Élections américaines 2020 : 3 leçons à retenir

1. Avancées libérales – 2. « Qualité » du scrutin – 3. « Qualité » du programme de Joe Biden.

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1280px-Joe_Biden_(48605397927) By: jlhervàs - CC BY 2.0

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Élections américaines 2020 : 3 leçons à retenir

Publié le 10 novembre 2020
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Par Nathalie MP Meyer.

Il s’est passé des choses très intéressantes lors du grand round électoral américain de cette année. Appelés à choisir le 46ème président des États-Unis, à renouveler un tiers du Sénat ainsi que l’intégralité de la Chambre des Représentants, les électeurs devaient également se prononcer par référendums locaux sur plusieurs sujets socio-économiques d’importance.

Ce n’est pas une mince victoire libérale que de constater combien des politiques typiquement dirigistes ont été fermement rejetées, y compris dans des États acquis de longue date au parti démocrate.

En Californie, 40 millions d’habitants, la nette et prévisible victoire du candidat présidentiel démocrate Joe Biden n’a pas empêché les électeurs d’écarter sans ménagement la « proposition 16 » qui visait à introduire un principe de discrimination positive pour les femmes et les minorités dans leur accès aux emplois publics et dans les universités.

Malgré un budget colossal consacré à la promotion du projet et un soutien de toute la gauche californienne, dont la co-listière de Joe Biden Kamala Harris, il semblerait que le rêve américain d’une égalité de traitement basée sur le mérite de chacun et non sur son genre ou sa couleur de peau soit plus vivant que jamais.

Un résultat d’autant plus appréciable que le féminisme et l’antiracisme très en vogue sur les campus américains sont en train de sombrer lamentablement dans la radicalisation autoritaire de la cancel culture, technique qui consiste à faire disparaître ses opposants du débat public. À noter d’ailleurs que selon des sondages « sortie des urnes », Donald Trump a amélioré son score auprès des minorités par rapport à 2016.

Second revers pour les partisans de la régulation à l’extrême, la « proposition 22 » présentée par quatre grands acteurs du transport et de la livraison à domicile via des applis internet dédiées dans le but de conserver aux chauffeurs et livreurs qui travaillent avec eux le statut de travailleurs indépendants a été approuvée par 58 % des électeurs californiens.

Uber, Lyft et les autres se battaient pour revenir sur une récente loi californienne qui obligeait ces entreprises à considérer leurs partenaires comme des salariés. L’initiative individuelle et l’esprit d’entreprise qui font aussi partie du rêve américain semblent également très vivants.

Citons pour finir les différents votes ayant eu lieu dans plusieurs États d’obédiences politiques diverses pour légaliser un certain nombre de drogues. L’idée étant non pas d’en encourager la consommation, mais de traiter le réel problème de la toxicomanie américaine autrement que par des mesures de prohibition qui n’ont jamais marché nulle part.

Ceci étant dit, il est bien évident que le grand résultat attendu depuis le 3 novembre, jour de l’élection, est le nom du vainqueur de la course présidentielle. Dans une poignée d’États (Arizona, Nevada, Géorgie, Pennsylvanie et Caroline du Nord), les résultats sont si serrés que les instituts de sondage attachés aux grands organes de la presse américaine n’ont pas été en mesure de donner leur estimation du vainqueur avant le samedi 7 novembre, sachant que le décompte des bulletins est toujours en cours au moment où j’écris.

Pas de dissonance entre eux : aussi bien le média conservateur Fox News, que l’agence Associated Press ou le média pro-démocrate CNN indiquent que l’ex-sénateur démocrate et ancien vice-président de Barack Obama Joe Biden, 78 ans, a toutes les probabilités d’être le 46ème président des États-Unis.

À noter que Fox News a pris de l’avance sur tous les autres en attribuant l’Arizona à Biden très tôt dans le dépouillement.

Un résultat qui ne convainc pas le président sortant Donald Trump. Il s’est déclaré vainqueur du scrutin dès le 4 novembre et il dénonce depuis une vaste fraude à son encontre, notamment via les votes par correspondance que son concurrent a toujours encouragés par précaution sanitaire contre le Covid-19 et que lui a déconseillés en raison du vecteur de triche potentielle qu’ils pouvaient devenir. Du fait de la pandémie, ceux-ci représentent en effet 100 millions de bulletins sur un total de l’ordre de 160 millions de suffrages.

