Covid-19 : pas de baisse des contaminations, retour aux libertés improbable

Si, au lieu de se précipiter pour répéter les mêmes mesures qu’en mars et début novembre, les pouvoirs publics cherchaient à évaluer le coût catastrophique de leur autoritarisme sanitaire ?

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Covid-19 : pas de baisse des contaminations, retour aux libertés improbable

Publié le 8 décembre 2020
- A +

Par Frédéric Mas.

« Le niveau des contaminations par jour ne baisse plus ». Le constat du directeur général de la santé Jérôme Salomon, qui s’exprimait en conférence publique ce lundi, est sans appel. Pour déconfiner, Emmanuel Macron avait fixé le 24 novembre dernier une limite de 5000 cas Covid par jour à atteindre avant le 15 décembre. Nous en sommes loin, le nombre de cas stagnant à environ 10 000 par jour.

La situation dégradée n’est pas propre à la France, l’intensité de la pandémie s’observant dans tout l’hémisphère nord, observe Jérôme Salomon. Si le monde entier serre la vis sanitaire, la France doit donc en faire autant, selon le gouvernement.

Normaliser les mesures d’exception

L’arrivée des vaccins ne change pas la situation pour les décideurs politiques. Olivier Véran avait prévenu : même avec la mise en place progressive de la vaccination à partir de fin décembre, les mesures prises dans le cadre de la crise sanitaire ne devraient pas changer essentiellement. Les masques et les gestes barrière devront continuer à être respectés, et désormais, c’est l’ensemble des mesures exceptionnelles liées au confinement qui risque fort de se pérenniser encore pendant des mois.

Certains professionnels de santé se font même plus pessimistes. La Covid-19 ne ferait qu’annoncer une nouvelle situation de fait, qui travaille la société occidentale depuis des années. Il faudrait désormais vivre avec le risque épidémique et adapter son comportement en conséquence. Et donc faire une croix définitive sur le monde d’avant. Le pire est devant nous, à condition de laisser les mains libres à un État bureaucratique qui prétend monopoliser la parole et l’action collective contre la crise sanitaire.

Toutes les mesures de confinement, de restrictions des libertés publiques, les fermetures de magasins, la mise à genoux du secteur indépendant n’auront donc pas endigué le virus. La troisième vague continue de menacer et la circulation du virus ne ralentit pas.

Les conditions météorologiques favorisent le retour du virus pour les uns, l’attention des Français se relâchent pour les autres. Les mesures en demi-teinte du gouvernement qui déconfine à moitié posent aussi question.

Tout concorde cependant pour prolonger l’état d’urgence sanitaire, les restrictions de libertés de circuler, de commercer, de se rassembler, d’aller et venir, de voir sa famille, de pratiquer sa religion normalement. La sécurité prime la liberté individuelle pour l’expertocratie au pouvoir.

Quel bilan pour l’autoritarisme sanitaire ?

Si, au lieu de se précipiter pour répéter les mêmes mesures qu’en mars et début novembre, les pouvoirs publics cherchaient à évaluer le coût catastrophique de leur autoritarisme sanitaire ?

Aujourd’hui, le pays se présente comme beaucoup plus affaibli économiquement que les mois précédents pour affronter la crise, et la situation sociale se tend partout sur le territoire devant la perspective du chômage et du retour à la pauvreté.

Profitant d’une situation sociale et économique de crise qui laisse les Français atones, le pouvoir politique tente de faire passer tout un arsenal de lois liberticides. L’actualité ne parle que de la loi sécurité globale ou contre le séparatisme, mais ce n’est pas tout. Selon NextImpact, trois décrets pris vendredi dernier risquent fort de renforcer la possibilité de fichage des individus en fonction de leurs convictions politiques :

« Parmi les multiples nouveautés, les services pourront recueillir des informations sur l’opinion des personnes surveillées, leurs pseudos Twitter, des données de santé, le tout pour des finalités élargies qui dépassent la sécurité publique. »

La pandémie reprend, l’autoritarisme sanitaire demeure. La sortie de crise passe par la reconquête de nos libertés perdues.

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  • L’article contient de nombreuses fautes de grammaire, ça n’est pas très sérieux… mais sur le fond, mon seul conseil est : barrez-vous !

    • Où ça il y a des fautes ?
      À part l’orthographe de NextInpact qui n’est même pas une faute de grammaire.

      • Peut-être «  le port du masque (et non pas les masques) et les gestes …devront être respectés. ».
        Difficile d’éprouver du respect pour un masque… comme il devient difficile d’en ressentir aussi pour la bande de pingouins qui nous gouverne
        Ceci dit, cela n’enlève rien à la qualité de l’article.

