Covid : entre la première et la seconde vague, ils n’ont rien préparé

Faudrait-il alors que notre liberté soit désormais suspendue à un hypothétique futur vaccin ? En vérité, ce deuxième confinement risque bien de ne plus s’arrêter.

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Covid : entre la première et la seconde vague, ils n’ont rien préparé

Publié le 5 novembre 2020
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Par Thomas Ligneyrac.

Le système de santé français est sur les rotules. Nous sommes en novembre 2020. L’histoire retiendra que cette année-là un virus peu létal mais contagieux a mis à genoux les systèmes de santé des pays développés.

La Sécurité sociale française, parmi les plus chères du monde, se révèle incapable de nous protéger. Au contraire, dans le but de protéger notre système de santé, le gouvernement a décidé pour la deuxième fois d’enfermer la totalité de la population.

Pourtant, la nécessité du premier confinement était déjà discutable. Les pays qui n’ont pas confiné n’ont pas subi l’hécatombe promise. Alors que les séquelles familiales, sociales et économiques laissées par le confinement mettront des années à se résorber.

Il s’est passé six mois depuis la première vague de contamination. Depuis le début, cette deuxième vague était une possibilité.

Ils ont eu six mois. Ils n’ont rien fait.

Ils n’ont rien préparé.

Et ils veulent nous enfermer.

Mais quelque chose a changé. Le premier confinement était une mesure exceptionnelle en réponse à une situation imprévue. Le deuxième confinement n’est déjà plus une exception et répond à une situation prévisible. En outre, il semble bien que le nouveau coronavirus s’est installé pour durer. Faudrait-il alors que notre liberté soit désormais suspendue à un hypothétique futur vaccin ? En vérité, ce deuxième confinement risque bien de ne plus s’arrêter.

Désobéissance civile

Une certaine fronde est en train de voir le jour. Des enseignes de grande distribution, des maires, de nombreux commerçants et artisans font depuis vendredi dernier acte de désobéissance civile.

La Fnac a lancé le bal, elle considère que ses produits sont essentiels et a décidé d’ouvrir l’ensemble de ses magasins :

On vend des ordinateurs, des téléphones, de l’électroménager, tout ce qu’il faut pour télétravailler. On peut donc ouvrir. C’est autorisé, reconnaît-on en plus haut lieu.[…]Quitte à être ouverte, la Fnac va vendre tout ce qu’il y a dans ses magasins […] « On prend notre risque, c’est vrai. On verra bien », reconnaît-on en interne.

La grande distribution ferme ses rayons interdits non sans faire la publicité que le gouvernement mérite :

 

De nombreux maires se mouillent pour protéger les petits commerces :

Des maires de petites et moyennes villes, comme Brive-la-Gaillarde (Corrèze), Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) ou Aubusson (Creuse) ont pris des arrêtés autorisant l’ouverture de commerces non-alimentaires. […] Des arrêtés similaires ont été pris aux Abrets-en-Dauphiné (Isère), Aubusson (Creuse), Barneville-Carteret (Manche), Béziers (Hérault), Colmar (Haut-Rhin), Décize (Nièvre), Faches-Thumesnil (Nord), Fresnay-sur-Sarthe (Sarthe), Malemort-sur-Corrèze (Corrèze), Migennes (Yonne), Montauban (Tarn-et-Garonne), Perpignan (Pyrénées-Orientales), Valence (Drôme) et Yssingeaux (Haute-Loire).

 

 

Après avoir été tancé par le Préfet, le maire de Chalon-sur-Saône ne se démonte pas et lui répond vertement :

… Le préfet de Saône-et-Loire déclare pompeusement : « L’arrêté en question est illégal ».

Diantre ! Depuis quand un préfet est-il autorisé à se substituer au juge ? […] Du reste, je note que le préfet ne méconnaît pas que le droit, mais aussi la réalité. En particulier la réalité de ce qui se joue dans les grandes surfaces en ce moment. Il évoque de manière savante le respect d’un protocole sanitaire, un nombre maximum de mètres carrés par client… Depuis combien de temps n’a-t-il pas fait la queue avec des dizaines d’autres clients à une caisse enregistreuse ?

