catastrophe. Il faut donc créer des réserves pour encaisser les coups durs. Ce serait alors une tâche dévolue à un puissant service de santé des armées.

Il n’existe aujourd’hui qu’un régiment médical et un régiment d’appui nucléaire, radiologique, biologique et chimique (ou NRBC). Le rôle des armées est précisément de disposer de moyens matériels et humains suffisants pour assumer leurs missions pouvant être résumées en prévoir et se préparer jusqu’à être prêtes face à l’improbable, afin de défendre le pays quel que soit le danger.

Pour Bastiat :

« La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’État intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la liberté »  Propriété et loi – 1848.

L’action protectrice fait référence à la protection des droits naturels et non à la notion d’État protecteur au sens État nounou que nous avons aujourd’hui.

La catastrophe est due à une décision politique

Nul ne sait quand le politique y mettra fin car pour l’instant il a intérêt à ce que cela dure. Cela veut dire aussi qu’une décision politique peut le faire, demain et sans condition. Par contre, réparer les dégâts prendra du temps. Plus on tarde, plus il en faudra.

L’année 2021 sera probablement pire que 2020. Il ne peut en être autrement. Il n’est pas certain que se tienne l’élection présidentielle en 2022, ni plus tard d’ailleurs.

Une partie importante de la population a renoncé à vivre et s’est soumise à l’État, en qui elle a toute confiance. Elle est persuadée qu’il agit pour son bien. Elle ne peut croire qu’il agisse par malice.

Comme souvent l’espoir réside dans un petit nombre d’hommes et de femmes qui veulent se battre pour vivre et rester libre.

Il faut rétablir la confiance, redonner l’espoir aux Français. Pour cela il faut leur rendre la liberté économique, la liberté de choisir et la liberté de poursuivre leur projet de vie.

Il faut cesser de gérer uniquement en fonction de la covid, cesser de gouverner par la peur. Celle-ci est mauvais conseillère car dans la panique nous faisons n’importe quoi, surtout des erreurs qui deviennent des fautes lorsqu’elles sont répétées.

Il faut protéger les plus fragiles avec leur accord et laisser les autres vivre leur vie, ce qui permet de travailler naturellement sur l’immunité collective. L’État doit cesser d’infantiliser les individus et les traiter comme des personnes rationnelles capables de choisir. Les Français prendront leurs responsabilités, agiront de manière bien plus pertinente et efficace.

Le politique doit cesser de vouloir s’occuper de la partie médicale d’une épidémie. Il faut rendre aux médecins la liberté de soins et de prescription.

« Leur écueil naturel est dans le déplacement de la responsabilité. Ce n’est jamais sans créer pour l’avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu’on soustrait l’individu aux conséquences de ses propres actes. » Frédéric Bastiat, Des Salaires – 1850

La liberté est un droit naturel et un principe

Il ne faut pas reculer sur un principe. Il ne faut pas reculer sur la liberté. Les conséquences délétères sont incommensurables, sociales, économiques, humaines.

Il faut le vrai courage : dire non à la soumission, non au confinement, ne jamais cesser de se battre pour la liberté.

« Quand la force intervient légitimement, ce n’est pas pour sacrifier la liberté, mais pour la faire respecter. » Frédéric Bastiat Services privés, service public – 1850

« Le droit de celui dont on attaque la liberté, ou, ce qui revient au même, la propriété, les facultés, le travail, est de les défendre même par la force; et c’est ce que font tous les hommes, partout et toujours quand ils le peuvent.

De là découle, pour un nombre d’hommes quelconque, le droit de se concerter, de s’associer, pour défendre, même par la force commune, les libertés et les propriétés individuelles. » Frédéric Bastiat Services privés, service public – 1850

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  • je veux rester optimiste ; je ne peux admettre que les français , ces gueulards qui manifestent pour un oui ou un non , qui se sont battus pour garder leur liberté , et dont les ancêtres ont décapité un roi ,ne se retournent pas un jour contre ceux qui veulent les asservir ; que les pleutres se confinent donc , mais qu’ils n’empêchent pas les autres de remonter à l’air libre ;

    • parce que couper la tête d’un roi les a fait sortir de l’asservissement? curieux…

      • les français se retournent contre ceux qui veulent les asservir.. d’abors moi je voudrais asservir la planète entière..mais j’y arrive pas!!!
        servir est un acte qui n’indique aucune contrainte.

        alors les communistes expliquent que les patrons sont des esclavagistes, mais les libéraux vont vous expliquer que le collectivisme est une forme de soumission au collectif ..

        couper la tête d’un roi..parce qu’il est roi est sans objet couper la tête d’un roi pour le punir de crimes pourquoi pas..

