L’appauvrissement des Français continue

La création de richesses, seul mécanisme qui permet au socialisme de perdurer, est en train de s’effondrer.

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Pauvreté (Crédits Claudius DORENROF, CC BY-NC-ND 2.0)

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L’appauvrissement des Français continue

Publié le 11 novembre 2020
- A +

Par h16.

Et voilà ! Après 40 années d’accumulation de politiques socialistes, de collectivisation, de capitalisme de connivence (qui est au capitalisme tout court ce qu’une tournante est à l’amour), l’État français récolte enfin ce qu’il a semé : des pauvres, par millions.

Bien évidemment, les signes pourtant nombreux qui s’accumulent de toute part ne sont pas présentés ainsi par les médias qui préfèrent brosser un tableau tout en nuées fumeuses et brouillards en clair-obscur, ce qui, avec les capacités naturelles de nos journalistes actuels, revient à faire peindre un Turner par un gamin de 5 ans.

Le résultat est… intéressant.

On découvre, pas du tout effaré si ce n’est par l’absence de battage pourtant nécessaire d’une telle nouvelle, que – conformément à ce que les libéraux expliquent depuis un moment – la fiscalité dite verte n’est qu’une nouvelle façon d’étriller d’abord et avant tout les masses laborieuses et accroît donc les inégalités.

En bons hypocrites, on ne sera donc qu’assez peu surpris de trouver parmi les plus fervents promoteurs de ces imbécillités fiscales tous les bancs de la gauche et de l’arrière-gauche, les turbocommunistes et autres écolos conscientisés qui n’ont de cesse de punir les pauvres. On ne sera pas davantage surpris des propositions des Shadoks du Conseil d’analyse économique qui, pour atténuer les effets catastrophiques de cette fiscalité, envisagent de redistribuer une partie des recettes sous forme de prime : en bons petits Sapeur Camember, ils veulent tabasser d’un côté et distribuer des pansements de l’autre, plutôt qu’arrêter de faire pleuvoir les coups.

Le fait est que l’écologie politique de combat en général, et en particulier celle actuellement appliquée par nos abrutis de politiciens, provoque un appauvrissement général des Français, à commencer par les plus pauvres d’entre eux.

Le dernier exemple flagrant en date est celui de la centrale nucléaire de Fessenheim dont la fermeture est directement responsable d’un retour au charbon pour une partie de l’électricité française : non seulement, il s’est trouvé des politiciens suffisamment stupides pour réclamer la fermeture de tranches nucléaires dans le pays alors que cette énergie est la plus propre actuellement (et de loin), mais en plus s’est-il trouvé des politiciens pour obtenir cette fermeture, et encore d’autres – au premier rang desquels on trouvera Emmanuel Macron – pour l’acter en bonne et due forme.

Toute cette brochette de sinistres crétins est maintenant directement responsable d’un accroissement des pollutions régionales (premier échec), d’une augmentation des émissions de CO2 (deuxième échec), d’un renchérissement de la production électrique française (troisième échec) et d’un appauvrissement consécutif des Français les plus précaires puisque c’est pour eux que le prix de l’énergie est le plus pénible à supporter (quatrième échec).

Eh oui : l’aveuglement idéologique et, pour tout dire, la crétinerie compacte qui gouvernent les décisions écologiques et la prétendue transition vers une énergie intermittente et plus chère rendent les Français plus pauvres.

Et même lorsqu’il ne s’agit pas d’écologisme bêlant, c’est la même idéologie malthusienne, de pénurie et de restrictions quasi-soviétiques qui semble s’imposer dans les esprits, produisant les mêmes décisions débiles qui aboutissent au même appauvrissement général : l’état lamentable de l’économie française ne doit rien au hasard et n’est que la conséquence directe des décisions politiques aberrantes prises, notamment ces derniers mois.

Le bilan, à savoir un million de nouveaux pauvres et probablement plus encore dans les mois qui viennent, est parfaitement aligné avec le désir pas toujours inconscient de nos dirigeants de s’assurer une base électorale captive.

S’il y a bien une chose en marche dans cette République confinée, c’est l’appauvrissement d’une part croissante de la population.

