Conseil de défense : la guerre contre le virus

Il devient urgent de remettre l’État à sa place et de mettre fin à cette escalade vers le totalitarisme et l’autoritarisme, à ce bricolage des institutions qui ne pourra finir que dans la violence et le chaos.

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Covid-19 début du Conseil de défense pour les derniers arbitrages AFP Images

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Conseil de défense : la guerre contre le virus

Publié le 17 novembre 2020
- A +

Par Olivier Maurice.

C’est maintenant devenu une routine. Chaque jeudi le gouvernement s’adresse aux Français pour leur expliquer les règles qui désormais régiront la vie du pays. Chaque jeudi, la vie de 67 millions de personnes est décidée lors du Conseil de défense qui précède le spectacle médiatique de « pédagogie » et de « clarification ».

Conseil de défense, parce que le pays est en guerre. Une guerre à la fois imaginaire et bien réelle.

Une guerre supposée contre un ennemi invisible, sans armée, sans espions, sans commandement, sans ligne d’approvisionnement, sans munitions, sans objectif, sans drapeau, sans soldats.

Une guerre contre un virus n’est pas une guerre. Mais le déploiement de force pour faire cette guerre est lui bien réel.

Conseil de défense en guerre contre la population

La guerre que mène le gouvernement, une partie de l’administration et de la population qui le suit, c’est une guerre contre les Français, contre les mauvais Français.

Contre ceux qui ne respectent pas les consignes imbéciles et infantilisantes. Ceux qui commettent des crimes ignobles, comme celui d’oublier de signer un formulaire débile avant d’aller faire leurs courses ou qui ne se lavent pas les mains en sortant des toilettes. Ceux qui veulent continuer à vivre, à travailler, à rêver, à étudier…

La guerre qu’a déclenchée le gouvernement n’est pas une guerre militaire. C’est une guerre civile. Une guerre contre les civils.

Tout y est. Comme dans tous les pays en guerre civile, le pouvoir s’est retranché dans ses bunkers et tente par tous les moyens de maitriser la population. Confinement, couvre-feu, interdiction de se déplacer, interdiction de se réunir, propagande, langage martial, dénonciation, quadrillage policier, laisser-passer. Tous les éléments d’un pays en guerre civile sont là.

Et l’ennemi est clairement désigné : l’ennemi, c’est la cinquième colonne, c’est l’ennemi de l’intérieur, c’est l’autre. Depuis 10 mois, les émissions de radio, les émissions de télé, les journaux croulent sous les témoignages de bons Français accusant les mauvais Français : ceux qui ne portent pas de masque, ceux qui sortent la nuit, ceux qui font la fête, ceux qui pensent différemment, ceux qui mettent en doute les infirmations officielles…

Excès de dramatisation et manque de hauteur

Depuis 10 mois, depuis que le président l’a officiellement annoncé, la France est en guerre civile contre les contaminateurs.

Il y a juste une petite différence. Usuellement, ce sont les opposants au pouvoir qui déclarent la guerre. Là, c’est le pouvoir qui a, tout seul comme un grand, déclaré la guerre à toute une partie de la population et qui, préventivement peut-être, s’est mis dans la position de combattre l’assaut qu’il allait subir.

Il a d’ailleurs pas mal réussi, en déclenchant cette guerre préventive, parce que pour l’instant, l’ennemi est totalement sonné. À se demander si le gouvernement n’a pas déclenché une guerre contre deux ennemis invisibles, quatre ennemis invisibles si on compte bien d’ailleurs : une guerre contre le virus et une guerre contre les Gaulois réfractaires qui viennent s’ajouter aux guerres déjà en cours contre le climat et contre le terrorisme.

Inutile de perdre du temps à chercher des motivations ou un agenda secret : le gouvernement est en guerre contre tout ce qui passe. En guerre contre le monde entier, en guerre contre la nature, en guerre contre son propre pays et en guerre contre la folie des fanatiques.

Le gouvernement voit des guerres partout.

Dès qu’un problème lui échappe (c’est-à-dire à peu près tout) il lui déclare la guerre, histoire d’avoir une chance de réussir à écraser une mouche à coups de dizaines de bombes nucléaires. Même si ça rate toujours.

Une fausse guerre inventée de toutes pièces

Un petit rappel historique s’impose quand même pour expliquer à ceux qui regardent trop la télé-réalité, ce qu’est une guerre.

Une guerre, c’est par exemple le bombardement de Dresde, d’Hiroshima ou de Nagasaki. Ce sont 150 000 morts en trois minutes. Sans compter les blessés, les infirmes, les traumatisés, les brisés…

Une guerre, c’est bon nombre de villages dont l’intégralité des soldats qui partent au front en août 1914 ne reviendront pas. Aucun. Tous disparus, fauchés, éclatés, démembrés, écrabouillés en moins de trois semaines.