    • connerie …

      comme si la forme primait le fond…
      pas sérieux? rien à cirer.

    • à 23h25 je ne vois qu’une faute:
      « l’attention des Français se relâchent »

  • « La sortie de crise » est impossible, nous perdureront dans cette état encore en 2021 minimum. La solution est de soigner la population.
    La solution n’est aucunement envisagée puisqu’il faut faire appel au médecin libéraux et au privé , sacrilège !!!!

  • Ces clowns n’ont pas encore réalisé que le virus se moque pas mal de toutes leurs décisions. On confine: encore plus de malades. On met un couvre-feu: aucun effet.
    En revanche l’effet à la fois sur l’économie du pays et sur l’état psychique des gens est massif et vire à la catastrophe. Quand retrouverons-nous le niveau de 2019? En 2023, 2025 ou jamais plus?

    • Jamais plus d’après Klaus Schwab…
      Ils peuvent jouer avec le chiffres des contaminations (avec le nombre de tests effectués et le nombre de cycles d’amplification), avec le nombre de morts (avec le Covid ou du Covid) pour trouver les justifications nécessaires. L’essentiel étant de coller au plan prévu par les mentors de Macron.

  • Vraiment pas de bol ! Macron a sans nul doute dit 5000 au hasard, et il aurait dit 12000 nous serions libérés…

    • Surtout que le confinement a lieu à cause d’un trop grand nombre d’admissions en réanimation par rapport à ce qui est possible actuellement dans les hôpitaux. La jauge limitante en pratique n’est pas le nombre de nouveaux cas de contaminations par jour.

      • D’autant que ce ne sont aucunement des « nouveaux cas » et plus probablement des personnes en parfaite santé. J’aimerais qu’on nous donne uniquement le nombre de malades qui sont testés positifs (donc déjà ne tester que les personnes ayant des symptômes).
        Et même là, le test peut être positif et la prise de sang ensuite négative !

        • Et je me demande toujours à quoi on reconnaît un « cas COVID ».
          La plupart ne sont pas détectés et une bonne partie des PCR+ n’hébergent aucunement le virus.

          • bah si vous avez une jambe cassée, qu’on doivent vous amputez, et que vous mourrez, si on vous a testé positif au Covid (avec un PCR >=40), vous êtes mort… du Covid 😉

      • Les réa sont débordées depuis des années en période hivernale…

    • Il est vrai qu’on peut douter de la pertinence des chiffres qu’ils a avancés à cette occasion, 400000 morts si on ne fait rien, 9000 patients en réa quoi qu’on fasse.
      Il n’est donc pas improbable qu’il ait sorti ce chiffre comme ça, sans réfléchir.

    • Il sait compter jusqu’à … 5 ❗

  • faut bien justifier le vaccin !

  • Depuis que le monde est monde, la mortalité augmente en automne-hiver, diminue au printemps-été et remonte à l’approche de l’automne. Le Covid ne fait pas exception à la règle.
    Selon la terminologie du gouvernement, il y aura mécaniquement une « troisième vague » en Février-Mars car il y en a toujours.
    Comme nous sommes dans l’époque où les opinions valent plus que les faits, où les morts potentiels calculés par Excel ont plus de réalité que ceux qui ont effectivement passé l’arme à gauche, où le sophisme technocratico-sanitaire tient lieu de raison, le gouvernement trouvera toujours une raison de le faire durer autant qu’il le veut… et si, par miracle la grâce de la Raison les touchait, il y aurait toujours une fournée de traumatisés des virus pour demander à continuer les mesures restrictives.
    C’est la version moderne de la mouche du coche avec le gouvernement et les affolés du virus dans le rôle de la mouche.

    • Vous avez raison , sauf que cette année et pour le moment il n’y a aucune grippe , très peu de gastro et encore moins de bronchiolite..hasard..???Non hygiène..!!

