Confinement, couvre-feu, évaporation du régalien et merci Castex

Le gouvernement s’agite beaucoup, mais sa gestion reste toujours aussi calamiteuse et les priorités sont de plus en plus idiotes.

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Confinement, couvre-feu, évaporation du régalien et merci Castex

Publié le 11 décembre 2020
- A +

par h16

Jean Castex est le Premier ministre de la France, et le pays traverse une phase difficile : des gens sont testés positifs. Alors Jean Castex prend la parole, à la télé, pour annoncer des trucs et des machins.

Le travail de Jean Castex n’est vraiment pas facile : pensez donc, il lui faut annoncer, une fois encore, que les garnements français ont encore fauté salement avec leurs mains pleines de doigts, leurs museaux sales et leur hygiène déplorable.

Alors Jean Castex doit manier de la sanction : comme il y a plein de cas positifs, le déconfinement du 15 décembre sera donc en mode « molto mollo ». On va assez peu déconfiner finalement en se contentant de renoncer (la mort dans l’âme, il faut bien le dire) aux petits cerfas d’auto-humiliation quotidienne, et on va simplement revenir aux bonx vieux couvre-feux tant il est vrai que le virus ne se déplace qu’à vélo, la nuit, de 20 heures à 6 heures.

Pour Jean Castex, le but est simple : il faut continuer d’emmerder les Français tout en modulant la dose de vexations ridicules pour ne pas déclencher immédiatement de mouvements violents. Sans vraiment le vouloir consciemment, il nous offre une démonstration d’art au travers d’une danse légère et délicate entre les différentes étapes de ce qui s’apparente à un châtiment psychologique subtil mélangeant isolement, humiliation, menaces ou contraintes idiotes et l’occasionnelle indulgence des « puissants » histoire de ménager un peu d’espoir.

De façon globale, retenez pour les prochains jours en France que si une activité vous procure du plaisir ou de la joie, c’est globalement interdit, dénonçable par les voisins et vous mènera à une amende bien poivrée. Il faut arrêter d’être positif, qu’on vous dit.

Et comme l’indique le Darmanin de l’Intérieur, vous pourrez compter sur un régalien à la hauteur pour garantir que tout sera bien dans les clous : plus de 100 000 policiers et gendarmes seront ainsi mobilisés pour bien s’assurer que la bûche ne sera pas découpée en présence de plus de six personnes et que Mamie et Papy seront correctement calfeutrés dans la cuisine avec un bol d’eau et des croquettes.

C’est dit.

Cependant, peut-être est-il un peu tôt pour se réjouir dès à présent que le 31 décembre au soir ne marquera pas, cette année, les traditionnels départs de feux festifs de voitures citadines. S’il y aura bel et bien plus de 100 000 gardiens de la paix à gambader joyeusement sur la lande française pour y pruner généreusement le badaud attardé, ne comptez pas trop sur eux pour prendre le risque insensé d’aller faire régner l’ordre et la loi dans les endroits où ils seraient nécessaires.

On peut par exemple raisonnablement parier que certains quartiers émotifs retrouveront leurs couleurs et leurs activités de fête dès que possible et probablement sans même attendre la fin du confinement et du couvre-feu. Du reste, y a-t-il eu un jour de vrai confinement dans ces portions de territoire à la légalité créative ?

Du reste, même en cette période de confinement parsemée des inévitables cerfas de mortification, il arrive que ces quartiers soient en proie à un festivisme plus pro-actif et volontaire que d’habitude, sans pour autant que les forces de l’ordre n’en soient réellement troublées. On apprend ainsi qu’à Sevran, charmante bourgade de l’enclave autonome de Seine-Saint-Denis, une trentaine de pères de famille ont dû se liguer en une sorte de milice improvisée pour repousser une bande de vendeurs de drogue bien décidés à venir pratiquer leurs trafics sous les fenêtres des lotissements familiaux.

