Élection présidentielle américaine : que va-t-il se passer ?

OPINION : une certaine gauche n’a jamais accepté l’élection de Trump, sa réélection éventuelle serait le prétexte à une tentative de déstabilisation des institutions américaines.

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Joe Biden by Gage Skidmore on Flickr (CC BY-SA 2.0)

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Élection présidentielle américaine : que va-t-il se passer ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 3 novembre 2020
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Par Jean-Claude Gruffat.

Il y a quelques semaines, j’ai expliqué dans une note publiée par Atlantico, pourquoi je votais pour la réélection de Donald Trump en dépit de sérieuses réserves sur son personnage et certains aspects de sa politique lors de son premier mandat.

Aujourd’hui, et sans renier aucunement mon engagement et comme plus de 50 millions de mes compatriotes, je vais tenter de me livrer à un exercice beaucoup plus périlleux : que se passera-t-il mardi 3 novembre, dans les mois qui suivront et jusqu’à la troisième semaine de janvier 2021, lorsque le prochain président élu ou réélu prendra ses fonctions…

Quel est mon pronostic ?

Pour la présidentielle, Biden/Harris devraient remporter sans difficulté le suffrage populaire, et sans doute cette fois le collège électoral que Trump avait sécurisé contre toute attente en 2016, en gagnant la majorité des suffrages dans trois États supposés républicains : Pennsylvanie, Michigan et Wisconsin.

Le Michigan parait acquis à Biden. Trump devrait donc trouver ailleurs un nombre au moins identique de grands électeurs, sans perdre aucun des swing states qui font la décision : Ohio, Floride, Iowa, Arizona, Caroline du Nord… Et bien évidemment la Georgie et le Texas.

Compte tenu des sondages et même en réintégrant l’électorat silencieux de Trump/Pence, je ne donne au ticket républicain que 30 a 35 % de chances d’emporter la majorité du collège électoral.

Pourquoi ce pronostic ?

En 2016, Trump, candidat hors système, se confrontait à une personnalité contestée, arrogante et controversée…

En 2020, il a en face de lui un politicien chevronné, 47 ans de vie publique sans envergure, qui, selon le secrétaire à la défense Robert Gates de l’administration Obama, a souvent été du côté des mauvaises décisions.

Mais il bénéficie d’une personnalité différente, plus aimable que celle de Trump, et surtout d’une campagne transformée en referendum sur la gestion de la pandémie.

Lors du débat le jeudi dernier 22 octobre, il a accusé Trump d’être responsable des 220 000 décès américains.

Cette pandémie a fait ressortir les faiblesses du système américain, le pendant de cette République, selon la formule de Benjamin Franklin, qui protège les libertés et droits individuels, les prérogatives des États face au pouvoir fédéral, mais aussi les féodalités d’agences tels le Department of Transportation, Homeland Security, Center for Disease Control, Food and Drug Administration, FEMA, officiellement sous Homeland Security.

Les États et leurs gouverneurs, les grandes métropoles telle New York, où je vis, et où le gouverneur et le maire s’affrontent sur les mesures à prendre avec un coût humain de milliers de morts qui auraient pu être évitées.

Certes, en ayant minimisé le problème, ignoré masques et gestes barrières, Trump a une part importante de responsabilité mais l’absence d’une ligne unique de prise de décisions sur les tests, les masques, les protocoles de soins, les confinements et réouvertures, expliquent les statistiques d’hospitalisation et de mortalité.

Sans cette tragédie Trump aurait été réélu largement grâce à la santé de l’économie américaine et le haut niveau d’emplois.

Comme le disait le président Harry Truman, « the buck stops here » : quand on est en charge, on est ultimement responsable..

Perdre face à un candidat médiocre, sans envergure, sans conviction, sans résultats à son actif, créature de syndicats corrompus et sans audience, qui refuse d’évoquer son programme, le plus progressiste depuis le New Deal de Roosevelt..

Avec la candidate à la vice-présidence Kamala Harris qui, compte tenu de l’âge de Biden, a des chances réelles de lui succéder et qui a été classée en 2019 comme la plus à gauche des cent sénateurs, sur la base de ses votes. Harris est plus progressiste que le sénateur socialiste du Vermont Bernie Sanders, ou encore la sénatrice ultra libérale du Massachusetts Elisabeth Warren.

