Covid-19 : il faut redonner l’espoir aux Français

Dépister convenablement, soigner précocément : voilà comment sortir de cette crise sanitaire.

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Covid-19 : il faut redonner l’espoir aux Français

Publié le 16 novembre 2020
- A +

Par Patrick de Casanove.

Vous trouverez ici la première et la deuxième partie de cet article.

L’alternative est une bonne prise en charge et un retour aux fondamentaux. La règle de l’art en matière d’épidémie est connue :

« La lutte moderne contre les épidémies repose sur quelques principes simples :  protéger les plus faibles – dépister les malades – les mettre à l’écart et les soigner. Depuis deux siècles le confinement général des populations a été abandonné, sauf lorsque la présence de l’agent infectieux est encore circonscrite à la zone où il est apparu. »

C’est ce dernier point « soigner » qui n’est pas respecté et même interdit par l’État en phase précoce. Traiter est ce qu’il faut faire le plus tôt possible.

Une bonne gestion d’une épidémie

Une bonne gestion d’une épidémie contient, « en même temps », ne rationne pas les soins, et « en même temps » préserve l’économie. Une économie en bonne santé est indispensable pour une société en bonne santé et des individus en bonne santé.

La définition de la santé par l’OMS1 est : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

En allant plus loin on rappellera que la santé ne se réduit pas à l’absence d’infection à SRAS-coV2. Le gouvernement l’a sans doute oublié. Il ne gère et ne pense qu’au travers de ce coronavirus.

Quid d’un vaccin contre la Covid-19 ?

C’est un moyen au long cours, un combat de longue haleine.

Pour éradiquer la variole il a fallu des siècles. Il s’est passé plus de 900 ans depuis la variolisation en Chine au XIe siècle, en passant par la première « vaccination » le 14 mai 1796 par Edward Jenner, pour finir par une campagne de vaccination débutée en 1958 et une stratégie de « surveillance et endiguement » mise en place en 1967.

Elle a été déclarée éradiquée en 1980. Cela, avec un virus très contagieux, stable, interhumain sans réservoir animal, se transmettant par voie respiratoire et par contact avec les pustules.

L’annonce de la mise au point d’un vaccin, qui en phase 3 serait efficace à 90 % contre le SARS-coV2, a suscité beaucoup d’espoirs.

Toutefois il n’est pas sain de considérer que la vaccination est le seul moyen pour venir à bout de l’épidémie et d’attendre sa venue sans traiter précocement. Faire croire aux gens que le confinement dur ou souple est un moyen efficace de contenir l’épidémie est un premier mensonge.

Faire croire que seul un vaccin résoudra le problème en est un autre. Pour rester dans les pathologies respiratoires il faut se rappeler que le vaccin anti-grippe existe depuis des années. Malgré tout, la grippe revient chaque hiver et tue des milliers de personnes.

Il n’a pas été possible de fabriquer des vaccins pour toutes les pathologies virales avec lesquelles l’humanité vit, par exemple le HIV.

Un bon vaccin doit être fiable, sûr, sans danger, efficace, pas cher.

Certains vaccins ont un effet inverse que protecteur, à cause « d’anticorps facilitants » comme celui de la dengue qui a été retiré. La question se pose avec le coronavirus.

« Il reste encore beaucoup de chemin à faire dans la compréhension de l’immunité contre les coronavirus. »

Le coronavirus change, varie. C’est pourquoi des personnes ont pu être recontaminées. On ne connaît pas la durée de l’immunité. Le vaccin devra être régulièrement adapté.

Un vaccin peut manquer en partie sa cible comme lors de l’épidémie de grippe de 2015 .

En ce qui concerne le vaccin contre le Covid-19 (SARS-coV2) les sommes en jeu sont colossales. Par exemple le vaccin Moderna devrait coûter 50 à 60 euros la dose. Faites le calcul. Il faudrait injecter deux doses par an, chaque année à des centaines de millions d’individus.

Le prix des vaccins annoncé à moins ou autour de dix euros n’est pas un prix, c’est un tarif administratif obtenu parce que les États (les contribuables) ont déjà mis la main à la poche. Or le vaccin a moins d’intérêt quand il existe un moyen de traitement précoce, efficace et peu cher. C’est là que le capitalisme de connivence intervient…

Un approvisionnement fragile

Il ne faut pas oublier que, même quand il existe, le vaccin peut être manquant. La pénurie de vaccin antigrippal que connaît la France cette année en est la preuve.