Un risque d’effondrement du système de santé

Personne n’ignore que le système de santé est surchargé. Le retard dans les opérations pris durant le premier confinement n’est toujours pas rattrapé, une part inquiétante du personnel est en burn-out. Dans les hôpitaux publics, nos soignants sont mal payés, surmenés, impuissants, contaminés. Ils vivent littéralement l’enfer. Le risque d’effondrement est réel.

Est-ce une raison valable pour enfermer la population ? Non. En revanche, il serait avisé de remettre en question l’organisation de la Sécurité sociale à la française.

Quoi qu’il en soit, il est temps de se rappeler que le mot sécurité ne fait pas partie de notre devise nationale. Et même si elle est certainement importante, elle l’est tout de même moins que la liberté. Le premier mot de notre devise. Le plus important.

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  • Le comportement de notre gouvernement est vraiment étrange. Il est vrai que lorque l’on est paniqué, on n’arrive plus à réfléchir. Pour aller dans ce sens, nos dirigeants prennent mesure sur mesure sans attendre l’impact de la précédente. Il est vrai qu’attendre ne changerait rien, ces mesures sont liberticides, tuent par leurs effets collatéraux mais sont sans impact sur une épidémie comme l’ont montré des etudes sur le 1er confinement.
    Nos hôpitaux sont exsangues. pourtant nous dépensons « un argent de dingue » mais il sert à grossir l’administration entraînant une surcharge d’activités administratives pour les soignants surchargés déjà par leur vrai travail.
    Les cliniques privées sont ignorées et les médecins libéraux mis hors circuit, alors que les traitements précoces permettent de guérir les malades, de contenir l’épidémie et d’eviter la surcharge des hôpitaux.
    Une politique de tests à la gribouille conduit à distiller la peur, alors que les tests devraient aider au diagnostic et au traitement! Ils devraient être prescrit par un médecin pour confirmer son analyse clinique et le résultat devrait inclure le nombre de cycles d’amplification qui a induit le résultat de manière à ce que le médecin adapte le traitement au sens large ( isolement, médicaments..) à la situation du patient.
    Les ministres oublient toujours « soigner » lorsqu’ils parlent de la stratégie gouvernentale.

    • Concernant les tests on fait moitié moins bien que les usa, 100000, usa, France 40 000 contaminés avevec sans doute I finement moins de test….vu l’écart entre ces deux populations je peux affirmer que tout ça est de l’enfumage pour justifier le confinement et faire la guerre aux français.

    • Le comportement du gouvernement n’a absolument rien d’étrange. C’est l’opinion des Français qui est sidérante : hausse de 8 points de la popularité de Macron. Or c’est le moyen de pression le plus simple et évident dont ils disposent, et voilà comment ils l’utilisent !

      • Ça peut s’expliquer, tout le monde a peur, j’ai peur et contre cette peur il n’y a que macron comme solution.. Le caresser dans le sens du poil, ça peut aider.

        • Faites votre propre sondage autour de vous, tout le monde est indigné, personne n’a peur. Mais l’indignation est essentiellement envers la situation, et comme nul ne propose de remède, il suffit de s’indigner aussi pour ne pas être si mal vu que ça.

          • Il existe un remède contre la peur, la contre attaque massive contre l’envahisseur de nos vie….. Pour le virus, il y a des remèdes connus depuis fort longtemps.. Pour les personnes à risques élevés et soignées trop tard..tout depends des medecins.

      • Les sondages sont comme le médias qui les diffusent : des outils de propagande.

      • J’ai peur que pour beaucoup, l’approbation ait quelque arrière-pensée :

        – un mois de congés gratuits (c’est l’état qui paye),
        – avènement du « grand-soir »,
        – mater les autres (les jeunes, les égoïstes, les voyous, les patrons …).

        La popularité de Macron est en dent de scie car elle n’est pas fondée sur la réalité objective.

  • En fait je crois qu’ils se sont très bien preparé pour faire durer la situation, 100% des médias sont avec eux, une prime faiclite les choses, les hopitaux, ils ont supprimé des lits, médicaments, ils les ont interdits, les masques toujours ceux qui ne servent à rien et même dangereux…. Verran, de plus en plus fou.

