Vers un nouvel état d’urgence… pour le climat ?

L’état d’urgence sanitaire vient d’ouvrir la voie à de nouvelles demandes de restrictions, par exemple avec un état d’urgence climatique.

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Vers un nouvel état d’urgence… pour le climat ?

Publié le 21 décembre 2020
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Par Laurent Sailly.

À l’occasion du cinquième anniversaire de l’Accord de Paris de 2015, plus de 70 dirigeants mondiaux se sont retrouvés pour un sommet sur le climat, lors d’une conférence virtuelle le samedi 12 décembre.

La Terre n’a jamais été un paradis climatique sans cyclone ou sans sécheresse. Réalité éternelle : la nature est parfois violente. Il n’y a pas de « règlement climatique », le climat change, tout comme il a toujours changé.

Catastrophisme de l’ONU

Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié la situation de « dramatique » et a exhorté les pays à prendre des mesures drastiques. Les dirigeants mondiaux devraient déclarer une « urgence climatique » dans leurs pays pour encourager l’action visant à éviter un réchauffement catastrophique de la planète, a poursuivi le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans son discours d’ouverture. Ce dernier estime que les engagements actuels à travers le monde sont « loin d’être suffisants » pour limiter la hausse des températures.

Le mercredi 2 décembre la Nouvelle-Zélande a présenté un état d’« urgence climatique » devant le Parlement, soulignant la nécessité d’une action rapide en ce domaine dans l’intérêt des générations futures.

Le Parlement britannique était devenu, le 1er mai 2019, le premier dans le monde à déclarer l’« urgence écologique et climatique », suivi par l’Irlande. Selon The Climate Mobilisation, un lobby américain faisant la promotion de ces déclarations, une dizaine de parlements ont fait de même, tout comme 1800 collectivités locales dans le monde.

Le vendredi 11 décembre, les 27 pays de l’UE se sont entendus pour réduire leurs émissions d’« au moins 55 % » d’ici à 2030 par rapport au niveau de 1990, contre -40 % précédemment, afin d’atteindre en 2050 la neutralité carbone.

Consensus international ? Douteux… L’organe principal du « consensus » climatique est le GIEC. Il n’a rien d’une société savante au sens courant : il s’agit d’une organisation intergouvernementale (le I de GIEC), fondée par les Nations unies, financée et contrôlée par les pays membres.

Le GIEC fait appel à des spécialistes, mais regorge également de personnalités sans lien avec la climatologie (son président a pu être un économiste ou encore un ingénieur ferroviaire), ainsi que de militants d’ONG. Sa mission officielle consiste à s’intéresser « aux risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine », ce qui présuppose l’existence de celui-ci. L’unique raison d’être du GIEC étant précisément la « crise climatique », sa neutralité ne peut pas être garantie.

Cette posture de catastrophisme présente trois inconvénients. D’abord, elle sous-entend que la partie est d’ores et déjà perdue. Le second inconvénient est dans le sentiment d’urgence extrême qui en découle et qui conduit à ne pas prendre le temps d’analyser rigoureusement les contraintes économiques, sociales, scientifiques et techniques. Enfin, l’unique perspective qui nous est proposée, c’est la décroissance.

Au fond, nous disparaîtrons soit à cause de la croissance, soit à cause de la décroissance. On le voit bien, ces théories ne conduisent à rien, si ce n’est à l’affaiblissement des volontés.

L’urgence climatique en Absurdistan

Ce que beaucoup d’entre nous dénoncent dans la gestion de la crise sanitaire (incohérences, absurdités bureaucratiques, irréalisme) le déplorent dans l’approche environnementale de la production d’énergie. Effectivement, comment donner du crédit à un gouvernement qui a décidé la fermeture de Fessenheim ?

Sous la pression des écologistes radicaux, symbolisée par la Convention Citoyenne pour le Climat, et des calculs politiques à la petite semaine, le président de la République fonce tête baissée vers un projet de référendum écologique inutile et dangereux. Les membres tirés au sort de cette convention ont souhaité que soit ajouté à son article 1er que « la République garantit la préservation de la biodiversité et de l’environnement et la lutte contre le dérèglement climatique ».

Sa formulation a de quoi laisser perplexe. Selon la lecture qui en sera faite (notamment par le Conseil constitutionnel), cette formulation est soit inutile, car n’ajoutant rien à la Charte de l’environnement, soit trop contraignante, en raison de l’emploi d’un terme juridiquement très fort (« garantit »).

Toujours est-il que cette urgence climatique ne répond ni à l’urgence économique, ni à l’urgence sociale, ni à l’urgence politique : diminuer les dépenses publiques pour baisser vraiment les impôts ? Réorganiser les missions publiques ? Décentraliser les missions non régaliennes de l’État ? Supprimer des échelons administratifs ? Réduire les coûts de la Sécu ? Donner plus de liberté à nos indépendants ? Baisser vraiment les charges de nos entreprises ?

L’urgence ? C’est transformer vraiment le modèle français à l’aune de ce qu’ont fait nos partenaires européens du nord de l’Europe, pourtant connus pour leurs États providences. Le fil rouge doit être de faire travailler la sphère publique au service de la création de richesse dans nos entreprises, des plus petites aux plus grosses. Et non plus l’inverse.