Cette ruée 2020 sur le vaccin anti-grippe peut témoigner de plusieurs phénomènes. La peur de l’infection, la confiance en cette vaccination, la compliance de la population quand les choses sont expliquées clairement, la soumission à l’autorité.

La demande de vaccin émane cette année de catégories de population très différentes que les populations à risque ciblées habituellement. Ces populations se sont précipitées dans les pharmacies dès le 13 octobre.

Aujourd’hui le vaccin n’est plus disponible pour les personnes à risque. Il n’y a plus de vaccins antigrippaux disponibles en pharmacie.

« Ce mardi, 3 novembre la ministre déléguée chargée de l’autonomie Brigitte Bourguignon a assuré devant les députés que s’il pouvait exister des situations de tension dans 16 % des officines, il n’y avait pas de rupture de stock concernant le vaccin anti-grippe cette année. Ce n’est pas ce qui a pu être observé sur le terrain et l’Union syndicale des pharmaciens d’officine (USPO) a fait quant à elle remonter des chiffres établissant une rupture de stock dans 70 à 90% des officines. »

« Le ministère de la Santé dément cette information et estime que dans les régions les plus touchées, on arriverait à 18 à 20 % de pharmacies en rupture de stock. 1,2 million de doses supplémentaires devraient être livrés la semaine prochaine. »

Le 6 novembre la pénurie est toujours là.

C’est le même scénario que pour les masques qui manquaient en début d’épidémie. Dans son adresse aux Français du 16 mars Macron avait promis la livraison pour le mardi 17 :

« Des masques seront livrés dans les pharmacies dès demain soir dans les 25 départements les plus touchés. Mercredi pour le reste du territoire national. » Ils sont arrivés beaucoup, beaucoup plus tard…

L’immunité collective

En des temps pas si lointains, quand l’humanité ne disposait pas d’antibiotiques ni d’antiviraux, les épidémies cessaient d’elles-mêmes. Un facteur pouvait en être que le taux de population immunisée empêchait la propagation de l’agent infectieux. Habituellement on considère que ce taux tourne autour de 70 %.

À partir du moment où l’on ne peut pas éradiquer le virus il faut avoir une gestion intelligente de sa diffusion. C’est là qu’intervient cette immunité collective.

« L’immunité grandissant dans la population, le risque d’infection baisse pour tout le monde, y compris les plus vulnérables. Nous savons que toutes les populations vont finir par atteindre l’immunité collective, c’est-à-dire le point où le nombre de nouvelles infections est stable, et que ce processus peut s’accompagner (sans pour autant dépendre) de l’existence d’un vaccin.

Par conséquent, notre objectif devrait être de minimiser la mortalité et le mal fait à la société jusqu’à ce qu’on atteigne l’immunité collective. […] Ceux qui ne sont pas vulnérables devraient immédiatement être autorisés à reprendre une vie normale. Des mesures d’hygiène simples, comme se laver les mains et rester chez soi si l’on est malade, devraient être pratiquées par chacun pour réduire le seuil de l’immunité collective. » Great Barrington Declaration.

Dès le mois d’août, la multiplication des tests positifs a mis en évidence la circulation très importante du virus au sein de la population. En proportion le nombre de malades hospitalisés et de décès était faible et l’est encore.

Une vision plus positive de la situation aurait permis de considérer que la population s’immunise. Comme les personnes principalement touchées sont jeunes, elles développent rarement une forme grave mais par contre une immunité qui les empêchera de participer à la diffusion de l’infection en particulier l’hiver. Elles rompent la chaîne de contamination et protègent les plus fragiles.

En étant pragmatique il existe là une opportunité pour parvenir à cette fameuse immunité collective. Ce n’est pas cette vision qui a été choisie. L’État a préféré accroître la peur, sans augmenter les moyens des hôpitaux et sans traiter les gens nous l’avons vu.

Covid-19 : dépister

Il ne faut pas passer d’un extrême à l’autre, de pas grand chose à la politique du chiffre. Tester pour tester et faire du chiffre est contre-productif. Tester massivement, certes, mais à bon escient, rapidement avec des résultats rendus en quelques heures, au plus tard dans les 24 heures.

Il faut détecter les malades, tous les malades, pour les isoler et les traiter rapidement. Il faut détecter les personnes contagieuse, toutes les personnes contagieuses. D’où l’importance de connaître la charge virale et de pratiquer un CT (Cycle Threshold) judicieux.

Surcharger le système avec des centaines de milliers de tests réalisés à n’importe qui, n’importe comment et rendus trop tard est un bon moyen passer à côté de personnes contagieuses et/ou malades, d’affoler les gens et de prendre de mauvaises décisions.

