Amazon : la gauche sort ses pétitions

Sans confrontation avec la concurrence qui provoque adaptations, innovations et améliorations dans les services offerts, les commerces de proximité artificiellement protégés ne parviendront jamais à s’adapter.

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Amazon : la gauche sort ses pétitions

Publié le 19 novembre 2020
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Par Nathalie MP Meyer.

Vous connaissez l’adage : « Parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en ! » À cette aune, nul doute que Jeff Bezos, le PDG fondateur du géant du commerce en ligne Amazon doit se frotter les mains.

Depuis que le gouvernement Macron-Castex a décidé d’inclure la fermeture des commerces de proximité non-essentiels, puis celle des rayons comparables des grandes surfaces dans le reconfinement anti-covid qui court depuis le 30 octobre, créant de fait un boulevard pour le commerce en ligne, pas un jour ne se passe sans qu’Amazon ne soit la cible de discours anticapitalistes aussi rudimentaires que largement partagés dans les cercles dirigistes.

Même le gouvernement s’y est mis – comme s’il n’était pas l’unique responsable de cette situation parfaitement absurde. Mais comment s’étonner ? Lorsque l’on préfère fermer les rayons non essentiels des grandes surfaces plutôt qu’autoriser la réouverture des petits commerces dont rien n’indique qu’ils soient des vecteurs de contamination dès lors que les gestes barrières sont respectés, il devient absurdement logique d’entraver au maximum les activités d’Amazon en France plutôt que d’autoriser la réouverture des précédents.

Et peu importe que le « quoi qu’il en coûte » qui accompagne ce suicide économique et social piloté d’en haut ne soit lui-même, via les impôts futurs qu’il implique obligatoirement, l’un des éléments qui conduira à la faillite et au chômage tant et tant d’entreprises et de citoyens empêchés de travailler.

 

« Oui, Amazon se gave »

C’est ainsi que le Premier ministre Jean Castex a suggéré aux Français de « retarder ou décaler (des achats), plutôt que de commander, sur un grand site étranger, des produits par internet » tandis que Bruno Le Maire conseillait pour sa part de passer un coup de fil à la boutique du coin pour commander livres ou jouets.

Et c’est ainsi que la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, balayant toute précaution oratoire, n’a pas hésité à étaler en grand le dogme anticapitaliste en la matière :

Oui, Amazon se gave, à nous de ne pas les gaver.

 

 

Autrement dit, nos ministres appellent ni plus ni moins les Français à boycotter Amazon pendant le confinement.

Quelle merveilleuse coïncidence : c’est justement ce que préconisent les habituels signataires des tribunes écolos-gauchistes tels que l’ex-député LREM Matthieu Orphelin, l’ex-ministre de l’Écologie de François Hollande Delphine Batho, le député Insoumis François Ruffin, Anne Hidalgo (on ne la présente plus), le maire EELV de Grenoble Cédric Piolle, le président EELV de la métropole lyonnaise, les inévitables célébrités conscientisées de notre exception culturelle et une ribambelle d’ONG façon Greenpeace et les Amis de la Terre dans une pétition publiée hier 17 novembre qui commence ainsi :

Cher Père Noël, cette année, nous prenons l’engagement d’un #NoëlSansAmazon.

 

La pétition « Noël sans Amazon »

La veille, un autre collectif mêlant aussi EELV, France insoumise, PS, Attac, Greenpeace, CGT et Économistes atterrés s’était fendu d’une tribune relayée par franceinfo pour demander l’instauration en urgence d’une taxe exceptionnelle sur le chiffre d’affaires d’Amazon afin de subventionner les commerces de proximité ainsi que des mesures législatives et fiscales de plus long terme pour freiner le développement d’une entreprise prédatrice qui menace justice sociale et justice climatique :

 

La crise du covid devrait nous servir à repenser en profondeur nos modes de consommation et de vie sociale, pas à nous enfoncer dans un monde de surconsommation prédateur. […] Le monde rêvé par Amazon est en totale contradiction avec la profonde aspiration à des vies décentes sur une planète vivable.

 

Dans cette affaire, la crise sanitaire ne fait qu’exacerber un violent refus de la nouvelle économie numérique qui prolifère depuis longtemps dans les rangs de l’anticapitalisme associé à l’écologisme radical et qui s’est focalisé sur quelques noms emblématiques comme Uber, Airbnb et Amazon.

