Macron positif au Covid : privilèges des uns, servitude des autres

Emmanuel Macron positif au Covid : cela met en lumière l’hypocrisie de l’État qui ne s’applique pas les règles qu’il fixe pour les autres.

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Macron positif au Covid : privilèges des uns, servitude des autres

Publié le 18 décembre 2020
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Par Margot Arold.

Pour vous, ce sera 6 à table, couvre-feu à 20 heures, et verbalisation de 135 euros si vous ne respectez pas les consignes. Pour l’Élysée, pour les ministres, c’est réunion au-delà de la jauge recommandée pour la plèbe, repas-cluster interdit pour le bas-peuple qui ne doit pas aller au restaurant, et fin de soirée au-delà de minuit.

Ils travaillent, alors forcément, ils peuvent faire toutes ces activités en cochant la bonne case sur l’attestation, à supposer qu’ils en aient besoin d’une. Et puis, ces ministres, c’est tellement occupé en journée, que ça ne peut pas se réunir avant 20 heures, évidemment.

Pour vous ce sera télétravail à 100 % quand c’est possible, avec menaces d’Élisabeth Borne. Pour les ministres, qui doivent discuter élections régionales, non. Eux doivent se rencontrer, autour d’un petit casse-croûte.

« Si certains ne comprennent pas, on sera amenés à faire des sanctions » (Élisabeth Borne le 6 novembre.)

Pour les Clermontois qui ont fréquenté un bar resté ouvert, ce sera amendes et dénonciations par le voisinage. Pour ceux qui fréquentent l’Élysée après 20 heures et à plus de 6, rien de tout cela.

Mais maintenant, petit embarras au sommet de l’État, selon Le Point : Emmanuel Macron testé positif au covid, a possiblement contaminé mercredi soir tous les convives de cette fête un peu sauvage. Sans compter ceux rencontrés quelques jours avant.

On peut se réjouir du dévoilement de cette petite comédie. Car cela met en lumière plusieurs éléments nécessaires à une prise de conscience de la situation actuelle, en pleine dérive étatiste.

  1. Ce qui est bon pour eux n’est pas bon pour vous. Vous devez respecter les lois. Pas eux.
  2. Les gestes barrières, l’aération des maisons tant prônée par le président en personne lors de ses allocutions ? Pas si efficaces ? Ou alors… non respectées.
  3. La politique ne peut pas se faire en télétravail. Il semblerait qu’on prenne mieux les décisions avec un petit casse-croûte entre initiés.
  4. Ces politiciens contaminés nous apporteront évidemment la preuve que le Covid est dangereux (rendez-vous compte : « il circule » !) ce qui justifiait pleinement de nous avoir isolés et d’avoir volé nos vies.

Voilà de quoi alimenter en tous cas les commentaires que l’on dit « populistes ». Il serait tellement plus simple, pour ne pas en susciter, d’éviter de se mettre dans la position d’un roi qui impose les restrictions à ses sujets, mais vit dans le faste et s’autorise tous les débordements. Privilèges des uns, servitude des autres.

Les artisans, eux, continuent à travailler, parfois en extérieur, et avec la fermeture imposée des restaurants, ne peuvent plus se réchauffer d’un plat à midi avant de repartir sur un chantier. Mais au sommet de l’État, qui s’intéresse à ceux qui mangent froid à midi en hiver, à part quand il s’agit d’une « grande cause » médiatique et que cela sert accessoirement une cause électorale ?

En tous cas, la première Dame, dont la santé occupe tant les esprits, se porte bien. Tellement bien que, selon FranceInfo, elle a « été testée négative mardi 15 avant d’effectuer une visite dans un service pédiatrique de l’hôpital Saint-Louis à Paris ».

Puisqu’on vous répète que politicien, c’est une activité essentielle.

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  • Oui, bon.
    On va dire que c’est une réunion de travail.
    Mais enfin c’est un peu idiot de se réunir alors qu’un téléconférence fait bien le job.
    Mais c’est plus festif les homards dans les palais de la républiques.