Passons au Sénat, majorité républicaine renforcée depuis 2018, mais vulnérable car beaucoup de sénateurs sont soumis à réélection cette année. Ils sont élus pour six ans, et renouvelés par tiers tous les deux ans.

L’Arizona et le Colorado paraissent perdus, mais l’Alabama récemment démocrate pourrait être regagné.

Le Maine est compromis, et la Caroline du Nord pourrait passer aux démocrates en dépit de scandales matrimoniaux…

La Chambre des Représentants, renouvelée tous les deux ans dans sa totalité, avec une confortable majorité à gauche depuis 2018, devrait rester dans le camp démocrate.

Il existe donc un risque réel d’un gouvernement très progressiste pendant deux années si les républicains perdent le Sénat ; d’où l’importance de la Cour Suprême où le courant originaliste devrait se renforcer avec la confirmation par le Sénat de Amy Coney Barrett. Ce courant interprète et applique la Constitution au lieu de la mettre au goût du jour en se substituant au législateur.

Dernier point : transition

Si Biden et Harris sont élus, il peut y avoir contestation et nouveau comptage des voix si les marges sont faibles (cf la Floride en 2000, George W. Bush contre Al Gore).

En cas d’élection largement gagnée, il ne saurait y avoir de contestation.

En revanche si Trump et Pence sont réélus, au niveau du collège électoral sont à craindre contestations, violences, troubles à l’ordre public.
Hillary Clinton a eu l’impudence de demander publiquement à Joe Biden de ne rien concéder et à aucun prix…

Une certaine gauche n’a jamais accepté l’élection de Trump, sa réélection éventuelle serait le prétexte à une tentative de déstabilisation des institutions américaines.

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  • Concernant NYC:
    – je rappelle que seul le gouverneur A. CUOMO est LEGALEMENT et CONSTITUTIONNELLEMENT responsable des actions de lutte contre le COVID
    – je rappelle également que le gouverneur A. CUOMO a refusé l’aide du fédérale, en refusant de mettre les patients atteints du COVID-19 sur un bateau hopital affraité par l’armée à la demande de Trump
    – je rappelle également que le gouverneur A. CUOMO a fait transférer des malades du COVID dans les maisons de retraite => c’est lui qui est DIRECTEMENT responsable de la mort prématurée de plusieurs dixaines de milliers de personnes

    Ensuite, comme le fait remarquer à juste titre Tim Pool:
    – pensez-vous que les commerçants qui baricadent leurs vitrines par peur des violences de l’extrême gauche vote démocrate ?
    – pensez-vous que les policiers dont les démocrates sabotent le travail aillent voter démocrate ?
    – pensez-vous que les gens travaillant dans l’industrie pétrolière aillent voter démocrate ?
    – pensez-vous que l’amérique rurale aille voter démocrate ?
    – pensez-vous que les acteurs qui ne peuvent plus travailler depuis des mois aillent voter démocrates (on a plusieurs dixaines de témoignages d’acteurs qui vont voter Trump, mais dont il faut absolument taire les noms, car ils ont peur d’être excomuniés d’HollyWood ?

    Enfin, pensez-vous qu’avec la très faible avance en vote par courrier des démocrates, ces derniers soient dans une position aussi confortable qu’ils le disent ? Pourquoi Biden est allé organiser quelques évènements dans des états qui lui sont soit-disant totalement acquis récemment ?

    • Pour faire echo à mon propos, l’un des derniers segments de Tucker Carlson : https://www.youtube.com/watch?v=FI_aK6W-jp0

    • Pour le vote par courrier, je précise mon propos. Habituellement, à ce stade, il y a un différentiel de l’ordre d’une vingtaine de points entre les démocrates et les républicains, chose que l’on observe pas sur cette élection.

      • Même à NY, les démocrates commencent à avoir des doutes. Si NY devait basculer, ce serait un fantastique coup de tonnerre et l’élection serait pliée.

        Ce serait l’échec de la stratégie du chaos (coup d’Etat anti-Trump permanent, pressions migratoires à la frontière sud, connivences avec la Russie, l’Iran et la Chine, BLM, antifas…) que les démocrates entretiennent jusqu’à la déraison, de peur de se retrouver en prison pour un certain nombre d’entre eux. On les comprend. Ils jouent littéralement leur survie avec cette élection. Ils feront n’importe quoi, y compris le pire, pour en refuser le résultat.