Rassurez-vous : les forces de l’ordre, dûment alertées, ont amplement pesé le pour et le contre de toute intervention et ont prudemment décidé de laisser les événements suivre leur cours normal, en rappelant l’importance de bien se laver les mains, de se mettre un petit masque sur le groin et de conserver autant que possible une certaine distanciation sociale qui évite de se prendre des pains dans les dents.

De toute façon, il faut bien comprendre que ces mêmes forces de l’ordre sont actuellement fort occupées à calmer les ardeurs des randonneurs en forêt (qui encovident de vastes étendues arborées et menacent donc le prochain déconfinement et seront responsables de l’inévitable troisième, quatrième ou cinquième vague) et à violemment réprimer les fous du volant (qui frôlent le 83 km/h sur les routes départementales dans leurs Doblos surpuissants).

Que voulez-vous ma brave dame, on ne peut pas être partout, et ces valeureuses Forces de la répression automobile et du randonneur sans cerfa ne pourront donc pas assurer la sécurité de base pour la lycéenne Mila qui, ayant déclenché l’ire d’imbéciles faussement dévots, continuera donc de craindre pour sa vie dans des établissements qui, pleutrement, refuseront rapidement de l’accueillir.

Après tout, si l’école de la République offrait la sécurité, ça se saurait. Et si les établissements militaires avaient un quelconque rapport avec le pouvoir régalien, ça se saurait aussi, hein. Le milouf millésime 2020 est décidément bien tendre, sans doute pour s’accommoder à l’air du temps où la force est d’usage pour ceux qui ne posent aucun souci et s’évapore lorsqu’il s’agit de vraies racailles qu’il faudrait mater.

De toute façon, il faut bien comprendre que le régalien suit la même course que le reste : le gouvernement a surtout démontré son incroyable légèreté et sa capacité stupéfiante à sublimer ses responsabilités au sens chimique, à savoir les faire passer instantanément de solides à gazeuses. Bien que les prérogatives de l’État et de son gouvernement ne cessent d’augmenter (ce pour quoi il nous facture toujours plus cher), il semble que personne ne soit plus responsable de l’actuelle bérézina de la gestion de la crise sanitaire.

Il faut se rendre à l’évidence : les Français sont vexés, frustrés, appauvris et humiliés, mais ils ne sont plus du tout gouvernés.
—-
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  • On peut cependant se réjouir en se disant que le pays va mieux que l’année prochaine.

  • En 1939, Gamelin claironnait que l’armée française était prête.
    En 2020, Véran ne jugeait pas utile de vérifier quoi que ce soit car « la France était prête »
    En 1940, Pétain déclarait que « notre défaite venait de notre relâchement ».
    En 2020, Castex déclare que la reprise de l’épidémie est dûe au relâchement des Français.
    … et on pourrait ajouter, en paraphrasant De Gaulle, que, pour être Chef d’Etat, il ne manque à Macron que d’être un chef, au lieu d’un exemplaire d’une petit coterie plus opportuniste que les autres, et qu’il y ait un Etat, et non pas un syndicat d’intérêts au service de cette même petite coterie qui se partage les fromages de la République.
    Les temps changent mais, hélas, les hommes restent les mêmes, surtout en politique, lorsqu’il s’agit de ressentir le doux frisson du pouvoir par la peur.

  • Le fond ne change pas mais la forme s’améliore.
    Notre « Jean Pastex » prend la grosse tête et devient plus à l’aise face aux caméras.
    Il prend un vrai plaisir jouissif en nous énumérant tout ce dont nous serons privés.
    Comme Macron, il ne comprend ni la France ni les Français.
    Dans n’importe quelle entreprise digne de ce nom, on profite du retour d’expérience, on dit REX ou RETEX maintenant, pour éviter de refaire les mêmes erreurs.
    Notre gouvernement ne change rien à sa stratégie, si on peut appeler ça comme ça, mise en place depuis 9 mois.
    De nombreux analystes évoquent le risque judiciaire qui les paralyserait.
    C’est un peu fort de café, un haut fonctionnaire sanctionné retrouvera sans problème un salaire équivalent, à défaut d’un emploi.
    L’exemple de Fabius ne tient pas, il a fait une très belle carrière malgré l’affaire du sang contaminé.
    N’importe quel responsable d’entreprise risque beaucoup plus lorsqu’un accident de travail survient dans son secteur.
    Quand on accepte un poste de ministre, il faut avoir, au minimum, le goût des responsabilités.
    Sinon, il faut changer de métier.