État d’urgence, acte III

Lorsque dans une démocratie, les régimes d’exception deviennent la règle, alors il ne s’agit plus d’une démocratie mais d’une dictature !

Dans un précédent article, je défendais l’idée selon laquelle « la sécurité est la première des libertés » (Saint-Just). Après les attentats de 2015, la France s’est retrouvée sous le régime (justifié) de l’état d’urgence.

Puis vint la crise sanitaire de 2020. Emmanuel Macron, que beaucoup de ses alliés pensaient libéral, a montré son véritable visage en montrant combien il avait peu à faire des libertés (loi Avia, loi sur la liberté de la presse), de la Constitution (mépris du Parlement, Conseil scientifique, Conseil de défense), des électeurs (report ou non des élections en fonction de calculs hasardeux – municipales maintenues ; report des régionales ?), et généralement de la France et des Français, incapables selon lui de comprendre la pensée de Jupiter, l’intouchable (à part par la Covid-19).

Un troisième état d’urgence, climatique, serait logiquement permanent (en tout cas jusqu’à ce que son hypothétique objectif soit atteint). Après 20 ans ou plus d’état d’urgence climatique sur lequel régulièrement seront empilés des états d’urgence sanitaires ou pour la lutte contre le terrorisme (voire des états d’urgence sociaux, économiques etc.) : que restera-t-il des libertés publiques ?

Il convient de revenir sur les fondements d’une démocratie dans laquelle seul l’état d’urgence pour les libertés est permanent car consubstantiel à celle-ci.

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  • oui…mais la volonté d’agir au niveau des constitutions ou d’accords internationaux prouve une chose.. ceux qui le souhaitent ou disent le souhaiter ont très bien compris que démocratiquement, ça ne passera pas.

    Ils misent sur l’ambiguité, se gaussent de grands mots car la majorité des gens ne réalise pas la signification de ce qu’ils disent approuver..

    la surconsommation c’est je consomme trop.. la surpopulation c’est je suis « surpeuplé »… ce n’est pas les autres ou nous..

    il FAUT un ennemi, un destructeur de planete, c’est parfois les vieux contre les jeunes, les riches contre les pauvres, pour le moment c’est les sceptiques contre les croyants…mais la religion quand il faudra la pratiquer..ça risque de changer.. les prêtres de cette religion sont des pécheurs notoires…

  • L’urgence climatique arrive au bon moment tout l’occident est calfeutre dans sa cave en attendant le jugement divin.
    La decroissance est une nécessité on ne pourra pas vivre aux crochets du tiers monde encore longtemps, la démographie est impitoyable et pas du tout en notre faveur.

    • 11h, moins 10…c’est le mot décroissance qui vous gêne pourtant nous y allons dare dare avec nos etats tous plus nuls les uns que les autres, des losers qui vendent à la coupe l’Europe pour entretenir leurs vies de rois.

      • La décroissance n’est pas une nécessité.. ou vous êtes victime de l’hégémonie culturelle prônée par Gramsci.
        La croissance n’a pas de limites, sauf le désir des hommes ou leur imagination. L’occident est devenu une civilisation d’impuissants et de froussards.

        • Tout juste Gillib. On a souvent cherché à comprendre la Chute de Rome. Il faudrait dire à propos de la décadence de l’empire romain : nous ne déclinons pas parce que les barbares nous envahissent; c’est parce que nous déclinons que les barbares nous envahissent. C’est tout aussi vrai de nos jours pour la civilisation occidentale, laquelle avec le post-modernisme et le New Age écologiste a entamé sa décadence intellectuelle, rejetant sa propre culture, la science et le progrès. Il n’est donc pas étonnant que les autres en profitent puisque nos soit disant élites sont volontaires pour ce suicide, auquel elles participent avec enthousiasme et acharnement. La même démission affecte l’Occident en ce moment et ses focalisations sur des stupidités comme l’écriture inclusive, le genre, les LGBT, les minorités, pendant que nous sommes envahis par les barbares. C’est la Chine qui en profite!

        • Ce n’est pas moi qui veut la decroissance mais nos etats qui preferent regner sur des pauvres et des incultes, cela ne les rendra pas moins riches et puissants. Sont sans doute jaloux des Émirats !

      • c’est plutôt la décroissance est une nécessité..
        à minima pour faire sens vous devez dire afin de…

        pareil pour la croissance d’ailleurs..

    • Vivre aux crochets du Tiers monde? Vous sortez cela d’où? Commercer c’est voler pour vous? Nous commerçons avec le Tiers-monde en lui achetant ces produits! L’ignorance de l’économie est une constante en France.

    • Je n’ai pas le sentiment que la Chine prenne le chemin de la décroissance ; par contre, qu’elle tire profit de la nôtre, oui !

  • Il y a un parallèle presque parfait entre la « crise climatique » et la crise Covid.
    Cela fait 40 ans que nous n’en avons plus que pour 5 ans avant la catastrophe. Il suffit de reprendre tous les titres de journaux et déclarations.