    • @véra,
      Je veux rester optimiste sachant qu’un virus s’affaiblit inéluctablement avec le temps et que celui ci ne devrait pas déroger à la règle.
      La règle du »laisser faire » a été adoptée pour cette épidémie par certains pays avec des résultats dûment constatés par des scientifiques confirmés.
      À charge pour chacun de s’informer au mieux en fonction de ses moyens, les communiqués réalistes et investigations sérieuses n’ayant jamais fait défaut.
      Gageons que l’avènement de la vaccination tant attendue permette en 2021 « de remonter à l’air libre » pour conclure cette crise mondiale dont les bilans surtout devront être affrontés avec courage.

  • « épidémie contenue, »

    le terme épidémie implique une progression rapide »..

    sodomie de diptère? oui et non..

    si on admet l’action gouvernementale on admet l’abitraire et la notion au moins circonstancielle d’interet collectif..
    si une bonne gestion
    « comprend une épidémie contenue, une économie prospère et une société harmonieuse… »
    il va falloir définir tout ça de façon absolue avant de pourvoir conclure à la « bonne ou mauvaise gestion »…

  • Les gueulards qui manifestent pour un oui ou pour un non le font surtout pour réclamer plus d’aides ,plus pour la liberté,la liberté a été acheté depuis longtemps par toutes les aides ,allocations…qui attirent toute la planète.C’est un totalitarisme doux emprunt de socialo-collectivisme d’inspiration marxiste,cher à tous nos intellectuels germano-pratin du haut de leurs appartements avec moulures du 6e.
    Même notre banquier président en est imprégné quand il déclarait que « l’Europe ,ce vieux continent de petit bourgeois se sentant à l’abri dans le confort matériel »,Mao n’aurait pas dit mieux,déclaration pas reprise dans la presse officielle encore moins par l’opposition complètement euthanasiée.

  • Aujourd’hui, les Français immobiles (ou immobilisés de force) dépendent des largesses (création monétaire) de la BCE.
    En sortie définitive de confinement, nous nous retrouverons dans la situation de l’ex RDA avec un petit secteur privé exsangue (probablement 30% du PIB) et un énorme secteur public. Financé par qui ? La BCE ?
    Donc pour le gouvernement il faut que la menace Covid ne s’arrête jamais afin que le robinet monétaire BCE reste ouvert. Stop and ? Mais si « go » c’est en marche vers la faillite encore plus vite.

    • objectif : mise en place du Revenu Universel, pour tous ceux que l’État aura sciemment et délibérément ruinés. Ou asservissement des mêmes à de grands groupes mondialisés.

  • Pour en sortir, les analyses des intellectuels sont de peu de poids : personne ne les écoute. Il faudrait une réaction massive de la base : que les cheminots, les camionneurs, décident : grève massive et illimitée si toutes les restrictions ne sont pas levées (distanciation, confinement, couvre-feu, etc.). Le pouvoir politique ne tiendrait pas deux jours. Les cheminots ont joué un rôle illustre dans la Commune de Paris (ceci est ancien !).

  • Le gêne LREM va muter, pour sur. En quoi? En une version plus étatiste encore?
    En LRAA? Je me le demande…

  • C’est curieux comme on en revient toujours à Bastiat (et Tocqueville), A croire que plus personne n’a utilisé son cerveau depuis. Je suis en train de (re)lire les oeuvres complètes de FB dans l’édition Coppet. Un régal! A chaque page, on se dit que si nos dirigeants avaient lu ces textes, ils feraient moins de conneries. Et que, s’ils en ont connaissance, alors leurs buts sont moins avouables.
    Complotisme (le mot à la mode)? Non, juste un tentative de comprendre les mobiles des décisions de notre jeune « patron » et de ses vieux conseillers, plus ou moins payés par les labos pharmaceutiques.

    • La jalousie est un logiciel électoral qui ne demande aucune réflexion et qui rapporte gros en voix et donne énormément de pouvoir en distribuant le pognon des autres.

