Union européenne : la folie écolo nous pousse à la ruine

Peinant à peser en tant que continent, l’Europe tente de se relancer en enfourchant le vecteur écologique de manière retentissante et affiche à dessein des objectifs surréalistes, fruits de surenchères confondantes.

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Union européenne : la folie écolo nous pousse à la ruine

Publié le 14 octobre 2020
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Par Gérard Petit.

Ces positions, en phase avec les opinions publiques réceptives de certains pays membres influents, pourraient pourtant être mal reçues dans le reste du monde, et au final, se révéler contre-productives.

Ralliez-vous à mon panache vert !

Au travers des déclarations répétées de ses trois têtes politiques (le Conseil, le parlement, l’exécutif) le continent européen se déclare unilatéralement leader dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Pour les besoins de la cause il affiche des objectifs surréalistes et au service de sa gouvernance, met en place un mécanisme lourd et complexe, truffé d’indices, de balises et d’échéances (ce qui parait rassurant). Il est surtout richement doté : on parle en effet de 1000 milliards d’euros pour alimenter cette machine à verdir les modes de vie ; et le domaine de l’énergie (productions, conversions, économies…) devrait être bien servi.

Mais en période de crise sanitaire et compte tenu du poids du plan de relance qu’elle a engagé, l’Europe peut-elle se permettre des libéralités climatiques à cette échelle ?

Étant donné le poids très relatif de l’Europe tout entière dans les émissions mondiales de GES, soit environ 10 %, le continent compte certainement sur un effet d’entraînement des autres par l’exemple, la hardiesse des mesures et leur soutien affiché sur le temps long. Mais n’est-ce pas se leurrer, surtout quand les objectifs annoncés peuvent décourager d’emblée d’éventuels imitateurs, les challengers ne devant pas se bousculer au portillon ?

À cet égard, il est frappant de constater que cette capacité à entraîner, pourtant fondamentale, doit sembler acquise aux décideurs européens, qui ne l’évoquent que rarement. Ils préfèrent se concentrer sur les preuves à apporter à leurs propres opinions, qu’au moins, l’Europe aura fait le job et méritera sa palme verte, nonobstant les conséquences pratiques pour son économie et son industrie, y compris, comme en France et ailleurs, le piétinement de schémas vertueux.

En effet, plus vert que vert apparaît comme une surenchère permanente dans une course intra-européenne, largement détachée des réalités du monde. Cette compétition fait également rage au sein même des États membres, et alors qu’on s’approche davantage des réalités, la criée n’est pas moins surréaliste !

Mais les pays d’Europe ne peuvent pas suivre l’Allemagne dans sa fuite en avant dispendieuse et inefficace, que seules son économie florissante et une opinion formatée peuvent permettre. Or, les pays suiveurs qu’elle appauvrirait sont également ses partenaires économiques. Ce risque de court-circuit destructeur, pourtant patent, semble ignoré Outre-Rhin, comme à Bruxelles.

Les orientations européennes en matière de transition n’intègrent pas, ou mal, les écarts de richesse ou les disparités. Tout juste prévoit-on, en se reniant au passage, que les pays les plus éloignés de la cible « neutralité » pourront avoir recours transitoirement (magie des mots), à des sources moins carbonées (le gaz naturel) pour se déprendre de leur charbon. Mais si le nucléaire ne peut être exclu de la panoplie, chaque État étant maître de sa politique énergétique, l’appui par des fonds européens lui est jusqu’ici fermé, compte tenu du poids des lobbies verts dans les instances européennes.

Tout est relatif

À même imaginer que l’Europe parvienne à remplir les objectifs formidablement ambitieux qu’elle s’est fixée, l’effet positif sur le climat de la planète restera forcément marginal, du fait du poids spécifique du continent. Cet effort ne ferait sens qu’additionné à beaucoup d’autres, peu ou prou de même magnitude.

À cet égard, il n’est pas douteux que comme les Européens, la plupart des pays du monde a saisi qu’une cinétique climatique inédite et porteuse de lourds nuages était à l’œuvre ; essayer d’y faire face (comprendre lutter contre ses causes et ses effets), à la mesure de chacun, était autant un devoir local qu’une solidarité globale. Tous ou presque l’ont déclaré au cours de la COP 21 à Paris.