  • Le mode de gouvernement privilégié aujourd’hui est la « stratégie du croquemitaine ». On agite un danger très grave et très imminent devant les populations, et on peut ainsi leur faire avaler n’importe quoi. Ça marche avec le terrorisme, le racisme, une maladie, le temps qu’il fait, etc.
    Le danger n’a évidemment pas besoin d’être réel – au contraire ! Plus il sera imaginaire et fantasmé, plus il agira puissamment sur l’esprit des gens.

  • Deux remarques…
    1. J’aimerais que l’ONU, le GIEC et tutti frutti déclarent la partie perdue, comme ça on passerait vite à autre chose
    2. J’attends le référendum français avec impatience ; ça donnera une idée des forces en présence, et je pense que les forces vertes sont loin d’avoir gagné

    • C’est clair. On peut s’occuper de réduire notre carbonisation de la planète, et plus globalement d’éviter de saloper notre environnement, mais il faut maintenant plutôt s’occuper de ce qu’il faut mettre en place pour vivre avec quelques degrés de plus et tous les impacts associés.
      C’est pas avec une économie foutue au tas par des illuminés qui ne rêvent que rejoindre le niveau du Biafra qu’on en aura les moyens…

      • « pour vivre avec quelques degrés de plus »

        … ou de moins, parce que nous n’avons aucune idée de l’évolution des températures dans les décennies à venir, nonobstant les billevesées de l’IPCC (alias GIEC).

  • l’écologie doit passé par le progrès scientifique, il n’y a pas de réchauffement comme il le dise, en 1186 il a fait tellement chaud en hiver que les fruits ont muries au mois de décembre.

  • Moi aussi, je croyais Macron libéral et c’est pourquoi j’ai voté pour lui.
    Je peux d’ores et déjà affirmer que je ne le referai pas « quoi qu’il m’en coûte »
    Toutes ces organisations supranationales ou tous ces comités citoyens sont devenus le cancer de nos démocraties.
    Au nom de la protection de Gaïa, on sacrifie notre agriculture, notre industrie et on indemnise à tout va les gens qu’on mis sur la paille.
    Tout ce cirque a commencé en 2007 avec le pacte de Nicolas Hulot, qui a donné lieu au Grenelle de l’environnement et les fameuses lampes basse consommation, qui étaient bien plus polluantes que les bonnes vieilles lampes à filament, d’ailleurs pas si polluantes que ça, puisqu’elles contribuaient également au chauffage en hiver.
    Oser lancer de tels sujets alors que notre économie est à terre est cynique et irresponsable.
    Notre classe politique a atteint un niveau d’incompétence incroyable et dangereux.
    Comme on dit maintenant, on va prendre cher.

    • Vous croyez les gens comme ça, sans raison aucune, alors qu’il était le conseiller économique, puis ministre de Hollande? De plus il était encarté au PS. Donc vous ne vous renseignez pas avant de voter? Il avait pourtant écrit un livre où il présentait son programme et exposait ses idées. Toutes étatistes! Je n’ai cessé alors de prévenir les gens sur son passé, pour dénoncer le soi-disant libéral qu’il n’a jamais été.

  • Il faudrait se souvenir que nous sommes sortis, voici environ 20000 ans, d’une période glaciaire qui a duré environ 100 000 ans. Les variations du climat sont naturelles, et l’homme n’y est pour rien.

    • Pas d’inquiétude tout le monde le sait même ceux qui disent le contraire. Ces gens là sont prêts à tout même transformer une grippette en pandémie mondiale et en catastrophe économique.

    • Il est facile de se procurer une histoire du climat depuis les origines de la Terre. Internet n’est pas fait que pour écrire des banalités! On trouve tout ce qu’on recherche.

      • « Internet (…) On trouve tout ce qu’on recherche »

        A condition de faire le tri avec le potentiel d’esprit critique dont on dispose.

    • Il y a 400000 ans, l’homme a du faire face à une période de fortes chaleurs et d’aridité, plus élevées en moyenne qu’aujourd’hui de plusieurs degrés. Il était alors en Afrique (ce qui aggravait les choses de ce point de vue) et en était au stade Homo erectus et/ou dans les formes initiales des homo pré-sapiens. Toutes les espèces ont souffert, probablement les hommes aussi mais il semble qu’ils s’en sont sorti bien mieux que tous les autres. Si aujourd’hui avec les moyens que nous avons, les connaissances acquises, nous n’y arrivons pas, c’est à désespérer.