    • Pour le bateau, sa venue a été saluée autant par De Blasio que par Cuomo. Mais il a été sous-utilisé car, selon le NY Times, « Le bateau, prévu pour accueillir des patients atteints d’autres pathologies que celles liées au Covid-19, a édicté “des règles très strictes visant à empêcher toute personne infectée par le coronavirus de monter à bord”, ce qui l’a également conduit à refuser d’accueillir “tout malade souffrant de 49 autres pathologies listées dans un document adressé à tous les hôpitaux new-yorkais”. Qui plus est, “les patients admis à bord ne peuvent pas être transférés directement sur le navire mais doivent d’abord subir un examen prolongé dans les hôpitaux de la ville, dont un test de dépistage au Covid-19”.
      Je pense que vous devez pouvoir facilement trouver plus d’informations à ce sujet pour ne pas accuser à tort le gouverneur.
      Pour les maisons de retraites, je lis un peu partout « maison de soins infirmiers ». Est-ce la même chose ?

      • J’ai du mal à croire à leur sous utilisation, car les hopitaux étaient débordés. Pourquoi dans ce cas n’y a-t-il pas eu de transfert de patients ?

        • « le bateau et son équipage de quelque 1.200 marins ont finalement traité peu de patients: 182 au total, dont 70% étaient atteints du coronavirus, a indiqué jeudi le capitaine Patrick Amersbach, commandant pour la partie médicale », pour les raisons citées plus haut notamment. Un autre hôpital d’urgence, le Javits Center, doté de 2500 lits a lui aussi tourné à très faible régime. On pourrait dire heureusement et qu’alors la situation était sous contrôle dans les hôpitaux normaux, mais là aussi, les règles d’admission étaient très strictes.

          • Je l’ignorais, merci de vos précisions, mais dans ce cas là, pourquoi Cuomo n’a eu de cesse de marteler à l’époque que la situation était catastrophique ?

            • Arf.. Mystère… pour pousser les gens à respecter les mesures de distanciation et le port du masque en faisant prendre conscience de la gravité de la situation ?
              Entre ce que dit un politicien et la réalité passée, présente et future, ya de la place 😉

    • Et surtout pourquoi Obama a -t-il récemment déclaré que tout n’est pas perdu et qu’il faut se mobiliser si les renseignements qu’il possède donnent une large victoire à Biden?

  • Une certaine gauche a du mal à avaler que Trump ait gagné malgré 3,5 millions de vote en moins que son adversaire, c’est compréhensible. Après tout, y en a qui hurlent que Macron est illégitime en raison des abstentions. (Bizarrement, ils n’ont jamais parlé de Trump). Les perdants ont souvent une part de mauvaise foi, comme une « certaine droite » n’avait jamais accepté Obama.
    Après les menaces armées auxquelles l’équipe de Biden a dû faire face au Texas, après ce qu’on a vu avec les émeutes diverses ces dernières semaines, quel que soit le camp qui gagne, il y aura des dégâts. Et peut-être des morts par arme à feu. Dans la plus grande démocratie du monde…
    J’espère que Trump perdra nettement, mais je n’ai aucune confiance en Biden… Et si je pouvais parier 20 euro qu’il ne finira pas son mandat (sans être abattu… mais pour raison de santé), je les mettrais sans hésiter.

    • Votre position est totalement irréfléchie. On échange pas un âne dont on connaît les capacités, et les résultats économiques et sociaux de Trump sont bons, contre un autre dont on connait la corruption et l’abus de pouvoir en Ukraine. Et on sait déjà que les siens seront mauvais vu la politique écologique qu’il compte appliquer en dépensant des sommes dingues pour un réchauffement qui n’est pas dû au CO2.
      De plus s’il meurt c’est Kamala Harris qui accèdera au pouvoir.
      Vous voulez ruiner un pays pour des raisons idéologique à la con? It’s the economy, stupid ! Ce qui n’a pas empêché les Dems de provoquer la crise de 2008 avec leur démagogie.