  • la femme du président n’est même pas un politicienne..

    mais franchement là encore , très fréquemment les gens que je rencontre trouvent « normaux » les privilèges que les gens au pouvoir s’arrogent.

  • Vous êtes « populiste » et « complotiste » dès lors que vous émettez une opinion différente ou une critique du gouvernement, c’est clair non ?

    Sérieusement, quand la base est à ce point faussée, viciée même, alors tout l’édifice est imposture. Ces gens sont des imposteurs, point. Certes ceux qui les ont précédés étaient aussi des imposteurs, mais ceux-ci se surpassent, et surpassent ceux qui les ont précédés.
    Des gens honnêtes, voilà ce qu’il faut aux commandes. Et des gens honnêtes ne pourront qu’avoir une furieuse envie de dégraisser le mammouth étatique. Il y a du boulot, mais la base est celle-là.

    • Le problème est que des gens honnêtes, il n’y en a pas en politique car ils sont trop imbus de leur personne et ne sont intéressés que par leur ego et l’appât du gain, la santé, le devenir de leur peuple passe au second rang

  • c’est ce qu’il y a de plus révoltant dans notre pays…

  • Le repas lui-même n’est pas choquant. Ne sombrons pas dans la démagogie. J’espère simplement qu’ils tireront une leçon de cette contamination : Le virus peut circuler malgré les précautions, il convient de ne plus accuser en permanence les citoyens d’être les responsables de l’évolution de cette épidémie.

    • certes, mais la notion d’activité essentielle ( sans préciser pour qui ou pour quoi ) l’est!!!!!
      le fait que les gens qui en décident se jugent eux même…etc …etc…

    • Ce n’est pas le repas en lui-même qui est choquant, c’est le deux poids deux mesures qui une fois de plus s’applique entre ceux qui nous gouvernent et la population des gouvernés.
      La morale de cette histoire particulière, c’est que nos libertés doivent nous être rendue, y compris celle de partager un repas avec le nombre de gens que nous voulons, au risque – que chacun est capable de mesurer en fonction de la situation, du lieu etc. – de contracter un virus, celui-ci ou un autre.

  • C’est une fable, avez vous entendu que les personnes présentes au sommet européen sont alitées et positives au virus..personne, c’est un énième épisode de la mauvaise série des pieds nickles combattent le virus.
    Ce monsieur veut simplement passer de bonnes fêtes de Noël en joyeuses compagnies.. De préférence musclées et en Marcel,sa femme n’est pas invitée évidement. (humour évidement, je respecte un président.. Il est président ou marionette ou travelo ?)

  • et Ferrand qui disait: « Si nous sommes malades demain, c’est parce qu’à un moment donné, nous n’aurons pas fait aussi attention que nécessaire » » ….la boucle est bouclée, ce gouvernement n’est qu’une vaste blague.

    • Admirons quand même le brio avec lequel ils se tirent des balles dans les pieds !

      • Peut-être pas, et si c’était pour éviter de se faire vacciner ?
        Mais en médication je conseille 2 ou 3 pastilles de Doliprane, au lit avec une bouillotte et surtout pas d’hydroxychloroquine ! Surtout pas de médicament qui soigne, car si c’est interdit pour les uns ce doit être interdit pour les autres ! Pas de privilèges !

    • Gouvernement de prétentieux plutôt : endiguer une épidémie !
      Le virus n’est pas au courant et évolue naturellement, contaminant la population. Il faudrait le prévenir qu’il est censé s’arrêter aux masques inutiles que nous portons.

  • « La tyrannie se définit en ce qui est légal pour l’Etat est illégal pour les citoyens. » (attribuée à Thomas Jefferson.)