Par ses retentissantes annonces, l’Europe apparaît comme un continent opulent qui pourrait dépenser des sommes effarantes au nom de la cause verte, en investissement des collectivités et des industriels et en appui par la puissance publique. Mais les résultats sont jusqu’ici bien relatifs, voire franchement médiocres. Si on considère la variable clé de réduction des émissions de GES, on peut en effet rêver d’un mécanisme d’entraînement plus incitatif.

La réalité est encore plus préoccupante, les sommes dévolues au Green Deal et à ses épigones le sont forcément au détriment d’autres actions urgentes voire urgentissimes, lesquels besoins, plus profonds et plus structurels, ne se mesurent pas seulement au prisme de la crise sanitaire actuelle.

Rien ne dit que bien que conscients de la situation, les autres pays auront la volonté et surtout la capacité de faire ce qu’il conviendrait de faire, à nos canons. La Chine vient d’ailleurs d’annoncer qu’elle vise désormais 2060 pour l’atteinte de sa neutralité carbone ; or, si l’on en croit les climatologues, un retard de dix ans pour cet acteur, poids lourd des émissions, est un élément qui pèsera sensiblement, étant donné la course contre la montre engagée.

Plus globalement, on peut faire le constat que le modèle social européen n’a pas ou peu essaimé et que l’Europe est davantage regardée comme une singularité que comme un exemple, voire comme un exemple à ne pas suivre.

L’exception ne confirmera pas la règle

L’îlot européen n’existe pas lié aux autres, non seulement par le climat et ses évolutions, mais aussi par mille et une relations politiques et commerciales. Le monde est… mondial. Pour soutenir son niveau de vie, l’Europe est très largement dépendante de matières premières importées, en particulier dans le domaine vital de l’énergie ; même si elle annonce en la matière un futur ascétique au demeurant bien peu crédible et à l’acceptation incertaine, une dépendance de premier ordre perdurera.

On peut même envisager la situation paradoxale où, dans un monde qui ne suivrait pas sa politique climatique, avec les règles et normes drastiques qu’elle implique, l’Europe pourrait se marginaliser ; certes, nous dépéririons pour la bonne cause, une maigre consolation.

Il faut d’emblée chasser l’image d’une Europe havre de paix climatique et bio-diverse au milieu d’un monde moins vertueux et qui aurait perdu la partie.

Pour citer de Gaulle, a contrario, on peut gagner la bataille d’Europe et perdre la guerre mondiale, forcément embarqués dans un navire qui n’aurait pas suivi le bon cap.

Fonds de commerce

Mais nos gouvernants font forcément ces constats basiques. Dès lors, quelles sont leurs motivations réelles ?

Il est clair que l’évolution du climat et plus largement la protection du vivant sur la planète sont de belles causes qui jusque là ont été plutôt mal servies. Il n’est que temps de se raviser et d’essayer d’infléchir des trajectoires qui amplifient encore les dégâts. Mais de grâce, qu’on active alors les bons leviers !

De fait, le verdissement de son fonds de commerce est devenu incontournable à tout mouvement politique qui souhaite être un tant soit peu écouté, et le kaléidoscope comporte désormais toutes les nuances de vert. Mais il est clair que la couleur, ses tonalités et ses intensités, ne suffisent pas à qualifier ces évolutions. D’autres dimensions moins avouables sont à considérer, comme l’opportunisme, l’utilitarisme, le pragmatisme, le panurgisme, qui relativisent grandement une noblesse de vue affichée en général sans continence.

L’écologie est désormais un incontournable mais elle est surtout un référentiel politique très souvent déconnecté des réalités écologiques. Nous arrivons à des surenchères lues d’abord comme des positionnements politiques, avant d’analyser et comprendre leurs possibles impacts et donc leur signification ; en plein irréalisme, les chiffres qui ont pris leur autonomie ne font plus guère sens.

Ainsi l’objectif de réduction des émissions européennes de GES en 2030 avec comme référence 1990, qui était de 40 %, vient d’être proposé à la hausse par la Commission à 50 % (voire 55 %), immédiatement challengé à 60 % par le parlement !

Une telle course à l’échalote ruine le crédit que l’on peut accorder à ce chiffre qui structure pourtant toute la démarche, transformant l’Europe verte en figure de proue d’un navire chimérique.

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  • Bon, et bien si l’UE n’a plus que comme priorité le Green washing des GES, c’est que tout le reste va bien non ?