    • C’est exactement ça. Le système, en bout de souffle pour se maintenir au pouvoir, organise la mise sous camisole de la société.
      La condition sine qua non étant d’entretenir un climat de terreur et d’empêcher l’expression des voix divergentes. Le contrôle absolu de l’appareil médiatique sert précisément à cela. Vous noterez d’ailleurs que, pendant cette « deuxième vague », le silence est total autour de l’IHU Marseille, des plaintes déposées par le Pr Raoult à l’encontre de l’ANSM, de la pénurie d’hydroxychloroquine organisée par le ministère et/ou Sanofi…

    • 100% des médias ?
      Genre même Le Monde qui publiait ya quelques jours une tribune de l’économiste Christian Gollier intitulée « Confiner les personnes vulnérables, plutôt que les jeunes et les actifs » où il prônait ce que tout le monde prône ici ? A savoir cibler le confinement sur les plus vulnérables ?
      Ah mais attendez… vous êtes un de ceux qui prétendent (sans preuves) que le masque ne sert à rien et est même dangereux…

      • Confiner est la pire des solutions, confiner les vieux.. Mais ils sont déjà tous confinés.
        Pour les masques c’est inscrit de dessus, seuls les canards sont efficaces et non dangereux.. Quand le nez ou la bouche touche le masque, c’est foutu.

      • « Confiner les personnes vulnérables, plutôt que les jeunes et les actifs » où il prônait ce que tout le monde prône ici ?  »
        Non non. Que les personnes vulnérables limitent leur contact volontairement.
        Volontairement, c’est la différence entre vous et moi.

  • Ils n’ont rien préparé… sciemment.
    Toute cette stratégie, orchestrée au niveau politique et médiatique, répond à une machination supranationales visant à l’effondrement des nations.
    Ceci étant, voir une partie de la grande distribution rejoindre les petits commerçants est lourd de signification.
    Pour mémoire, le premier forum de Davos en 1971, s’étaut fixé comme objectif de contrôler toute l’évonomie mondiale à travers de puissantes multinationales.
    Le dernier en date, en janvier 2020, mettait ka dernière main à l’organisation de la « pandémie », qu’ils nommait déjà « Covid-19″…
    Le prochain WEF veut changer le monde… Pour notre bien évidemment.

  • Les maires ont bon dos, eux qui pourrissent depuis des années la vie des commerçants avec leurs conneries écologistes. N’y aurait il pas une élection au printemps prochain ?

  • Comme Brice de Nice, ils attendaient la vague…

  • Les Armoricains n’ont pas Raoult et pourtant ont des très peu de décès. Les Brésiliens ont l’HCQ et plein de décès.

    • Les. Armoricains vivent dans un milieu tellement pollue, plus les radiations, que même les virus n’y survivent pas.. Pour le Brésil, c’est un pays pauvre et ils ne sont pas aussi mauvais que ça.

  • A vue de nez, nous avons 1 million de positifs de moins de 50 ans, et 1500 décès de moins de 50 ans. Soit un taux trois fois meilleur que celui vanté par Raoult ! Donc jusqu’à preuve du contraire, l’HCQ multiplie par 3 les décès…

    • Avez-vous des informations sur les personnes qui sont décédées du covid et ayant moins de 50 ans ? Si vous avez un accident qui engage votre pronostic vital, si vous êtes positif au covid, vous êtes comptabilisé dans les morts du covid…on a eu le cas à plusieurs reprises dans l’hopital à côté de chez moi (littéralement).

      • Ca n’a pas d’importance. Ca montre juste qu’on peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres des taux de décès, qu’on soit Raoult ou moi.