  • Hum…Un futur « sparadrap du Capitaine Haddock-Macron » ? Mille milliards de mille sabords !
    Déjà que confiance et crédibilité n’étaient pas au mieux, ça ne va pas s’améliorer. S’il faut prendre de nouvelles mesures début janvier, qui va se coller à l’exercice du 20h sur toutes les chaînes pour les annoncer ? Et avant cela, les fameux voeux pour la nouvelle année dans 13 jours ?
    Je ne voulais pas regarder ni écouter cette personne qui vient faire du bruit chez moi, mais là, je vais peut-être faire un effort, prendre sur moi et voir comment la chose sera évoquée ou comment il y sera fait illusion.
    Quel suspense…

  • C’est vrai que ça la fout mal.
    Souvenons nous du préfet Lallement qui faisait la leçon à ceux qui avaient chopé le Covid car ils n’avaient pas respecté les consignes.
    Au delà du cas Macron, qui ne m’intéresse pas vraiment, je suis preneur d’une explication rationnelle à propos du nombre de nouveaux contaminés quotidien.
    Il me semble que le chiffre qui compte, c’est le taux de positivité.
    S’il est de 6%, ce n’est pas catastrophique.
    Si on testait 66 millions de Français, ça nous ferait près de 4 millions de nouveaux cas et pourtant le taux serait le même.
    Aucun médecin n’a relevé cette anomalie sur un plateau TV.
    Je suis très inquiet quant à la santé mentale et intellectuelle de tout ce petit monde qui décide de tout.
    Je ne parle même pas des journalistes dont la plupart ne savent pas calculer un pourcentage.

    • Non, le chiffre qui compte, c’est le nombre de décès. A condition qu’il ne soit pas artificiellement surévalué.

      • Sachant qu’on a une assez bonne prédiction des décès avec le nombre d’hospitalisations et le nombre d’admissions en réa. Tous ces chiffres sont en baisse depuis un mois, et à un niveau probablement proches de ce qu’on observe habituellement à pareille époque de l’année, avec les virus saisonniers classiques. (pas de base de comparaison pour ce qui est des hospitalisations, hormis les reportages TV qui les années précédentes à la même époque parlaient tous d’urgences saturées – ce qui est déjà très parlant…)

    • Ce qui compte, c’est d’abord à qui les tests sont appliqués. Le taux de positivité ne serait significatif que si on testait au hasard parmi la population, mais il permet déjà de s’affranchir du nombre de personnes testées.
      Le 13/12, 33533 tests réalisés.
      Le 14/12, 323715 tests réalisés, soit 9 fois plus.
      On voit bien que sans plus d’info, et en rajoutant les délais et les conditions pour qu’il s’agisse d’un nouveau cas, on aboutit à n’importe quoi. Dans un Ehpad que je connais et où il y a eu beaucoup de cas, on teste tout le monde tous les lundis. Comment voulez-vous que les statistiques soient interprétables ?

      • et là on un « scandale »: d’etre infoutus au moins officiellement de faire un suivi épidémique quitte à dédier des tests …

        • Ce n’est pas leur intérêt !
          Donc hors de question de faire, par exemple chaque semaine, 1000 ou 2000 tests sur un vrai échantillon représentatif.
          Malgré cela, le « taux de positivité », même biaisé par le fait que ceux qui sont testés sont pour une partie déjà identifiés comme malades, est en baisse depuis fin novembre environ.
          De toute manière, ils changent d’indicateur « significatif » au gré de l’évolution des 3 ou 4 qu’ils ont inventés depuis le début, tous plus ou moins bricolés et non statistiquement fiables.
          Pourquoi croyez-vous qu’ils disent depuis 15 jours que ce serait bien de se faire tester avant les vacance de Noël ?
          Pour faire monter le nombre de cas « positifs » !
          Qui ne sont pas forcément vraiment malades, mais cela pas grand monde le rappelle (cf. les tests PCR qui ont des faux-positifs, semble-t-il en assez grand nombre).
          Sinon, comment expliquer que le nombre de cas « positifs » augmente depuis 2 ou 3 semaines, mais que le nombre de personnes en soins intensifs ou réanimation baisse, comme, heureusement, le nombre de décès ?

      • Et encore faut-il se mettre d’accord sur le nombre de RT des tests pour qu’au moins ils soient un chouille fiables…

      • @MichelO
        Bonjour,
        Sans oublier les 35 cycles par test PCR. (soit pour le 13/12 = 1 173 655 cycles réalisés pour trouver des « positifs » ; 11 330 025 cycles le 14/15.)