    • « l’effet positif sur le climat de la planète restera forcément marginal »
      Encore un article qui relaie la croyance que le réchauffement climatique actuel (faible 0,9°C depuis 1800) est dû au CO2 ce qui est faux. Atteindre les objectifs verts de l’Europe ne réduira la température que de 0,005°C (F. Gervais) ; 1000 milliards pour un effet indétectable!

      Cette politique n’est que de l’extorsion des citoyens et de la corruption de fonctionnaires.

      • Les plus jeunes d’entre nous le sauront vers la fin du siècle, quand pétrole et gaz auront disparu et que le CO2 (durée de vie de 100 ans dans l’atmosphère) commencera à refluer…
        J’espère pour eux que le réchauffement climatique est bien d’origine anthropique, car sinon, le climat évoluera dans une direction et selon une vitesse totalement inconnues !

        -1
        • @Jerémy Lapurée
          Non la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère n’est pas de 100 ans.
          Un seul coup d’œil à ce graphique explique pourquoi :
          http://jennifermarohasy.com/2009/09/why-i-am-an-anthropogenic-global-warming-sceptic-part-3/
          .
          On voit que seul le GIEC donne 100 ans contre la quarantaine d’autres labos qui ont publiés sur le sujet dans le monde et dont les valeurs trouvées sont de moyenne autour de 5 à 6 ans.
          C’est le seul moyen qu’a trouvé le GIEC pour que sa théorie des GES tienne un peu debout….
          Ajoutons que le GIEC n’est pas un laboratoire et donc ne fait théoriquement que compiler les travaux scientifiques mondiaux.
          Dans ce cas il a oublié tous les travaux sur le sujet et s’en invente un pour lui tout seul qui est totalement à l’opposé des autres…
          Et malgré tout il faudrait suivre la bible magique du GIEC… qui conduit le monde à sa perte…. Comprenne qui peut !

        • Jerémy Lapurée :  » le climat évoluera dans une direction et selon une vitesse totalement inconnues ! »
          Faut vous y faire. Il a toujours fait comme ça. Depuis des millions d’années.

          • ITER n’est qu’un gigantesque et ruineux comité, cela ne marchera jamais.
            La fusion viendra d’où on l’attend le moins.

            -1
  • verdir le niveau de vie…ce qui signifie mis à part faire des trucs que les écolos promeuvent? en ignorant toutes les conséquences?

    • si on commençait à leur demander mais pourquoi vous dites que c’est « vert »…
      on s’aperçaoit que pour le moment , sans miracle technologique , leur révolution verte est juste une baisse programmée du niveau vie ..cachée, pour le plus grand bonheur et bénéfice d’une bureaucratie supposée la diriger et l’adoucir..

  • vivement le départ de madame Merkel… Et vivement que l’on coupe les vivres aux trois têtes politiques de l’Europe. Les Britanniques l’ont fait : bravo à eux !

    • merkel ou macron…vous croyez que c’est une question de personne?

      vous ne voyez rien de pire que macron et merkel?
      vivement que les gens se reveillent..

  • Vert?
    Comme un cadavre?
    Voilà ou nous mène les écolo et surtout la lâcheté de ceux qui se prosternent devant eux au lieu de les remettre à leur place!

    • Cette histoire de « cause verte » m’a fait bien rire (jaune).
      D’abord parce que le meilleur moyen de verdir notre planète est justement d’ajouter du CO2 que la photosynthèse se fait un plaisir de transformer en végétation, source de chauffage (vertueux) et d’alimentation profitable à la [sur]populaton. Et toc!
      Ensuite parce que le climat n’ayant pas besoin de nous pour vivre sa vie traditionnellement chaotique, il se refroidira tôt ou tard (bientôt semble-t-il) et qu’on nous suppliera d’augmenter notre empreinte carbone pour réchauffer la planète qui continuera à se refroidir vu que notre supplément de CO2 n’a pas plus d’effet sur la température qu’un pet de nonne. Et retoc!

  • à vouloir faire les choses dans la précipitation , l’Europe va se planter, économiquement , socialement , et nous avec ;

  • L’avantage de Mme Ursula, c’est que l’on l’identifie bien avec son look très aristocratique.
    L’inconvénient, c’est qu’elle va concentrer sur elle, tous les griefs contre l’Europe.
    Remarquez qu’elle le cherche bien avec ses propositions hors sols.