Loin d’admettre sa défaite, Donald Trump promet au contraire quantités de poursuites judiciaires et des demandes de recompte pour faire éclater la vérité au grand jour.

Tout le camp républicain ne le suit pas dans cette voie, à commencer par Fox News et un certain nombre de personnalités qui se désolidarisent, mais sur les réseaux sociaux, la bataille fait rage dans une montée aux extrêmes assez décourageante.

Entre certains pro-Biden qui se réjouissent d’avoir vaincu le fascisme, rien que ça, et certains pro-Trump qui déjouent complot mondial sur complot mondial, rien que ça, je partage pour ma part la position adoptée par le comité éditorial du Wall Street Journal (WSJ) dans son article du 6 novembre.

En l’occurrence, Donald Trump a tous les droits de demander des recomptes lorsque les résultats sont très serrés et il a de même tous les droits de faire appel à la justice s’il pense que des fraudes ont eu lieu. Mais pour cela, il lui faudra un peu plus de biscuits que des déclarations aussi tonitruantes que vagues sur la « massive fraud » qui se dresse contre lui.

Si, à l’issue de toute la procédure, Biden venait à conserver les 270 grands électeurs dont il a besoin pour entrer effectivement à la Maison Blanche, le WSJ exprime l’espoir que Donald Trump concéderait sa défaite avec élégance, ceci pour donner le panache final à tout ce qu’il a réalisé de bien sur le plan économique comme sur le plan diplomatique en quatre ans de mandat à la tête des États-Unis.

Mais le départ de Trump signifierait-il pour autant que Joe Biden serait une bonne affaire pour les Américains ? À considérer son programme tout en dépenses publiques, impôts et réglementations supplémentaires dans la plus fine tradition française, c’est douteux.

Donald Trump ne s’est pas montré non plus très scrupuleux sur les dépenses, avec pour conséquence que le déficit public a explosé et que la dette publique des États-Unis atteint maintenant 100 % du PIB, mais au moins a-t-il fortement baissé les impôts et éliminé bon nombre de réglementations inutiles, ce qui s’est vu dans la croissance de l’économie américaine et un taux de chômage tombé à 3,5 % avant l’apparition du Coronavirus.

Mais avec Biden, ce sont 11 000 milliards de dollars de dépenses supplémentaires sur 10 ans qui sont prévus afin d’élargir l’Obamacare (couverture santé), financer son propre Green New Deal (écologie et climat), augmenter les prestations sociales, financer les écoles et relancer l’économie dans le contexte du Covid-19. Toutes proportions gardées, on croirait entendre Bruno Le Maire nous expliquer l’effort prodigieux à base de « quoi qu’il en coûte » du gouvernement français en ces temps de pandémie.

Face à cela, il est évidemment prévu d’instaurer de nouveaux impôts, mais la dépense est devenue tellement « out of control » – pour reprendre l’expression du site libéral reason.com dans la vidéo explicative ci-dessous (03′ 36″) – que la dette américaine continuera à augmenter follement.

Mais ce n’est pas tout. Joe Biden compte aussi réguler drastiquement tous les aspects possibles de la vie de ses compatriotes, des contrats de travail entre employeurs et salariés jusqu’à la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, exactement comme la loi Avia tentait (inconstitutionnellement) de le faire en France.

Perspectives bien moroses compte tenu du ralentissement attendu de l’économie mondiale suite à la pandémie de Covid.

Mais il y a quand même quelques bonnes nouvelles !

La première, c’est que Joe Biden ne pourra sans doute pas mettre son programme en application comme il l’entend. Il devra compter avec la volonté du Congrès. Or tout montre que le Sénat va rester républicain tandis que la majorité démocrate à la chambre des représentants est en passe de perdre beaucoup de sa superbe.

Et la seconde, c’est que dans la configuration qui s’annonce – Joe Biden à la Maison Blanche et les républicains dans l’opposition – tout est en place chronologiquement, économiquement et idéologiquement pour qu’une candidature républicaine dépouillée des aspérités inutiles du trumpisme et revenue aux valeurs du conservatisme fiscal et de la protection des libertés voulues par les Pères fondateurs trouve un écho significatif dans le pays dès 2024.