  • Avant de parler d’urgence climatique, il faudrait déjà avoir une idée précise du fonctionnement de la machine climatique formée par l’atmosphère ( environ 10km) et les océans (environ 10km sous la surface), soumis au seul apport d’énergie supplémentaire connu: le soleil. Les énergies dites fossiles, ne sont qu’un stockage concentré d’énergie solaire reçue au cours de millions d’années, mais celles que l’on exploite ne représentent sans doute qu’une très faible part de l’énergie reçue. Le climat terrestre n’a jamais été réglé à une valeur fixée par un thermostat. Il a même varié dans des proportions importantes ( grandes glaciations, périodes plus chaudes qu’aujourd’hui etc…. et l’état « thermique » de la planète au cours de l’histoire humaine que nous considérons comme « normal », n’est peut-être pas si normal que ça! Sans compter que localement ( ex Sahara vert et fertile) les variations géographiques ont été nombreuses au cours de notre histoire. Les courants océaniques qui déterminent souvent les climats locaux ( gulf stream pour l’Europe, Benguéla pour la Namibie par exemple) ne sont pas immuables dans le temps ( voir par ex El Nino et ses cycles). Donc tant que l’on n’aura pas compris les interactions fines de ces différents paramètres sur le long terme, toute action sur un seul des paramètres est vouée à l’échec.

    • « toute action sur un seul des paramètres est vouée à l’échec »
      Surtout quand on comprend que l’influence marginale de ce paramètre est quasi nulle.

      • et c’est là que je ne suis pas d’accord… l’influence est imperceptible instantanément et on pas de moyen de la voir , supposée perceptible par accumulation sur le plan théorique sur la durée et le reste est spéculation. notamment la catastrophe.. mais bon??
        en clair..
        si j’accepte la philosophie de la computation des effets du CO2,soit un effet supposé déduit d’une computation théorique irréaliste primaire suivi d’une amplification non pas parce qu’elle est correcte, mais la « meilleure » façon de faire, …
        je ne vois pas comment on pourra jamais avoir accès à l’amplification..terra incognita..il faut donc croire..

        un modèle météo est une manière imparfaite de prévoir le temps.. , connaissance imparfaite du système chaotique représenté de façon simplifié physique approximative mais on a essentiellement constaté que c’est utile..
        là on a rien constaté du tout..
        sinon que ça reproduit des trucs..

        et typiquement on va vous dire que plus de 90% de l’effet est « noyé » dans l’océan que par ailleurs on connait mal..

        ce que je veux dire. .les modèles climatiques sont sans doute notre meilleure façon de prédire le climat sur un siècle..j’ai juste du mal à croire qu’on puisse les valider avant ..un siècle. sauf à faire un exercice de foi important.
        ceci dit , j’ai du mal à admettre leur réfutation pas l’argument « moi je sais « …

        et surtout, sachant que on fait la promotion d’une croyance parce que le destinataire est inapte à juger sur le fond, …les réfutations farfelues peuvent renforcer la croyance.. façon :
        ce (pseudo) sceptique dit une chose fausse DONC le scepticisme est dans l’erreur..

        le doute est légitime, fondé, la base reconnu de la science et il est suffisant.

    • A l’Eocène, la température était supérieure de 14°C à l’actuelle et ça a été une explosion de la biodiversité, les mammifères entre autres. Alors le petit degré qu’on a pris depuis 1800 ne me fait ni chaud ni froid. Je crains plutôt le refroidissement général qui s’annonce (cycles solaires 24 et 25 sans taches) et le minimum moderne entre maintenant et 2050. D’ailleurs la Niña est de retour).

  • Ou sera à l’origine d’effets pervers inattendus et potentiellement catastrophiques.

  • « le climat change, tout comme il a toujours changé »

    Lorsque les membres de la communauté scientifique alertent sur le dérèglement climatique, ils ne parlent pas des variations climatiques naturelles, ils parlent de la vitesse inédite du changement climatique.

    Si Laurent Sailly souhaite participer au débat, il faudrait que quelqu’un parvienne à lui expliquer le sujet qu’il n’a manifestement toujours pas compris.

    • Vitesse inédite?
      Par le passé, on a déjà observé des variations climatiques assez brutales, notamment au Groenland, mais ça n’a pas fait la une des journaux, et pour cause.
      Et surtout, où sont les catastrophes maintes fois énoncées, preuves évidentes du « dérèglement climatique »?
      Les pires phénomènes météos observés l’ont été au XVIII et XIX ième siècle, à la période du « petit âge glaciaire » (Lire à ce sujet, les dérangements du temps, d’Emmanuel Garnier).
      On peut supposer qu’avec les températures plus froides de cette époque, les gradients de températures étaient plus grands, occasionnant de terribles tempêtes.
      mais nous sommes dans une période de l’instantané, incapables de regarder l’histoire.
      Gommer l’histoire et la réécrire, c’est le propre des dictatures.

    • la vitesse du « changement » n’a rien d’inédit.

      • Et ça ne veut rien dire de précis…on voit ce qu’il veut dire pourtant..
        inédit se reporte à une période limitée de temps.
        Reste que le problème numéro 1 est que la majeure partie des changements concernés coincident avec le fait qu’onles mesure plus précisément qu’avant ou qu’on les mesure tout court. et que même maintenant mesurer quoique ce soit de global est difficile.

        Il y a déjà des différence entre mesure de temperature par satellite entre les satellites , avec les temperatures terrestres via les stations. ça rend modeste? vous n’y pensez pas!

        le jour où voyez la temperatures des océans fin 19 eme avec une « barre d’erreur » de 0,2 degré….

        • un phénomène el nino est un variation de la parlante température de surface de presque un degré en ..un an…
          soyez précis.. koikivarivite?

