Gouvernement : Castex et Véran au bord de la crise de nerfs

Le spectacle donné mardi par le Premier ministre et celui de la Santé à l’Assemblée nationale serait drôle, s’il n’était aussi révélateur du sauve-qui-peut général qui les anime et de la déliquescence totale de leur majorité.

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Hémicycle de l'Assemblée Nationale (Crédits Richard Ying et Tangui Morlier licence Creative Commons)

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Gouvernement : Castex et Véran au bord de la crise de nerfs

Publié le 5 novembre 2020
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Par Marc André.

La France est reconfinée. La seconde vague tant attendue est là, tout comme l’équipe de bras cassés qui nous dirige. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, comme en mars, nos petits ministres s’agitent, disent et surtout font absolument n’importe quoi, au rythme des idées délirantes des docteurs Folamour dont ils se sont entourés.

L’enfant capricieux qui dirige cet aréopage de technocrates décide depuis son Olympe élyséen de ce qui est et doit être, car il est le seul maître de la startup nation. Quelle réjouissante vision que celle de tant de compétences cumulées en même temps pour nous sauver et nous guider contre notre volonté.

Simplement, le messianisme a ses limites et le roi n’est plus thaumaturge depuis qu’il est républicain. Comme il ne guérit plus, il embastille au prétexte que l’Hôpital a besoin de souffler. Ce faisant, la liste des exceptions est si longue que l’on se demande bien pourquoi et surtout pour quels bénéfices nous sommes de nouveau assignés à résidence par décret présidentiel.

D’autres pays européens sont également touchés, mais à ce jour nous sommes les seuls à tuer nos commerces avec un tel acharnement ; et c’est là que les choses se compliquent. Le spectacle donné mardi par le Premier ministre et celui de la Santé à l’Assemblée nationale serait drôle, s’il n’était aussi révélateur du sauve-qui-peut général qui les anime et de la déliquescence totale de leur majorité.

Lors de la séance de questions d’actualité, Jean Castex s’emporte contre le pourtant si consensuel et sage Jean-Christophe Lagarde, ce centriste fondamentaliste élu de Seine-Saint-Denis. Son crime ? Avoir remis en cause l’infaillibilité gouvernementale en soutenant les maires UDI dans leurs démarches, visant à rouvrir les commerces de centre-ville.

Et le Premier ministre de tonner contre ces élus qui ne respectent pas « les lois de la République ». Mais de quelles lois parle donc « l’homme des territoires à l’accent rocailleux » ? De celles habilitant son gouvernement à faire n’importe quoi et surtout sans aucun contrôle parlementaire. Ce bel « État d’urgence sanitaire» qui justifie toutes les bêtises prises sans concertation, au plus loin du terrain à Paris, car depuis la Terreur, le jacobinisme absolu est au pouvoir.

Une loi qui, en fait, n’en n’est pas vraiment une, mais plutôt un texte fourre-tout qui permet de couvrir d’autorité une chose supposément débattue, de toutes les bêtises pensées par nos énarques.

Cette loi d’exception, Jupiter voulait qu’elle dure jusqu’en février, histoire sans doute de pouvoir donner la pleine mesure de son talent de démolisseur de mondes anciens. Le Sénat lui ayant refusé cette exigence, estimant qu’il fallait repasser devant le Parlement en décembre pour réévaluer les choses, l’exécutif comptait sur l’Assemblée pour s’asseoir sur les Sénateurs.

Il apparaissait en effet incongru aux génies qui nous gouvernent si bien depuis le début de la crise, de devoir se justifier devant les élus de la Nation. Une idée à peu près aussi stupide, pour eux, que celle qui consiste à demander l’avis du peuple sur un projet de Constitution européenne…

Le soir venu, le sémillant Olivier Véran prend le relais et l’Assemblée à témoin en lui narrant son édifiante visite de deux chambres de réanimation de l’hôpital de Corbeil où il a très opportunément mis les pieds le matin même.