    • Plus de liberté pour la population signifierait moins de pouvoir pour eux. C’est donc inenvisageable dans leur esprit.

    • Oui, j’ai lu aussi les œuvres complètes de Frédéric Bastiat. Une vraie découverte. Je n’en avais jamais entendu parler auparavant, et pourtant j’ai fait une école de commerce de premier rang.
      Frédéric Bastiat écrit avec un style d’une simplicité étonnante. Un régal à lire.

  • Les belges sont de petits enfants sages. Pour les fêtes, ils reçoivent les gentils compliments de leurs gentilles autorités bienveillantes : https://www.lalibre.be/belgique/societe/quelles-perspectives-pour-le-coronavirus-en-2021-les-experts-font-le-point-pour-la-derniere-fois-cette-annee-5fec4ed59978e227df2cf0f6

  • Pour répondre aux nombreuses questions soulevées par cet article, j’évoquerai la sentence d’un autre libéral, Alain Madelin : – pour un homme politique, quand on hésite entre machiavélisme et incompétence, toujours privilégier la seconde !

    On y ajoutera aussi, dans le cas spécifique du Covid, le mensonge de circonstance, destiné à justifier le renoncement, comme le pratique le renard de la fable : – ces raisins sont trop verts et bons pour des goujats !

    Nous n’avons ni masque ni test, ALORS ça ne sert à rien. Nous abandonnons, faute de courage sanitaire, HCQ et AZT, ALORS c’est dangereux. Nous ne vaccinons pas assez vite ALORS c’est que nous prenons exprès notre temps.
    Etc.

    • On sent nettement une tonalité complotiste dans les « Ce n’est pas un hasard… » : attaque contre les forces vives du marché, complot d’État contre la famille, attaque contre le monde de la culture.
      Ces rapprochements de résultats d’actions étatiques pour les faire converger vers un Grand Dessein pensé ne sont pas acceptables. Et effectivement, la bétise, l’incompétence, la suffisance de dirigeants déconnectés de certaines réalités mais très connectés entre eux pour accaparer le pouvoir suffira largement à comprendre où on en est.
      Quant à l’hypothèse d’une élection présidentielle annulée, attendons tout de même, mais surtout, n’en espérons pas trop si elle a lieu…

  • Les pays non socialistes comme les States ou le Brésil n’ont pas fait mieux que nous (ni pire).
    Et environ un Français sur deux attend de se faire vacciner, donc ne dites pas « les Français ».
    Bien sûr, mais indépendamment de cela, la très mauvaise gestion de l’épidémie, dont la com, par les incompétents qui nous gouvernent ne risque pas de provoquer un raz de marée macroniste en 2022…

    • Un français sur deux attend de se faire vacciner contre le socialisme (c’est le vaccin dont parle le commentaire ici discuté) ? J’aimerai que ça soit vrai, mais j’en doute follement !

  • Si ce régime totalitaire peut s’installer, c’est parce qu’il y a plein de gens qui trouvent que c’est excellent pour leur business : les pros du BTP et de l’immobilier (il faut lire ce qu’ils écrivent), les secteurs privés qui gravitent autour, les secteurs publics, para-publics, associatifs pseudo-écolo, etc. Cela fait du monde.

    Ce que nous vivons, ce n’est pas seulement un État totalitaire qui fait la guerre à sa population, c’est une guerre civile au sein de la population. Il y a une perversion du libéralisme qui triomphe aujourd’hui comme complice du pouvoir en place et il est clairement violent et spoliateur. Le résultat est un effet de sidération sur ceux qui subissent sans rien comprendre au film. Ils ont le sentiment de vivre un cauchemar et ils n’y croient pas. En face, ceux qui participent à cette sarabande infernale s’amusent beaucoup.

    Merci pour l’analyse lucide et la conclusion de l’article sans ambiguïté.