      • Effectivement, il y a eu des périodes où le changement a été extrêmement rapide! Et on ne peut exclure une méga éruption volcanique qui refroidirait la planète en obscurcissant durablement le rayonnement solaire!

        • Dire cela veut dire que vous pensez que la température ne peut que monter.. Grave erreur,la tendance est au refroidissement, univers expansioniste oblige.

          • L’Univers n’a rien à voir là dedans. La source principale d’énergie est le Soleil, dont la distance à la Terre est à peu près constante.

          • tendanciellement….
            voila le drame…

            il ya un débat scientifique.. où preuves et logique sont les juges.. c’est « froid et ça prend du temps »

            et il y a un débat publique et politique où VOTRE argument qui est hors sujet scientifiquement ,peut pourtant convaincre des personnes, mais d’un autre coté il fournit un argument aux opposants : »nos contradicteurs n’y comprennent rien »..

            on fait quoi? on laisse passer? pour une victoire politique? est ce que une victoire politique justifie tout? pour certains oui pour d’autres non..

            Le sujet est de vous retirer vos libertés au nom de quelque chose qui se dit science..et qui est dans le meilleur des cas un consensus qualitatif…

      • Nevez, si vous souhaitez vous cultiver sur la question climatique il faut vous informer auprès de chercheurs interdisciplinaires, et non pas avec Emmanuel Garnier qui développe des thèses isolées. Sa méthologie a été maintes fois remise en cause en raison du nombre de confusions sur les échelles d’observation, d’approximations, d’erreurs d’appréciation et d’ignorances scientifiques. Le domaine scientifique exige un minimum de rigueur, si tant est, bien sûr, qu’on veuille dépasser le niveau bavardage de bar-tabac.

        • oh…dans un domaine où les conclusions quantitatives reposent dur des modélisations qui reposent sur des hypotheses..

        • Un simple calcul de thermodynamique montre qu’un doublement de la concentration de CO2 (dans 200 ans) entraînerait une augmentation de température de l’ordre de 0,6°C, qui serait en grande parie compensée (et non pas amplifiée) par le supplément d’évaporation que cela entraînerait (chaleur latente).
          Les Modèles ne font que noyer le poisson, et n’ont aucune crédibilité : on règle simplement tous les coefficients pour obtenir ce que l’on veut.

          • un simple calcule de thermo… vraiment?

          • Sérieux, vous croyez à ce genre de fable? Commencez par appliquer, la loi de Stefan Boltzmann en fonction de la pression et vous verrez que les molécules de CO2 ayant absorbé la minuscule fraction de rayonnement IR réémis par la Terre ne peuvent restituer cette énergie de vibration en énergie cinétique aux autres molécules (ce qui est équivalent la température d’un gaz) qu’à une altitude de plusieurs dizaine de Km ou les libre parcours moyen des molécules est suffisamment grand pour permettre des chocs inélatiques entre molécules. Si vous voulez aller sur le terrain de la thermo, allez y à fond.

        • Je vous remercie.
          N’aillez crainte, mes sources sont plus diversifiées.
          Pour votre gouverne, Jacques Duran, le père du climato scepticisme français, était, comme tout le monde, persuadé du rôle de l’homme dans la hausse des températures observé depuis le début du XX.
          Mais il a été interpellé par des historiens qui lui ont rappelé les épisodes des variations climatiques comme la période romaine, le moyen âge, le mini âge glaciaire.
          Et là, l’hypothèse de l’influence de l’homme était à écarter.
          Donc, d’autres phénomènes entrent forcément en action.

    • Faux, le changement n’est pas si rapide. On a une bonne indication avec les glaciers. Le maximum du refroidissement du Petit âge glaciaire correspond à l’avancée extrême des glaciers alpins en 1856-1860. Quant à l’affirmation qu’il n’y a jamais eu de hausse aussi brutale elle est inexacte puisque précédée par celle de 650 à 800 de notre ère, époque des explorations vikings et leur installation de 2 colonies au Groenland.
      C’est encore une fois de plus une falsification de la part des écolos. Comme la disparition des ours blancs qui n’ont jamais été aussi nombreux.

      • Vous avez raison, la rapidité des changements est loin d’être ce que l’on veut nous faire croire.
        Si l’on prend par exemple le cas de l’optimum médiéval, il s’est étendu grosso modo sur 350-400ans, ce qui fait 150-200 ans de hausse des températures puis la même durée de baisse avec sans doute des hauts et des bas qu’il est plus difficile d’appréhender. On est donc dans les ordres de grandeur avec le réchauffement actuel en ce qui concerne la durée.
        Pour les amplitudes d’augmentation des températures, nous avons surtout à notre disposition des ‘proxies’ qu’il faut manier avec précaution. Une des informations qui me semble la plus pertinente et la plus basique me paraît être la limite de culture de la vigne à cette époque: environ 500 à 600 km plus au nord. Sous nos latitudes, cela correspond à des températures moyennes de l’ordre de 2 à 3°C plus élevées que celles du début de l’ère industriel et donc plus élevées que celle que nous vivons aujourd’hui.
        L’acharnement des partisans d’un réchauffement catastrophique à vouloir gommer l’optimum médiéval , s’explique alors très bien. Ces partisans ont d’ailleurs été très discrets sur la perte du procès en diffamation intenté par Michael Mann, auteur de la fameuse courbe en crosse de hockey, qui sera sans doute un jour regardée comme une des plus grandes forfaitures scientifiques.
        On pourrait d’ailleurs faire des raisonnements identiques avec les périodes froides comme le minimum de Maunder qui soulèvent des problèmes identiques en termes de durées et d’amplitudes des variations de température et qui, a ma connaissance, ne trouvent pas plus que les périodes chaudes, d’explications crédibles avec la théorie de l’effet de serre.