Isoler

Pour protéger les personnes fragiles il faut isoler les malades et les contagieux. L’objectif est rompre la chaîne de contamination pour ne pas leur transmettre le virus.

Pour les protéger la base est d’utiliser le masque à bon escient, de se laver régulièrement les mains.

Les protéger ne justifie pas d’enfermer la population entière, ni d’ailleurs les seules personnes à risque. Cela ne justifie pas non plus que dans les EHPAD en particulier, l’on prive certaines personnes dites à risque de leur libre choix au prétexte que le virus peut entrer et contaminer les personnes qui ont choisi l’isolement. Les EHPAD devraient être en capacité de respecter l’isolement des uns et la vie sociale des autres (voir supra interdiction de traiter tôt).

Donc il faut protéger les personnes fragiles mais il ne faut pas décider à leur place. Il ne faut pas les traiter comme des enfants incapables de choisir, ni de prendre des décisions en fonction de leurs critères, en fonction de ce qui est important pour eux.

Covid-19 : soigner tôt

Le traitement doit être précoce.

Il est possible de soigner l’infection à tous ses stades, or :

  • en France on soigne tard, de manière aujourd’hui bien codifiée et plus efficace. Les leçons de l’épidémie de début d’année ont été tirées.
  • mais on interdit de soigner tôt. C’est la criminelle lacune de la prise en charge française.

Le moyen existe pour traiter cette maladie en phase virale et à peu de frais. Il s’agit de l’association hydroxychloroquine/azithromycine. Malheureusement son étude a quitté le domaine scientifique pour le domaine médiatico-politique.

L’État, les médias, les organismes internationaux, nationaux, les instances professionnelles, ont fait tellement peur à un grand nombre de médecins, que ceux-ci sont complètement perdus et ne font plus confiance à ce traitement. Beaucoup de médecins oublient les moyens médicaux pour ne raisonner que coercition, confinement, couvre-feu. Qui ne sont que des moyens politiques.

Nous savons maintenant que l’hydroxychloroquie est efficace quand elle est utilisée précocement. Des dizaines d’études le prouvent. « Et pourtant elle soigne » écrit Jean-Dominique Michel.

« Le traitement précoce est le plus efficace, avec 100 % des études rapportant un effet positif et une réduction estimée de 63 % de l’effet mesuré (décès, hospitalisation, etc.) […] 100 % des essais contrôlés randomisés (ECR) pour un traitement précoce, PrEP ou PEP rapportent des effets positifs. »

Et des centaines de milliers de vies auraient pu être épargnées si certains États n’avaient pas mis des obstacles à son utilisation. Un compteur apparaît sur https://c19study.com/. L’hydroxychlororine et l’azithromycine sont synergiques.

Déjà en juillet on pouvait lire une excellente synthèse dans le livre de Guy Courtois  Et si Didier Raoult avait raison.

Ce traitement en phase virale raccourcit le portage, limite la contamination, permet d’éviter à un grand nombre de malades de s’aggraver et d’être hospitalisés. Il faut autoriser les médecins à s’en servir précocement.

Il faut redonner espoir aux Français

Dans un monde libre et vivant, les personnes immunisées font un rempart de leur corps pour protéger les fragiles. Les soignants font un rempart combattant à condition qu’on leur laisse utiliser toutes les armes disponibles.

Cela revient à faire face, à se battre, debout comme des Hommes, et non pas se terrer apeurés en attendant que le virus passe. Cela revient à prendre sa vie en main, à ne pas subir l’autorité d’un État incompétent et paniqué, qui suit ses propres objectifs. Cela revient à prendre à bras le corps nos problèmes pour les régler nous-mêmes.

«  Si vous avez un problème et que vous comptez sur la classe politique pour le résoudre à votre place, alors vous avez deux problèmes. »

Cela revient à dire non au renoncement, non à la soumission, non à l’enfermement. Oui à la vie.

  1. Constitution de l’OMS : https://www.who.int/about/fr/
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  • Superbe analyse. Merci. Reste à convaincre nos dirigeants est-ce que, pris de panique, ils ont perdu tout raisonnement ?

    • Les convaincre est trop tard désormais. Le mal est fait, les morts ont été déjà sacrifiés à leurs obsessions, l’économie a déjà été profondément saccagée par ces fous entêtés, l’avenir du pays est déjà obéré par les montagnes de dettes publiques qui ne pourront pas être remboursées.