Pourtant, si l’on s’en tient aux chiffres, Amazon ne représente en France que 20 % du e-commerce de biens, ce dernier ne représentant que 10 % du commerce de détail. Pas de quoi fouetter un chat, sauf dans l’esprit des alarmistes de tout poil qui voient le ciel leur tomber sur la tête dès qu’une innovation pointe le bout de son nez et qui se mettent alors à réclamer impôts, interdictions et obligations afin de restaurer l’ordre ancien et barrer la route à toute concurrence.

À ce sujet, il convient d’ailleurs de noter que parmi les signataires de la tribune et de la pétition mentionnées plus haut figurent des syndicats de commerçants et de libraires.

Exactement comme les taxis ont vécu l’arrivée des services de transports tels qu’Uber comme une menace à éradiquer d’urgence plutôt que de chercher à améliorer leur offre, il est certain que l’arrivée d’Amazon en France en 2000 ainsi que l’émergence d’entreprises similaires, notamment CDiscount (groupe Casino) qui occupe le deuxième rang de notre e-commerce national, ont profondément bouleversé le secteur de la distribution.

Il se trouve que les consommateurs français apprécient énormément le commerce en ligne. Parmi les personnes de plus de 18 ans, 70 % achètent des biens sur internet et 33 % se fournissent sur Amazon. Elles y trouvent une variété de choix appréciable, des prix concurrentiels, un service de livraison extrêmement rapide, ainsi qu’une grande facilité de retour et de remboursement des produits qui ne leur conviennent pas.

C’est la seule façon de se faire livrer un dimanche le livre que votre lycéen étourdi doit lire pour le lundi et qu’il a complètement oublié d’acheter le samedi. C’est la seule façon de retrouver le même voile d’ombrage que celui que vous aviez acheté l’année précédente chez Bricorama qui ne fait plus le modèle cette année. Etc.

Et puis c’est une façon bien pratique de vendre ses bouquins, n’est-ce pas Mme Hidalgo, n’est-ce pas M. Orphelin ?

Amazon  Amazon

Il se trouve également qu’Amazon emploie en France 9300 personnes en CDI, sans compter les embauches temporaires de fin d’année, et qu’un nombre non négligeable de PME et de commerçants français vendent leurs produits via son site internet. Plus de 10 000, selon la plateforme. Boycotter cette dernière revient à priver les premiers de débouchés, donc à fragiliser leur activité et les emplois qui en dépendent.

Les pétitionnaires y ont-ils pensé ? Probablement pas. Pas plus qu’ils ne veulent intégrer dans leurs raisonnements délirants les évolutions écologiques adoptées par un nombre grandissant d’entreprises dans la conduite de leur activité, e-commerce et Tour de France compris.

Car au-delà de leurs récriminations sur la concurrence déloyale des grands opérateurs en ligne vis-à-vis des petits commerces, c’est plus fondamentalement un mode de vie qui est en cause, ce sont les idées même de consommation et de croissance qui sont violemment rejetées.

À leurs yeux, il existe une façon « citoyenne » de consommer qui passe exclusivement par l’économie circulaire et les acteurs de l’économie sociale et solidaire. Tout le reste n’est qu’injure faite à l’humanité et surtout à la planète.

Dans cette perspective, toute taxe sur le chiffre d’affaires d’Amazon – taxe qui sera répercutée sur le consommateur au détriment de son pouvoir d’achat ou au détriment de la qualité de service, n’en doutons pas – est en réalité une amende, une peine, une punition infligée à qui ne consomme pas selon les canons du camp du bien écolo-décroissant.

 

Les géants du numérique

Mais au fait, cette taxe existe déjà ! C’est la fameuse taxe GAFA française impulsée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire qui s’applique depuis janvier 2019 à toutes les entreprises numériques qui réalisent un chiffre d’affaires mondial supérieur à 750 millions d’euros dont au moins 25 millions en France.

Suspendue le temps que les négociations au niveau de l’OCDE aboutissent, elle sera en principe réactivée en France dès le mois prochain suite à l’échec des négociations.

Pour Bruno Le Maire, pas d’hésitation : « L’argent, il est chez les géants du numérique qui font des profits considérables ». Dès lors, il est simplement impensable que nos PME subissent une pression fiscale plus forte que les entreprises du numérique !

Mais franchement, à qui la faute ? Si la pression fiscale est terrible pour les PME, c’est en l’allégeant qu’elles retrouveront des couleurs, pas en l’augmentant pour les autres.