        • La théorie de l’eeffet de serre à été démentie par son inventeur Svente Arrhénius quelques dizaines d’années après qu’il l’a publiée.

    • @ cestdejaca
      Il ne peut y avoir de dérèglement s’il n’y a pas de normalité! Or mon bon monsieur, le climat de la Terre n’a JAMAIS été stable. Il ne cesse de varier depuis que la Terre existe. Il n’y a donc PAS de dérèglement ! J’essais de vous expliquer le sujet que vous n’avez manifestement toujours pas compris. Idem pour le réchauffement, on le mesure par rapport à quoi? Si c’est par rapport au refroidissement de Petit âge glaciaire, oui il y en a bien un. Mais si c’est on comparant à la température du Crétacé, nous sommes toujours dans une période froide, car il faisait plus chaud et il y avait plus de CO2. Mais il n’y avait pas d’hommes, par contre des dinosaures!

    • L’erreur est de comparer la vitesse des variations décennales rapides (minimum de Maunder/optimum médiéval), avec la vitesse des variations millénaires lentes (transitions interglaciaires).

      • Les variations lentes sont parfaitement modélisées par les cycle de Milankovitch. Par contre à l’intérieur de ces grandes tendances, les variation sur des durées de l’ordre du siècle ou de quelques siècles voire de quelques années ou dizaine d’année reste un mystère qu’aucun modèle climatique ne permet de comprendre.
        De ce point de vue la théorie de Svensmark même si elle n’explique pas tout à l’avantage de donner un cadre cohérent au problème et qui tient compte d’observations établies

  • N’ayons pas peur, la nature fait bien les choses. Le covid ne résistant pas, ou moins bien, à la chaleur, la nature s’arrange pour que la température augmente.

  • L’ultra gauche à patiemment envahi tous les rouages décisionnels de nos démocratie ainsi que des ONG il leur est dorénavant très facile de nous imposer leurs lubies de décroissance sous couvert de « réchauffement climatique » et confinages à répétition pour achever de torpiller nos libertés.
    la seconde moitié du XXéme siècle à vu les libertés porter à leur summum ce ne sera bientôt plus qu’un souvenir impossible à croire pour les jeunes générations.

  • « son président (du GIEC) a pu être un économiste ou encore un ingénieur ferroviaire » : présenter ainsi Hoesung Lee (professeur dans le domaine de l’influence du climat sur l’économie, sur l’énergie et le développement durable à la Graduate School of Energy, Environment, Policy & Technology à l’Université de Corée. et qui a travaillé chez EXXON dans les années 70) et Rajendra Kumar Pachauri (34 ans dans la présidence de l’influent The Energy and Ressources Institute) témoigne soit d’une méconnaissance du sujet soit d’une volonté délibérée de discréditer par ces raccourcis « discutables » le GIEC.

  • Je n’ai rien de plus à ajouter tant l’analyse et le constat me paraissent particulièrement pertinents et justes.

  • Le climat est dirigé par la nature (soleil, rayons cosmiques, courants marins, etc…), pas par l’homme.
    Les hommes devraient se concentrer sur ce qui dépend d’eux: la pollution, la bio diversité, la prospérité, la paix, et pas se disperser sur ce qui ne dépend pas d’eux.

    • meme pas…

      « les hommes »…impasse… les interets des hommes divergent.. et parfois il n’y pas d’autre solution que de se foutre sur la gueule d’ailleurs..

  • De l’ABSURDISTAN à l’ABRUTISTAN, il n’y a que quelques petits pas…

  • Etant donné la masse de Co2 autour de la terre et dans les sols et les océans, étant donné l’accroissement vertigineux de la population dans certaines zones,(Pour ne retenir que les deux premiers facteurs d’influence), les variations du tonnage de CO2 que nous pouvons induire éventuellement d’ici trente ou cinquante ans serons quasiment sans aucun effet, sous réserve que les changements que nous observons ne soient du qua l’activité humaine.
    ça c’est factuel !
    Le mot Urgence n’a strictement aucun sens ici. Réfléchir tranquillement a savoir comment diminuer la population globale de deux ou trois milliards sur un siècle, tout en vivant plus raisonnablement voila la vrai question.
    Pour pouvoir analyser et réfléchir tranquillement faut d’abord éliminer les écolos de métier, c’est peu de chose, mais déjà ne plus entendre des discours débiles du Bullot ou de Gretta ça repose !