  • Le grand problème, à peine effleuré dans cet article, est le lien quasiment mathématique entre la baisse de l’énergie d’un pays et sa production de richesse (PIB). [Les énergies totales dans le monde sont « carbonées » à 84% (Wiki)].
    .
    Le Covid a fait baisser le CO2 mondial de l’ordre de 8% (extrapolé sur 2020). Mais ces 8% ont déjà fait baisser le PIB mondial (richesse) de 7% en Australie à 23,8% en Inde pour le deuxième trimestre 2020 (Wiki) … C’est énorme !
    .
    Alors imaginons la grande pauvreté de l’Europe quand elle aura fait baisser de 50% son CO2 produit (projet pour 2030) … donc son énergie et son PIB d’autant… (soupe populaire pour tous ?)
    .
    Il me paraît étrange que personne ne parle de ce … petit inconvénient…

    • Le Covid a fait baisser le CO2 mondial de l’ordre de 8% (extrapolé sur 2020).

      la belle entourloupe.. comme d’hab…car on peut aussi dire que durant les 5 mois passés la baisse a été de 20 %(et que malheureusement cela continue

      et que si l’on examine la courbe constamment mise à jour à Maunaloa, de ces 5 mois, elle est très excatement similaire dans sa forme à celle de 2018
      et il n’y a pas d’explication « scientifique » à cette singularité, sauf à dire que 20 %, c’est trop peu pour que cela aie un impact et que… à 40 % vous allez voire, mais voire quoi?
      Ce genre d’infos ne fait pas grand bruit, comme d’ailleurs la taille record du trou dans la couche d’ozone

      • sauf que…le CO2 fossile qu’on émet dans l’atmosphere a en effet des effets induits..il modifie subtilement d’autres flux.. par exemple si demain matin on arrêtait toute émission fossile ..le temps que le système atteigne un nouvel équilibre temps on verrait le truc varier…et ce serait long en toute rigueur!!
        justement c’est vicelard autant il est trivial de dire le CO2 supplémentaire est d’ridine humaine… autant c’est un raccourci de dire que c’est simple…

        en fait ça doit être trouvable dans la littérature du giec…

        la réalité est bien que si on peut dire que l’augmentation du CO2 atmosphérique est d’origine humaine..fondamentalement on y comprend pas grand chose…

    • on a déjà connu le cas en France sous l’Occupation Allemande.
      le niveau de vie est directement corrélé avec la disponibilité d’une énergie à bon marché.

    • @joletaxi
      Des articles de Contrepoint (H16 en particulier) ont déjà parlé de ce que vous dites.
      La seule raison me semble être un CO2 Humain trop faible pour être mesuré : 3% du CO2 total (97% est produit par la nature) [Cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Combustible_fossile%5D .
      .
      Et la moitié de ce CO2 humain part dans des « puits » de CO2 selon les experts… alors il ne reste que 1,5% d’Humain dans le CO2.
      Soit pour les 20% dont vous parlez :(= 0,015 x 0,2 =0,003)
      Donc un changement de trois millièmes de CO2…. Pas très lourd si ça vous tombe sur le pied… ou peanuts de chez peanuts !
      C’est peut-être pourquoi on ne voit rien, ni ne verrons jamais rien à Mauna Loa.

      • https://fr.wikipedia.org/wiki/Combustible_fossile
        Désolé pour le « %5D » qui s’est glissé sans prévenir…

      • et donc 60% … c’est 0.009 ?
        tout ça pour 0.009 % de réduction du taux?

        on se fout de qui là?
        sans compter qu’ils ont un petit problème pour équilibrer le budget carbone… il y un puit inconnu, un trou noir, ça tombe bien pour du carbone

        et si nos émissions sont à ce point marginales par rapport aux échanges naturels(dont on ne sait pas grand chose de précis, les estimations se font au doigt mouillé), à quoi bon s’im
        poser une catastrophe économique, alors que la Chine, l’Inde, les USA, l’Australie, Le japon se suivront pas?

        hein?
        c’est politique?