 

 

Du reste, il est inexact de dire qu’Amazon ne paie pas d’impôts en France. En 2018, la plateforme aurait réalisé chez nous un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros et elle aurait versé au Trésor public 150 millions en impôt sur les sociétés, cotisations patronales et impôts locaux, et environ 100 millions supplémentaires en taxes et impôts collectés pour le compte de l’État (cotisations sociales, TVA, CSG).

Dans une perspective libérale, c’est-à-dire une perspective qui respecte les choix des individus, leur liberté d’entreprendre et leur capacité d’adaptation à des environnements socio-économiques en pleine évolution, l’apparition d’entreprises novatrices comme Amazon commande deux choses :

D’abord, dans le contexte présent du reconfinement, d’autoriser sans attendre la réouverture de tous les commerces quels qu’ils soient.

Ensuite, dans le contexte plus général d’une transformation profonde du secteur, d’entraver le moins possible le jeu de la libre concurrence par des couches superposées de fiscalité alors que la France est déjà championne des prélèvements obligatoires en Europe et dans l’OCDE.

Sans confrontation avec la concurrence, seule à même de provoquer adaptations, innovations et améliorations dans les services offerts, les commerces de proximité artificiellement protégés ne parviendront jamais à s’ajuster progressivement à l’arrivée des nouveaux acteurs propulsés par les nouvelles technologies numériques.

Peu importent les rodomontades de Bruno Le Maire, peu importent les pétitions pseudo-vertueuses de l’anticapitalisme décroissant, le monde d’Amazon et de toutes les nouvelles entreprises dans son genre est en train de s’installer en France. Il triomphera des obstacles parce que les clients, les entrepreneurs, les Français en général y trouvent leur compte et savent au fond d’eux-mêmes que le mouvement est irréversible et porteur de prospérité.

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  • Bien triste raisonnement d’une bobo issue de la banque et des assurances.

    Le problème n’est pas Amazon commerçant que vous défendez griffes et ongles.

    Vous parlez d’une société qui pour s’implanter a pris toutes les possibilités de subventions étatiques et régionales, sous le prétexte fallacieux d’embauches.
    Vous parlez des 9300 personnes qui travaillent à la limite de l’esclavage pour des salaires ridicules, vous parlez des » boutiques » Amazon, 10000….combien sont réellement actives? . D’ailleurs vous devriez vous renseigner sur les tarifs pratiqués par votre ami jef bezos
    Quant aux impôts le chiffre de 150 million d’impôt payé pour un CA de 4,5 milliards est ridicule
    Quant aux cotisations sociales,une grande partie a été négocié.

    Amazon a sa place en France,mais reconnaissez qu’il n’y a aucune égalité de chance avec des petites entreprises n’ayant pas reçu de subventions ni d’exonération de charges .

    Vous me permettrez d’être amusé par votre attaque de madame Hidalgo que vous quand vous parkez d’ecologie….

    • la limite de l’esclavage… vous voulez dire quoi au juste?
      ah les salauds ils donnent du boulot à des gens sans qualifications..

      prétexte fallacieux.. ça change quoi…??? vous voulez rire???

      mettre sur le dos d’amazon les tares de la bureaucratie. s’intedire de mettre en évidence l’effet des taxes et des régulations.. il ya quelque chose de gonflé…

      les commerçants devraient demander à l’etat pourquoi ils sont taxés et régulés..
      situation qui les arrangeaient quand ça boquait la concurrence..

      et les petits commerces sont de plus en plus « aidés »..

      • Comique macronien et étatique.

      • et hidalgo est une parfaite écolo hypocrite … elle coche les cases idéologiques adéquates.. non au nucleaire, chimie caca, voiture caca.. arrêtez donc de faire de la pub aux écolos en faisant croire qu’il existe un écologisme « correct »..
        on a deux écologismes , celui des des signaleurs de vertus ( hidalgo) et celui des décroissants qui sont contre TOUT ( reporterre, aurelien barrau ) …

        • et les deux sont détestables.. l’écologisme politique repose sur l’idée qu’il puisse exister une idée d’un bon environnement commune à tous…en bref ,une connerie… la mère de tous les zadismes quand elle est dans l’ooposition la mère de la tyrannie quand elle gouverne.