        • Et d’ailleurs, ça baisserait encore le taux, donc ça joue contre l’HCQ…

          • -4 ? Alors je détaille la démonstration : Si on compte des morts avec le covid, mais d’une autre cause, on augmente artificiellement le chiffre de la létalité. Donc le taux de décès dans les statistiques se retrouverait largement exagéré. Donc faire mieux que ce taux exagéré serait bien moins méritoire qu’on ne le croit…

            • Au plus fort de la crise, on ne testait que les gens arrivant en mauvais état à l’hôpital, donc effectivement la létalité était proche de ce qu’elle est restée en réanimation, 1 patient sur 5. Raoult, comme décrit dans l’étude dont vous avez donné la référence, a testé un échantillon très large de la population (vous avez vu les queues pour se faire tester à la télé) et a proposé aux positifs de les hospitaliser pour les suivre avec un traitement à l’HCQ (c’est en toutes lettres dans le papier que vous citez). Il a donc récupéré tous ceux qui auraient guéri sans problème de toute façon. En quoi les tests PCR seraient-ils selon vous bidon aujourd’hui, et ne l’auraient-ils pas été quand c’est Raoult qui les effectuait ?

        • Oui, l’épidémie est extrêmement faible, du moins par ses effets, chez les moins de 50 ans. Vous connaissez la série « L’âge de cristal » ? Ce dôme, ça vous plairait ?

          • Programmée, non, mais elle se passe dans l’indifférence générale de ceux qui veulent profiter de la vie et qui n’ont pas conscience qu’un jour ils seront vieux eux-aussi. En Occident, hein, parce que dans les pays orientaux, il y a un grand respect pour les anciens. Ca leur donnera l’avantage, mais comme chez eux il y a aussi un gentil mépris pour les barbares étrangers, ça ne nous tirera pas d’affaire.

        • Sauf que Raoult a des analyses un peu plus fines que ça et bien plus complètes. Réduire Raoult à ce ratio relève de la mauvaise foi.

    • Votre délire anti-HCQ se poursuit sans relâche. Vous savez que lorsque vous compterez vos morts, vous aurez le restant de votre vie à vous demander si vous ne les avez pas possiblement sacrifiés à cette curieuse passion.

      De la part du gouvernement, on comprend sans effort qu’ils s’en foutent. Quelques morts de plus ou de moins parce qu’ils interdisent l’HCQ dans une décision purement politique, c’est le cadet de leurs soucis. Mais que des individus se fassent les perroquets du pouvoir, jusqu’à accepter le sacrifice de leurs proches, dépasse l’entendement. Est-ce une nouvelle version du syndrome de Stockholm ?

      • D’abord, ça n’est pas moi qui ai remis l’HCQ sur le tapis dans un commentaire disons douteux quant à ce qui aurait dû être fait, parce qu’il y avait d’autres priorités susceptibles d’améliorer, elles, la situation et qui ont pourtant été négligées.
        Certes, je regretterai que les essais n’aient pas été faits dans un contexte plus libre et plus serein, mais c’est une position de principe. Non seulement il n’y a pas de résultats probants, mais présenter des résultats non-probants comme probants garantit qu’il s’agit d’une tromperie, pour tout vrai scientifique détaché des questions de prestige et de pouvoir. Vos anathèmes sont inconvenants, et montrent votre nullité scientifique. Il n’y a rien de honteux à ne pas être soi-même un scientifique reconnu, mais vous comporter alors avec arrogance et suffisance sur ces sujets condamne à la fois votre personne et votre croyance intégriste. Je n’ai jamais été un soutien du pouvoir, j’ai toujours soutenu ce que mon esprit libre avait déterminé, indépendamment de ce que le pouvoir en pensait. En revanche, votre campagne présidentielle pour Raoult et les insultes qui l’accompagnent ont effacé pour toujours tout ce que vous pouviez avoir dit, manifestement par hasard, de bien auparavant.

        • S’opposer à vos idées avec des arguments fondés serait vous insulter. Pourtant, on ne vous connaît pas. On ne sait rien de votre vie ni de votre sincérité. On ne connaît de vous que les idées que vous exposez. Comment faire croire à l’insulte dans ces conditions ? Derrière un pseudo anonyme, la victimisation ne fonctionne plus, vous savez. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de l’anonymat, qui permet un véritable débat d’idées, un débat épuré de toutes les scories inutiles de l’affect. Ceux qui sont contre l’anonymat sur internet veulent interdire le débat. Ils ont peur des idées.

          Mais bon, passons…

          Une croyance intégriste ? Mais pas du tout. Vous refusez de comprendre qu’il ne s’agit pas de croyance, juste d’un pari pascalien. Que l’HCQ fonctionne ou pas, votre intérêt, notre intérêt à tous est de faire comme si ça marchait.