      • alors ça on voit à mauna loa le taux augmenter…

        et on a des éléments historique et des mesures via proxy qui indique que la variabilité du taux de CO2 est moindre ..

        il faut comprendre que quand on dit le taux de CO2 suit la temperature est l’homme n’y est pour rien..on se retrouve devant un mystère quantitatif… pourquoi ça monte comme ça?? … parce que justement ça n’evolue pas comme durant les cycles de glaciations..

        on a donc une anomalie historique quant aux observations empiriques en taux de CO2… et en plus on a une anomalies historique sur une source d’emission…

        faut pas confondre on ne comprend pas tout car c’est complexe..et on ne voit rien.. bien sur que si on voit un truc « anormal » eu égard aux données historiques..
        on peut meme faire le lien quantitatif… »ça colle »… mais ce n’est pas « simple », on amis en branle des trucs qui ont des constantes de temps très différentes..
        effectivement si on écrit les flux la part humaine est faible.. mais quand on fait un bilan pif paf pouf…on a un excès qui correspond à 50% de la part humaine.. avec une interprétation simpliste ça part dans l’océan et en biomasse…

      • Si on ne voit rien, l’hypothèse la plus simple, la plus cohérente avec le réel, est qu’il n’y a rien à voir. Mieux, cette observation bienvenue vient confirmer les théories scientifiques et le raisonnement logique.

        Toute l’hystérie sur les émissions humaines de CO2 qui influenceraient le climat est du pipeau intégral. Le RCA est strictement imaginaire, un conte à dormir debout.

        • oh que c’est agaçant…donc l’homme influence le climat ou pas… il n’y RIEN d’autre..

          il n’y a pas de théorie scientifique très solide sur les liens de causalités entre CO2 et « temperature »…mais si on dit « naturel » la LOGIQUE est de regarder l’historique des évolutions taux de CO2 et « temperatures. ».et on observe une singularité.. qu’on met notamment en regard d’un singularité anthropique.. qui ne concerne pas que les fossiles d’ailleurs mais amuses l’utilisation des terres..

          c’est autre chose de dire qu’on puisse spéculer sur les conséquences des émissions sur le taux de CO2..on ne sait pa vraiment… et encore autre chose de spéculer sur les effets de ce taux sur la « température globale »..

          vous êtes sans doute très intelligent mais vous êtes malhonnête.

          • il faut vous comprendre..
            intelligent..c’est pense comme moi..
            ce que vous appelez logique et science c’est juste d’autres hypothèses que celle que vous n’aimez pas..pour des raisons qu’on suppose idéologiques..pas par n examen mesuré de la plausibilité des dites hypothèses..

            typiquement le rca ..on ne sait pas..
            le jour où les climatoscpetiques seront de simples sceptiques…on aura déjà avancé..parce que cette tribalisation des débats est une impasse.
            le tribalisme c’ets ce qui fait que quand un type avance un argument idiot contre le rca beaucoup de sceptiques se taisent..et pareil pour le parti opposé…

            • Ce n’est pas aux réalistes de faire un pas vers les fous idéologisés. C’est aux fous de la fermer, définitivement. La réalité n’est pas une moyenne d’opinions.

              • ah ben, relisez vous…

              • @Cavaignac
                Coluche : « C’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison ! »

                • Effectivement, un socialiste avait déclaré vers 1981 à la droite qui protestait (encore un peu) : « vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire », ce qui en dit long sur l’état d’esprit des socialauds en général et des escrologistes en particulier.

                  Mais la réalité observable de l’univers n’a que faire de la justice ou de la politique des tout petits hommes.

            • Les tribalistes, ce sont les réchauffistes qui utilisent la violence.

          • Non, quand on regarde les bonnes séries, celles qui n’ont pas été trafiqués par des scientifiques corrompus, on n’observe justement aucune singularité, plutôt une évolution très semblable aux évolutions inférées du passées, puisqu’on n’a aucune source de mesure directe contrairement à aujourd’hui. D’ailleurs, ce que le passé nous apprend de manière indubitable, c’est que la hausse du CO2 atmosphérique suit la hausse des températures et ne la précède jamais. Ce qui suit un événement quel qu’il soit ne peut pas être la cause de cet événement.

            Sinon, trépigner ne changera pas la réalité.