Une guerre, c’est vivre chaque jour dans la peur. C’est avoir tellement peur que l’on finît par se persuader que l’on est déjà mort, car c’est la seule solution pour ne pas devenir fou.

Une guerre, c’est la mort qui rode partout, implacable. C’est un monde où plus aucun avenir n’existe, où n’existe plus que le présent. C’est un monde où tout peut se produire, où l’enfer peut se déchainer subitement à tout moment, sans prévenir, lorsqu’on s’y attend le moins.

La guerre est la prolongation de la politique par d’autres moyens

Une guerre, ce n’est pas une histoire de conseil de défense ou de formulaires administratifs, une guerre c’est une période de non-droit, de non-sens.

Mais avant tout, une guerre c’est une période où le pouvoir politique est visé. Un moment où tout s’arrête pour se concentrer sur deux uniques objectifs : protéger le pouvoir et détruire le pouvoir ennemi.

Dans toutes les guerres, le but est toujours de renverser le gouvernement ennemi, de le faire plier, de le réduire à sa merci. On ne fait jamais de guerre contre un peuple. On ne fait jamais de guerre contre des individus, si ce n’est pour faire plier le gouvernement. On ne fait jamais de guerre contre des champs, des usines ou des magasins. On fait toujours la guerre contre ceux qui dirigent un pays. On fait toujours la guerre contre les souverains, la guerre entre souverains.

Par énorme bêtise, ce gouvernement a de lui-même déclenché une guerre contre un ennemi qui n’existe pas. Il a par pure fanfaronnade déclenché une guerre contre lui-même et il attend maintenant que l’ennemi remplisse les rues, brûle des voitures et monte des barricades.

Conseil de défense, constitutionnellement ou anticonstitutionnellement

Non seulement il a déclenché une guerre inutile, idiote et ridicule, mais il a poussé l’entêtement jusqu’à slalomer avec le droit et les institutions du pays pour concrétiser son caprice de jouer au petit soldat. Le décret du 24 décembre 2009 qui définit le Conseil de défense indique clairement que le rôle de celui-ci consiste à traiter des problèmes de sécurité nationale et de terrorisme.

La raison en est très simple et se comprend parfaitement : la sécurité nationale a un statut à part dans le droit constitutionnel. La guerre, l’agression de l’État par une menace et ce qui lui est rattaché, est de la responsabilité et du domaine réservé du chef de l’État.

Qu’importe que le coronavirus ne soit pas une menace armée extérieure, qu’importe qu’il ne soit pas un problème de défense : c’est une menace, il a été déclaré comme telle et on lui a déclaré la guerre. Qu’importe que les mesures qui sont prises (isolement, confinement, tests etc.) ne visent pas les soldats d’un autre pays, où même d’une organisation terroriste non étatique. Qu’importe que ces mesures visent des Français.

Le Conseil de défense combattra désormais de nouveaux ennemis, ceux qui par malheur ont commis un acte de trahison ignoble : être porteur de la maladie et  pouvoir la transmettre.

C’est à eux qu’on a déclaré la guerre.

Hors de portée de l’opinion, du parlement et de la justice

Les décisions prises par le gouvernement le sont donc dans le huis-clos du Conseil de défense. Et en tant que telles, elles sont protégées par le secret-défense, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas rendues publiques et éventuellement débattues publiquement ou au minimum par le Parlement.

Tout comme les participants à ces réunions, qui eux aussi sont couverts par le secret- défense, ce qui les met d’ailleurs à l’écart de toute action judiciaire, tant que celui-ci n’aura pas été levé.

Parce que le fin mot de l’histoire, il est peut-être là.

Serait-ce pour se protéger des conséquences de leur incompétence et de leur impuissance, pour se mettre à l’abri des inévitables poursuites que cela impliquerait, pour avoir les mains libres, que les membres du gouvernement se placent ainsi en dehors du radar de la justice et du pouvoir d’enquête du Parlement ?

Pour quelles raisons les décisions du gouvernement en matière de santé doivent-elles être placées sous le couvert du secret-défense ?

Le gouvernement joue avec le feu. Les institutions existent pour protéger les citoyens des débordements du pouvoir, mais aussi pour protéger le pouvoir de la colère des citoyens.

Nous ne sommes pas en guerre. L’appel du Conseil de défense est clairement illégitime.

Ce gouvernement qui se targue d’être le meilleur rempart possible de la démocratie et de la Cinquième République viole ici ouvertement deux de ses principes fondamentaux : la séparation des pouvoirs et la responsabilité des représentants.

Il devient urgent de remettre l’État à sa place et de mettre fin à cette escalade vers le totalitarisme et l’autoritarisme, à ce bricolage des institutions qui ne pourra finir que dans la violence et le chaos.