Devant le scepticisme manifesté un peu bruyamment, tant la ficelle est énorme, sur les bancs de l’opposition, le croque-mort ministériel s’emporte. Il perd alors ses nerfs et sort cette phrase qui restera longtemps dans les annales de l’histoire parlementaire :

« C’est ça la réalité mesdames et messieurs les députés, si vous ne voulez pas l’entendre sortez d’ici ! C’est ça la réalité de nos hôpitaux, vous êtes en train de débattre de sujets alors que nos soignants se battent pour sauver des vies dans ces hôpitaux. »

C’est beau comme l’antique. Un concentré d’arrogance et de suffisance qui ferait immédiatement de monsieur Véran un ex-ministre, dans n’importe quel autre pays démocratique, sauf le nôtre.

Tout y est !

L’insulte faite au pouvoir législatif comme le mépris de la séparation des pouvoirs. Un ministre – qui n’est que l’invité de la chambre – enjoint aux députés – qui sont chez eux – de sortir de l’hémicycle, car il est contrarié par leur attitude. Ahurissant !

La tartufferie ensuite qui consiste pour celui qui est responsable depuis janvier de tout ce merdier, de leur dire que nos soignants sont débordés et qu’il est inconcevable de débattre… Oui, de son point de vue, cela se conçoit. Débattre pourrait conduire à venir demander des comptes à ce sinistre marquis qui n’a absolument rien organisé d’autre pendant l’accalmie que la pénurie de vaccins antigrippaux.

Le plus intéressant est que l’Assemblée a en fin de compte suivi le Sénat. L’opposition s’est payé le gouvernement et a refusé de lui donner les pleins pouvoirs sanitaires au-delà du 4 décembre. La défaite de l’exécutif est totale et le roi est nu.

C’est surtout par ce qu’elle révèle de l’État du groupe majoritaire que cette affaire est passionnante. Macron ne tient plus ses troupes ! L’opposition n’a obtenu cette victoire que parce que le groupe LREM n’était pas assez représenté dans l’hémicycle pour bloquer l’amendement.

Les parlementaires de la majorité se sont fait porter pâles pour ne pas cautionner un exécutif qui n’écoute plus rien ni personne. Cela faisait très longtemps qu’une pareille correction n’avait été infligée à un gouvernement sous la Cinquième République, sur un texte de cette importance.

La République en Marche est maintenant surtout une République en Panne. Le pays est malade et son économie se délite. Ce confinement délirant va projeter un nombre colossal de petits commerçants et d’artisans dans la misère, car ils sont responsables sur leurs biens propres de la réussite de leurs entreprises.

Un concept qui n’effleure pas nos hauts fonctionnaires qui ne sont jamais responsables de rien. Les mois qui viennent s’annoncent très tendus, d’autant plus si nous restons les seuls confinés en Europe. Le réveil va être douloureux et l’épisode des Gilets jaunes apparaitra alors comme un joyeux monôme de cour de récréation.

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  • C’est la fuite en avant de ce régime dictatorial qui ne prend même plus la peine de se cacher.
    Le plus dramatique est que ceci était à l’évidence prémédité : depuis le début, on fait tout pour que le Covid soit une maladie sans traitement, pour que les médecins soient mis à l’écart, pour que l’hôpital public, seul mis à contribution, soit le plus désarmé possible et pour que les mesures les plus absurdes, mais surtout les plus terrorisantes et les plus garantes de soumission, soient appliquées (masque partout et tout le temps).
    Ce n’est pas de la panique: c’est un projet qui se met en place.

    • L’idée est très simple.

      Macron et sa clique sont dans une démarche européiste. La question a un million est évident sous quelle forme Macron – et dans une certaine mesure les présidents précédents – est récompensé pour le travail fourni. Vous remarquerez que tous les gouvernements de l’UE, même les plus eurosceptiques a la Orban, se plient aux différents règlements européens.