    • Votre position est illogique et irréfléchie. On n’échange pas un âne dont on connaît les capacités, les résultats économiques et sociaux de Trump sont bons, contre un dont on connaît la corruption et l’abus de pouvoir en Ukraine, et surtout on sait qu’ils seront mauvais puisque il compte appliquer la politique écologique consistant à dépenser des milliers de milliards pour empêcher un réchauffement qui n’a rien à voir avec l’homme et le CO2.
      Et s’il meurt ce sera Kamala qui lui succèdera! Ruiner un pays pour des raisons idéologiques grotesques n’est vraiment pas intelligent.

    • Votre position est illogique et irréfléchie. On n’échange pas un âne dont on connaît les capacités, les résultats économiques et sociaux de Trump sont bons, contre un autre dont on connaît la corruption et l’abus de pouvoir en Ukraine, et surtout on sait qu’ils seront mauvais puisque il compte appliquer la politique écologique consistant à dépenser des milliers de milliards pour empêcher un réchauffement qui n’a rien à voir avec l’homme et le CO2.
      Et s’il meurt ce sera Kamala qui lui succèdera! Ruiner un pays pour des raisons idéologiques grotesques n’est vraiment pas intelligent.

    • Comparaison ridicule avec la présidentielle française qui est une élection directe.

      La présidentielle US est une élection indirecte. Le collège électoral national est une fiction politique. Il n’existe que les collèges électoraux dans chaque Etat. Sans cela, les US n’existent plus, et par conséquent le collège électoral national non plus. Jamais des Texans ne se laisseront imposer un mode de vie californien. Et même les Californiens n’en peuvent plus, eux qui fuient la gabegie socialoïde en déménageant en masse vers les Etats voisins.

      Enfin, il y a le bourrage des urnes, activité dans laquelle les démocrates sont visiblement passés maîtres, à l’image de nos cocos dans les années 50 et 60 (notamment la fameuse ceinture rouge de Paris) qui nous la faisaient industrielle, leur fraude. Une fois les fraudes éliminées, on récupère aisément les 3 millions de voix qui, soi-disant, manquent à Trump, et même beaucoup plus.

      • Les prix stratosphériques de l’immobilier californien sont sans doute l’une des principales raisons, bien avant les prétendues gabegies socialoïdes que vous dénoncez. Le marché régulant le prix de l’immobilier, personne ne peut être coupable, si ?
        Pour vos accusations non prouvées de bourrage d’urnes, c’est fort amusant… Donc un parti (et ses sympathisants) capables de frauder, selon vous, plus de 3,5 millions de vote est incapable de le faire correctement pour faire gagner son candidat ? Ce qui représente quand même 2,5% des votes exprimés en 2016 (la participation étant de seulement de 56%… ce qui ne vous cause pas de souci pour la légitimité dans ce cas-ci). Avouez.. vous trollez ?

          • En effet, il l’a dit. Comme il a cafouillé et embrouillé pas mal d’autres choses… Il est pas tout frais dans sa tête, c’est difficile de le nier.
            Mais je trouve ça court pour prouver quoi que ce soit… c’est comme si on accusait Trump de folie lorsqu’il dit qu’il existait des aéroports au XVIIIème siècle ou l’histoire du désinfectant dans le corps.
            Sur ce… covfefe !

            • Vous omettez un point:
              – les gaffes de Biden ne sont jamais relayées dans les médias
              – les propos de Trump sont souvent édités et privés de leur contexte pour lui faire dire autre chose. Typiquement si on reprends l’histoire du désinfectant, il faisait une analogie entre l’utilisation d’antiviraux et celle de la désinfection d’une piscine…en éditant le début du propos, on peut effectivement lui faire dire ce que vous sous-entendez.

              Bref, comme l’a un jour dit Joe Biden: « you ain’t black if you don’t vote for me ! »

              • Les gaffes de Biden sont relayées par les médias, mais vu qu’il n’est pas président, ben… moins que celles de Trump, logique. Même si je vous accorde volontiers que Trump est une cible facile et fort utilisée par les médias européens.
                Pour le désinfectant, je ne crois pas un seul instant en votre explication.

            • « En effet, il l’a dit… Mais… blablabla »

              Voilà, c’est ça, troller. Merci pour cette démonstration éclatante. Hop, retour dans la grotte, petit troll !