    • Ils ne sont pas là pour ça. C’est juste pour leur carrière! De la France et des français ils s’en moquent éperdument.

    • Jean-Paul : « Comme Macron, il ne comprend ni la France ni les Français. »
      Oh mais si, mais de son seul point de vue, celui des Franc-Macs. Le peuple est toléré uniquement pour servir les élites et sans trop d’agitation. Sinon le Maître va sévir.

  • les fous du volant (qui frôlent le 83 km/h sur les routes départementales dans leurs Doblos surpuissants).

    Ah, Ari a encore fait des siennes : c’était en descente dans une forte pente je suppose ?

    • le doblo est devenu un mythe ! merci H16 🙂 !

    • Que H 16 se rassure: sur la plupart des départementales, on roule maintenant à 90 km/h. C’est sur les nationales, sensées être le fleuron de notre voirie routière, qu’on roule encore à 80 km/h. Aveu d’impuissance quant à leur qualité, ou coup de pied de l’âne d’Edouard Philippe à Macron ?

  • Et, il faut bien le reconnaître, ils en redemandent !

  • Merci pour vos billets toujours aussi agréablement tournés (sur la forme) et percutants (sur le fond).
    Cela me réjouis d’autant plus que je lis et j’écoute beaucoup d’individus se réjouir de toutes ces mesures, en déversant leur bile à grands flots autour d’eux et sur les forums.
    Je suis consterné par le fait que les libertés sont désormais une autorisation administrative et que cela satisfait nombre de (faux) citoyens bienheureux d’être débarrassés du fardeau du choix (hé oui, la liberté c’est avoir la possibilité de choisir).
    À les écouter, le simple fait d’avoir l’esprit critique vous propulse complice de la pandémie. Je suis d’ailleurs bienheureux que l’attestation anonyme de dénonciation ne soit pas encore rédigée par l’administration.
    N’oublions jamais : « La liberté n’est pas oisiveté, c’est un usage libre du temps, c’est le choix du travail et de l’exercice ; être libre, en un mot, ce n’est pas ne rien faire, c’est être seul arbitre de ce qu’on fait ou de ce qu’on ne fait point » (Jean de La Bruyère)

  • « il semble que personne ne soit plus responsable de l’actuelle bérézina »

    Mais c’est précisément pourquoi ça coûte de plus en plus cher. Diluer les responsabilité est hors de prix. C’est qu’il en faut des recrutements, des comités, des commissions, des instituts, des conseils, des organes, pour diviser, diluer, éparpiller (façon puzzle) les responsabilités.

    Irresponsables, quoi qu’il (nous) en coûte.

  • Castex est un gentil fonctionnaire obéissant pas un fourbe comme verran. Verran a dit sans un sourire et l’air du type qui s’y connaît, ne vous faites pas tester pour Noël, un test négatif ne signifie pas que vous n’êtes pas contagieux……. Faudrait pas faire la fête avec un test négatif ou alors ils savent que tout ça, c’est du vent, une vaste fumisterie médicale à l’échelle mondiale.

  • On ne peut faire tomber une nation si on ne sabote pas le régalien. Quand les respinsables de l’Etat collaborent à cette destruction, cela s’appelle une trahison.

  • Les pères de famille de Sevran ayant tenu tête à des dealers de drogue, ont raison d’avoir peur des représailles. Rien, ni la loi, ni les Forces de l’Ordre, ni la Justice ne peut empêcher ces dealers de revenir encore plus en force que ce qu’ils l’ont fait. Rien, ni la loi, ni la Police, ni la Justice, ne leur permet de se défendre contre des représailles en force.
    A Saint-Denis, dans la même enclave que Sevran, un locataire a subi des représailles de la part d’un groupe de dealers-squatteurs, revenus en nombre. Le locataire a été défenestré. Heureusement, il vit au premier étage, et non au troisième. La Police avait été alertée du problème de squat-deal le matin, et n’avait pu enregistrer la main-courante (qui devait être au départ une plainte) faute de logiciel fonctionnel.