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  • « la dette publique des États-Unis atteint maintenant 100 % du PIB »

    Dépasse largement 100% du PIB.

    Se méfier comme de la peste de ce qui est publié par le Figaro en matière économique, en matière de santé et pour tout ce qui touche au climat. Sur tous ces sujets, le Gorafi a désormais plus de valeur (de subtilité, mine de rien) que la propagande éhontée étalée dans le Figaro.

    • N’hésitez pas à donner les médias validés par votre Miniver !

        • mmmh… m’kay… je suppose que la liste contient Breitbart et CP… C’est tout ? Sans doute.

          • Ce mépris à l’égard de CP, de ses auteurs et de ses commentateurs interroge sur votre capacité à perdre votre temps si précieux. Pas le signe d’une grande intelligence.

            • Vous qui me parlez de mépris… je rêve… Vous méprisez tout le monde et pas seulement les caissières (petit rappel), mais au vu de vos commentaires avec MichelO et autres sur le covid, vous méprisez même les libéraux les plus traditionnels de ce site.
              Et je ne méprise qu’une seule personne dans les commentateurs ici, et ce n’est pas vous (je tiens en estime votre savoir), ni même Guillaume P (ça surprend hein). Côté auteur, il est normal de critiquer des faiblesses méthodologiques, d’apporter un éclairage différent, de sortir la réflexion du fossé doctrinaire dans laquelle elle est faite, etc… Certes, ya bien un « auteur » que je méprise profondément, mais je ne lis pas ses éditos et je ne réagis pas dessus.
              Bref… je ne suis pas soumis à votre Miniver ni à aucune autre obédience médiatique, quoi que puissent penser les trolls, les menteurs et les paranoïaques.

              • Votre capacité à accuser autrui de vos tares est sans limite, mais sans surprise. Vous croyez sans doute la démarche follement originale, mais elle n’est que banale, ni la première ni la dernière tentative de trollage. A chaque saison électorale, un nouveau prurit socialoïde apparaît puis s’en va comme il est venu quand les passions s’apaisent.

          • on peut sans doute ajouter le mises institute et reason. et vous c’est quoi votre Miniver médiatique?

            • Aucun :-), c’est l’avantage d’être libéral. Je m’informe à différentes sources, parfois en me bouchant le nez mais jamais en fermant les yeux. D’autres s’abreuvent à des mamelles médiatiques, moi je fais de la cueillette. Je lis même un peu Dreuz et Rivarol, c’est dire que je visite même les caniveaux. J’évite Libé sur certains sujets. Dommage que Valeurs Actuelles soit pas accessible, je serais curieux.

  • Enfin le retour d’un bon article de la part de Mme Meyer ! Ouf !

  • Cette histoire n’est pas terminée, il y a encore beaucoup de choses qu’on ne sait pas et il me parait donc très prématuré de tirer des conclusions à ce stade.

  • Prouver qu’il y a eu des fraudes est très difficile. Mais ce qui est certain, c’est que les attitudes des 2 partis en matière de mécanisme électoral sont diamétralement opposées :
    – les Républicains sont pour un contrôle rigoureux ;
    – les Démocrates font preuve d’un laxisme total qui ouvre la porte aux possibilités de fraude.
    Quelques exemples :
    – en Pennsylvania, on n’est pas tenu de vérifier les signatures des bulletins reçus par correspondance en les confrontant à la fiche électorale
    – n’importe qui peut voter sans avoir été inscrit sur une liste électorale, on va simplement mettre son bulletin de côté pour vérifier a posteriori s’il avait bien le droit de voter.
    – On ne comprend pas non plus pourquoi il faut accepter des votes par correspondance reçus après le jour de l’élection, alors qu’il suffirait de fixer une « deadline » suffisamment éloignée du jour du vote pour prendre en compte les éventuels délais postaux.
    Par ailleurs, cette possibilité de vote par correspondance est une aberration dans un processus démocratique normal, la meilleure garantie a toujours été le vote en personne le jour de l’élection. Pour ceux qui ne peuvent se déplacer, ils peuvent donner procuration à une personne de confiance, et cela doit être dûment contrôlé par la commune, en Belgique c’est comme cela que ça se passe.
    On pourra toujours objecter le « Covid » qui a bon dos pour excuser toutes les entorses aux processus démocratiques. Mais même en période de confinement, on peut se déplacer pour aller au supermarché acheter de la nourriture, alors pourquoi ne pourrait-on pas se rendre au bureau de vote , à condition que toutes les mesures « barrière » soient respectées.