    • oui….et en pratique les fossiles seront utilisées d’où le déplacement du débat….vers « donnez nous le pouvoir de décider QUI va le consommer et COMMENT »..

  • Comme il est dit dans l’article, la mission du GIEC consiste à s’intéresser « aux risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine », ce qui présuppose l’existence de celui-ci. Cet ordre de mission, à lui seul, décrédibilise totalement le GIEC et ses conclusions. « Il était donc posé, axiomatiquement, qu’il existait un réchauffement climatique (supposé anormal) ; et que ce réchauffement était d’origine humaine. Voilà une façon bien peu scientifique d’avancer scientifiquement, en postulant d’entrée la solution du problème posé.
    Supposons que Monsieur Darwin ait été envoyé sur le Beagle avec mission « de mieux comprendre l’immutabilité des espèces ainsi qu’on la déduit de la création biblique », on le voit mal revenir avec sous le bras une théorie de l’Évolution.
    Scientifique aurait été la démarche consistant à étudier s’il existait en fait un actuel réchauffement climatique, si celui-ci pouvait être considéré comme anormal au vu des époques antérieures, et enfin si cet éventuel réchauffement climatique anormal pouvait être dû à l’activité humaine.
    Le GIEC s’est bien gardé de procéder ainsi. Sa mission est d’étudier un « réchauffement climatique anthropique ». Si pas de réchauffement, pas de mission. Pas d’anthropisme, pas de mission. Pas de mission, pas de chargés de mission, pas de rétributions. Pas de réunions et de petits fours à Genève, Rome, Mexico, San Jose, New Delhi, Bangkok, Bali, Abu Dhabi, Kampala…
    Je me garde d’accuser les experts du GIEC de malhonnêteté et de gourmandise. Ils font ce qu’on leur demande, le mieux possible sans doute. Les chevaux de cirque font ce qu’on leur demande, le mieux possible. Sinon, pas d’avoine.  »
    « Légitimes Défenses »

    • Les 50-100 (voire plus) meilleurs chercheurs et scientifiques dans chaque discipline (Mathématiques, Physique, Chimie et Informatique) se sont penchés sur la recherche du boson de Higgs. Ils savaient ce qu’ils cherchaient et ont mis 70 ans à le trouver. Et pourtant que des cadors et des laboratoires très pointus et très bien financés car essentiels à la Recherche, des techniques éprouvées, des expériences reproductibles. Pour le GIEC, nous avons des 4 ou 5èmes couteaux, si ce n’est plus loin dont les laboratoires sont bien moins dotés (la météorologie a un intérêt économique, le climat, c’était beaucoup moins sur jusqu’à il a 30 ans et on était surtout descriptifs). Donc, nous avons des Xièmes couteaux qui ont déclaré et affirmé avoir démontré le changement climatique en moins de 30 ans. Résultats, leurs dotations financières (notamment étatiques) ont considérablement augmenté… Dans de tels conditions, j’ai des doutes (sauf peut-être que 97 % des scientifiques sont intéressés par de gros financements et plein de jolis congrès aux 4 coins du monde), même si je souscrit à vos remarques.

      • Le boson de Higgs a mis 70 ans pour être mis en évidence parce que sa découverte suppose la disponibilité d’un accélérateur de particules très performant. A partir du moment où celui-ci a été disponible, la mise en évidence a été très rapide!
        Mais pour le GIEC et les recherches sur le climat, les dés sont pipés par l’idéologie qu’il y a derrière et par l’ensemble des intérêts mis en jeu (parfois au départ tout à fait contraire : exemple nucléaire et renouvelables soutenus par des gens en totale opposition mais pour qui la lutte contre les émissions de CO2 offre, momentanément, un commun point de convergence).
        Pour le climat, je pense que nous avons tous les moyens de prouver ou non le rôle réel du CO2 avec des mesures d’émission infrarouge faîtes à différentes altitude dans l’atmosphère. Ce n’est pas fait ou mal utilisé car nous ne sommes plus sur une affaire purement scientifique.
        Pour le climat et la théorie de l’effet de serre, un examen attentif pour qui à de bonnes connaissances en physique montre un ensemble d’incohérences qui laisse perplexe tous scientifiques objectifs et qui devrait inciter à une certaine prudence.

        • @jardinier

          « Pour le climat, je pense que nous avons tous les moyens de prouver ou non le rôle réel du CO2 avec des mesures d’émission infrarouge faîtes à différentes altitudes dans l’atmosphère. Ce n’est pas fait ou mal utilisé, car nous ne sommes plus sur une affaire purement scientifique.

          Ça m’intéresserai beaucoup cela ! vous devriez indiquer vos sources plus particulièrement sur les satellites et les instruments utilisés pour la mesure des émissions infra et autres paramètres.

          « pour le climat et la théorie de l’effet de serre, un examen attentif pour qui à de bonnes connaissances en physique montre un ensemble d’incohérences qui laisse perplexe tous scientifiques objectifs et qui devrait inciter à une certaine prudence. »

          ça été peer rewiewé quelque part ? Mes connaissances en physique sont très insuffisantes je suis obligé de croire par délégation, j’accorde ma confiance dans la théorie la plus admise à un instant T je ne vois pas comment faire autrement.

