Les énergies renouvelables sont toxiques pour l’éternité

Les quantités de déchets provenant du renouvelable sont éternellement toxiques.

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Eolienne (Crédits : FredArt, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.

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Les énergies renouvelables sont toxiques pour l’éternité

Publié le 9 novembre 2020
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Par Michel Gay1.

Les quantités de déchets provenant de l’éolien et du solaire photovoltaïque, notamment, sont beaucoup plus importantes que ceux du nucléaire pour une même quantité d’électricité produite.

Et ces déchets « renouvelables » sont éternellement toxiques, contrairement aux déchets radioactifs dont la dangerosité décroît avec le temps.

L’électricité nécessite des moyens de production

L’électricité est toujours issue de moyens (éoliennes, panneaux, barrages, centrales,…) générant des déchets lors de leur construction (extraction des matières premières du sol), de leur exploitation et de leur démantèlement.

Une partie seulement des déchets éoliens et photovoltaïques est recyclée, le reste (les déchets ultimes) est abandonné dans des décharges, brûlé ou enfoui.

Ainsi, pour l’éolien, le béton et le ferraillage des socles ne sont pas retirés du sol, et certaines pales sont enfouies dans des décharges, ou brûlées avec émissions de molécules toxiques organochlorées (dioxines).

Les quantités de matières premières (principalement béton, acier, aluminium et cuivre) et de déchets doivent être comparées à l’aune de la production d’électricité de chaque moyen de production.

Ainsi, pour une même puissance installée, un réacteur nucléaire, à présent prévu pour fonctionner 60 ans, produit annuellement en France environ 4 fois plus d’électricité (pilotable, elle…) qu’une éolienne dont la durée de vie est de l’ordre de 20 ans. Il faudra donc construire successivement trois éoliennes pour atteindre les 60 ans.

Pour une même production d’électricité que le nucléaire, la consommation de matériaux de construction des éoliennes doit donc être multipliée par 12 (4 x 3), ce qui engendre autant de déchets.

Pour les panneaux photovoltaïques, le gâchis écologique est encore pire. Leur temps de fonctionnement équivalent pleine puissance en Europe (facteur de charge) est d’environ 1000 heures, soit 7,5 fois moins que le nucléaire. Leur durée de vie étant de 30 ans, ils consomment 15 fois plus de matériaux que le nucléaire pour une même production d’électricité.

Le nucléaire est considérablement moins gourmand en matières premières et laisse beaucoup moins de déchets que l’éolien et les panneaux photovoltaïques pour une même quantité d’électricité produite, et c’est là un avantage considérable.

De plus, les matières premières nécessaires au développement de l’éolien et du solaire photovoltaïque sont peu présentes dans le sous-sol de l’Europe qui devra donc les importer et s’inscrire dans une compétition internationale pour s’en procurer. Ce « détail » a visiblement échappé aux zélateurs des énergies renouvelables.

Et des métaux « critiques »

L’éolien et le solaire utilisent aussi des métaux qui leur sont spécifiques, dits critiques (terres rares), notamment dans les aimants permanents des génératrices d’électricité.

Ainsi, les éoliennes en mer (durée de vie 20 ans) utilisent environ 200 kg de néodyme et de dysprosium par mégawatt (MW) installé, soit 600 kg sur une durée de 60 ans (10 grammes par mégawattheure (MWh) produit).

Ces terres rares, bien que ni toxiques ni radioactives par elles-mêmes, sont séparées avec des produits chimiques agressifs de minerais contenant des éléments radioactifs (thorium, uranium et leurs descendants). Leur exploitation accumule donc des quantités importantes de déchets ultimes toxiques ou radioactifs mal gérés, à l’origine de graves problèmes sanitaires, notamment en Chine.

Quelle consommation ?

Si le nucléaire consomme environ 20 grammes de combustible uranium par MWh, seule une petite partie (un gramme par Français et par an) constitue des déchets ultimes potentiellement dangereux. Ils sont définis avec précision, parfaitement confinés et gérés en France par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA).