          On se souvient que l’effet secondaire de l’absence d’action, c’est la mort. Les médecins notamment ont l’obligation de tenter l’HCQ. S’ils ne le font pas, ils créent manifestement une perte de chance pour leurs patients.

          Chance, risque : aucune croyance, aucune certitude. Seulement l’obligation de ne pas nuire.

          Liberté de prescription exigée ! Médicaments en vente libre exigés !

          • Je vais même aller un peu plus loin.

            Cette histoire proprement incroyable de l’HCQ, qui dépasse l’entendement avec son déluge de mauvaise foi jamais vu auparavant, m’a finalement convaincu sur un autre sujet pour lequel j’avais encore des doutes.

            Il s’agit de la guerre absurde contre les drogues. D’une certaine manière, c’est exactement le même sujet. Du moins, ce sont les mêmes ressorts du pouvoir qui sont en cause.

          • Vu l’ambiance, je n’ai guère envie de dévoiler mon identité ici, mais si vous dévoilez la vôtre, je ne vois pas d’inconvénient à vous contacter en privé pour simplifier les discussions et éliminer un certain nombre de sous-entendus.
            Quant à votre pari pascalien, je suis de l’avis exactement opposé. Présenter l’HCQ comme un remède efficace mais interdit est contre notre intérêt, ça dissuade de faire des efforts pour trouver des solutions véritablement efficaces, et ça renforce tant les complotistes que les insouciants de leur prochain (ou irresponsables, mais vous n’aimez pas le terme).

            • J’insiste.

              Il ne faut surtout pas connaître les interlocuteurs, ni de près ni de loin. Nos vies, qui nous sommes, n’entrent pas en ligne de compte. Seules nos idées importent. C’est aussi pourquoi se prétendre ceci ou cela est un argument d’autorité ridicule.

              Que certains auteurs se désignent sous leur propre nom est leur problème. C’est un choix personnel qui n’engagent qu’eux.

              Le débat d’idées est forcément perverti par une transparence excessive. Avec la fin de l’anonymat, c’en serait fait du débat réellement libre de tout affect, libre des conventions sociales par ailleurs indispensables à la vie en société. Restons dans le domaine éthéré des idées. Si on peut le critiquer dans d’autres circonstances, vive l’anonymat dans ce cas précis !

              Accessoirement, l’anonymat permet la critique réelle du pouvoir en échappant au cycle de la violence répression / vengeance / vendetta. L’anonymat désarme efficacement le monopole de la violence. C’est bien pour cette raison que le vote démocratique est forcément anonyme. Pas de démocratie pacifiée sans anonymat. L’exigence de transparence absolue à la mode chez certains est anti-démocratique.

              • Refuser les arguments d’autorité est louable. En revanche, ne pas connaître la personne de son interlocuteur, et donc lui refuser toute compétence a priori, alors que le tri entre celles qu’il maîtrise et celles qui le dépassent serait grandement facilité par la connaissance de son identité et de son parcours, ça devient une tentation, justement, pour faire preuve d’autorité.

            • Ceci dit, merci pour l’échange qui fut une fort bonne discussion.

            • Pourquoi interdire l’exercice de la médecine aux personnes ne disposant pas d’une preuve reconnue de leur compétence ? Pour la même raison.

              • Et je rappelle que je préférerais que l’interdiction/autorisation se contente de s’appuyer sur une certification consensuelle non-étatique.

              • Corporatisme : « Ce que les libéraux condamnent n’est pas l’association de personnes d’une même profession, mais le fait que de telles associations se voient accorder par le pouvoir des privilèges indus, ou qu’elles soient directement régies et règlementées par le pouvoir, ou encore qu’elles prétendent imposer leurs règles à des personnes non consentantes, par exemple en règlementant l’accès à la profession, ou en usant de violence pour imposer leurs revendications. »

                https://www.wikiberal.org/wiki/Corporatisme

                • D’où ma proposition d’une certification non-étatique. Mais imaginons que vous ayez un besoin urgent d’un médecin (ou d’un remorqueur de haute mer), que vous soyez dans un pays dont vous ne parlez pas la langue et ne connaissez pas suffisamment les usages, il vaut mieux que vous puissiez distinguer le compétent de l’escroc.