    Je suis allé dans le commissariat récent (moins de 5 ans) de ma commune. J’ai été surpris : c’est une banque. Il y a un sas avec bouton d’ouverture de porte, fermeture du sas, et ouverture de la seconde porte. J’ai trouvé cela ridicule et signe de quelque chose de négatif ; la police ne veut pas recevoir les citoyens car elle s’en méfie.
    La Police est une organisation, structurée avec des moyens humains et matériels. Les agents disposent tous d’armes de poing, certains, de pistolets mitrailleurs, d’autres de fusils à pompe ou de fusils d’assaut, ceux sur le terrain sont équipés de gilets pare-balles. En tant qu’organisation, elle dispose de moyens de communication, d’équipes/unités donc des renforts… et ça se barricade derrière un sas.
    Quant à nous…

    • La police se barricade parce qu’elle se fait régulièrement, pour ne pas dire systématiquement agresser par les voyous et n’a pour ainsi dire pas le droit de simplement se défendre. La loi, la jurisprudence (= les juges rouges), les médias se faisant une joie de les descendre en flammes si en se défendant ils égratignent un voyou…
      C’est il me semble l’explication principale au fait qu’ils se barricadent : ils craignent les attaques des voyous. Ce qui, reconnaissons-le, est complètement ubuesque, délirant : ceux chargés protéger la population contre les voyous ont pour priorité de se protéger contre lesdits voyous ! Et la population honnête et pacifique dans tout ça ?… La variable d’ajustement, comme d’habitude avec les socialistes.

      • je ne sais pas si les policiers agressés n’ont pas de moyens de se défendre au tribunal mais je crois que le problème est politique..l’abandon choisi de certaines zones …hors lois..

      • @Jacques B.
        Bonjour,
        Les policiers (j’inclus les gendarmes et les quelques policiers municipaux armés) sont armés, ils sont les seuls à posséder ce privilège. Les casernes de pompiers ne sont pas autant barricadées alors que les pompiers subissent des caillassages, des guet-apens, et autres « incivilités ».
        Certes, je suis d’accord avec vous sur le fait que les policiers ont peu de marge de manoeuvres quant à leur propre défense légitime, ce qui est ridicule. Les tirs de mortiers, ou autres attaques sur un commissariat de police envoir une réplique sans concession de la part des policiers. Aux States, à Portland ou Seattle, et ailleurs, des commissariats ont fini en flammes. Les policiers ont fui leurs commissariats. Comment des personnes peuvent prendre le contrôle d’un commissariat avec des agents armés dedans sans avoir une seule victime ? (Je sais… c’est politique).
        C’est ce qui guette la France : un commissariat réduit en cendre avec peut-être un agent de police à l’intérieur.

        « ceux chargés de protéger la population contre les voyous ont pour priorité de se protéger contre lesdits voyous ! »
        … en se méfiant des gens. Ils ont surtout pour priorité de ne pas se voir enquêtés par l’IGPN pour avoir utilisé leur arme de service en légitime défense.
        Balthazar évoque le fait qu’il n’y a qu’un planton chargé de l’accueil. C’est ce que j’ai aussi pu constater dans ce commissariat. Le préposé au comptoir était seul, avec son badge visible portant les traits tricolores, et son arme. Ca ne devrait pas être ainsi ; il devrait y avoir plus de personnel que cela et quelqu’un en permanence.
        Cela me rappelle ce qu’une policière syndiquée avait dit dans Cdansl’air que les policiers manquaient de moyens de protection et qu’ils avaient donc des réserves à protéger les citoyens. Alors que ces policiers qu’elle représente sont tous équipés.