            • là encore… scientifique corrompu et courbes trafiquées.. et le tour est joué…
              une courbe erronée ça me suffit..l’intentionalité je m’en fous..

              et » trafiquer  » compte tenu qu’on a pas souvent que des proxies, c’est presque qu’inévitable..

              le rca ….mon opinion..
              peut on évaluer rigoureusement l’effet du CO2 sur a temperature..la réponse est NON…
              peut on essayer.. on peut toujours.. une des façon les meilleures parmi celle imaginables et pourtant fondamentalement discutable ( vous pouvez dire..pourquoi ça donne le bon résultat et vous avez affaire à un silence géné) repose sur une modélisation… reposant sur un calcul purement théorique ( incomparable invérifiable)
              d’un effet radiatif suivi de speculations sur les effets sur le climat…

              refuter ça??? comment voulez vous faire ??? c’est une question, qui touche à la foi..

              assez bien résumé par un prix nobel qui a rappelé en premier que les modèles ne peuvent pas le faire mais qui ajoute en second lieu que on PEUT CROIRE ces modèles foireux car c’est ce qu’on a de mieux fait par ce qu’on a de mieux..

              parfois ce qu’on a de mieux ne suffit pas…

              • La preuve de données trafiquées suffit à réfuter une théorie mensongère.

              • c’est ce qu’on a de mieux fait par ce qu’on a de mieux..

                1- « c’est ce qu’on a de mieux » : de quels modèles parlez-vous, de ceux ayant annoncé, il y a 30 ans, une hausse de température de 0,5°C ou de ceux ayant annoncé une hausse de température de 2°C voire plus ? – la réalité, celle qu’on a observée, étant d’à peine 0,4 °C
                – « par ce qu’on a de mieux » : pas d’accord, car les scientifiques dont on parle sont en plein conflit d’intérêts, étant pour l’immense majorité payés sur fonds publics, par des gouvernements qui curieusement ont une fâcheuse tendance, en temps normal, à accroître toujours plus les prélèvements obligatoires et pour qui le RCA va à fond dans leur sens

                Tout est bancal dans cette affaire de RCA. Et voici comment je vois les choses :
                1- l’homme est accusé de détruire le climat et la terre, à terme – du fait de ses émissions de GES (donc de son existence, car une activité humaine qui ne dégage pas de CO2, cela ne s’est encore jamais vu
                2- dans tout procès/litige digne de ce nom, il revient à l’accusation de produire la preuve de la culpabilité de l’accusé, preuve irréfutable, sans quoi le doute doit profiter à l’accusé
                3- le moins que l’on puisse dire est que la preuve irréfutable de la responsabilité de l’homme dans un quelconque RCA n’a pas été apportée par l’accusation (le GIEC)
                4- de ce qui précède il résulte que l’accusé n’est pas reconnu coupable ; qu’il est donc innocent, jusqu’à preuve du contraire ; et que les mesures punitives prises par les gouvernements au nom du RCA sur leurs populations (qui au passage profitent grassement à ces hommes de l’État – mais est-ce un hasard ?) sont des mesures abusives et illégitimes autant qu’illégales, dans un État de droit.

          • Corrélation n’est pas raison. Il peut y avoir d’autres causes, anthropiques ou pas.

      • « ce CO2 humain part dans des puits de CO2 »

        Les principaux puits sont l’activité humaine elle-même : agriculture, gestion raisonnée des forêts, et même la construction et l’industrie pour leurs parts.

        • @Cavaignac
          faux, les hommes n’ont rien à voir dans ces puits de carbone. Ce sont les océans et la forêt (la gestion humaine des forêts est faible) :
          .
          « Les forêts couvrent 31% de la surface terrestre et constituent, derrière les océans, le 2ème plus grand puits de carbone de la planète. »
          http://www1.onf.fr/gestion_durable/++oid++5ae6/@@display_advise.html

          • Pas vraiment. L’absorption du carbone atmosphérique par les activités humaines est largement sous-estimée, notamment l’agriculture intensive dont la capacité d’absorption est de loin supérieure à une forêt mature non exploitée par exemple. Par ailleurs, si l’activité humaine sur les forêts est faible (quelques pourcents de la superficie totale), elle est toutefois suffisante pour absorber une autre part significative des émissions humaines. Une forêt exploitée à croissance rapide absorbe beaucoup plus de carbone qu’une forêt à croissance lente laissée à l’état naturel, tout simplement par le renouvellement optimal et permanent du stock de bois sur pied, rendement qui ne s’observe pas à l’état naturel. Enfin, le goudron des routes par exemple, il vient d’où ? C’est autant de carbone qui n’est pas dans l’atmosphère contrairement à ce que prétendent les excités du RCA imaginaire.