                • Quand vous n’êtes pas chez vous, vous demandez conseils aux personnes qui vous reçoivent chez eux. Comme pour tous les sujets. Ce n’est pas un argument valable.

                  Sinon, un ami normand avait cette sentence : quand on sait pas où qu’on va, on reste chez soi.

                • Sinon pour votre certification non-étatique, OK s’il n’y a pas de monopole implicite. Plusieurs certifications en concurrence doivent pouvoir s’affronter sur des normes différentes.

                • Quand vous avez besoin d’un remorqueur de haute mer, avec un commandant compétent, vous demandez aux gens qui vous reçoivent chez eux ?????

                • N’importe quoi. Vous vous égarez.

              • Des médecins ? Tiens, je donnais quand j’étais jeune des « petits cours » à un copain pour qu’il puisse réussir médecine. Il m’a été très reconnaissant de se retrouver pneumologue, il a toujours pensé que sans mon aide sa faiblesse en stats lui aurait barré l’accès à la profession. Je sais donc ce qu’il faut de connaissances en stats pour réussir médecine, et que ça n’est pas parce qu’on est médecin qu’on est capable de discernement dans la prise en compte des études statistiques, dans leur écriture et publication, ou dans le choix des gourous dont on applique les recettes à ses patients.

              • « … we performed early massive PCR screening both for patients suspected of having COVID-19 and for contacts of confirmed cases. We proposed standardized treatment and follow-up for all individuals >18 years of age with PCR-documented SARS-CoV-2 RNA from a nasopharyngeal sample. »
                « both », « all », et à la fin, la cohorte est d’âge moyen 45 ans, écart-type 17 ans, donc sans comparaison possible avec les malades pour lesquels vous parlez de 19%. Point barre.

              • En ces temps de confinement, je vous conseille un peu de lecture en ligne :
                https://archive.org/details/HowToLieWithStatistics

        • Je sais très bien de quoi il s’agit, et je sais très bien, aussi, ce qu’il faudrait pour « démontrer largement ». Vous pouvez mettre qui vous voulez en caution, non, ça n’est pas démontré. Bien au contraire, les études qui le démontreraient auraient pu être réalisées, elles ne l’ont pas été (ou en tout cas pas publiées), et dans le monde scientifique internationalement reconnu, je ne connais pas de cas où cette absence ne trahisse pas une manipulation suspecte.

          • Toutes les études nécessaires et suffisantes ont été publiées.

            • Sauf celle prouvant que vous, Cavaignac, seriez apte à décider ce qui est nécessaire et suffisant. Et puisque vous ne vous gênez pas, vous, pour ce genre de remarque, j’ajoute que question suffisance, je concède que vous en connaissez un rayon.

              • Une centaine d’études positive, des avis d’experts à foison, des pays entiers qui expérimentent avec succès, ce n’est pas franchement Cavaignac qui décide, voyez-vous…

                • En science, ça n’est pas le nombre d’études qui compte, mais les principes qu’elles respectent, ou non. La conclusion de celles qui respectent les principes est que l’HCQ n’apporte aucune différence par rapport à son absence dans les premiers stades de la maladie, et des différences négatives ensuite. Je serais ravi si ça pouvait être réfuté, mais je sais bien que dans ce cas, ça l’aurait été et publié partout, or ça ne l’est pas.

                • Je me contente de vous répondre sur votre affirmation à mon encontre. Ce ne sont ni Cavaignac ni MichelO qui décident dans leur coin de ce qui est scientifiquement vraisemblable ou pas. Ni vous ni moi n’en avons les compétences. Je me contente de confronter les avis d’experts et de me faire ma religion sur cette base. Deuxième lame, j’essaye de découvrir l’optimum logique de la situation. La conclusion logique, quand on fait la balance bénéfice/risque, en l’absence d’effets indésirables et à coût quasi nul, il n’y a pas à hésiter une seconde.

                  Avec l’HCQ, il y a tout à gagner (peut-être, peut-être pas, peu importe) et rien à perdre (sûrement). Bref, le débat est clos.