Et c’est logique, du reste : l’occupant intérieur s’est largement servi sur la population qui travaille, produit et crée des richesses. En procédant ainsi, à force de taxes, de contraintes et de ponctions, cet occupant intérieur a pu accroître sa propre marge opérationnelle, c’est-à-dire diminuer les services rendus (soit en quantité, soit en qualité, soit les deux) et en faisant du gras, c’est-à-dire en embauchant toujours plus de petites mains pour ses œuvres.

Parallèlement, l’occupant a tout fait pour augmenter le nombre d’individus directement dépendants de ses largesses, garantissant qu’il serait sinon adulé, au moins choyé par une masse maintenant majoritaire de dépendants.

Malheureusement, l’abaissement de la qualité et de la quantité des services fournis aboutit à des pénuries et des manquements graves. L’augmentation des contraintes finit par enlever toute souplesse nécessaire à l’adaptation aux imprévus. Et lorsque pénuries et fossilisations se combinent, on aboutit à un emballement des problèmes. Ce qui était gênant devient problématique, ce qui était problématique devient catastrophique.

Dans ce contexte, l’arrivée du coronavirus a été le coup d’estoc dans un « système français » à bout de souffle, massivement collectivisé et surtout boursouflé de son universalisme et de son arrogante certitude d’être le meilleur.

Miné par des années de gabegies, d’incurie, de pilotage par expédients, à la petite semaine, il s’est effondré très vite obligeant le gouvernement à chercher, une fois encore, à camoufler le problème au lieu de le résoudre.

Manque de bol : le camouflage par confinement ne peut pas durer dans le temps. Pour faire tenir le système, il faut des gens qui payent, d’une façon ou d’une autre. Ce second confinement sera celui de trop et on arrive maintenant au bout de ce système d’occupation du pays par sa propre administration.

La création de richesses, seul mécanisme qui permet au socialisme de perdurer, est en train de s’effondrer. Oh, bien sûr, il faudra encore un peu de temps pour que l’argent gratuit des autres s’épuise totalement ou que la valeur des billets imprimés à rythme soutenu s’évapore intégralement.

Néanmoins, c’est garanti : à cause d’une classe politique lamentable qu’ils ont élue par paresse et par jalousie, les Français s’appauvrissent et vont continuer à s’appauvrir.

Français, tenez-vous prêts.


—-
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  • Bien sûr, l’étzt lamentable de l’économie française ne doit rien au hasard, et tout au collectivisme rampant.
    Mais fais le pari que c’est grâce à l’appauvrissement des Français que le socialisme va s’instaurer vraiment.
    Pas qu’en France d’ailleurs, beaucoup de pays seront concernés.
    Revenu universel, effacement des dettes en échange de l’abandon du droit de propriété, si ce n’est pas du socialisme, qu’est-ce que c’est?

    • Oui, mais in fine, encore faut-il que l’Etat assure aux pauvres, c’est à dire à tout le monde, les moyens de vivre. En l’absence de matières premières, il ne reste plus que l’endettement pour tenir. Beaucoup moins pérenne que les matières premières.

      • Les prêts garantis par un Etat quasi falli ne vont pas mener bien loin les entreprises qui y auront souscrit

      • Les matières première ne sont pas un souci, non transformées elles ne coûtent quasi rien et sont disponibles en abondance quoi qu’en disent les pastèques.
        Le problème ce sont les entreprises privées, les vaches à lait de nos sociétés, celles qui fournissent tout.
        .
        Aux 29,7 millions d’actifs, on retranche 5.5 millions de fonctionnaires, 1.5 millions de salariés d’état, 9 millions de chômeurs ou faibles activités précaire…
        Il reste 13.7 millions de vrais emplois pour faire vivre 67 millions de Français et encore, les salariés français travaillent moins longtemps en horaire et en carrière que d’autres européens vertueux.
        Le capitalisme est efficace, mais pas à ce point. Le peu qu’il reste en France ne peut combler ce trou gigantesque dans la création de richesse.
        CPEF !

    • La petite bête : Problème mal posé, car uniquement qualitatif. Or, ce qui compte, c’est la quantité.
      Quand les producteurs, créateurs de richesse, sont entravés et en chute libre au profit de consommateurs (profiteurs) en augmentation régulière, il arrivera nécessairement un moment où les deux courbes se croisent.
      Il semble que nous ayons déjà dépassé ce moment, désespérément prolongé par emprunts à tout va, mais cette manœuvre n’a évidemment aucun avenir.
      L’effondrement social, inéluctable, sera violent et sanguinaire.