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  • On avait l’expression « tirer au canon sur une mouche ».
    On aura bientôt l’expression « tirer au canon sur un virus » pour dire que l’on fait encore plus de dégâts

  • Il est peut-être temps de demander à tous ces politico-cretins de rendre des comptes.
    Il serait temps que nos élus fassent le nécessaire, sinon 1789 va revenir.

    • et la terreur? puis des vraies dictatures? une guerre civile?
      à part la violence vous avez quoi comme idée?

      • Mon propos n’est pas la tereur car si vous enlevez cette équipe de débile,il est des gens capables de faire beaucoup mieux dans ce pays.
        Si je cité 1789 en faisant appel à nos élus c’est précisément pour éviter cela

        • Qu’il y ait des gens capables, je n’en doute pas. Que leurs chances d’arriver au pouvoir soient parfaitement négligeables et en rien renforcées à la mise à la porte des présents, malheureusement je n’en doute pas non plus.

        • Si un 1789 se passait maintenant, la terreur serait la suite logique, comme en 1789. Car ça ne serait qu’une passation de pouvoir comme une autre…

    • Il n’y aura ni révolte, ni guerre civile, ni révolution…
      Le peuple est désarmé (sauf les terroristes et autre dealers de banlieues…) et le peuple est du mauvais côté du fusil…
       » le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Nous, on creuse… »
      Je sais, c’est dur à entendre, mais c’est factuellement la situation…

      • Pour reprendre la devise d’Al Capone ( un peu adaptée): On obtient beaucoup plus avec une pelle et un pistolet chargé qu’avec une pelle toute seule! A méditer par ceux qui creusent.

  • Drôle de guerre, on détruit son propre pays et comme ce n’est pas suffisant on pond des lois pour plomber définitivement la secu, congé des papas, on prime tout et n’importe quoi et même on va augmenter les profs et le personnel soignants… Les milliards que nous n’avons pas coulent à flot, c’est la fête….. Quant au virus.. On attend des vaccins miraculeux, sans doute inutiles mais d’un prix à faire rêver bigpharma et les fournisseurs d’appareils médicaux

  • le parti radical de gauche propose , je cite :  » que les  » anti vaccins  » ne soient plus remboursés de leur frais médicaux ; il demande que les personnes non vaccinées contre le covid prennent en charge les frais de santé des personnes qu’elles contamineront  » ….ça s’appelle du chantage et ça appelle à une révolte contre ces politiciens qui remplissent leur gamelle grâce à notre travail ;

    • Plus que du chantage, c’est de l’esclavage.

    • Et vous, vous proposez quoi ? Le « succès » des propositions débiles et dictatoriales vient de l’absence de défenseurs de propositions intelligentes et ouvertes. Il suffirait que la vérification d’un certificat de vaccination devienne un argument publicitaire pour tout un tas de commerces, par exemple, au lieu de vaccination obligatoire. Mais là, paradoxalement, on se retrouve avec ceux qui y voient une atteinte à la liberté de ne pas se faire vacciner…

      • Euh, ôtez moi d’un doute: Le vaccin est censé immuniser ceux qui estiment prudent de se faire vacciner pour ne pas attraper la maladie, donc des gens soucieux de leur propre santé. Inversement ceux qui estiment que l’obligation de se faire vacciner est une atteinte à leur liberté, estiment aussi qu’ils assument pour eux-mêmes le risque d’attraper la maladie. La seule objection que l’on peut leur opposer n’est pas qu’ils mettent en danger la vie des vaccinés, mais bien que tombant malades, ils seront à la charge de la collectivité par le biais de la sécu. Si l’ASSURANCE MALADIE était bien une assurance, il faudrait que ses garanties soient assorties d’une règle bonus/malus, or ce n’est pas le cas.

      • Un certificat de vaccination ? Et un étiquette sur le vêtement aussi ? Tiens, pourquoi pas une étoile jaune, comme ça ça sera plus visible pour tout le monde 😉
        Plus sérieusement, les propositions alternatives ont été largement relayées mais considérée comme « irresponsables », « innacceptable », « horrible », et j’en passe. Lesquelles ? Meilleur ciblage des tests (diminuer le nombre de cycle serait déjà pas mal), laisser les médecins de ville soigner les gens, impliquer les cliniques dans la prise en charge des malades, faire des recommandations plutôt que de l’obligation, etc.

      • Michel O. Je crois que vous n’avez pas bien étudié ce qu’étaient les vaccins Pfizer et Moderna qui utilisent une technologie complètement inédite qui modifie l’ADN humain. Personne aujourd’hui ne sait vraiment ce qui peut se passer avec ce vaccin sur le long terme. Certains scientifiques pointent même le risque que cette modification puisse créer chez celui qui l’a reçue une infection permanente…. Donc, au mieux, il faudrait être prudent. Je note d’ailleurs avec « amusement » que EELV – et notamment leur leader Yannick Jadot – qui combattent farouchement les OGM agricoles demandent l’obligation de se vacciner avec un OGM humain!