      • Apparemment en Espagne et Roumanie, c’est pareil, il y a un mélange de chiffres qui évite toute comparaison facile.
        Dur de jeter la pierre aux complotistes.

    • Aucun chiffre ne compte , puisqu’aucun chiffre ne représente la réalité.
      Tester des bien portants n’a pas d’interet par conséquent le bon chiffre devrait être 80 ou90 % de test positifs. Les symptômes sont suffisament caractéristiques pour faire le tri. Pour les morts, on n’a pas encore atteint le quota annuel et il reste peu de jours.. Pour entrer dans le livre des records.

      • tester des bien portants fait TOUT à fait sens pour suivre l’épidémie.. c’est même un impératif d’un suivi épidémique..grosso modo tester au hasard..
        ça fait moins sens médicalement..mais sens prophylactiquement…

        bon vous avez le droit absolu de ne pas vouloir un suivi épidémique..mais si vous le souhaitez… il faut etre cohérent ..

    • La « taux de positivité » descend régulièrement depuis fin novembre.
      Il est au alentour de 5,6% hier ou avant-hier.
      En plus, il n’est pas statistiquement significatif car les personnes se faisant tester ne sont pas un échantillon tiré au hasard. Il y a, notamment, toutes les personnes ayant des symptômes, donc plus souvent atteintes.
      Mais le gouvernement n’en parle plus, préférant parler du nombre de cas positifs par jour, qui est en hausse… uniquement parce que le nombre de tests est en forte hausse… car le gouvernement a fortement insisté pour que les gens se fassent tester avant le réveillon de Noël… et les tests PCr détectant un peu n’importe quoi car trop sensibles.
      Histoire d’être certain que ce nombre augmente, ils ont ajouté à partir du 8 décembre, les résultats des tests antigéniques, qui n’y étaient pas jusqu’alors, bien que ces tests ont été autorisés en septembre.
      Bien évidemment sans changer l’objectif de 5000/jour, pourtant calculé sur la courbe de ces valeurs sans ces tests.
      Sinon les autres indicateurs, nombre de malades Covid en réanimation et nombre de décès journaliers, pourtant ceux mis en avant courant octobre avant le 2ème confinement, sont aussi en baisse régulière.
      Donc, le gouvernement continue à changer d’indicateur d’alerte en tant que de besoin, en prenant celui qui monte, même si les vrais sont en baisse.

    • La censure, médicale entre autre, est en route.
      Elle s’appuie sur les plaintes au Conseil de l’ordre concernant les voix discordantes.

      Une Doxa a été bien établie et aucune autre voix n’aura désormais accès aux médias « mainstream ».
      Pour vivre heureux : vivons caché…
      C’est de plus en plus d’actualité.

  • Quand je vois ça, je ne comprends pas la côte de « popularité » de Macron. Ou alors ça va déglonfler à la prochaine élection ? espérons le.

    • A occuper le terrain pour un oui ou pour un non et à distribuer ses conseils aux gens, ça fini par marcher. Plus on fait de bruit et plus on s’agite, plus on fait croire qu’on agit.
      Ca convient à beaucoup de personnes. On réfléchit à ma place et en plus on me dit quoi faire ! Super, je peux continuer à me vautrer devant mes émissions favorites !

  • Le chef de l’Etat n’est à l’évidence pas un quidam comme les autres et c’est tout à fait normal.
    Entendre le buzz fait par les journalistes autour de cela, eux qui ont caché ce que le tout Paris savait de Mitterrand ,son cancer tu avant l’élection de 1981 et sa fille cachée aussi fait sourire…
    Au vu de la vidéo d’hier cela à l’air d’aller pas trop mal surtout si l’on se remémore les photos de son homologue britannique qui avait plutôt l’air d’avoir pris la cuite de sa vie lorsqu’il l’a contracté.

    • Pour occulter un problème, il est toujours bienvenu de faire plein de bruits sur des sujets périphériques. En termes militaires, on appelle cela 1 diversion.