  • Si l’association HCQ _AZ fonctionnait cela se saurait et tous les pays du monde l’utiliseraient , sans faire d’études car ces dernières seraient indiscutables ce qui n’est pas le cas…Il n’y a pas de traitement validé précoce pour ce virus comme pour tous les virus hormis peut-être le Tamiflu pour la grippe et le virus herpétique…Donc il faut à ce jour attendre un vaccin…
    Le confinement marche mais ne doit pas être aveugle et général…L’Allemagne dont on vente à juste titre la prise en charge va se positionner dans la semaine pour renforcer les mesures prises..l’Autriche , elle , ne l’avait pas fait et en 24h a tout bouclé…Alors oui les bars et restaurants entre autres souffrent et plus que cela..mais si l’on veut être cynique on peut penser que ces commerces peuvent péricliter ma

    • mais repartir tout aussi vite..je n’ai rien lu sur l’aviation qui est une catastrophe et là il faudra beaucoup de temps pour s’en remettre..Pour le tourisme et la culture qui eux aussi sont en plein marasme..Donc attendons le vaccin….

    • Vous répétez en boucle vos affirmations depuis des mois, comme un mantra religieux. Votre soutien inconditionnel de la doxa sanitaire ne convainc plus personne, vous devriez vous en rendre compte.

    • La seule étude de traitement précoce que j’ai lu est une étude avec 491 patients de 41 ans de moyenne d’age dont la moitié ont un test PCR inconnu.. A 41 ans la léthalité doit être de 2/1000 et il n’y a pas de différence entre ttt et placebo. CQFD.

      Hydroxychloroquine in nonhospitalized adults with early covid-19. A randomized trial » Ann Intern Med 202

      • Le genre d’étude.. Incomplète. Qu’en est il de la transmission du virus pour les gens traités précocement et les autres ?
        C’est le point le plus important lorsqu’un virus ne tue pas les gens bien portant.

        • Aucune étude ne prétend à être complète. Mais pourquoi n’y a-t-il pas d’études disponibles sur les points manquants ?

          • C’est comme le réchauffement climatique, les chercheurs ont compris que l’HCQ n’est plus en odeur de sainteté en France et protègent leur carrière. Aux USA le parasitage était Trump.
            Mélange des genres est tjs mauvais. Que les débats scientifiques restent dans les labo.
            Les citoyens et les politiques doivent se taire.
            De même les commentateurs qui j’imagine bcp n’ont pas lu une étude (à part citer ‘le point’ ou ‘le monde’).

              • Ca n’est pas une étude, c’est une biblio.

                • Continuez à soutenir Contrepoints mais arrêtez de vous ridiculiser avec des commentaires pareils.
                  Ce n’est pas une biblio mais une meta analyse donc une étude.

                  • nan….!!!! J’ai déja sorti une méta analyse prouvant le contraire…Une méta analyse analyse des analyses…!!!!

                  • Et bien dans les thèses que j’ai encadrées, on aurait appelé ça une biblio et c’est celui qui aurait prétendu que c’était une étude qui se serait ridiculisé. Alors je ne crois pas que je vais continuer à soutenir Contrepoints pour recevoir ce genre de réponses et sur ce genre de ton…

              • +1 (pour gillib)
                « De même les commentateurs qui j’imagine bcp n’ont pas lu une étude (à part citer ‘le point’ ou ‘le monde’) ».

            • Les chercheurs qui protègent leur carrière, c’est possible, mais dans tout autre domaine, le meilleur moyen de favoriser sa carrière serait d’organiser des workshops autour du sujet, où les participants compareraient les différentes hypothèses et études, et retireraient de leurs discussions avec leurs collègues des idées et des directions dans lesquelles poursuivre leurs travaux. Quand ils iraient ensuite chercher des financements, le consensus issu des workshops que c’est bien ça qu’il faut explorer pèse autrement plus lourd que la mode et le sujet bien en cour !

              • Si vous connaissiez le monde médical, vous sauriez que cette vision est actuellement impossible en l’état (cela tient du mode de sélection des médecins, de leur formation, du noyautage par l’industrie,… )

                • Je vous crois, mais c’est bien dommage que les méthodes qui sauvent tant de vies dans les domaines techniques et scientifiques où l’objectif est plutôt industriel ne soient pas plus prisées dans le monde médical où l’objectif est de sauver des vies…

                  • Tout à fait d’accord avec vous. Il se peut que la nouvelle génération soit différente : ce que je soupçonne avec mes internes (à moins qu’il y ait aussi un biais de recrutement ? ?).