        •  » Les tirs de mortiers, ou autres attaques sur un commissariat de police, devraient recevoir une réplique sans concession de la part des policiers. « 

          • on peut penser que c’est le cas pour des tirs de mortiers sur n’importe qui de la part de n’importe qui..
            En france ,non, on regarde qui tire sur qui…et toute minorité qui se pense opprimée ou bafouée a le droit de révolte et de violence ..

    • L’un des facteurs justifiant que les commissariats/gendarmeries sont barricadés est que lorsque le planton va au toilette ou chercher quelque chose, comme il est totalement seul à l’accueil, n’importe qui peu entrer pour faire ce qu’il veut…
      Au moins avec ce système l’entrant quelles que soient ses intentions, doit se faire ouvrir donc il y a quelqu’un de présent quand il rentre.
      Evidemment une des autres explications est qu’ils sont parfois en territoire « hostile » !

      • @Balthazar
        Bonjour,
        « Evidemment une des autres explications est qu’ils sont parfois en territoire « hostile » ! »
        Certes, mais leur priorité est d’accueillir des citoyens honnêtes (on ne parlera même pas de leur porter secours) et non de se prémunir des malfaiteurs en se barricadant derrière un sas. On en reviendrait presque au Moyen-Age et au pont-levis.

        Lorsque le planton est aux toilettes et qu’une victime cherche protection auprès de ceux chargés de celle-ci, le sas ne s’ouvre pas. C’est vrai qui va au commissariat chercher une protection ?

    • J’apprends que l’Armée n’a pas voulu accepter de scolariser la jeune Mila (sous protection policière depuis janvier).

  •  » une boutique de vêtements de luxe pillé en plein jour , boulevard st germains par une dizaine d’individus « ….ça en dit long sur l’insécurité de ce pays ; évidement , aucune arrestation ;

    • Bien sûr je réprouve ce fait qui restera impuni comme tant d’autres…
      Mais « vêtement de luxe », »luxe français »,la marque en question ,française à l’origine,fabriquait depuis des années de vêtements de très bonne qualité ,dont le coût de fabrication s’est envolé avec tous nos « droits à » que l’on retrouve
      en lignes sonnantes et trébuchantes sur les bulletins de salaires a été racheté il y a un moment par des italiens,plus 1 ou 2 sup de co qui ont du passer par là pour transformer des anoraks en vêtements de luxe fabriqués en Roumanie ….Cela n’attire plus que des gogos ou des racailles comme celles d’hier!

  • « des gens sont testés positifs. Alors Jean Castex prend la parole, à la télé, pour annoncer des trucs et des machins. »
    en effet….

  • Moi, j’en ai eu de modérés, mais je ne sais pas lesquels ni quand ni pourquoi! J’ai d’ailleurs demandé des précisions que j’attends toujours!

  • La communication du gouvernement ressemble de plus en plus à celle de Bill Gates faisant la présentation de Visual Basic.

  • Choix du vocabulaire : la population n’est pas déclarée « libre » de circuler en journée mais le Ministre de l’Intérieur l’informe qu’elle est « autorisée ». Autrement dit, vous ne vous appartenez plus : vous appartenez à un État qui s’arroge le droit de vous délivrer des autorisations temporaires.

    C’est ainsi que la tyrannie agit comme une drogue qui rend dépendants ceux qui y goûtent. D’où le spectacle de l’ahurissant 1er Ministre qui montre qu’il est shooté comme les autres. Une cure de désintoxication s’impose.

  • Je suppose qu’en faisant un don à CP, vous lui donneriez les moyens d’avoir plus de modérateurs et donc de publier plus vite les commentaires que le programme filtre sur des critères… disons douteux.

  • Attendre qu’il n’y ait plus assez à manger pour tous. Cela peut être long…

  • Ne nous y trompons pas, cela fait partie d’un plan, ces gens du gouvernement ne sont pas stupides a ce point.
    Ce qui se passe internationalement nous le montre et notamment l’eviction de Trump par tous les moyens.

  • Les commentaires sont fermés.

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