          • les physiciens les plus éminents qui sont sceptiques..le sont en général sur les modèles..lapartie physique autrement dit calcule radiatif théorique suivi d’amplication est admise sur le principe..

            les effets de l’augmentation du CO2 sont faibles.. et en outre ce que l’on voit n’est pas » l’effet radiatif « mais l’effet radiatif supposé avec son amplification plus la variation naturelle… en fait à n instant T on ne peut rien voir;. on va rappeler que le calcul théorique donne pour l’effet radiatif 1 degré en passant disons de 280 à 560 ppm or on est passé de 280 à 499 en un siécle ?? c’est pareil pour la balance energetique.. c’est vraiment petit..et à faire sur la planète..

            ce qu’on monitore est l’etat et le changement..

          • L’effet de serre radiatif qui est à la base de la théorie actuelle, nécessite que les molécules de CO2 excitées par le rayonnement infrarouge terrestre se désexcitent de manière radiative pour réémettre vers la terre une partie de l’énergie reçue. Or ce mécanisme semble peu probable dans les basses couches de l’atmosphère compte tenu des pressions mises en jeu. Il me semble que ce point devrait pouvoir être facilement levé par des mesures de rayonnement infrarouge à différentes altitudes.
            Autre point curieux avec la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère qui est annoncé être de 100 ans et plus par le GIEC. Un calcul assez simple montre que si le CO2 a pu avoir une concentration dans l’atmosphère constante pendant plusieurs siècles (source rapport GIEC), cela implique des durées de vie typiquement inférieures à 10-12 ans. De nombreuses publications évoquent plutôt une durée de vie de 4,5 à 6 ans pour ce gaz; comment expliquer ces différents chiffres? François marie Bréon évoque 2 durées de vie, l’une courte qui correspond à la position d’équilibre et l’autre beaucoup plus longue qui correspondrait à la réponse à une impulsion qui romprait l’équilibre; cette explication parait un peu surréaliste et en tout cas mérite d’être confirmée de façon sérieuse; je ne suis pas sûr que ce soit le cas.
            Le nombre de points obscurs dans la théorie de l’effet de serre, qui je le rappelle, n’a jamais pour l’instant reçue de confirmation expérimentale irréfutable, est trop important pour ne pas avoir quelques doutes.
            Quant aux publications avec comité de lecture, je vous rappelle que celle de MIchael Mann, fait partie de celles-ci. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une des plus grandes forfaitures de la science moderne.
            Je reste à votre disposition pour des discussions constructives!

          •  » j’accorde ma confiance dans la théorie la plus admise à un instant T je ne vois pas comment faire autrement »

            C’est ce qu’on appelle un argument d’autorité (confiance en la notoriété, le prestige ou le consensus). C’est excusable quand on ne comprend pas mais c’est aussi un aveu d’incompétence qui ne fait qu’encombrer le débat.

            • Oui effectivement, cerceilannister669 n’y connait rien mais fait entièrement confiance à ce que l’on lui raconte sans chercher plus loin.
              Je pense que la propagande actuelle parfois éhontée concernant le réchauffement climatique actuel et utilisant le CO2 comme bouc-émissaire a bien pour cible ce type de personnage: visiblement ça marche!

            • Mc2

              Je retiens uniquement le consensus scientifique, il y a des arguments d’autorité plus recevables que d’autres. Celui-ci i est pour moi le plus pertinent il est le moins imparfait de tous et plus à même de s’approcher de la vérité. J’insiste bien sur le terme imparfait.

              Mon incompétence est abyssal comme 99,9999999 % des gens sur cette terre je n’ai pas d’autres options que de croire par délégation.

              • Galilée a bien connu le consensus scientifique… et n’a été réhabililité que vers 1980 par le Vatican.

              • Le consensus n’a jamais été dans le domaine scientifique la preuve de vérité d’une théorie et les exemples ne manquent pas.
                Dans le cas des recherches sur le climat, il est tout de même incroyable que la propagande à laquelle nous assistons ne repose que sur des hypothèses dont certaines sont bancales et des modèles sans doute imparfaits sans qu’aucune preuve expérimentale de leur véracité, même partielle, n’ait jamais été fournie.
                Le plus grave c’est que ce phénomène se reproduit dans tous les domaines scientifiques qui sont plus ou moins liés à l’idéologie écologiste.
                En ex URSS, il y a eu Lissenko, nous n’en sommes plus très loin mais hélas sur un éventail de domaines de plus en plus large.

                • « Le consensus n’a jamais été dans le domaine scientifique la preuve de vérité d’une théorie et les exemples ne manquent pas »

                  J’ai utilisé le terme imparfait : entre deux maux il faut choisir Le moindre.

  • A propos du modèle scandinave, je suis certains qu’il fonctionnera aussi bien quand la Suède sera peuplé majoritairement de syriens et d’érythréen.
    Tout le monde sait que si la Syrie et l’Erythrée sont des pays pauvres et instables, c’est à cause de la colonisation.

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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