  • H16 c’est d’abord un sens de la formule inégalé, j’aime beaucoup la « crétinerie compacte » dans celui-ci 🙂
    Ça n’a l’air de rien, mais le style, la forme sont responsables de plus de conversions au libéralisme que le fond de nombreux articles arides.
    On vient pour les punchline, l’humour et comme le fond est solide, on écoute les arguments, on se renseigne et on se met à adorer les riches et les chatons en sauce devient libéral.
    Dans le même genre, le style du youtubeur « Raptor Dissident » a libéré une jeunesse internet honteuse de ne pas être de gauche.
    .
    La gauche à trop longtemps eu le monopole des formules qui parlent bien à une jeunesse au savoir politique et économique embryonnaire. Ne pas être de gauche à notre époque d’étatisme est la vraie rébellion, il ne manquait que des orateurs de talent.

  • Ca sent l’oignon. Mais malheureusement il reste encore de l’argent des autres. Le socialisme rampant va se durcir et montrer les dents, c’est quand la bête est acculée qu’elle devient dangereuse. Ses servants et obligés sont nombreux, ils y ont tout à gagner, ils ont la presse, l’armée, la police, la justice nos chances sont … nulles ils y ont veillé depuis .. toujours.

    • « il reste encore de l’argent des autres »

      Malheureusement, avec le parachutage de fausse monnaie, l’argent des autres ou du bas de laine des français est virtuel. Autant que l’appauvrissement des français.

      La réalité est qu’il n’y a plus de production de bien : parce que plus personne ne travaille (confinement et récession virtuelle), qu’on produit du vent écologique à la place de biens de consommation ou d’infrastructures, et que personne même n’a intérêt a travailler dans un système ou l’argent et la propriété ont disparu mais ou l’état s’engage à assurer gratuitement la subsistance de chacun on ne sait trop comment.

      Donc comme dit le type qui tombe d’un gratte-ciel étage après étage : « jusqu’ici tout va bien ».

    • Pour ne pas s’effondrer il va devoir faire face à une contestation inégalée au fur et à mesure que le groupe des victimes va s’agrandir.
      .
      Les sans-dents n’ont aucun accès aux médias et au pouvoir, mais quand l’argent va manquer, les petits fonctionnaires et salariés d’état qui se croyaient dans la classe des privilégiés vont découvrir qu’ils n’ont été que des domestiques et ça va faire du monde.
      .
      L’effondrement ne vient jamais d’en bas, c’est toujours une partie de l’état qui se retourne contre l’autre et entraine le « peuple ».
      .
      J’aime bien l’oignon cela dit… Au moyen-âge on le mangeait cru avec un peu de pain, j’ai faim.
      Ce soir émincé de veau aux champignons avec une petite sauce au vin. Mais pourquoi je raconte tout ça moi ?
      Le manque de glucose probablement… 🙂

      • Cela va forcément s’effondrer. Comment ? C’est un peu beaucoup une inconnue.

        Dans leur logique d’élites et de guides de la nation, les politiques ont sans aucun doute poussé le bouchon un peu trop loin. Il leur faut maintenir le pays « coûte que coûte », en inventant des ennemis extérieurs à la nation par l’autorité (traduire despotisme) sachant que c’est un suicide politique et un sabordage de la démocratie.

        Cela ne semble pas inquiéter les media un seul instant. Il faut dire qu’ils sont les premiers responsables donc pas près de l’admettre. (Comme dans le passé).

  • Le socialisme même ,tout le monde ne peut pas être riche donc tout le monde sera pauvre.

  • On ne le dit jamais assez, ce sont les plus pauvres qui trinquent le plus des augmentations de l’énergie et des taxes! Pas les bobos d’où leur vote écolo-socialiste. Ils ont réélu l’âne Hidalgo à Paris, le maire le plus dispendieux et stupide de France, c’est dire!

    • Quand les voleurs se servent dans les magasins, ce sont aussi les plus modestes qui paient la répercussion du coût sur le prix.