      • Il conviendrait de ne pas oublier que certains commerces, certaines entreprises françaises utilisent Amazon pour vendre leurs produits et avoir ainsi une vitrine internationale. Au lieu de critiquer ce qui fonctionne car cela répond à une demande, ce serait mieux d’essayer de faire pareil, voire mieux : Une aide européenne pour faciliter le e-commerce à grande échelle de ses entreprises et commerçants serait une démarche plus constructive que de taxer les produits d’Amazon et Alibaba. Quant aux esclaves qui travaillent chez Amazon, ils sont peut-être contents d’avoir au moins un travail. Et ce n’est pas avec les pingouins (pour ne pas dire les manchots) qui nous gouvernent que ces esclaves sont prêts à avoir une alternative !

    • sans parler de la banque et des assurances…le monde irait -il mieux sans banques et assurances.. ? c’est devenu une tare??
      ok connivence pourquoi pas…mais ne rejetez pas la faute de la connivence sur les entreprises..

      et l’origine de la politique c’est bel et bien les gens et leurs idées égalitaristes ..

    • Tiens, Le petit prince, qui prétend généralement être contre Macron, vient ici défendre les idées de Bruno Le Maire. C’est amusant !!

    • Vous vous fourrez le doigt dans l’oeil : il existe pléthore de subventions en tout genre pour les PME françaises. Les grosses boîtes étrangères ne sont elles aidées qu’au niveau de l’installation.
      Et le ratio aide/emploi est bien souvent très inférieur pour ces dernières.

    • Quand on confond CA et Bénéfice… pas besoin d’aller chercher plus loin. Amazon à une marge très faible sur les ventes, avec un taux d’un peu plus de 2%.

      On peut faire des milliards de CA et faire une perte, et donc ne pas payer d’IS. (Mais l’état sera quand même là pour vous la mettre bien profond avec les impôts de production, taxe foncière, CFE, CVAE …)

    • Bonjour,

      Auriez-vous des éléments pour étayer le fait que les salariés d’Amazone sont « à la limite de l’esclavage pour des salaires ridicules » ? Connaissez-vous les grilles de salaire chez Amazone ? les avantages induits par un groupe de cette taille ?
      Bizarrement les fois où j’ai discuté avec des livreurs d’Amazone (et non des prestataires), tous semblaient content de leur condition de travail et de leur rémunération.

      Ensuite, votre argument sur le fait qu’Amazone ait négocié des réductions de charges et des subventions, je peux l’appliquer à n’importe quelle entreprise, dès que sa taille devient significative. Je serais surpris que des industriels comme Peugeot ou un autre champion du e-commerce (Vipee) ne négocient pas lors de leurs installations dans certaines zones.
      Pour donner un contre-exemple, je connais également des petites sociétés (15/20 salariés) qui profitent également des réductions de charge. Elles proposent tout simplement à leur salarié d’être payé au smic (donc pour l’entreprise de nombreuse charge en moins, cf. loi Fillon) et le reste en cash à côté. Donc entre Amazone qui négocierait légalement des réductions et la petite entreprise profitant d’une loi, je ne vois aucune différence.

    • Il y en a marre de vos diatribes communistes. Si vous êtes stupide à ce point il est inutile de nous l’infliger: la limite de l’esclavage pour des salaires ridicules? Les entrepôts d’Amazon sont automatisés et le personnel n’a besoin d’aucune qualification. Ce sont 9300 personnes qui autrement seraient au chômage. Que vous détestiez les pauvres se conçoit, mais il est inutile de vous lancer dans cette hystérie pour accompagner tous les cons de gauche qui en profitent pour faire de la propagande socialiste!

    • « à la limite de l’esclavage pour des salaires ridicules »

      Des salaires ridiculement faibles ou ridiculement élevés ? Faut vous méfier avec ce genre d’excitation imprécise.

      Quant à l’esclavage, savez-vous seulement ce qui distingue fondamentalement un salarié d’un esclave ?

    • Payer un impôt sur le CA s’apparente à de l’esclavage puisque c’est taxer l’ACTIVITE : exactement le régime de l’autoentrepreneur. La taxation des BENEFICES est plus défendable. 150 M€ payés par Amazon est à comparer à son bénéfice en France, pas à son CA. Vous tompbez dans la même malhonnêteté que BLM.

  • Pardon vous le permettrez d’être amusé par votre attaque de madame Hidalgo que vous encensez quand vous parlez d’ecologie

  • Ce qui est incroyable est que ces hypocrites réussissent à imposer ce genre de conneries..