    • Une perversion du libéralisme ?
      Vous osez raconter n’importe quoi sans sourciller la vraie perversion la sole l’unique c’est celle intrinsèque au socialisme idéologie perverse par nature

  • Mélanger Bastiat et la chloro est une vrai forfaiture intellectuelle qui démontre le niveau tres bas de l’analyse de la situation. Qu’il y ait eu des erreurs voire des fautes du gouvernement, c’est certain, mais pas celle de vouloir protéger la population. Dans ce même site, on vantait la gestion de l’Allemagne par rapport à la France avec le libéralisme comme référence. Pas de chance, l’Allemagne libérale fait pire que la France actuellement (pour la 1 ère vague c’était une question de population touchée bien plus jeune), donc je me marre de voir tant d’inepties racontées ici. Car justement, le libéralisme auquel je crois n’est pas très compatible avec une épidémie qui couple fortement les individus malgré eux avec la contagion. Et le sars cov 2 est très contagieux, d’où la difficulté de lutter. Quand on sera sorti de l’épidémie, car on le sera, l’essentiel est de retrouver le chemin du libéralisme, mais pour l’instant la priorité est de sauver des vies. Bastiat l’aurait très bien compris.

    • Je connais cette théorie. La liberté.. mais pas maintenant.
      Mon petit world, ce n’est pas le premier commentaire pourri que vous nous infligez,
      Mais au moins une chose est sûre: vous n’êtes pas libéral.

      • Ah Gillib, le nombre d’âneries que vous avez écrites ici bas… Vous devriez être éligible à un prix ! Vous êtes dans une totale confusion : déni de réalité, rancœur tous azimuts et critique stérile perpétuelle. Si c’est votre vision du libéralisme, il ne m’enchante pas. Mais peu importe, vous êtes un don Quixote du libéralisme. Et là vous êtes drôle. ????

        • je ne sais pas pour l’Allemagne, mais en France, le gouvernement a soigneusement choisi de shunter la médecine libérale (médecins et cliniques) avec les résultats que l’on peut voir.

      • gillib
        S’il y avait quelque chose d’important à retenir de cet intéressant article :
        « le confinement n’a rien de médical. Ce qui est médical c’est que « La lutte moderne contre les épidémies repose sur quelques principes simples, protéger les plus faibles – dépister les malades – les mettre à l’écart et les soigner. » Cette méthode vaut pour tous les germes ».

        Sauf que… le principe : » mettre à l’écart et soigner les malades »n’a pas encore été appliqué chez nous avec rigueur, puisqu’il faudrait envisager de nouvelles mesures coercitives pouvant porter atteintes aux libertés individuelles…
        Cette solution radicale pour contrôler la propagation du virus a fait ses preuves pour certains pays ayant pu ainsi éviter les confinements aux effets négatifs et limités dans le temps.

        • C’est bien le problème de cette crise en France… On parle de mesure coercitives à éviter comme de demander aux malades de rester chez eux ou de les empêcher d’entre dans le pays. Mais pour éviter ces mesures coercitives contre quelques rares personnes (et d’autant plus rares que les dites mesures sont appliquées) alors on applique des mesures coercitives à tout le monde, longtemps.
          Le problème c’est que la protection des libertés individuelles invoquées ici est là n’est qu’un cache nez. On cherche surtout à préserver l’égalité, cette grande passion française généralement en contradiction absolue avec la liberté, comme justement cette crise l’illustre.
          La seule solution radicale pour contrôler la propagation du virus, qui a fait ses preuves : bloquer hors des territoires peu touchés les malades. Fermer les frontières aux gens et les laisser ouvertes aux marchandises. Quoi, du Hoppe ? Mais l’Etat en mourrait !

  • « Ce serait alors une tâche dévolue à un puissant service de santé des armées. »
    Ancien réserviste d’une unité chirurgicale de proximité, je peux vous assurer que le SSA est, dans cette armée réduite tant en effectif qu’en budget, le plus mal loti.
    En cas de conflit majeur c’est bien l’inverse qui serait obligatoire : s’appuyer à 90% (au moins) sur les moyens civils.
    Le SSA ne peut qu’assurer la prise en charge des conflits très localisés à faible intensité (comme l’opération Barkhane).
    Encore doit-il se passer, entre autre, de tout moyen propre d’évacuation héliportée !

  • Vous avez vu le dernier (enfin, il y en a peut-être encore après) décret relatif au fichage médical et approfondi de tout un chacun ?
    NOR : SSAP2033349D
    Liberté ? Il reste encore celle de partir, loin, loin, avant que la liste des « refus de vaccin » maintenant possible ne puisse les interdire de passeport !

  • Les commentaires sont fermés.

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