      Pour appuyer cette analyse pro EU, gardons a l’esprit que la fameuse mutualisation des dettes a couté ~80 Mlds a la France, et nous n’en récupérerons que 40 Mlds. Et encore, dont la dépense est soumise au droit de regard de l’UE. C’est tout bonnement de la haute trahison. L’idée du partage du siège de l’ONU avec l’UE va aussi dans ce sens.

      Les points essentiels de l’UE sont :
      – Une monnaie unique
      – Marché unique
      – Pas de frontières
      – Libre circulation des capitaux

      Pour que tous ces points soient pérennes il faut faire des pays de l’UE une zone économique optimale, et acculturer les peuples. Ceci passe notamment par des phénomènes sociaux et économique. Large politique de culpabilisation des peuples. Lente dilution/remplacement des populations originelles. Mais aussi une libéralisation forcée, donc sans concertation des peuples, afin de casser les particularités organisationnelles des différents États.

      Mon avis est que cette mise a l’arrêt de l’économie n’a pour seul but que de mettre la France genoux afin qu’une fois plongée dans une grande détresse elle accepte les réformes structurelles demandées par l’UE : Chômage, retraite, sécu sociale, exposer le monopole d’EDF, de la SNCF, etc. Les pays méditerranéens sont les plus réticents a ces réformes, mais la Grèce y est passée. L’Espagne y est passée. L’Italie est en court. La France est la prochaine.

      Il y a donc bien un plan, oui, qui est celui d’appliquer par force l’idéologie de l’UE, et d’accélérer l’avènement d’un super État européen. Pour ce faire, il faut diluer les États. La création de régions plus vastes sur le modèle du Länder allemand va en ce sens : la préparation d’entités sub-nationales a l’instar des États américains au sein des USA.

      Entre la paupérisation gigantesque de la population, les attentats islamistes, la partition de territoire, couplé a la volonté d’acculturer le français tout en lui refusant sa souveraineté… J’envisage des temps bien troubles dans les 10 ans venir.

      • Je ne crois pas à un quelconque plan; je pense plutôt que la certitude imbécile de nombreux pays ‘cigales’ d’être dans le vrai concernant leur gestion les a conduit à la ruine.

        Au bout du rouleau, ils se tournent comme dans la fable vers les fourmis; ces dernières, Allemagne en tête, disent : ‘si vous voulez vous en sortir, vous n’avez qu’à faire comme nous’…

        On leur répond: ‘donnez nous juste le pognon, et laissez nous faire’, et s’ils ne sont pas d’accord pour signer un chèque en blanc, c’est parce qu’ils ont un plan ?

        Vous connaissez quelqu’un qui vous file du blé ( pas de l’argent de poche ) sans vous demander ce que vous en faites ?
        Pourquoi les contribuables allemands, mieux organisés que nous, le devraient ils ? Ont ils un plan ?

        Accuser l’Europe, dont la structure bureaucratique a poussé sur le fumier de Jacques Delors et sur la constitution rejetée, mais appliquée en sous-main de Giscard, est une injustice.

        si l’Europe a une dérive coercitive, c’est grâce à ‘l’esprit de progrès’ énarchique insufflé par la fRance sur la feuille blanche de l’Europe, accueilli avec joie par les autres bureaucrates (surtout allemands) qui n’auraient jamais osé rêver un tel pouvoir dans leurs pays respectifs.

        Les Britanniques l’avaient compris avec Maggie, même s’ils ont attendu 30 ans pour en tirer les conséquences…

  • les commerçants et les artisans doivent se rebeller , tous , sans exception ; il en va de leur avenir , celui de leur proche , et même celui de la France ;

  • « confiné » n’est pas compatible avec « en Marche ».

  • M. Véran, vous ne voulez pas nous entendre sortez d’ici ! Le roi est nu, rhabillons-le pour l’hiver, impossible me direz-vous, tous les magasins de vêtements sont mis aux arrêts. A poil alors, tout le monde à poil, le goulag français. Ce qui nous sauvera, est l’hiver peut-être chaud avec nos défilés de torses nus jaunes sans gilets.