                • C’est simple. Une énorme étude lève le doute: https://hcqmeta.com.
                  Une deuxième confirme: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924857920304258
                  Faut appprendre à lire.

                • Faudrait apprendre que le papier ne refuse pas l’encre, mais que les bons scientifiques refusent l’arrogance et la suffisance.

          • C’était évident dès le début qu’il fallait faire gober aux petits vieux en maison de retraire ou à domicile leur dose quotidienne d’HCQ en préventif.

            Leur avoir refusé cette prévention toute simple et quasiment gratuite fut criminel et l’est encore plus aujourd’hui. Ce gouvernement devra rendre des comptes tôt ou tard à ce sujet.

            • C’est vrai que les pauvres doivent déjà s’engloutir des wagons de pilules plusieurs fois par jour, alors qu’avec l’âge, beaucoup ont du mal à déglutir. La fin de vie, c’est pas la fête tous les jours.

          • L’argument de l’urgence pour refuser la rigueur scientifique ne tient pas. Celui des intérêts financiers non plus, celui qui aurait véritablement un remède serait considéré comme le sauveur de l’humanité, ce qui rendrait inutile tout budget promotionnel de son sponsor pour des années. Les guéris de l’HCQ auraient hélas guéri sans l’HCQ, si vous réfutez ça, vous pouvez déjà prendre votre billet pour Stockholm et acheter un costume.

            • Ben non. C’est comme les questions pour un sondage, normalement vous demandez au patient s’il est d’accord pour avoir une chance sur deux d’avoir le meilleur médicament connu à ce jour hors nouveau médicament, et une chance sur deux d’avoir le nouveau médicament à la place. Que vous posiez la question différemment signifie que vous espérez influencer sa réponse. Car sinon, comment pouvez-vous parler de succès ? Par rapport à quel échec ?

    • MichelO : 0.1% de décès parmi les malades choisis mais qu’il ne soigne pas.

      • « Il ne choisit pas ses malades »

        Certains ont apparemment un mal fou à le comprendre. C’est pourtant simple.

        • Bien sûr que si, il a « choisi » ses malades en testant bien plus largement que les autres, et donc en obtenant une cohorte moins âgée et moins « co-morbide » que celle qui est mise en référence. Il ne s’agit pas de croire à une quelconque « désinformation », mais de faire l’analyse statistique élémentaire de l’information fournie par l’IHU lui-même.

          • Vous lui prêtez des intentions dévoyées qui ne sont que pures spéculations. Jusqu’à preuve du contraire, il a d’abord soigné ses malades, et il les a soignés avec de meilleurs résultats qu’ailleurs. Les statistiques étaient secondaires dans la démarche.

            C’est toute la différence entre une approche qui se prétend scientifique mais qui n’a que faire des humains et une approche médicale réalisée dans les règles de l’art, respectueuse de l’essentiel, respectueuse de l’humain.

          • « The patients’ mean age was 45 (sd 17) years »
            Or la médiane des patients hospitalisés en France est de l’ordre de 62 ans.

          • Vous avez même poussé le bouchon jusqu’à prétendre qu’il faisait ça pour avoir le Nobel. Comme il n’avait rien à gagner dans cette affaire, ayant sa carrière derrière lui, il vous fallait à tout prix trouver autre chose. Ce n’est pas sérieux…

            • Rien à gagner ? Passer d’obscur médaillé du CNRS à un niveau de célébrité où 95% du pays connaît son nom ? Qui n’est pas sérieux, dans l’affaire ?

          • Je me demande d’ailleurs si vous avez lu ce papier, qui conforte parfaitement ce que j’ai dit plus haut, pour le citer « contre » moi…

  • Bravo. Il faut que les gens, les commerçants et leurs clients, entrent en résistance contre un gouvernement soit totalement incapable, soit totalement corrompu par des connivences avec certains grands groupes, ou les deux.

    Il est étonnant de voir que la majorité des Français seraient satisfaits des mesures prises par Macron et cie. On est en droit de se demander si ces sondages sont exacts, ou si à l’instar des sondages sur l’élection américaine – c’est juste un exemple – ils souffrent de graves biais, voire sont carrément bidonnés. Sinon c’est à désespérer des Français ; mais quand je vois les réactions un peu partout, j’ai du mal à croire ces sondages.