  • Article et commentaires presque tous du plus haut ridicule.
    C’est un métier à risques et si ces gouvernants se calfeutraient, les mêmes donneurs de leçons ici derrière leurs claviers ne manqueraient pas de les accuser de lâcheté.

    • Désolé, mais un dîner des leaders de la majorité n’a aucune justification pour le bien du pays. Ca n’est pas ce genre de risques-là qu’on demande à des leaders de prendre…

      • pour l’exemplarité en effet….

      • Les politiques rencontrent beaucoup de monde (c’est leur « métier ») et risquent donc beaucoup plus d’être contaminés comme on peut le constater.

        • Il y a plein d’autre gens qui rencontrent beaucoup de monde pour leur métier et à qui ces politiciens ont dit « arrêtez tout c’est trop dangereux ». L’universitaire qui ne peut plus faire de cours et de recherche « en présentiel » mais doit tout débrouiller en ligne est-il moins utile à la vie de la nation que les politiciens en question ? Le responsable logistique d’une entreprise qui doit gérer « en ligne » vaut-il moins que le minustre qui chercher la réélection ?

        • @mc2
          Bonjour,
          Je suis en contact, plus ou moins direct, avec 500 personnes, dont plus d’une vingtaine chaque heure dans une pièce, et plus d’une centaine toutes les heures croisées dans les couloirs… TOUS les jours ouvrés. Mon lieu de travail compte jusqu’à présent 4 cas confirmés de malades du Covid19 et près de 10 cas contacts confirmés.

           » et risquent donc beaucoup plus d’être contaminés comme on peut le constater.
          Du coup, qu’ils s’appliquent les règles qu’ils nous imposent. Là réside le paradoxe : quand un ministre, un préfet, conspue les gueux que nous sommes quand nous sommes malades parce que nous vivons notre vie, en lâchant des phrases comme :
          – « Si certains ne comprennent pas, on sera amenés à faire des sanctions » (Élisabeth Borne le 6 novembre.) ;
          – « Si on est malade c’est qu’on n’aura pas fait aussi attention que nécessaire (…) Nous devons être en grande vigilance (…). Ce n’est pas une question de faute, c’est une question de responsabilité » – Richard Ferrand ;
          – « Ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les réanimations, ce sont ceux qui, au début du confinement, ne l’ont pas respecté, c’est très simple, il y a une corrélation très simple » – Didier Lallement, Préfet de Police, avril 2020. [Macron et consort n’ont tout simplement pas respecté le couvre feu donc.] ;
          – « Avant les fêtes de Noël, (…], respectez les gestes barrière, Limitez le nombre de personnes autour de la table » O. Véran, le 19/12/2020, sur Twitter (https://twitter.com/MinSoliSante/status/1340280724436496384?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet)
          etc…
          le président a droit à toute la pommade à la levée de boucliers et aux « indulgences ».

          • Ah ! Je viens de m’apercevoir que j’exerce une activité « à risque ». Il me faudra demander, réclamer, exiger, ma prime de risque à l’académie. Ah… on me dit : « Même pas en rève ! »

    • Métier à risques ? Au même titre que les militaires, les pompiers, les sauveteurs en mer ou en montagne pour ne citer que ceux-là ?
      Le plus gros risque qu’ils courent concerne surtout des décisions prises ou à prendre ou pire qu’ils ne prennent pas alors qu’il le faudrait.

    • s’ils pouvaient se calfeutrer et si on pouvait ne plus les voir, cela ne pourrait que mieux fonctionner !

    • Ah c’est un métier politicien ? A risque en plus ?

      Non ce n’est pas vrai.

      Premièrement, politicien n’est pas un métier car il ne répond pas à une demande exprimée. Les politiciens s’imposent aux individus sans intervention de leur part. A partir du moment où vous interagissez avec d’autres individus qui n’agissent pas volontairement avec vous mais uniquement parce que vous les forcez par la contrainte/coercition, on est dans la destruction pure.
      En effet, prétendre décider de trucs et de machins à la place des individus concernés par les décisions n’a strictement aucun sens. Aucune autre personne que moi-même n’est pas capable de décider ce qui est bon pour moi.