          • Simple le but de l’étude est sans doute de tuer un médicament. On se fout de la suite de la prise hcq ce qui compte est la charge virale, but principal d’un antiviral et pas besoin de rechercher en double aveugles et placebo…. Si ça marche sur une personne ça marche pour tout le monde.

            • c’est ça et si ça ne marche pas sur une personne cela ne marchera sur personne…simple , efficace..le conseil scientifique vous tend les bras..!!!

      • Il y a des études sur les traitements chroniques, ce qu’on peut assimiler à un traitement précoce. Celle-là par exemple au Portugal :
        https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32644224/

        • A propos de la pertinence des études :

          « Le niveau de preuve est directement tributaire du sujet abordé et des questions posées. Un fort niveau de preuve pour une étude thérapeutique n’est pas toujours obtenu d’un essai contrôlé randomisé. Citons par exemple l’utilisation des protocoles compassionnels pour la recherche d’indication de certaines thérapeutiques chirurgicales (ex. : stent dans l’anévrysme rompu de l’aorte). Selon le domaine exploré (diagnostic, pronostic, dépistage, traitement,etc.) un fort niveau de preuve peut être donné par des études dont le type de protocole sera différent. »

          https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/analiterat.pdf

        • après tout il y en a qui croit au Père Noël.
          Comment peut -on moinsé?

          • Pour moinser, il faut cliquer sur le petit bouton marqué « -1 ». J’espère avoir répondu à vos interrogations.
            Si en remerciement vous pouvez m’expliquer comment on peut rendre des résultats significatifs en faisant passer le ratio brut 0.29%/0.36% à 0.37/0.70 par de subtiles corrections âge, sexe et traitements médicaux, je suis preneur. Enfin si c’est une nouvelle méthode, parce que la seule que je connais qui ferait ça n’est pas honnête.

    • « Si l’association HCQ _AZ fonctionnait cela se saurait »
      Suffit-il que ça se sache pour que ce soit vrai?

      Les quasi-certitudes à ce sujet concernent
      1- l’efficacité antivirale in vitro de HCQ
      2- L’inefficacité en traitement curatif, comme pour le remsedivir, établie par des protocoles statistiques en double-aveugle dûment certifiés.
      Apparemment le protocole Raoult ne concerne que la prophylaxie dans les tous premiers jours d’un contact suspect donc en urgence préventive.
      C’est évidemment difficile à valider en double aveugle puisqu’il faut recruter une grande masse de volontaires immédiatement après contact suspect. Pourtant à ma connaissance l’étude Boulware assez bien contrôlée y est parvenue
      ( https://quinina.com.br/wp-content/uploads/2020/06/nejmoa2016638.pdf
      + https://www.nejm.org/doi/suppl/10.1056/NEJMoa2016638/suppl_file/nejmoa2016638_appendix.pdf )
      Elle conclut aussi à l’inefficacité à J+14 de HCQ en prévention rapide.
      Mais l’exégèse statistique des résultats détaillés montre plus précisément une efficacité décroissante de 50%(J+2.5) 29%(J+4) 16% (J+5) puis nulle qui suggèrerait que c’est un traitement utile en urgence.

      Un autre indice d’efficacité serait de comparer les courbes d’incidence entre les régions/époques qui utilisent ou non ce protocole Raoult. Voir https://hcqtrial.com/ à jour ce 14 Nov. qui semble confirmer un effet favorable de la prise précoce d’HCQ.

      Conclusion: j’ai l’impression que plus on comprend moins on est sûr de soi.

      • Dans le doute, en l’absence d’effet secondaire et en l’absence de traitement concurrent, au pire l’HCQ est sans effet, au mieux elle apporte des effets positifs. C’est à ce titre que son interdiction est scandaleuse.

        Liberté de prescription ! Médicaments en vente libre !

    • « Le confinement marche mais ne doit pas être aveugle et général » donc le confinement ne marche pas puisqu’il est bel et bien aveugle et général.

    • You’re killing me my dear ?
      Un nouveau concept : le confinement non confiné, un remarquable enmêmetemps !

      1000 licenciements chez Air France ?