  • Il est certain que l’hégémonie Étatique française constitue la principale cause de de paupérisation croissante que nous connaissons.
    Nous avons en France une classe politique constituée majoritairement de fonctionnaires recyclés et majoritairement en phase avec l’Enarchie au pouvoir.
    Cette situation aberrante consiste notamment:
    – A racketter à outrance ceux qui sont encore en état de faire preuve d’efficacité économique,
    – A accepter l’immigration illégale de populations refusant majoritairement d’être intégrées à notre société civile,
    – A vouloir, « en même temps », distribuer des caricatures à la barbe de tous ceux qui, déjà, se positionnent en conquérants…

  • Le fait est que l’écologie politique de combat en général

    C’est toujours une politique de cons.bas 😉

  • à titre d’exemple mon cas, j’ai toujours bossé , dans le privé avec un salaire pas mirobolant mais ça m’a permis d’acheter un petit terrain et de faire construire, j’ai une petite voiture et mes loisirs sont le cinéma et les jeux vidéos..étant célib je paie plein pot les impôts, taxes et tout le bordel et bah vous savez quoi, ça doit faire plus de 7 ans que j’ai pas acheté de fringues décents, que je ne suis pas allé au restau et que je ne prends pas de vacances et récemment j’ai eu un héritage qui m’a permis de faire quelques travaux chez moi , je ne vis pas je survis et on doit être un sacré paquet en France comme ça.

    • de même qu’il devient très difficile, même pour des cadres de faire vivre une famille si les deux conjoints ne travaillent pas…

    • Plus personne n’a de visibilité pour l’avenir. J’admire les gens qui croient encore en Macron ou un politicien.

      • Ceux qui vivent de l’état ont raison de croire au socialiste Macron et ça fait un paquet de monde. A court terme c’est gagnant puisqu’il ne va pas toucher à leurs privilèges.
        A court terme.

      • c’est bien pour ça que je suis abstentionniste depuis fort longtemps.

        • Votez nul! Ca sera plus productif que d’avaliser le choix des cons.
          Quand 50% des inscrits voteront nul, ça bougera.

          • doux rêve , le nul n’est pas pris en compte et ne sera jamais un facteur déclencheur..et je préfère ne pas participer à ce système (et non ce n’est pas avaliser le choix des cons comme vous dites)

    • Vous n’êtes pas le seul. Des millions de Français des classes moyennes, ceux qui travaillent dur, qui prennent tous les risques, ceux qui créent absolument toutes les richesses, sont spoliés sans merci par l’Obèse. Quand 1 seul producteur doit financer 4 improductifs (fonctionnaires, chômeurs, RSA, retraités), son niveau de taxation atteint mécaniquement 80%.

      80% de taxes : l’ampleur de la spoliation la rend tout simplement insupportable.

      Comme avec tout système socialo-collectiviste, l’Etat obèse arrive en fin de vie par manque d’argent des autres. Son effondrement promet d’être spectaculaire.

    • J’espère que vous avez bien payé les droits de succession sur votre héritage.

  • Le budget de l’éolien en mer approche les 100 milliards
    Le prix de l’électricité sera 6 fois le prix du marché
    En prime, la pêche française – déjà mise en danger par le Brexit – sera sinistrée, mais cela ne pèse pas lourd pour des petits cerveaux de bobos.

    • @Herakles – + 1000 !
      Et leurs petits cerveaux de bobos ne peuvent compatir :
      1) à la ruine des riverains spoliés. (valeur devenue nulle de leur maison voir les prix sur le Bon Coin, vs trouverez des maisons à partir de 15 000 € ! tiens pourquoi ? reportez-vous alors à une carte officielle de la répartition éolienne et vous aurez la réponse !)
      2) au fait que ces riverains, ces petits ruraux parmi les plus pauvres du pays, devront de surcroît s’acquitter de lourdes taxes pour ne serait-ce qu’aller acheter leur baguette de pain quotidienne.
      Ces péquenots ne bénéficient pas des largesses de la politiques de la ville, dont les quartiers sont richement dotés en infrastructures diverses, à la campagne c’est démerdes-toi comme tu peux et apprends à te priver de tout !
      3) sont obligés de renoncer au chauffage pour cause de taxes exorbitantes sur les énergies => donc seront plus fragiles pendant les périodes hivernales. Voir l’exemple du Portugal, pourtant pas classé dans les pays les plus froids, où chaque hiver les petits retraités meurent de froid à leur domicile !
      4) et ces petits cerveaux de bobos ne peuvent penser à la maltraitance que leurs joujous prétendûment écolos infligent à ces populations de « ploucs » qu’ils méprisent ! Peut-être, et à la limite, s’appitoieront-ils davantage sur le sort des animaux, soumis aux mêmes tortures.
      A se demander s’ils sont plus ignorants que corrompus !