              • Dites, j’ai repensé à votre accusation sans preuve : un parti (et ses sympathisants) capable de frauder plus de 3,5 millions de voix dans un système à l’américaine, avec grands électeurs, devrait logiquement gagner à tous les coups. En effet, avec ce système, il est inutile de frauder au Texas par exemple, car de toute façon, les 36 électeurs seront républicains. Ni sur les états très démocrates, comme la Californie. Il faut donc se concentrer sur les swing states. Et même en ciblant ces états, ils échoueraient ? Etrange…
                Cessez de troller avec vos histoires abracadabrantesques.

        • @ Lépine
          Un responsable de campagne démocrate a récemment sorti un livre où il raconte toutes les fraudes qu’il a faites durant ces années d’activité. Elles sont prouvées ne vous en déplaise!

  • Votre position est illogique et irréfléchie. On n’échange pas un âne dont on connaît les capacités, les résultats économiques et sociaux de Trump sont bons, contre un autre dont on connaît la corruption et l’abus de pouvoir en Ukraine, et surtout on sait qu’ils seront mauvais puisque il compte appliquer la politique écologique consistant à dépenser des milliers de milliards pour empêcher un réchauffement qui n’a rien à voir avec l’homme et le CO2.
    Et s’il meurt ce sera Kamala qui lui succèdera! Ruiner un pays pour des raisons idéologiques grotesques n’est vraiment pas intelligent.

  • Les Dems ont oublié le slogan de campagne de Bill: It’s economic stupid ! Ce qui n’a pas empêché leur démagogie de provoquer la crise de 2008 où des millions de familles ont perdu leur maison. Les gens qui perdent leur boulot ne pouvant plus payer leur crédit immobilier vont perdre leur foyer! Il faut à tout prix éviter cela!

    • Ou celui des républicains à la campagne suivante: « don’t pay the Bill »

    • Selon vous, les démocrates ont provoqué la crise de 2008 ?
      Permettez-moi d’avoir un très léger doute corroboré par toute l’histoire de la crise de 2008…

      • c’est Bill Clinton qui a aboli le Glass-Steagall act…(par exemple).

        • C’est le même qui a imposé les subprimes pour corrompre son électorat. Mais les conséquences indésirables des politiques mettent du temps à apparaître, ce qui permet aux politiciens de s’exonérer de leurs responsabilités (et continuer à raconter n’importe quoi, le fameux « très léger doute ».

        • Oh, vous voulez dire que le retrait d’une régulation étatique, coercitivo-liberticide, a permis à des groupes privés de créer une énorme crise financière ?

          • Une dérégulation accompagnée d’impressions monétaires massives pour en amplifier les effets, oui. Ce ne sont pas les groupes privés qui font les lois ni qui impriment l’argent, jusqu’à preuve du contraire. Le fait qu’ils en aient profité par connivence ne les rend pas responsables de l’origine du mal, seulement de l’avoir poursuivi. Sans les injections, les subprimes ne pouvaient pas prendre de l’ampleur au point où une crise devait éclater.

            L’irresponsabilité d’une planification politique pour aboutir à une crise économique aussi magistrale est nécessaire et suffisante. Comme n’importe quelle crise majeure. Toutes ces crises ont forcément des origines politiques.

      • Ce sont les démocrates qui ont voté une loi, le Community Reinvestment Act et le Housing and Community Development Act, en forçant Fannie Mae & Freddie Mac à acheter massivement des subprimes, pour que les gens modestes puissent obtenir des crédits pour acheter un logement. Mais n’étant pas solvables cela a créé des trous dans les caisses des établissements de crédit et de fil en aiguille mis tout le secteur bancaire en difficulté. Les taux négatif de la FED ont aggravé le problème. Des millions d’américains se sont retrouvés à la rue! Les prix de l’immobilier s’étant effondré. Vous achetiez une villa en Floride pour 100.000 dollars!

  • Biden ou Trump…ça ne fait quand même pas rêver…dans ce pays « jeune » avoir deux septuagénaires avancés comme candidats …Il doit bien y avoir quelques quadras compétents non ??? Nous en avons bien un ..nous..( pour les moins c’est à la droite du clavier touche du haut…merci…!!!)

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