  • tout ce que je vois , ce sont des gens complètement paniqués , qui se cachent comme des rats , à la seule idée d’être infectés ; les français sont devenus des pleutres , à l’mage de ceux qui les dirigent ou plutôt qui les asservissent ; les courageux sont ceux qui n’ont rien à attendre de l’état pour remplir leur gamelle ; c’est avec ceux là que la France s’en sortira ;

    • Ca n’est pas du tout, mais alors pas du tout ce que moi je vois. Mais il faut reconnaître que je suis dans mon fond de province… Des gens inquiets de contaminer ceux qu’ils aiment, et même les autres, oui. Des gens on ne peut moins fatalistes pour eux-mêmes, qui s’en moquent pas mal de crever, mais qui sont scandalisés de voir mis en péril le travail de toute une vie de leurs commerçants ou producteurs, oui. Et hélas aussi, mais en minorité ici, des gens qui font les bravaches parce qu’ils ne risquent rien, si ce n’est de toucher des indemnités, avec le plus grand mépris pour ceux qu’ils pourraient contaminer et qui pourtant sont ceux qui ont créé les richesses que l’Etat leur distribue.

      • Probablement pas la même « province » profonde : ici beaucoup de panique ! D’angoisses. Mais j’ai un biais de recrutement ? !
        Mais aussi un peu de colère pour les commerces arrêtés ? et des angoisses dont l’origine n’est pas la même

    • Moi je panique de rencontrer la maréchaussée, parce qu’évidemment mes incontestables raisons de me déplacer ne collent presque jamais avec l’une quelconque des neuf cases à cocher et que je ne suis pas tout à fait convaincu par la promesse du Premier Ministre que les pandores sauront faire preuve de discernement. Et puis j’ai toujours du mal à garder mon calme quand on m’oppose des arguments stupides (ici aussi d’ailleurs mais ça coûte moins cher).

    • @véra

      « c’est avec ceux là que la France s’en sortira »

      La France s’en sortira si les gens acceptent d’être responsable d’eux-mêmes. Mais c’est peine perdue, la paresse est trop répandue désormais. Vos courageux partent déjà ou partiront, ou minimiseront leurs efforts à leur tour.

  • « Tout esprit profond a besoin d’un masque »
    Nietzsche

  • Analyse très complète de ce qu’il faudrait faire… sur le plan médical. Malheureusement, « l’affaire Covid » a largement débordé ce champ. Elle est devenu un enjeu économique et politique de première importance – et les « erreurs » sanitaires commises sont telles qu’on peut très légitimement se demander si elles étaient véritablement involontaires.

    • Tout à été planifié , ça a commencé en France par un 80km/h sorti du chapeau du magicien, suivi des gilets jaunes, une interdiction d’hcq avant l’existence officielle d’une pandemie… Et ça continue.

      • Plus le remplacement d’une ministre fragile de la santé par un drôle d’oiseau, bachelot ministre de la culture, sans doute pour empêcher son témoignage en cas de gros problème judiciaire… J’en oublie sans doute.

  • L’étrange ‘miracle’ de Madrid;
    alors même que les gens pouvaient aller au restaurant et dans les bars à tapas, le nombre de malades a baissé (et baisse encore) de façon inexplicable pour l’instant.

    Source RTVE, traduction google:

     » La Communauté de Madrid a levé les restrictions de mobilité dans dix zones de santé de base de Villaverde, Puente de Vallecas et Moratalaz, ainsi que Torrejón, Parla et Guadarrama de 0h00 ce lundi après avoir présenté « une tendance à la baisse marquée » de l’incidence du COVID-19 .

    Avec cela, la normalité est revenue dans les zones de base d’E l Espinillo, San Andrés et San Cristóbal dans le quartier de Villaverde de la capitale; les régions de Rafael Alberti et Peña Prieta dans le district de Puente de Vallecas, et la région de Vinateros-Torito dans le district de Moratalaz; dans les régions de Brújula et Las Fronteras à Torrejón de Ardoz; celle de San Blas à Parla et la région de Guadarrama .

    Dans ces dix domaines, il y a « une réduction consolidée de 50% ou plus de l’incidence cumulée sur quatorze jours, ainsi qu’une tendance à la baisse marquée « , selon l’ordonnance que la Communauté de Madrid a publiée au BOCM ce samedi. « 

  • espoir pour les italiens ? première ouverture de l’AIFA ( agence pharmaceutique italienne) à l’hydroxychloroquine comme traitement contre le covid ;  » les médecins doivent être libres de choisir les traitements à administrer  » ( Mattéo Salvini )….si ça marche , comment va réagir le gouvernement français ?…..

    • le problème du gouvernement français n’est pas qu’il ne croit pas à l’HCQ, c’est qu’il empêche les autres de l’utiliser : liberticide au possible (et très vraisemblablement meurtrier !).
      J’ai du mal à croire que cette interdiction ne débouchera pas un jour sur un procès…

  • Super intéressant ton lien.