      • y’a des alternatives comme le poêle pour le chauffage 😉

      • @Paysanne
        Bonjour,
        Les bobos ne peuvent compatir : ils demandent et obtiennent par le vote des trucs dont ils font tout pour s’en échapper et ne pas le subir.
        Le socialisme ça devient éviter de subir le calvaire que tu fais vivre aux autres.

  • « capitalisme de connivence (qui est au capitalisme tout court ce qu’une tournante est à l’amour) »
    Ca m’a fait ma journée et je le ressortirai ! Merci H16 ! 😀

  • Vous m’inquiétez, H16, vous que j’ai connu plutôt critique narquois, dénonçant avec humour et un certain détachement les stupidités, errements et contradictions de notre classe politique.

    Depuis un certain temps, assez récent, je lis entre vos lignes une rage que vous tentez de contenir en vous raccrochant au ton léger et distant qui fait votre griffe…

    Mais vos écrits laissent à présent transparaitre une certaine inquiétude, presque un désespoir de ne voir les choses s’arranger, un aveu d’impuissance, de combat inutile…

    « Une grande colère en vous je ressens » dirait maitre Yoda.

    Et votre fameux ‘CPEF’ , épilogue narquois de nombreux articles, s’est transformé en un vibrant appel à ‘être prêt’.

    Au fond de moi, quelque chose espère que vous avez tort…
    « Die Hoffnung stirbt zuletzt. »
    ( l’espoir meurt en dernier)

    • Exact, j’ai senti cet éditorial particulièrement rageur, révolté, en colère.

      Il y a hélas de quoi, quand on voit l’étendue des dégâts, le massacre en cours.

    • @ Leipreachan
      Les flèches de H16 sont de plus en plus acérées. Ce n’est pas une évolution qui doit vous inquiéter, bien au contraire. C’est exactement ce qu’il faut : cribler de flèches assassines les arguments de la tyrannie. Les mots sont les armes de l’intelligence ; ils finissent toujours par faire triompher celui qu’une juste révolte oblige à s’exprimer.

    • On rigole beaucoup quand on monte dans une attraction potentiellement dangereuse ; le frisson, l’adrénaline.
      Quand le rail a lâché et que la cabine est réellement en chute libre, l’humour est tout de suite plus… grinçant.

  • Tant qu’il subsistera un prof syndiqué dans une école au fin fond de la France profonde , on trouvera un libéral pour dénoncer la soviétisation de la France.

    • Pour l’instant la réalité est que la France avec 60% du PIB mangé par l’état, la fiscalité la plus haute du monde occidental et 1 salarié sur 3 payé par les impôts de deux autres, la France est bien une bureaucratie soviétoïde, d’ailleurs totalement en faillite comme son sinistre grand frère.

    • Vous savez, il suffit simplement de renoncer à piquer le fric d’autrui pour que les critiques cessent. Tout ce qu’on demande, c’est de ne pas participer par contrainte. Mieux, au-delà de l’Etat minimal régalien, le socialisme pourra toujours exister, mais il devra se contenter des participants volontaires pour collectiviser leurs biens personnels (et rien de plus).

      « Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain ; tu ne désireras point la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

      La morale, ce n’est pourtant pas si compliqué.

  • Ils sont nuls et le peuple s’appauvrit encore plus à cause d’eux.
    Bruno Le Maire et la horde d’énarques de Bercy échouent lamentablement dans le sauvetage de l’usine Bridgestone.

    https://www.lefigaro.fr/flash-eco/bridgestone-ferme-le-site-de-bethune-20201112

    • Bridgestone Europe basé en Belgique doit faire des économies à cause de la crise. L’entreprise qui couvre l’Europe, l’Afrique et une partie de l’Asie ferme en priorité le moins rentable de ses sites de production.

      Le moyen de s’y opposer : abaisser les taxes et les normes.

      On n’est visiblement pas près de réindustrialiser le pays. Il va falloir passer des promesses politiciennes à l’action concrète. Et comme on ne peut pas avoir en même temps une administration pléthorique et des usines florissantes, ça risque de tirailler un peu.