Mais l’opinion publique en a peur à cause des déclarations anxiogènes incessantes des médias qui soulignent complaisamment, à tort, les progrès du recyclage des déchets issus du démantèlement de l’éolien et du photovoltaïque.

Or, l’éolien consomme 250 grammes de composites et de fibre de verre non recyclés par MWh.

En effet, plus 20 tonnes de ces matériaux carbonés sont nécessaires pour la fabrication des pales d’une seule éolienne de 2 MW (produisant 80 000 MWh en 20 ans, soit 60 tonnes pour produire 240 000 MWh sur une période de 60 ans).

Pour les panneaux photovoltaïques, le silicium (encore 90 % des panneaux actuels) est extrait industriellement de silice issue des rares filons de quartz très pur, et non à partir du sable des plages.

Le tellure (un des éléments les plus rares de l’écorce terrestre) et le cadmium font partie des éléments toxiques qui sont intimement liés à leur support. Leur recyclage est donc difficile et insuffisant. La durée de vie infinie de ces déchets qui s’accumulent les rend potentiellement plus dangereux que ceux du nucléaire.

100 % renouvelables avec du stockage ?

Si, en plus, comme l’ADEME l’envisage, l’électricité éolienne et photovoltaïque devait être stockée avec de l’hydrogène ou du méthane « vert », alors il serait nécessaire de construire 4 fois plus d’éoliennes ou de panneaux solaires, multipliant ainsi les déchets (à ajouter à ceux de la chaîne de production de l’hydrogène ou du méthane) pour une même quantité d’électricité fournie au consommateur.

Il y aurait donc environ 50 fois plus (4 x 12 pour l’éolien ou 4 x 15 pour le solaire) de matières premières à extraire et de déchets à traiter qu’avec des centrales nucléaires pilotables… qui ne peuvent être remplacées que par d’autres centrales également pilotables à gaz et à charbon, comme en Allemagne.

Or, ces dernières émettent de grandes quantités de CO2, de méthane, et aussi d’uranium, de cendres, de particules fines et de polluants atmosphériques dangereux, dont une grande partie est dispersée dans l’air et restent pour toujours dans les sols jusqu’à de grandes distances des lieux d’émission !

La désinformation de l’opinion publique sur le nucléaire par certains politiciens « verts », avec la complicité de la plupart des grands médias, souligne uniquement ses dangers potentiels (notamment ceux des déchets) et passent sous silence ceux, bien plus importants, des autres modes de production d’électricité, ainsi que leur  dépendance aux matières premières nécessaires.

En revanche des associations écologistes semblent apprécier le gaz importé de Russie comme énergie dite de transition. Mais elles restent étonnamment discrètes sur la toxicité chimique permanente (et donc éternelle) de l’arsenic, du cadmium, du fluor, du mercure, du cuivre du cadmium, du tellure, et des polymères incrustés dans le verre… présents dans les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, avec encore bien d’autres éléments non recyclables dangereux pour la santé.

Or, la forte toxicité de ces éléments et de leurs composés non recyclés ne décroît pas avec le temps et s’accumulent.

En définitive, par rapport au nucléaire, pour disposer d’une même quantité d’électricité, l’éolien et le solaire consomment beaucoup plus de matières premières et sèment beaucoup plus de déchets toxiques… pour l’éternité !2

  1. Article établi à partir du Chapitre 11 du document « Éolien et photovoltaïque : la trahison des clercs » de Bernard Durand et Jean-Pierre Riou.
  2. Annexe

    Les déchets nucléaires sont-ils dangereux ?

    Non, s’ils sont rigoureusement gérés comme c’est actuellement le cas.

    La radioactivité est présente depuis toujours partout dans notre environnement. Il y a des éléments radioactifs naturels dans l’atmosphère, les rivières, les sols, le béton de nos habitations, le bois de nos meubles, dans presque tous nos aliments et, bien sûr, dans les engrais potassiques épandus dans les champs.

    Il y a aussi de l’uranium 238 et du thorium 232 naturels par dizaines de kilogrammes (la teneur peut varier de 0,1 kg à 50 kgs par tonne) dans les premiers mètres du sous-sol de nos jardins, avec leurs descendants radioactifs, dont le radon 222 et le polonium 210. Le Rhône charrie environ 30 tonnes d’uranium chaque année.