      • Il y a des grippes, mais on les appelle « Covid ».
        Il y ceux qui ont les symptômes et à qui on colle le mot « Covid » d’office, ceux qui ont les symptômes et à qui on fait faire un test qui se révèle positif sans qu’on sache se en fait, ce n’est pas qu’ils ont chopé ce virus en mars en étant asymptomatiques et qu’ils ont là-maintenant la grippe. Car, parmi ceux-là, il y en a un certain nombre à qui on fait faire une prise de sang qui se révèle… négative.
        Pour l’hygiène en revanche, vous avez tout à fait raison. Hygiène des mains, c’est la base pour éviter ces maladies. La réduction des contacts entre humains est aussi un bon moyen, mais gare aux effets secondaires…

      • Oui, il est très probable que la grippe sera absente cet hiver, soit du fait des précautions actuelles (pas besoin de confinement ni probablement de masques, le lavage fréquent des mains et l’absence de regroupements importants suffisent), soit parce-que le sars-cov2 supplante le virus de la grippe.
        Une nouveau rebond de l’épidémie est probable en janvier/février mais il sera modéré parce-qu’une proportion non négligeable de la population est maintenant immunisée (au moins 10% à ce jour et plutôt 20% dans les régions les plus touchées, et ça va progresser en janvier avec la vaccination).
        Cette éventuelle 3ème vague ne sera donc pas plus difficile à gérer pour les hôpitaux qu’une grippe saisonnière habituelle.
        Qu’on nous lâche enfin la grappe !

        • @Hug Je cherche les sources pour la taux d’immunisation.
          La 2ème épidémie était modique, je soupçonne un taux bien au delà de20%.

    • Lien trouvé dans les commentaires ici même : https://youtu.be/H0uCrBF-7Bs
      En résumé :
      automne 2020 : les urgences sont saturées à cause de l’épidémie de Covid
      automne 2019 : les urgences sont saturées à cause de l’épidémie de grippe
      automne 2019 : les urgences sont saturées à cause de l’épidémie de grippe
      automne 2018 : les urgences sont saturées à cause de l’épidémie de grippe
      automne 2017 : les urgences sont saturées à cause de l’épidémie de grippe
      automne 2016 : les urgences sont saturées à cause de l’épidémie de grippe
      automne 2015 : les urgences sont saturées à cause de l’épidémie de grippe
      … je suis sûr que s’il avait été simple de retrouver les années précédentes elles y seraient aussi.

    • en fait pas si évident que ça.. eu momo, la différence de mortalité saisonnière entre prays est frappante…
      vrai pour la france, pas vrai ailleurs.

  • L’autoritarisme est devenu le passage obligé de sortie de crises (au pluriel). Il suivra le chaos et l’effondrement de l’Etat. Evidemment, les dirigeants actuels ne seront plus de ce monde (politique), ils conjuguent autoritarisme et échecs en tous domaines. Le libéralisme viendra doucement après.

  • Je trouve en le voyant que Jerome Salomon fait de plus en plus peur. Chacune de ses interventions devrait être suivie par un message aux téléspectateurs : « attention le contenu qui va suivre peut nuire gravement à la santé mentale de celui qui regarde et occasionner des cauchemars et autres troubles du sommeil »

  • « Rien n’est plus permanent qu’un programme gouvernemental temporaire. »

    Milton Friedman, 1984, La tyrannie du statu quo (page 115 en version anglaise).

  • Il n’y a sans doute aucun lien entre les mesures prises et la vie du virus.
    Il est fort probable que si on n’avait pas confiné du tout, nous aurions la même mortalité.
    Je ne peux pas croire que le gouvernement ne sait pas tout ça mais il préfère imiter, plus au moins bien, nos voisins pour pouvoir nous dire qu’il aura fait tout ce qu’il a pu.
    On nous vend du rêve depuis des mois avec un vaccin miracle et maintenant qu’il arrive, on nous dit que rien ne changera.
    Seule une véritable politique de soins, administrés librement par les soignants, peut nous sortir de là.
    Le vrai courage serait de nous dire qu’on ne pourra pas éradiquer ce virus avec une baguette magique, que nous devons protéger les plus vulnérables et continuer à vivre comme avant.
    Il est urgent d’autoriser la réouverture de tous les secteurs encore fermés.
    Sinon, nous ne nous relèverons jamais du marasme économique qui nous attend.
    Dans 20 ans, le virus sera oublié mais la France sera toujours à terre.

    • alors en effet un syndrome de faire comme les autres…façon de se dire responsable…

      tiens et les suédois, ces irresponsables?

    • Oui et soigner kes malades résoudrait la crise.: De plus en plus de traitements prouvent leur efficacité. Le dr Maudrux en parle dans plusieurs articles sur son blog. L’excellent documentaire  » mal traités » donne aussi de nombreuses pistes.