  • De mon côté, je vois des gens beaucoup plus inquiets des sottises du gouvernement que du virus, y compris des gens de plus de 75 ans.

  • Le vaccin sera essentiellement efficace contre les médias alarmistes, cette sale engeance qui justifie, voir suscite les pires dérives liberticides.
    Il passerons enfin à autre chose en espérant que ce ne soit pas pire.

    • Si le vaccin conçu dans la précipitation ne provoque pas une catastrophe sanitaire pire que le virus, pour un effet protecteur nul du fait des mutations.

  • Yaka yfokon, repris de l’OMS, et sur ces questions on est tous d’accord. Mais j’aimerai voir l’auteur sur le terrain, en action… quand la situation est bien plus instable, les prédictions bien plus incertaines et qu’il faut décider. Si la France ne brille pas, elle n’est pas non plus dans une gestion actuelle si catastrophique. Il suffit de regarder ailleurs en Europe.

    • world28 a écrit: « Si la France ne brille pas, elle n’est pas non plus dans une gestion actuelle si catastrophique »

      C’est un travers très français : à côté de ce qui se fait de pire en matière d’état, il y a ce qui se fait à peu près de meilleurs à savoir la Suisse. Un peu plus au nord il y a un pays assez efficace aussi qui est l’Allemagne. Depuis 40 ans, aucune conclusions, ni même interrogations sur les méthodes que ces pays utilisaient n’ont jamais été faites.
      On se compare bien un peu avec l’Espagne et l’Italie encore plus mal gérés pour dire que « ce n’est pas si catastrophique » et un tout petit peu avec l’Allemagne pour dire qu’ils ont « de la chance » mais c’est tout.
      .
      « Décès par million »
      France – 671
      Suède – 596
      Suisse – 350
      Allemagne – 151
      .
      « COVID Economic Recovery Index Ranking »
      Allemagne – 3ème
      Suisse – 4ème
      Suède – 10ème
      France – 18ème

    • Ah! L’argument veule, je n’aimerai pas être à leur place.
      Ben si, il suffit de faire comme les pays qui ont de bons résultats.
      D’abord laisser les médecins soigner, ensuite tester, mais uniquement les symptomatiques, ensuite les isoler dans des hôtels si ils le désirent, enfin augmenter la capacité de réa en laissant les cliniques agir (5000 lits de plus).
      Le confinement de la population est une aberration que seuls 3 pays européens ont fait subir à sa population, alors que des mesures simples moins liberticides sont tout à fait suffisantes.

      • 80% des infectés sont asymptomatiques et diffusent le virus….recalé…Si vous ne testez que les symptomatiques cela ne sert à pas grand chose ( voir ce qui était écrit en mars sur le sujet et sur CP…)

        • Tester les symptomatiques sert à soigner les malades et à prévenir l’hospitalisation jusqu’à la réanimation autant que possible, si soigner est encore un objectif chez les médecins.

          Il est strictement impossible de limiter la diffusion du virus. Toute politique établie dans ce but fera nécessairement plus de mal que de bien (par exemple, le confinement).

          Quoi qu’on fasse, d’une manière ou d’une autre, on finira par atteindre l’immunité grégaire. Plus on retarde sa survenue, plus il y aura de morts, ce que la comparaison des dynamiques épidémiques France vs Suède démontre sans doute possible, pas seulement une fois mais bien deux fois, pour deux épidémies successives.

        • Je n’ai rien lu sur les asymptomatiques contaminants.. J’ai plutôt l’impression que l’on ne sait pas.
          Si je limite les symptomatiques c’est pour ne pas déborder les labo, que les résultats soit rapides, dans les 24 heures, pour que les PCR+ s’isolent. Il y a 1 mois le résultat était connu 1 semaine après.
          D’autres part limiter aux symptomatiques permet de limiter les faux positifs. Un PCR + asymptomatiques est sans doute un faux positif. Il faut refaire un test. D’ailleurs les HIV+ on tjs deux tests, un elisa et un WB.

      • Les mesures simples et moins liberticides doivent être prises et expliquées plus tôt. Comme elles ne l’ont pas été, …

    • « Si la France ne brille pas, elle n’est pas non plus dans une gestion actuelle si catastrophique. »

      Ce n’est pas croyable de lire ça alors que les évidences s’accumulent. L’incapacité à se remettre en cause est une des caractéristiques des systèmes collectivistes qui explique pourquoi ils échouent systématiquement, partout, tout le temps.