    Les organismes, dont le nôtre, ont développé des mécanismes de défense cellulaire efficaces (jusqu’à une certaine dose). Notre corps contient des éléments radioactifs comme le carbone 14 et le potassium 40 (10 à 20 mg) dont la demi-vie (le temps nécessaire pour que la moitié se désintègre) est de plus d’un milliard d’années !

    L’espérance de vie des Français n’est pourtant pas diminuée, ni celle des habitants de la Bretagne, du massif-central ou des Alpes, car les doses de radioactivité reçues sont faibles et probablement bénéfiques.

    L’important n’est pas la durée de vie des déchets radioactifs (dont la radioactivité est d’autant moins intense et dangereuse qu’elle dure longtemps), mais les doses susceptibles d’être reçues.

    Or, celles provenant de la production d’électricité nucléaire et de ses déchets sont, et seront, très faibles et ponctuelles (et le plus souvent nulles) devant celles provenant de la radioactivité naturelle généralisée partout dans la nature (sols, rivières, air, mers,…).

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  • les énergies renouvelables , ça permet d’enrichir une poignée , de valoriser des incultes ( les assos écolos ) ; si ce n’était pas le cas , tout ce petit monde se détournerait illico presto de ces moyens toxiques qui ne sont renouvelables que par une pollution effrénée ;

  • Pour les terres rares, plus d’infos sur https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/lademe-fait-le-point-sur-les-terres-rares-liees-aux-enr-73464/
    Pour le reste, ben M. Gay dit toujours la même chose… et il a toujours en partie raison : il faut maintenir le nucléaire (mais à l’intérieur d’un mix énergétique raisonné).

    • Dans les moulins à vents marins, il y en a tout plein.
      Or c’est ce que veut développer ce pays.
      Et dans les PV, pas de toxiques? Sûr et certain?

      • Oui, il y en a beaucoup dans les éoliennes en mer, comme il est bien écrit dans le lien. Vous ne sous-entendiez pas que je disais l’inverse je suppose ?
        Tiens, vous qui y connaissez un rayon en humour douteux et pas drôle, vous aviez remarqué que les critiques envers les métaux rares sont un copié-collé des critiques envers le pétrole ? Pollution, exploitation et raréfaction des ressources. Amusant non ?

        • Idem pour le charbon qui complète le gaz. Cool, non?
          Et les PV? C’est vrai qu’ils sont tous propres?

          • Rien n’est propre, vous le savez bien.
            Mais les panneaux solaires ont du sens dans certaines situations. Eh oui… pas seulement sur les calculettes ou pour les satellites ou l’ISS ou d’autres trucs perdus dans la campagne où il est plus simple et plus économique de mettre un petit PV pour recharger une petite batterie.

            • L’ennui c’est que le « petite » batterie peut vite peser quelques tonnes si vous voulez consommer comme un citadin.

              • euh… oui.. et ??? Comme je l’ai écrit, les panneaux solaires ont du sens DANS CERTAINS CAS, ce qui signifie « PAS DANS TOUS LES CAS ».
                Misère…

                • Ben dans ce cas, vous mettez une pile à combustible. 16 kWh électrique, 32 kWh en chauffage.
                  Et vous vous foutez de la gueule des compagnies d’électricité étatiques.
                  Pour un Belge, vous devriez le savoir…

                  • Super idée…
                    Perso je ne parlais pas du tout d’une maison perdue dans la cambrousse, mais d’appareils de mesure, de surveillance incendie, de station météo, de truc machin bidule en gros….
                    Même si des gens seraient très content d’avoir des panneaux solaires dans plein de coins paumés.

            • Rien n’est propre, vous le savez bien.

              Rien qu’en regardant vos chaussettes.. 🙂

              Mais les panneaux solaires ont du sens dans certaines situations.

              Jamais dit le contraire.

        • C’est l’argument similaire à celui des écolos… Il est normal de le retourner vers eux non ?