    • Très juste. Un proche, médecin, s’est porté volontaire en Guyane en juin dernier afin d’aider à endiguer une très forte envolée de l’épidémie de Covid19. Après trois gros mois de couvre feu strict dans les « villes » du département (de 17h à 5 h), l’épidémie a effectivement quasiment disparue mais exactement de la même façon que dans les Etats voisins (Guyana, Surinam et Nord Brésil) où il n’y a eu aucune mesure administrative mais juste un traitement éventuel avec des antipaludéens. Selon lui, ce virus comme toujours a sa propre cinétique qu’on peut contrarier un moment mais qui a une trajectoire impossible à stopper réellement.

    • Une véritable politique de soins administrés librement par les soignants…
      Pour la n-ième fois, comment évitez-vous la doctature et la médecinocratie ? Si vous voulez diriger la vie de vos congénères, devenez médecin, dans ce schéma.

  • Euh non…la pandémie ne reprends pas; elle est finie. Avez-vous jeté un œil aux courbes? Le nombre d’infections diminue de façon drastique partout en Europe.

    • Euh non pas vraiment et l’Allemagne , bon élève de l’Europe va confiner tout le monde pour les fêtes de fin d’année …Cela nous pend au nez parce que nous aussi cela repart et en fin de semaine les hospitalisations vont redémarrer ( 15 jours après la réouverture des commerces ) puis viendra la réa…Nous allons « copier » le bon élève…!!

  • Dépister ville par ville avec les eaux usées et adopter une stratégie adaptée à chaque région. En Bretagne, malgré un afflux inhabituel de touristes cet été, il n’y a pas eu plus de morts qu’une petite grippe: 1% des décès sont attribués au covid et les bretons ont subis comme les autres 4 mois de confinement. Nous sommes bien en Absurdistan

  • Ce que l’on voit, c’est que Mr Salomon qui a tout raté: les masques en mars; les tests en juin; le vaccin contre la grippe en novembre est hélas toujours en poste. Dans n’importe quelle entreprise, une telle incompétence aurait depuis longtemps été sanctionnée par la mise à l’écart ou le licenciement. Mr Salomon – qui rappelons le est au Ministère de la Santé depuis une décennie et largement responsable de la destruction des stocks stratégiques – lui, est toujours en poste, pérore et donne conseils et directives.

    • Justement, si vous connaissiez une boite privée prête à l’embaucher, ça pourrait être une solution pour lui faire quitter son poste, mais là…

  • Inutile de pleurnicher sur notre sort, le macron fera ce qu’il voudra. Sinon, ya peu de malades, quelques personnes sous oxygène…rien de grave donc, la routine.

  • « les pouvoirs publics cherchaient à évaluer le coût catastrophique de leur autoritarisme sanitaire »
    Ils ne peuvent pas !
    S’ils admettent, ne serait-ce que le commencement du début d’un aveu d’une petite erreur, ils sont cuits, politiquement car les Français ne leur pardonneraient pas d’avoir menti, mais surtout judiciairement, car ils ont tous des plaintes contre eux.
    Donc, ils restent dans la même logique :
    => Nous avons fait les meilleurs choix , pour ne pas dire les seuls possibles, toute contestation ne peut être que le fait de « complotistes ».
    À cette fin, tout est autorisé !
    Depuis le début :
    – Les « indicateurs » changent d’un mois sur l’autre, souvenez-vous les cartes vertes/rouges d’avril/mai.
    – Les courbes mélangent allègrement des valeurs mesurées différemment selon la période, notamment le nombre de tests, rares en mars/avril, pléthoriques depuis septembre.
    – Les « taux » fait avec un numérateur et un dénominateur qui n’ont pas le même périmètre, par exemple le « taux de positivité » avec le nombre de tous les malades « covid » des hôpitaux, divisé par le nombre de lits de seuls services étiquetés « réanimation ».
    – Ces mêmes « taux » faits sur des échantillons biaisés, toujours le « taux de positivité » ou le « taux d’incidence » calculés sur des tests faits sur des gens dont une forte proportion ont des symptômes ou sont même malades à l’hôpital.
    – Les tests eux-mêmes sont partiellement faux, ssurtout ceux PCR (cf. avis de la société française de biologie indiquant qu’il ne fallait pas amplifier les tests PCR de plus de 35 (CT), alors qu’il sont fait avec 40 à 45).
    – L’ajout, discret, le 8 décembre des tests antigéniques aux statistiques, ce qui les augmente de 25%, sans rien modifier à l’objectif des 5000.
    Et les promesses faites sont aussitôt oubliées, sans que personne ne le signale.
    Par exemple, où sont les 12 000 places en réanimation promises par Véran en juin et reprise par Macron en juillet ?
    Ou les 10 000 respirateurs soit disant commandés en juin selon Véran ?

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