      Deuxièmement, il n’y a aucun risque à être politicien puisque ceux qui subissent les conséquences des décisions (les individus présents sur le territoire) ne sont pas ceux qui les prennent (les politiciens). Les politiciens ne sont pas responsables des décisions qu’ils prennent, puisqu’ils n’en assument pas les conséquences. Il n’y a aucun risque à prendre des décisions pour autrui sans en subir les conséquences. Les seules conséquences qui pèsent sur les politiciens sont des ersatz de responsabilité créées par les politiciens eux-mêmes pour satisfaire la plèbe, qui n’ont rien à voir avec une véritable responsabilité.

    • C’est certes pas très glorieux de se moquer, mais c’est le juste retour de flamme.

  • « Nous approchons rapidement de l’étape de l’inversion ultime : l’étape où l’État est libre de faire ce qu’il veut, tandis que les citoyens ne peuvent agir que sur autorisation. » Ayn Rand

    En fait, cette étape est déjà franchie.
    Youpi.

    • Autre citation, du même ordre :
      « Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »

      Ce pays n’a plus de constitution.

    • — « Au lieu d’être le droit de faire ce qui ne nuit pas à autrui, la liberté n’est plus que l’étroit couloir concédé par les autorités entre le mur des obligations et celui des interdictions. » – Cédric Parren, Le silence de la loi

  • Bah, comme partout on veut que les gens se vaccinent et pour cela la peur est un bon moteur.. Même en Allemagne, surtout en Allemagne…

  • La critique est aisée dit on ..Nous allons tous faire la même chose jeudi soir et le jeudi suivant aussi…Une fois passé l’apéro qui va bien…Et bin nous allons faire circuler le virus dans la joie et la bonne humeur..RDV 3 semaines après pour un nouveau confinement…Lol…!!!

    • Vous avez bien intégré la peda-gogie gouvernementale (sauf si vous faisiez de l’humour) = s’il y a hausse des « contaminés » selon un mode de détermination qui ne nous sera pas expliqué, vous pourrez nous gronder, garnements que nous sommes.
      Ils n’arrêtent pas de dire que la période est dangereuse et bla-bla-bla, le terrain est préparé pour les prochaines mesures de restrictions.
      Hausse dans 3 semaines ? C’est peut-être la vie normale du virus ? Non non, c’est la faute à tous ces gens qui ne respectent pas les mesures gouvernementales…

      • @RaphSud
        Bonjour,
        « c’est la faute à tous ces gens qui ne respectent pas les mesures gouvernementales… »
        Mesures que le gouvernement lui-même, et le Chef de l’Etat en personne, ne respectent pas de toute évidence (vu que Jupiter est « positif »).

    • Non, justement, dans ma famille, nous avons réfléchi à trouver des moyens pour se voir quand même, sans faire l’habituelle réunion de famille à 40 à 50 personnes, qui pourtant plaît tant à mon père.
      Lui, il est serein car il a eu la covid en mars, et en a survécu, malgré l’abandon total par le monde médical, qui était resté bien planqué sans lui venir en aide.
      Donc on se verra par petits groupes, en décalé, en évitant de rester à table trop longtemps et trop à la fois, en prenant des mesures de précaution raisonnables (sauf l’histoire du masque à table, qui relève de l’irréalisme).
      Donc, nous sommes raisonnables, d’ailleurs sans avoir besoin des conseils de ces menteurs professionnels.

      • vos mesures relèvent de rituels et non de faits scientifiques etayés.

        Si vous n’avez plus confiance en la medecine et les meddecins, c’est votre choix, tournez vous vers d’autres personnes. Que ferez-vous la prochaine fois en cas d’appendicite ou de fracture? Magnetiseur?
        PS: la maladie n’est pas immunisante, votre père peut donc être touché plusieurs fois.