    • l’argument du mix energetique est valide mais il en faut plus pour dire qu’introduire des souces ontermittentes a de l’interet..

    • C’est vilain de désinformer sur le PV qui ne contient pas de terres rares (sauf une techno minoritaire dans les équipements), mais on n’en attend jamais moins du gay chantre du biberon nucléaire d’Etat…
      https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/metaux-panneaux-solaires-51384/

      Les cellules majoritaires (silicium) ne contiennent pas non plus de tellure de cadmium, qui est une technologie alternative… encore une infox habituelle chez toi…
      https://www.photovoltaique.info/fr/realiser-une-installation/choix-du-materiel/caracteristiques-des-panneaux-photovoltaiques/techniques-de-fabrication-des-modules-au-silicium/

      Pour ce qui est du recyclage, il est amusant d’avancer que le danger provient d’uranium et de thorium utilisé dans le processus (et encore) qui ne semble pas faire peur quand il s’agit du biberon nucléaire d’Etat… ou alors c’est encore un délit au faciès ? c’est dangereux chez les solistes, mais pas dangereux chez les nukefans ?

  • Sur tous les sujets, la désinformation est le noeud critique…

  • Bien sûr que si. Ces infos sont disponibles et bien documentées.
    En réalité, ces voitures ou les ENR posent peu de problèmes en termes de « qualité » de déchets (béton, fers à béton, inox, plastiques sont recyclables, et si non recyclés, sont peu polluants, les autres éléments sont au niveau de traces et peu impactants).
    Le souci est ailleurs : dans la disponibilité des terres rares et aussi du lithium (batteries).

  • C’est décourageant de constater que ceux qui nous gouvernent et ceux qui sont censé informer sont sourds et aveugles aux constats essentiels évoqués par M. Gay.

  • Je connais des éoliennes qui ont dépassées 30 ans à côté de chez moi, connectées au réseau en 1991 et même une au Danemark qui a plus de 40 ans et qui produit toujours, en revanche je ne connaît aucun réacteur nucléaire qui ait atteint 60 ans.
    M. Gay ment dans tous les domaines comme il est de coutume depuis 60 ans dans le monde du nucléaire.

  • Si, bien sur que la fabrication du produit est regardée. Le gros du probleme de la voiture électrique repose la dessus.
    Un simulateur assez bien fait: https://climobil.connecting-project.lu/

    • non Le problème de la voiture électrique est que les gens n ‘en achètent pas beaucoup….

      • A raison : pas pratique de se déplacer un fil à la patte. Le marché libre n’a pas son pareil pour faire le tri entre les solutions pertinentes et les concepts farfelus ou pas au point.

  • Comme toujours chez contrepoint on a droit à de la publie information.
    Je ne vois pas de tableau récapitulatif déchet/ Mw produit. On parle des socles en béton des éoliennes mais pas des tonnes de béton pour la construction des centrales….
    C’est dommage car le recyclage des déchets est un point important.
    On aurait apprécié d’avoir le coût.
    Bref encore un article bâclé….

    • M. Gay connait très bien son sujet, cependant il est tellement pro-nucléaire qu’il en oublie parfois la demi-mesure…
      Pour la comparaison des émissions de CO2 (et équivalent) en analyse de cycle de vie, voir le tableau suivant : https://www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?conventionnel.htm
      Le souci est que vous êtes sur un site d’opinion climatosceptique à 99% et que dès qu’on parle de CO2, on se fait traiter de pastèque collectiviste, alors bon…

      • non ce site n’est pas climatosceptique à 99%…

        justement, le scepticisme est rare dans le débat climatique, c’est convictions contre convictions.

      • Si on analyse le problème avec les mêmes paramètres que les écolos, l’argument des émissions de CO2 est la fermeture des centrales nucléaires est bien une belle fumisterie ! Comment peut on faire la guerre à une source d’énergie qui montre depuis des dizaines d’années qu’elle n’aime pas ou peu de CO2 ?