  • bah , les gauchos/verts/bobo et cie peuvent bien gueuler comme des veaux , tant qu’acheter chez amazon ne sera pas interdit , les gens continueront à acheter chez amazon ; d’autant qu’ils n’ont pas le choix , au vu des décisions des  » lumières qui dirige le pays « de fermer tout les commerces soi disant non essentiels ;

  • Le gouvernement avait un moyen simple d’éviter le report des achats sur Amazon, il lui suffisait de ne pas ordonner l’interdiction de vente de produits non essentiels ! On se croit en Union Sovietique : des fonctionnaires bien au chaud derrière leur bureaux font des listes à la Prevert:
    Collants ’ » non essentiel  » tant pis si vous les filez, chaussures d’enfants  » non essentiel » ils n’ont qu’à ne pas grandir pendant quelques semaines, alcool « essentiel  » l’apéritif ne peut être sauté….
    Qui aurait pu imaginer que quelqu’un allait décider de ce que nous pouvions acheter?

    • Suite :
      Un ministre M. De Normandie est arrivé à
      déclarer : Un décret est en cours de préparation pour l’autorisation de le vente des sapins de Noël, les derniers arbitrages sont en cours.
      Comme disent les Allemands, la France est un « absurdistan autoritaire ».

      • Ah, on est rassuré ! On sent que ce gouvernement est à la barre, droit comme un I, guidant fièrement le pays au milieu des embruns, habité d’un sens de l’histoire remarquable, d’une hauteur de vue exceptionnelle. Stupéfiant !

        Tiens, ça sent le sapin, non ?

    • c’est facile tout ce qui est méchamment taxé est essentiel le reste non, la preuve, les clopes..

  • Histoire de me faire l’avocat du diable (en l’occurrence les groupuscules écolo-décroissants) : le ratio IS/CA d’Amazon est ridiculement bas. N’importe quelle PME ou grosse boîte paiera plus, en France.
    Amazon paie des impôts, mais dans un pays européen, là où le siège social s’est installé, parce que là, le taux d’IS y est bas.
    Dès lors, soit la France baisse son taux pour faire venir les entreprises, soit elle milite pour une harmonisation fiscale européenne, ce qui supposerait qu’elle baisse ses taux d’imposition ! Ce qu’elle ne fera jamais. Bal hypocrite à Bercy, 1 mort : l’honnêteté intellectuelle…
    Au passage, nos pleureuses verdâtres oublient que l’entreprise qui vend leurs précieux Iphone profite de la même manière de la fiscalité très favorable de certains pays européens.
    Enfin, je m’étonne de leur silence assourdissant vis à vis de CDiscount ou de Rakuten. Le e-commerce n’est-il détestable que quand il est à capital américain ?

    • Votre dernière phrase résume la situation : Amazone est détestable car son capital est américain.

      • Oui, mais à voir l’acharnement avec lequel ils ont flingué tout ce qui est profitable en France ce n’est que partie remise.
        Si Amazon n’était pas là, ils s’attaqueraient au suivant sur la liste.

    • C’est tout à fait cela, les communistes en sont restés toujours à la propagande soviétique des années 50, en occultant les 100 millions de personnes qu’ils ont massacrées pour se présenter de nos jours comme le camp du bien! Et les poulets français sans têtes courent !

  • Moi, c’est « Amazon only » !

    Et vous ?

    Euh.. En fait je m’en fous…

  • Amazon en France 9,2 milliards d’euros investis dans l’outil industriel, la logistique et les salariés et 9300 emplois en CDI créés. 5,7 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2019 et une contribution de 420 millions d’euros d’impôts, taxes et autres cotisations. 50 % des produits vendus sur le site proviennent de vendeurs partenaires, 11 000 PME françaises vendent à travers les plateformes d’Amazon et 70 % de celles-ci exportent vers des territoires qui leur étaient inaccessibles.
    Amazon est le leader en France du e-commerce mais ne représente que 10 % de celui-ci et 1 % du commerce de détail. En librairie, Amazon vend principalement du fond de rayon, 70 % de ses ventes étant des livres édités depuis plus de deux ans. Les signateurs de cet appel sont soient incompétents en économie ou simplement idiots ou les deux à la fois.
    Attac, la CGT, Mélenchon, les « Amis de la Terre » – en fait c’est un consortium d’extrême gauche et de populistes (ou les deux) – ceux qui de toutes façons sont contre toute forme de réussite, en particulier américaine. On rappelle qu’Amazon c’est 20% de l’e-commerce en France, et que l’e-commerce en France c’est 10% du commerce. Amazon représente donc environ 2% du commerce en France. Alors si les petits commerces vont mal, ce n’est pas de la faute du grand méchant Amazon avec ses 2% de parts de marché – d’autant plus que nombre de petits commerces vendent sur la plateforme d’Amazon. Par contre les grandes surfaces représentent près de 200 milliards de CA annuel en France.
    Amazon n’est ici qu’un bouc-émissaire pour les populistes anticapitalistes et anti-américains. Cet appel est, hélas, encore une démonstration de l’inculture en économie.