  • Les pays asiatiques qui utilisent l’HCQ avec des études scientifique et des résultats à la clé regardent avec surprise les européens s’écharper sur ce sujet alors que comme le dit l’article c’est un outil efficace quand il est utilisé très tôt et dans les cas légers:
    Dr Christina Lin: « Why do Asian countries use hydroxychloroquine for Covid-19 despite Western rejection?: »
    https://www.ispsw.com/wp-content/uploads/2020/08/711_Lin.pdf
    .
    Ce n’est pas le « médicament miracle » que certains journalistes ont cru voir, position qui est attribuée à tort à Raoult, mais c’est un élément probant de lutte précoce. Il n’a jamais dit autre chose.
    .
    Une chose est certaine: Raoult est pire que mauvais en communication moderne, à savoir langue de bois et flagornerie, il a réuni une belle unanimité des politiques et des journalistes mainstream contre lui et cette unanimité n’est bonne pour personne y compris pour eux-même sur le moyen et long terme.

    • Non non non ….Raoult a affirmé…:  » prenez ces deux médicaments et il n’y aura plus d’épidémie »…Il aurait consolidé ses résultats la question de leur utilisation ou pas ne se poserait pas…

      • Ca n’aurait rien changé dès lors que l’objectif, bien avant que l’épidémie ne prenne de l’ampleur, était de faire place nette pour l’un ou l’autre des nouveaux médicaments hors de prix. L’interdiction en pratique de l’HCQ dès la mi-janvier le démontre amplement.

        • conspirationnisme encore et toujours….lassant de votre part…

          • Ah oui, l’HCQ n’a pas été interdite en janvier ? Et désormais les instances sanitaires ne cherche pas à imposer le remdésivir (malgré sa dangerosité prouvée) ? Franchement, ce n’est pas sérieux.

            • nan …l’étude Discovery que vous adorez prouve l’inefficacité du remdesivir…Nous en avons acheté pour je ne sais plus combien et comme le vaccin H1N1…faudra les redonner aux Emirats voire au Qatar…!!

    • Personne ne peut être bon en communication moderne, quand en face vous avez des gens qui ressemblent de plus en plus à une oligarchie caractérisée par le capitalisme de connivence (alliance hommes de l’État – entreprises adeptes de la connivence avec le pouvoir politique – médias dépendant financièrement de deux groupes précédents). Même si vous êtes policé et le plus diplomatique possible dans vos interventions, comme par exemple le Pr Toussaint, vous êtes classé « complotiste » par les gens susdits.
      Donc non, Raoult a eu raison de rester lui-même, avec son côté bourru : ce qui compte, c’est le fond, et sur ce plan, beaucoup de Français ne s’y sont pas trompés.

  • « redonner espoir aux français »; faut surtout arrêter de leur casser les couilles et empêcher les médecins de connivence avec les politiques de mettre le pays dans la merde avec leurs décisions arbitraires et totalitaires, et voilà que maintenant ils se demandent s’il faut rendre la vaccination obligatoire ..

  • Bonjour Sigmund,
    Quelles compétences avez vous pour écrire que le traitement Raoult ne fonctionne pas ?
    Sur quoi etayez-vous votre raisonnement ?
    Merci.

    • Le point est l’absence d’éléments probants indiquant qu’il fonctionnerait. Quelles compétences avez-vous pour rejeter, par exemple, la supériorité de la prière sur le traitement Raoult ?

      • @MichelO

        Encore faudrait-il s’entendre sur le sens du verbe « fonctionner » imprécis pour tout médicament,(l’HCL n’est qu’un exemple), et en général à géométrie variable en médecine, où faut-il le rappeler une obligation de résultats ne saurait exister?

        Je vous rejoins cependant sur le fond ainsi que « Sulcerel »,car il va de soi que les compétences doivent primer sur les croyances et autre jugements sommaires contre productives.

        • Erratum : « contre productifs »veuillez m’excuser !

        • En effet, il n’y a pas d’obligation de résultats, mais il y a une obligation de « loyauté » et d’éclairage. Le patient donne son consentement éclairé, en échange le médecin doit fournir un éclairage loyal et effectivement éclairant.

          • @MichelO

            Les conflits d’intérêts et pressions des lobbies ne sont pas à ignorer sachant qu’il existe des enjeux considérables dans le domaine de la santé.

            Dans certains cas, hélas,les » compétences et la loyauté » que tout patient est en droit d’attendre, peuvent être mises à mal comme l’actualité a pu le démontrer récemment lors de scandales sanitaires.

            Un » éclairage effectivement éclairant » doit aussi s’acquérir en privilégiant les meilleures sources d’ information possibles.

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