  • Les français aiment la pauvreté.
    Alors maintenant que nous sommes tous pauvres, de quoi nous plaignons nous ?

    • OUI. Du temps de nos grands parents le temps de travail/ durée de vie était de l’ordre de 25/30 %. Aujourd’hui 85 ans de vie x 8760 heures/an = 744.600 heures de vie / 1600 h de travail x 40 ans = 64.000 h. Soit : 8,6 % ( pour un fonctionnaire du Sud , on tombe à 7 %)
      En 1950 le nombre d’heure travaillées par français, par an était de 1000 h.. En 1970 de 800 h et actuellement de l’ordre de 660 heures.. Car c’est bien connu, nous avons la meilleure productivité du monde.LOL
      Ceci dit : la production de richesse -notamment en zone rurale- a été largement détruite par l’idéologie de la CASSE successorale des petits patrons,
      organisée par la connivence de l’aristocratie politique rouge et noire locale, sous les applaudissements des élites jalouses et du peuple haineux, en délire!

      Oui . De quoi nous plaignons nous ??

      • 630 heures par habitant et par an, précisément. Et bons derniers dans le classement fait par l’OCDE : https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/les-francais-ne-travaillent-que-630-heures-par-an-un-record-selon-l-ocde-7795138516

        Et encore, dans ces 630 heures/an, sont inclus les emplois de fonctionnaires improductifs (tous les gratte-papier des multiples administrations et services publics que compte ce merveilleux pays socialiste). Autrement dit, les heures de travail productif réel, en France, c’est encore moins que ces 630 heures/an. Comme l’a dit Cavaignac ailleurs, un actif productif fait vivre environ 4 improductifs : ça va forcément bien se terminer.

        • @Jacques B.
          Bonjour,
          Si dans les 630 sont compris les emplois, donc les heures improductives, en les enlevant, le nombre d’heures devrait plus haut, non ? Les emplois improductifs des gratte-papier grèvent cette moyenne.

          J’avoue que diviser le nombre d’heures par 67 millions d’habitants je trouve cela un peu gros, ou alors c’est fait exprès pour nous faire passer pour des grosses fégnasses (tout en expliquant que nous sommes les plus productifs malgré tout dans l’article).
          Je ne comprends pas la raison de la division par le nombre total d’habitants lequel inclut les retraités et les bébés. La division par le nombre d’actifs me semble plus appropriée : on tombe alors à 1407 heures par an par actif. L’Allemagne serait du coup moins loin de nous : sa moyenne serait de 1436 heures par an par actif (41,73 millions d’actifs en 2018 d’après Statista)

  • « Toute cette brochette de sinistres crétins […] est le plus pénible à supporter (quatrième échec). »
    Aucun échec pour eux : tout ceci est parfaitement programmé !!! L’objectif est simple : faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat !!! On ferme Fessenheim, on remplace par du charbon… On vendra plus cher l’électricité et on fera des taxes écolos en plus. Tout bénef pour l’Etat !!!

     » l’arrivée du coronavirus a été le coup d’estoc dans un « système français » à bout de souffle, massivement collectivisé et surtout boursouflé de son universalisme et de son arrogante certitude d’être le meilleur. »
    –> Pas du tout d’accord. Il faut voir les « demandes d’un monde d’après », les hurlements contre le capitalisme qui serait « la cause du covid » (en oubliant que cela provient d’une dictature communiste), la dégradation des habitats qui aurait « forcer le virus à muter » pour attaquer l’homme (Darwin, revient !!! ils ont rien compris à l’Evolution !!!)… Pour comprendre que le Socialisme français va très vite devenir un Communisme Français !!!
    La fin n’est pas encore là… Il faudra attendre encore 50 ou 80 ans !!!

  • Nous bâtirons le boulevard du triomphe du socialisme.
    Alors surgira l’homme nouveau.
    Eau et gaz à tous les étages.

    • @Austrasie
      Bonjour,
      « Eau et gaz à tous les étages. »
      Ce n’est jamais arrivé en terres socialo communiste.
      Aux étages de la nomenklatura, c’est certain. Les dirigeants socialo communistes ne manquent d’aucun confort.

  • « Français, tenez-vous prêts »… à quoi ?

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