    • Le béton est découpé, contrôle et stocké à part pendant une période de sûreté. Il peut servir de matière première par après.
      Les aciers du réacteur sont décontaminés, et peuvent être recyclés de la même manière.

  • la démonstration « écologique » n’est pas faite…
    vous avez juste des constats, des faits ..et le lecteur est supposé juger et choisir.

    où donc se situe la comparaison réelle?

    où est la formule magique qui dit impact écologique d’un watt nucléaire égale x impact pour la filière renouvelable égale y?
    et si en plus on doit tenir compte du temps…x temps t , x(t) et y(t)..

    non…il n’y pas de justification écologique ABSOLUE qui justifie l’abandon de la filière nucleaire..les déchets nucléaires sont gérable dans une gamme de temps qui fasse sens à un cout estimable..

    On doit refuser la logique de détermination absolue d’un impact environnemental..sinon on fait le jeu des écologistes ou celui qui gagne est celui qui est le plus convainquant pas le plus « raisonnable ».

    • La planete est sensible à l’ensemble des émissions et c’est le systeme complet qu’il faut évaluer.
      L’ennui c’est que les ENR étant incapables de produire la totalité de la conso, le bilan global est mauvais. On peut le constater tous les jours sur électricity map https://www.electricitymap.org/map

      Les faits c’est que les pays qui ont opté pour le nucléaire ont un bien meilleur bilan CO2.

      • donc;..pour vous impact environnemental égale émissions de CO2 fossile? c’est ça? au fait vous mettez quel signe? moins ou plus?

        • C’est le paramètre des écolos pour définir si il y a impact sur l’environnement et celui utilisé pour TOUTES les lois écolos qui sortent des COPxxx … Et le site electricitymap démonte totalement cet argumentaire. Bizarrement, l’Allemagne qui s’est lancé dans l’aventure depuis des dizaines d’années, est encore bien loin de la France en terme d’émission de CO2… Mais là, aucune analyse de la part de nos petits bonshommes verts 😉

        • à Jaques:
          Le nucléaire en France c’est 6gr/Kwh, (10x moins que le solaire PV) Tout compris (backup charbon, Fioul et aussi en incluant les conneries promues par les écolos (cogénération, PV,…) le bilan total est actuellement à ~70gr mais va progresser (augmenter = plus de CO2) si on poursuit la politique actuelle.

  • Il faudrait garder les yeux ouverts et ne pas se laisser faire par le terrorisme de ceux qui se déclarent les seuls défenseurs de la Planète !

    • il ne faut surtout pas se laisser avoir ..ils ne défendent pas la planete plus que les autres..ils veulent juste pouvoir désigner des ennemis..les destructeurs..

  • Bonjour,
    Je remarque un problème assez enorme sur le calcul des déchets en début d’article. Sur les chiffres présentés on arrive à la conclusion qu’une centrale nucléaire équivaut à 12 éoliennes en terme de production énergétique. Or il est sous entendu que l’on produit dans ce cas 12 fois plus de déchets. Le raccourci est faux : une centrale nucléaire produira beaucoup plus de déchet qu’une, ou que 12 éoliennes… L’approche semble trompeuse si ce n’est malhonnête.
    Cordialement.

  • @François35: vous avez lu trop rapidement. Le calcul s’effectue pour une même quantité d’électricité produite par une même puissance installée (et c’est même souligné dans le texte). Une centrale nucléaire complète qui comporte deux réacteurs (ou jusqu’à 6) produit évidemment plus de déchets et aussi énormément plus de kWh sur 60 ans que 12 malheureuses éoliennes… mais moins de déchets par kWh produit, et son impact écologique est bien meilleur.

    • @ Michel Gay Pour étayer votre propos un documentaire trés instructif:

      Pour résumer: sans recours massif au recyclage, la totalité des ressources de la planète seront insuffisantes pour réaliser la transition énergétique …

  • Monsieur Gay,
    Les émissions des centrales à charbon, lignite modernes sont totalement dépolluées depuis déjà quelques années…Comme le sont les émissions des incinérateurs urbains qui ne rejettent que de la vapeur d’eau. Ce, du moins, en Europe de l’ouest

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