  • Si les maires et les parlementaires ne « jouent plus le jeu », la peur change de camp. Ils ne craignent pas le funeste sort qui ous est réservé, mais ont peur pour leurs fesses. Des mouvements se mettent en place pour que tout ce petit monde ait des comptes à rendre.
    Qui eût cru que Mélenchon défendrait le droit constitutionnel?
    https://www.facebook.com/JLMelenchon/videos/un-conseil-secret-gouverne-la-france/391912841989601/

    • C’est pour cela que j’écrivais l’autre jour que pour la première fois de ma vie, je suis tombé d’accord avec un militant de lutte ouvrière…ert je pense que c’était la première fois qu’il tombait d’accord avec un libéral…

      • Oui, la critique de la gestion de la lutte contre cette épidémie par nos dirigeants dépasse très largement les seuls cercles libéraux. C’est une fantastique opportunité pour diffuser nos idées, d’autant plus que nous avons été parmi les premiers à dénoncer les incohérences et l’arrogance du gouvernement, ce qui nous donne une certaine aura.

  • Ne faut-il pas y voir un conflit entre le « parisianisme » des « élites politique » et l’ancrage dans leur terroir (et leur dépendance des zéleécteurs) des députés ?

  • Comprends pas que les députés lerm ne réagissent pas, ce sont des français comme les autres avec des familles des parents des grands parents des petits enfants, seraient ils tous sans aucune compaction, des pantins comme la marionnette jupiterienne qui détruit la France depuis 3 ans.

    • Renoncer à la bonne gamelle de pognon des autres, vous n’y pensez pas.

    • Les LREM sont majoritairement des ex-PS, bureaucrates, fonctionnaires ou salariés d’état. C’est la frange du pays qui vit sur le dos de l’autre, les fermetures n’impactent ni leur emploi ni leur salaire.
      Enfin si, à long terme mais s’il réfléchissaient ils ne seraient pas dans ce parti.

    •  » L’homme supérieur demande tout à lui-même ; l’homme vulgaire demande tout aux autres.  »

      Confucius

  • Les aNNales avec deux NN, monsieur Suivre, les Annales…

    Sur le fond, c’est effectivement consternant – pour avoir vu en vidéo l’intervention de Véran. Mais finalement, est-ce si étonnant, quand on sait à quel point ces gens (Macron, Véran et cie) sont d’une arrogance méprisante jamais vues à ce niveau ? De là à dire que ce sont des dictateurs en puissance, il y a un pas… que je me garderai de refuser de franchir.
    Véran a de plus odieusement essayé d’abuser les Députés, avec un « exemple » de malade âgé de moins de 40 ans, omettant volontairement de leur dire que la proportion de gens très malades voire qui décèdent du Covid à un âge inférieur à 60 ans reste très marginale ; ce qui est de la manipulation pure !

    Effectivement, dans un monde normal, cet individu (Véran) aurait été débarqué sur le champ de son poste de ministre. Dès lors, comment ne pas croire que CPEF ?

    • En plus je suis choquée qu’un ministre se prrmette d entrer dans la chambre d’un malade dans le coma ( dixit M.Véran ), et de parler de cette personne. C’est une atteinte monstrueuse à la vie privée . cette personne ne lui a pas donné l’autorisation d’entrer et de le regarder souffrir.

  • Quant aux « lois de la République » et autres expressions convenues où la « République » est mise à toutes les sauces, quand j’entends cela j’entends surtout : lois faites par des énarques, qui se pensent l’incarnation sinon de la démocratie, en tout cas de la République.
    L’utilisation à tout bout de champ du terme « République » ne servant qu’à habiller de respectabilité et de légitimité des mesures dont la caractère antidémocratique saute pourtant de plus en plus aux yeux. En d’autres termes, moins ils respectent la République, plus frénétiquement ils emploient le terme.

  • C’est excellent de voir les mêmes personnes critiquer le nombre de votants dans l’hémicycle seulement sur des lois qui ne les arrangent pas ! Et surtout voir ce retour de bâton !
    Vivement 2022 !