    • En France aussi, le vote par correspondance est interdit (depuis 1975) parce que trop sujet aux fraudes. Il est étonnant qu’une grande démocratie comme les États-Unis ait conservé ce type de vote. Pareil pour le contrôle d’identité.

  • Merci à Nathalie pour cette synthèse de la vie publique des USA et de se poser la question: « le départ de Trump signifierait il pour autant que Joe Biden serait une bonne affaire… »
    Il est certain que, quelque soit la tendance au pouvoir – républicains ou démocrate – on assiste à une augmentation croissante et exponentielle de la dette publique.
    Il semble donc évident que la suite des évènements va dépendre de la valeur que l’économie mondiale attache au dollar US; une monnaie qui constitue la principale unité de compte du commerce international…

    • quelle sont les alternatives au dollars? l’euro est une rigolade, le yen n’en parlons pas et le yuan n’est qu’une marionnette du PCC…reste le franc suisse et le mark si il revient un jour…

  • La noire de service qui sert de colistiere à Biden sait elle que son boss a fait l’éloge funebre d’un membre du KKK qu’il considérait comme son mentor ?

  • Sur le vote américain, il y a me semble-t-il trois niveaux de situation.
    1) Une scrutin inhabituel : nous y sommes avec un dépouillement tardif de bulletins très favorables à un candidat, avec à la clé un renversement de tendance.
    2) Des anomalies : il faut vérifier la cause du comportement inhabituel, qui à priori doit affecter tous les bureaux de vote similaires (niveau social, minorités, âges …) de manière similaire. Un calcul statistique minutieux à faire, à la taille du comté ou du bureau de vote. Un élément étrange cependant, cet afflux tardif a concerné essentiellement des swing states (pas tous, voir la Floride). L’argument selon lequel les électeurs démocrates auraient eu peur du covid, pas les républicains, me laisse penseur. (pas ceux de Floride ou de Californie ?).
    3) Des faits de fraude par recoupements et témoignages.
    Si ce dernier point vise des lieux avec anomalies (point 2), la suspicion de fraude devient très forte.
    Trump est passé directement au 3. Le 2 devrait être établi aisément à partir des résultats. Le 3 viendra plus tard ou non.

  • Bon article, mais l’auteur oublie de mentionner que si Biden est officiellement élu président, il risque fort de ne pas aller au bout de ses 4 ans de mandat, vu ce que de plus en plus de gens assimilent à un Alzheimer désormais avancé. Autrement dit, c’est Harris qui pourrait se trouver propulsée présidente ; et quand on sait ses positions sur bien des sujets (plus à gauche que B. Sanders), positions qui lui ont valu, comme vous le notez dans cet article, de voir retoquées, même en Californie, des mesures ayant son soutien, on est en droit de s’inquiéter pour les États-Unis…

    • Sur un certain nombre de textes comme les traités internationaux c’est le vote du Sénat qui tranche. Un certain nombre de promesses gauchistes/liberticides sont déjà mortes-nées comme le retour à l’accord de Paris ou au nucléaire iranien.

    • C’est un coup d’Etat à double détente : bourrage des urnes pour Biden dans un premier temps, remplacement de Biden par Harris dans un deuxième. C’est ainsi qu’un individu prend le pouvoir sans être véritablement élu, pour imposer les idées d’une élite dévoyée à la majorité du peuple qui n’en veut pas.

      Le précédent historique est l’élection de Kennedy, élu grâce à une fraude électorale dans un premier temps, assassiné ensuite pour laisser la place à Johnson. Suivront 12 années de guerre au Viet-Nam, une décennie 70 marquée par le marasme économique et l’appauvrissement général des Américains, l’accroissement du pouvoir fédéral à des niveaux inédits, la quasi victoire de l’URSS dans la guerre froide…

      On ne donne pas cher de la peau de Biden s’il est finalement élu.