    • La majorité des français est soit fonctionnaire, soit dépendante de l’état (retraites, chomage, …)

      • Vous avez raison : cela explique beaucoup les chiffres (même si ceux-ci peuvent être gonflés par ceux qui les publient).

        • Après, être confiné, en télétravail, ne pas devoir prendre se lever tôt et prendre sa voiture, épidémie ou pas épidémie, pas mal de personnes vous diront c’est sympa… Donc quand on leur reformule la question en mode « confinement », ils disent oui.

          • Une remarque cependant : si on est confiné, en télétravail, et que l’entreprise ne perde pas au change, alors c’est une question d’économie d’entreprise, pas une question de gestion d’épidémie. C’est le problème ici : on mélange les carottes et les navets.

    • Ne plus perdre son temps à lire les sondages. Dans la période qui vient, ils seront tous faux.

      Plus important, observer qui les utilise. Ceux-là sont ou des truands ou des crétins (possiblement les deux à la fois).

  • Les hôpitaux sont à la ramasse, mais ne vous inquiétez pas: le plan éolien en mer de 80 milliards est plus que jamais dans les tuyaux

  • Ils n’ont rien fait. Mais pourquoi auraient-il fait ? Pas besoin de faire puisque le peuple, ce foutu peuple de réfractaires, était d’avance désigné coupable par défaut.

    Pendant ce temps, le pays avance inexorablement vers la faillite, effet ciseau de la baisse du PIB saboté par le confinement inutile et de la hausse de l’endettement d’un Etat obèse désormais orgiaque.

    La faillite de la France. Pour 2021 ? Ou 2022, juste avant la présidentielle ?

    La France en faillite, éliminée du jeu international pour 50 ans au moins…

    • J’ai des amis entrepreneurs dont le profil est assez similaire à celui de Donald J. Trump. J’essaie de les pousser à se lancer.

      • Trump a quand même des défauts assez caricaturaux. Son narcissisme par exemple n’a rien à envier à notre Narcisse élyséen. Deux champions du monde ! C’est peut-être ce qui pourrait lui faire perdre cette élection a priori imperdable pour lui. Ceci dit, il a sans doute les défauts qui font ses qualités.

    • La faillite sera juste APRES les élections. Ils tiendront le robinet jusqu’aux élections et le successeur sera désigné coupable de ne pas avoir réussi à le refermer…

  • Il est là le mobile ,préparer un terrain pourri pour les présidentielles,quant aux sondages ce sont les Pythies de notre époque et leurs analystes les prêtres chargés de leurs explications qui vont dans le sens voulu pour ne pas se faire occire.

  • Une info rigolote, nos vaillants militaires s’entraîne à la guerre urbaine à Orléans… Comme quoi, ils seront prêts le jour J.

  • L’emploi est un bien de première nécessité surtout dans une France qui n’a plus d’argent et très peu d’emplois privé.

  • Franchement, pourquoi se disputer sur le HCQ, il suffit d’attendre les résultats des études : 8 mois, 100000 contaminés (dont seulement 90% à qui on peut prescrire de l’HCQ sans aucun risque), c’est un échantillon un peu faible et un délai un peu court pour faire une étude statistique fiable ! Il faut attendre les résultats de l’étude.

    Ou pas ?

    Bon, en tous cas, au millième confinement, on saura surement si c’est efficace.

  • Avec Internet, on a accès aux archives de tous les essais de nouvelles armes qu’on a testé pendant la seconde guerre mondiale : du missile radioguidé aux forteresses sur chenilles en passant par les ailes volantes, les robots filoguidés, les sous-marins porte-avions, les pistolets bazooka, les armes biologiques et autres milliers qui n’ont pas dépassé le stade du prototype.

    Nous sommes en guerre ! Mais non seulement on n’a rien préparé, mais on n’a aussi rien testé.

  • La Covid-19 vient d’être totalement instrumentalisé, la grippette serait elle devenu la peste du 21 siècle, qui décrédibilise un certain monde médicale et l’état

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