    • Etant de gauche on sait qu’ils sont à la fois idiots, ignorants, mais surtout malhonnêtes intellectuellement. Autrement dit des escrocs!

  • Question écolo, la solution Amazon, et le e-commerce en général, est plutôt pertinente. Au lieu d’envoyer les marchandises au plus près du consommateur en attendant qu’il les achètent, ou pas, les produits sont envoyés qu’en cas de besoin. Les produits ne font pas des kilomètres pour rien. On a un flux tiré et non poussé et ça évite d’avoir des produits à des endroits où ils ne sont pas nécessaires, avec l’énergie dépensée pour l’acheminer.

    • en fait, il est impossible de faire une étude du e commerce est d’en conclure que c’est écolo..

      c’est comme de dire rouler en vélo est plus écolo que la voiture…non si vous prenez un vélo plutôt que la bagnole vous faites des économies sur vos déplacements..que vous dépenserez ailleurs..

  • Roselyne : « Oui, Amazon se gave, à nous de ne pas les gaver. »

    Qu’entend-elle au juste par « nous » ?

    • Roselyne nous gave, à nous de la gaver grave au point qu’elle renonce…

    • C’est plutôt elle qui se gave, mais avec notre argent !

    • et quand elle était sur D8 a faire des chroniques à la con elle touchait 21000 € par mois pour dire des conneries , si ça c’est pas se gaver je sais pas ce que c’est …ça fait la morale aux autres mais ça balaie pas devant sa porte, et quand elle était ministre elle se gavait pas sur le dos des français non plus?

  • Personne pour expliquer à Bruno Sucebites que les entreprises ne paient jamais d’impôts ?

  • En tant que vendeur sur Amazon (de jeux et jouets) je vous laisse mon témoignage.
    Depuis environ un an, Amazon m’a obligé à:
    – fournir les certificats de déclaration CE pour certains produits.
    – fournir des preuves que j’ai l’autorisation du fabricant de vendre certains produits.
    – prouver que les données des clients qu’ils m’envoient sont bien protégées (cryptées, gardées pendant une durée raisonnable, hébergés sur des serveurs sécurisés, …).
    – interdit de créer de nouvelles fiches produits ou de demander des modifications sur des fiches produits de certaines marques.
    – fournir un code de sécurité unique (fourni par le fabricant) pour chaque exemplaire vendu de certains produits prouvant que ce n’est pas une contre façon.
    Et j’en oublie …
    Je vends aussi sur la Fnac et Cdiscount. Eux, ils m’ont demandé … en fait rien de tout ça, je peux continuer à vendre ce que je veux comme je veux, la protection des marques, de la qualité des produits, de la sécurité des clients, …, ce n’est pas (sans doute pas encore) leur problème.
    Tout ça pour dire qu’Amazon est tellement dans le collimateur, qu’ils sont obligés à toujours plus de précautions, et les mettent en œuvre même si cela se fait au dépend de leurs ventes globales (certains produits ne valent plus le coup de les mettre en vente vu la complexité pour le faire).

    • Pour étayer votre expérience, Amazon fournit également au fisc la liste de tout ce que vous avez vendu, au centime près ! Dans mon cas, des BD d’occasion, qui me rapportent quelques dizaines d’euros par an. Jamais vu cela ailleurs. Vous avez raison, c’est de l’acharnement.

    • Oui ou alors Amazon est une entreprise sérieuse qui prend son boulot à coeur (par exemple sur la contrefaçon) – elle l’a prouvé par l’extrême qualité de son SAV – … et les autres sont des margoulins.

    • Interessant !

      Je ne pensais pas qu’Amazone était autant exigeant ! Je me demande si c’est la même politique dans les autres pays où Amazone exerce (pure curiosité de ma part).

      La comparaison avec Fnac et Cdiscount est édifiant !

  • Les écologistes viennent de retirer leur camouflage pour se montrer sous leur véritable jour, ROUGE, en se lançant dans cette campagne anticapitaliste absurde!

  • « Les gens achètent donc votent » Passi, L’engreneur

    Amazon a largement le plébiscite du peule, qui vote avec son portefeuille, et c’est bien normal: livraison ultra-rapide, choix exceptionnel, service client impeccable.

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