    • Ok, et donc j’exige dans ce cas qu’on arrête de me prélever des cotisations sécu, je place ceci de côté pour mes soins futurs éventuels. Avec un peu de chance ça me fera un joli pactole peu à peu. Le PRG ne fait que montrer sa crétinitude.

  • oui la rhétorique de guerre ne tient pas.. trop peu de gens pour la dénoncer..

    mais les choses vont changer je crois, pour les raisons qu’on évoquait au début..le confinement n’est pas tenable..

    le sort du pays est lié…aux capacités hospitalières…

  • Typique du fonctionnement étatique français un problème on crée une commission,une dette on crée une caisse pour la planquer ,une guerre un conseil de défense avec son corollaire le conseil scientifique avec à sa tête un gars qui ne sait même pas boutonner sa chemise ,toujours le poitrail à l’air et le fleur à l’éprouvette!

  • « c’est une guerre contre les Français, contre les mauvais Français »

    Même ici des commentaires reprennent cette idée crétine. C’est la faute aux autres..

    • Malheureusement, dans cette histoire il y a une victime la France un coupable, l’état.. Et le virus n’y est pour rien ni les français.

  • Depuis le début, la rhétorique guerrière sert clairement à faire avaler aux Français la mise à bas de l’état de droit. C’est une stratégie de la terreur, fondée sur une gesticulation permanente et le bombardement de la population par des messages stressants et contradictoires.
    Habituellement, dans les guerres, le but est de saper le moral du camp adverse et de booster celui de son camp. C’est la première fois qu’un gouvernement fait tout ce qu’il peut pour démolir le moral de sa propre population. On en tirera les conclusions qui s’imposent sur les véritables objectifs poursuivis….

    • Et la première fois qu’un gouvernement empêche de travailler et stoppe le travail,comme a dit un professeur de virologie souvent invité des plateaux « l’économie ça se rattrape »,il est vrai que depuis 40 ans tous nos gouvernants ont fait preuve de leur compétence crasse dans ce domaine.
      Véran vient de déclarer qu’il est et sera totalement transparent,que penser de cet ancien Young leader de France Chine Fondation ,ce haut potentiel sélectionné par cette association dont Le Monde nous dit que c’est un « réseau puissant ou se fabrique l’influence »?

      • « comme a dit un professeur de virologie souvent invité des plateaux « l’économie ça se rattrape » »

        C’est marrant ces spécialistes d’un domaine qui donnent des leçons aux spécialistes d’autres domaines.

        C’est vrai que depuis plusieurs années, la volonté politique est supposée plus forte que toute autre réalité : « et maintenant regardez bien braves gens, je vais marcher sur l’eau ».

  • Comme d’hab: si vous avez des idées d’action (non violente, heh,) ne vous gênez pas pour partager. Pour l’instant dans mon bled il n’y a que le rassemblement catholique pour la liberté de culte. Que dalle pour la liberté de respirer normalement sous le ciel bleu du midi.

    Une suggestion: si vous prenez une prune pour avoir négligé de vous voiler la face en plein air ou autre joyeuseté tyrannique, plastifiez le papelard et portez-le en collier, ça vous fera un sujet de conversation avec d’autres réfractaires.

  • Conseil de défense : épidémie de ridicule.

  • Quand va-t-on déclarer la guerre contre la c…rie?
    Je crains que ce ne soit une hécatombe.

  • Effectivement, le terme de guerre n’est pas approprié à l’éradication d’une maladie, un conseil de défense ne l’est pas non plus pour le contrôle sanitaire.

  • Pauvre France!
    Déclarer la guerre à la peste islamiste, oui.
    Mais à un virus!
    L’État confisqué par des « sachant » ne sachant pas grand chose est pathétique.
    Mais comment des individus ayant toujours vécu de l’argent du contribuable peuvent-ils comprendre quelque chose à l’économie?
    Sans compter qu’ils n’ont que mépris pour ceux qui assurent leur pitance.

  • Et si on montait un ‘conseil de guerre citoyen’ pour mener une guerre sanitaire contre ‘la connerie maladive de nos énarques et autres ministrables incompétents et couteux’
    On se réunirait toutes les semaines et on prendrait des décisions aussi martiales que débiles, que le port de la muselière pour l’idiot inutile qui veut nous imposer la bride…

  • Macron pratique le jeux du foulard jusqu’à étranglement, puis il va relâcher, là tout le monde va lui être reconnaissant de laisser enfin passer l’air de nouveau …
    La pandémie du covid est une aubaine pour lui , cela lui a permis de confiner les Français …En même temps de neutraliser les gilets jaunes !

  • Les commentaires sont fermés.

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