  • Ah oui, et parler de « seconde vague tant attendue » qui serait là, c’est faire au moins une erreur : il s’agit en réalité d’une saisonnalité du virus, comme pour la grippe ; sinon la deuxième vague en question aurait démarré très rapidement après la première, par exemple après le déconfinement, ou la fête de la musique, ou les vacances d’été…

    Je rappelle aussi que l’augmentation du nombre de gens hospitalisés pour des virus divers et les complications associées se produit tous les ans à pareille époque, et les problèmes d’engorgement des urgences et services de réa également.
    Il est très important de remettre les choses en perspective, dans le climat d’hystérie que nous connaissons – hystérie qui conduit à toutes les mesures folles prises par ce gouvernement.

    • Entièrement d’accord. Mais Marc André ne fait ici que prendre nos dirigeants à leur propre piège : nous annoncer depuis des mois une prétendue seconde vague tout en ommetant de s’y préparer. Bien entendu, la meilleure préparation contre n’importe quel fléau, c’est de laisser les individus libres d’y faire face et non de les enfermer en leur interdisant toute initiative.

  • L’émotion qui transparaissait aussi bien chez Véran que chez Castex aurait pu souligner leur humanité. Malheureusement, en raison des fonctions qu’ils occupent, elle souligne surtout leur incapacité à faire face à des situations extrêmes. Cela devrait nous faire plus peur que le Covid. Surtout de la part de Véran, car un médecin digne de ce nom sait garder son sang-froid.

  • Il y a quelques quelques années je plaisantais avec mes collègues sur la politique en disant que pour sauver le pays il faudrait couper la tête à tous les énarques en poste. Je ne le souhaite pas mais un soulèvement de ceux qui ont en ont raz le bol et qui ne dépendent pas de l’assistanat pourrait dégénérer en révolution.

  • Quel Talent ! Un article de haute volée. Félicitations.
    Avec tout le niveau d’expertise que possède les français dans tant de domaines, pourquoi sommes nous contraints de supporter la médiocrité du monde politique et administratif ?

  • Alors Véran, on perd ses nerfs?
    Emmanuel, « le sauveur de la France » va vous tirer les oreilles!
    On ne doit pas décevoir le vainqueur de 2017, Emmanuel le Bel, qui a fait don de sa personne à ceux qui ne sont rien.

  • Le problème c’est que la V ème république a créé un système avec UNE personne à la barre, sans aucun contre pouvoir, et donc irresponsable. Quand donc les Français vont ils comprendre cela
    après tant d’années de déclin ?

    • Non, c’est le quinquennat qui a créé cette situation.
      Alors que les sociétés reviennent sur la statut de PDG au profit d’un président du conseil et d’un président du directoire, la V ème a fait l’inverse en transformant le 1er ministre en « collaborateur », sauf en période de cohabitation.
      de Gaulle indiquait la marche à suivre et se réservait la diplomatie et l’armée, le 1er ministre était responsable du reste.
      Revenons au septennat qui impliquait des législatives en cours de mandat présidentiel et obligeait l’exécutif a avoir un peu plus de respect pour le parlement et les formes à respecter.
      Si Macron est constitutionnellement
      le chef des armées, il est illégitime à utiliser le conseil de défense pour squeezer les élus ou autres qui l’importunent au motif que tout est sujet à déclaration de guerre!

    • Non, c’est le quinquennat le problème transformant le président en PDG alors qu’il ne devrait être que président du conseil comme le fut de Gaulle.

    • Macron est juste l’infime particule au sommet d’une énorme bureaucratie qui fait vivre au bas mot 20 à 30 millions de gens, fonctionnaires, salariés d’état, syndicalistes, journalistes, élus et entreprises public ou privée qui dépendent de la connivence avec l’état.
      Cet ex-PS a été mis au pouvoir par ce monde pour que surtout rien ne change.
      Changez Macron, rien ne changera tant qu’on n’aura pas réduit à néant ces corporations qui vivent sur le dos des autres,

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