  • Dix à table, dix hommes. On retrouve bien la parité qui est « une grande cause nationale » du quinquennat Macron. 😀

  • Bonne question. Je n’ai pas la réponse, mais l’idée exposée n’est hélas pas surprenante. Hélas parce que cela signifie perte complète de confiance dans les spécialistes, experts, gouvernements, etc.
    Et Perronne sanctionné…

  • Et bien, il n’aura finalement pas fallu attendre trop longtemps, comme semble en témoigner cet article du Parisien ce soir (https://www.leparisien.fr/societe/sante/depistage-du-covid-19-prudence-sur-les-tests-antigeniques-18-12-2020-8415067.php):
    Dépistage du Covid-19 : prudence sur les tests antigéniques
    L’un des 80 produits admis sur le marché français vient d’être retiré en raison de sa propension à diagnostiquer des faux positifs. Les autres ne font pas tous preuve de la même fiabilité… :
    Avant de partir fêter Noël en famille (réduite), de nombreux Français s’apprêtent à passer par la case dépistage, avec un test contre le Covid-19, le plus souvent antigénique. La plupart d’entre eux vont se ruer vers les pharmacies où ils penseront savoir en un gros quart d’heure sur quel pied danser.
    Ils doivent garder cependant à l’esprit qu’il ne faut surtout pas relâcher les gestes barrière et qu’aucun résultat n’est fiable à 100 %. « Ce n’est pas un totem d’immunité », martèle Olivier Véran, le ministre de la Santé. L’un des 80 tests antigéniques admis officiellement sur le marché vient même de faire l’objet d’un retrait en raison de sa propension à diagnostiquer des faux positifs.
    L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a demandé en début de semaine aux pharmaciens de ne plus utiliser le test VivaDiag Test Rapide SARS-CoV-2 Ag de la société chinoise VivaChek et de rappeler les patients testés positifs la semaine précédant l’interdiction pour les soumettre à des tests RT-PCR… Alors, comment avoir confiance ?
    Une sensibilité insuffisante pour certains tests
    D’autant que deux études menées récemment par l’équipe du professeur Jean-Michel Pawlotsky de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne) sur la sensibilité (capacité à détecter un cas positif) et la spécificité (efficacité à déceler un cas négatif) de ces tests rapides ont montré des disparités entre les différents produits.
    Si la sensibilité n’est pas suffisante, le risque est d’obtenir un résultat négatif alors que la personne testée est positive. C’est un faux négatif. Si la spécificité n’est pas suffisante, c’est l’inverse : le résultat risque d’être positif alors que la personne est négative. C’est un faux positif.
    Sur les neuf marques testées, seules trois ont été déclarées « compatibles avec leur utilisation dans le cadre du diagnostic précoce de l’infection ». Même si tous les tests étudiés affichaient une spécificité d’au moins 99 %, « six n’ont pas démontré une sensibilité suffisante pour être utilisés dans les indications des tests antigéniques rapides Covid-19. »
    Un nombre important de «faux»
    Et à en croire une étude menée ces trois dernières semaines par le groupe de laboratoires d’analyses médicales Biogroup sur 1666 patients venus réaliser un test RT-PCR vingt-quatre heures après un prélèvement antigénique, les « faux » sont légion. Sur 1327 présumés négatifs, 111 étaient en fait positifs. Mais surtout, 214 des 339 positifs (soit 63 %) se seraient révélés… négatifs.
    L’Ordre national des pharmaciens a indiqué quelques tests présumés meilleurs aux officines, chacune étant libre de choisir son fournisseur, généralement unique pour des raisons pratiques. Parmi celles que nous avons contactées, certaines ont fait appel à plusieurs prestataires successifs et constaté de réelles différences…

    • Face à ce genre de problème, un scientifique normal s’arrange pour tester systématiquement deux fois (ce qui devrait pouvoir se faire avec un seul douloureux prélèvement) avec deux tests d’origine différente, et même une troisième en cas de non-concordance des deux résultats. Et ça fait plaisir aux marchands de tests !
      Mais si nous étions gouvernés suivant les principes des scientifiques normaux, ça se saurait…

      • eh oui..quand on dit testé positif..ça ne veut pas dire du tout être positif..