    • Très juste mais vous oubliez que contrairement à la France il y a des contre pouvoirs aux USA. Et le Sénat n’est pas démocrate, ni gauchiste. La majorité démocrate à la Chambre des représentants est très courte, contrairement aux espoirs de l’establishment. Le protocole de Kyoto fut rejeté par 95 voix contre 0. Les démocrates votant contre malgré Bill Clinton. Donc Harris aura les poings liés! C’est surtout le politiquement correct et sa cancel culture qui empoisonnent les USA!

  • Présenter J. Biden comme élu c’est aller vite en besogne et c’est surtout un moyen de forcer les évènements. C’est qu’ont fait les médias qui ont fait campagne pour J. Biden. Sauf, que les résultats ne sont pas encore faits et que le temps passant ,les fraudes apparaissent au grand jour. Cela prend du temps mais peu à peu émergent des poches de fraudes assez importantes. Organisée de longue date et à grande échelle par le parti démocrate, cela comportait des risques , des défaillances , des trous dans la raquette de la fraude. Beaucoup commencent à parler et à témoigner sous serment. A ce jour, J. Biden n’est pas élu mais je ne suis pas sûr qu’il le soit. Cette tentative de coup d’état risque de capoter.

  • Je crois que la principale leçon de cette élection est la limite d’un suffrage universel sur un continent de 350 millions de personnes, avec des particularités par Etat et des décalages horaires énormes.
    Manifestement les Etats-Unis ne se sont pas équipés pour cela.

  • — « la « proposition 22 » présentée par quatre grands acteurs du transport  »

    Pour le fond, je ne sais pas : arrière pensée des 4 grands ?
    Mais en matière de différence culturelle… Il y a des séries TV US qui montrent des transporteurs indépendants en héro de l’impossible négocier un prix et tenter de réussir l’exploit dans leurs moyens !

    — « Fox est un média conservateur »:
    Si c’est pour affirmer qu’il est l’inverse de la série CNN, NYT, WP, MSNBC, etc…. c’est FAUX.
    – Fox est un média centriste, avec un bord à droite (Tucker Calson…) et un (gros bord) à gauche. C’est à Wallas qu’on a demandé d’aller faire le débat. Il faut rappeler que Fox a embauché la journaliste qui avait avouée avoir fourni des questions à la candidate Clinton lors d’un débat de la primaire.
    – Fox a été globalement ambigu à propos de Trump. A chaque moment difficile ils ont clairement « lâché » l’administration Trump. L’affaire Kavanaugh est un exemple.
    – Durant l’élection, Fox a poussé comme les autres média le vent des sondages contraires à la réélection de Trump.

    Donc, reprendre les infos de Fox n’est pas la confirmation d’une analyse objective .

    • Fox, un média centriste. MDR. Cette chaine est une propagande pro-républicaine, elle ne peut même plus s’appeler chaine d’information au UK tellement elle a menti.

      • @Fred31: D’abord, les références à TheGuardian, CNN, NYT, WP ou MSNBC ne valent pas référence ! Ensuite, il faut voir les nouveaux chiffres de la réalité, celle des taux d’écoute de la chaîne Fox News qui s’effondrent depuis que les annonces et prédictions se sont avérées pires que fausses, trompeuses.
        Enfin, il semble que les Murdoch, propriétaires de la chaîne ait voulu aller à l’encontre du noyaux conservateur. Cf les affirmations de la fille Murdoch .

        Fox n’a pas pu s’effondrer en 6 mois, Fox ne subit pas la mauvaise foi de ses auditeurs républicains (ses chiffres de sondages sont faux, pas décevants) et l’attitude de la majorité des journalistes est ouvertement partisanes – tout simplement parce qu’ils sont démocrates. C’est la politique d’ouverture de Fox et elle aurait pu être acceptable avec une vrai ligne éditoriale bi partisane, ce qui ne fut pas le cas.

        La Fox qui envoie le journaliste le plus outrancièrement démocrate de la chaîne pour le premier débat est un aveu.

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