      • @MichelO
        Bonjour,
        « ce qui devrait pouvoir se faire avec un seul douloureux prélèvement) »
        Mon médecin m’a fait faire un PCR vu mon travail.
        Le testeur PCR avertissait que l’examen était « désagréable » mais qu’il ne « faisait pas mal ». C’est faux. Le test est désagréable parce qu’il fait mal. Ne faisant pas partie du domaine médico-hospitalier, j’ai eu mes résultats en 48 heures.

        • Bonjour STF,
          En effet, toutes les personnes que je connais qui ont été testées, sans exception, ont trouvé que ça faisait bien plus mal qu’on ne le disait. C’est un problème bien plus important qu’il n’y paraît. Les stratégies de détection et de test devraient y être sensibles et adaptées.

        • Très désagréable et invasif c’est vrai, mais pas douloureux tout de même.

          • @menesdred
            Bonjour,
            J’ai dû retenir mon réflexe d’attraper le testeur par son bras. J’étais à moto, j’ai donc pu reculer ma tête plus que sur un siège de voiture. J’ai reculé ma tête quand j’ai eu mal. Le test est désagréable parce qu’il fait mal.
            Certes, la douleur n’est pas comparable à une migraine, à une entorse, une fracture, ou une rage de dents, mais c’est une douleur bien réelle.
            Vous n’avez pas eu mal, très bien : vous êtes robuste.
            Comme MichelO, les personnes qui m’en ont parlé ont eu mal sur le moment, certaines en ont pleuré. Seul un de mes yeux a pleuré. Mes entorses, fractures, rage de dents, n’ont pas fait couler mes yeux.

  • Encore une fois, prescrire sans subir est facile : facile de dire au gens de tenir bon alors qu’on les ruine et les prive de leur boulot, quand on a soi même son job et son salaire d’assurés.
    Facile de demander des efforts tout de suite au peuple sous prétexte que l’Etat fait sa part, quand cette part consiste à débiter de la dette à jet continu sur les générations futures, et a fortiori quand on n’a pas d’enfants soi même .
    Facile, encore, de fermer tous les restaus quand on peut soi même déjeuner dans des salles mises à disposition avec traiteur et grands crus classés au prétexte de réunions de travail.
    Toute cette « facilité » devra être débattue en 2022…

    • @kelepok
      Bonjour,
      « dans des salles mises à disposition avec traiteur et grands crus classés au prétexte de réunions de travail. »
      Il ne maquerait plus qu’ils se paient leur propres repas de travail, ces pingres ! De plus, les victuailles et les grands crus ne peuvent pas se partager en télétravail. Il serait impensable que ces « élites » fassent comme la plèbe quand elle organise des téléapéros par vidéoconférence… chacun doit avoir son sauciflard et ses chips.

  • Notre Président pense t il les gens si bêtes pour croire que la médiatisation de son « covid » aura une conséquence positive sur son maintien à la Présidence en 2022? J’espère qu’il se trompe mais malheureusement je n’en suis pas certain… les moutons apeurés qui attendent tout de l’Etat qui leur a appris à jalouser les autres sont bien trop nombreux.

    • @Dany le retour,
      Bonjour,
      « son maintien à la Présidence en 2022 ? »
      Il semblerait qu’il soit conscient de son impopularité et qu’il ne se sente pas très chaud pour se représenter en 2022. Il pense même qu’il devra faire passer des mesures très impopulaires avant les élections et qu’elles pourraient lui coûter cher.
      « Peut-être que je ne pourrai pas être candidat », Macron, dans son entretien chez Brut.
      «Parce que les circonstances l’exigeront», songe-t-il, «peut-être que je devrai faire des choses dures dans la dernière année (…), qui rendront impossible le fait que je sois candidat» – idem.
      Pour «réinventer collectivement ce que c’est qu’être Français», il lui faudra en faire beaucoup des « choses dures » le « Père de la Nation ».

  • Le grand mot est lâché. Il en fallait bien un pour le dire. L’ennui, c’est quand en voulant en faire trop, on ne fait plus rien. Le populisme « au niveau zéro », c’est zéro populisme ? Ah ! le niveau baisse, en maths !

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