            Quant aux océans, on ne sait pas grand chose des activités volcaniques sous-marines intenses qui chargent l’eau en CO2, CO2 dont une infime partie finira dans l’atmosphère à la faveur des variations de température de surface (et non l’inverse). Alors là-dessus, les résidus d’émissions humaines, ce n’est même pas une balle de golf déposée sur la lune.

            On n’a rien vu à Mauna Loa parce qu’il n’y avait rien à voir.

  • Il ne faut pas oublier que cette teutonne a été envoyée par les allemands à Bruxelles pour s’en débarasser (un peu comme le pitoyable Moscovici).
    N’y a t-til pas un Farage anti-pastèque pour se dresser au sein du parlement européen et dénoncer toute cette mascarade?
    Il est urgent qu’un tel homme (ou femme, mais c’est plus rare) se fasse élire, même sous une fause étiquette, pour jeter d’un voix forte au moins l’ombre d’un doute.

  • Le plus drôle, c’est que si l’Europe voulait obtenir un effet d’entrainement sur le reste du monde pour diminuer les émissions de CO2, l’idéal serait de montrer qu’il est possible de le faire pour pas cher et en gardant une croissance économique forte. Il serait donc raisonnable de prendre les mesures cout/efficacité les plus intéressantes.
    Donc au lieu d’annoncer qu’on va débloquer 1000 milliards, plutôt dire que « 100 milliards seront bien suffisants » et avoir des résultats tangibles rapidement (même modestes). Or il s’avère que l’émission de CO2 ne cesser d’augmenter en Europe…
    La réalité est que l’Europe montre au reste du monde ce qu’il ne faut pas faire. Et jusqu’à présent, ils ont bien suivi la leçon.

    • « l’émission de CO2 ne cesser d’augmenter en Europe »

      Augmenter ou baisser ?

      D’après le site http://www.globalcarbonatlas.org, l’Europe est passée de 8 Gt à 5,6 Gt entre 1990 et 2018. De 1979 à 2018, l’UE28 (reconstituée) est passée de 4,7 Gt à 3,4 Gt alors même que des fonds verdâtres dédiés restaient marginaux.

      Pire, les courbes mettent en évidence que les émissions ne baissent plus depuis que l’escrologisme domine la vie politique. L’escrologisme hystérique s’avère en réalité contre-productif. Dit autrement, objectivement, dans les faits, plus il y a d’éoliennes, plus il y a d’émissions de CO2.

      Pour schématiser, c’est le développement du nucléaire à la place du charbon qui a permis la baisse historique des émissions européennes pour la majeure partie, l’amélioration des performances des moteurs thermiques faisant le reste. C’est en poursuivant avec pragmatisme dans cette même voie qu’on réduira encore les émissions, avec un retour en grâce du nucléaire pour les besoins fixes et le développement des carburants de synthèse pour les transports à la place du pétrole fossile, autant que possible.

    • Juste puisque les seuls qui ont jusqu’à présent réussi à baisser leurs émissions sont les USA!

      • Non, l’Europe aussi, et beaucoup plus que les USA en proportion (plus de 25% de baisse pour l’UE contre seulement une baisse de 12% pour les USA par rapport à leurs pics d’émission respectifs). Merci qui ? Merci le nucléaire !

        Ceci dit, il faut pondérer ces chiffres en fonction de la croissance du PIB. Dans ce cas, l’écart est plus faible. Notez que la Russie a vu elle aussi ses émissions baisser depuis 1990, mais pour d’autres raisons que chacun devinera.

  • Les gens qui dissertent sur le climat et le CO2 devraient commencer par apprendre que la planète a connu une période glaciaire pendant environ 100 000 ans et que nous n’en sommes sortis que depuis environ 20 000 ans.

    • ah ben oui, en arrière plan, on pourrait très bien dire que augmenter le taux de CO2 est la seule façon de preserver la civilisation!!! d »un kilomètre de glace sur la tronche…

  • Pourtant l’ue devrait remercier et accélérer ce réchauffement, le sud monte vers le nord si le pôle ne degele pas on n’aura nul part où se refugier ?

  • Quelqu’un peut-il me dire qu’il connait la température qui doit exister sur la planète? Bref, qu’il faut stopper le climat.

    Celle de 2020?, celle de 1990?, celle de 1890?, celle de 2000 avant JC?, celle de 30.000 ans avant JC?

    Tant que l’on aura pas répondu à cette question, j’opinerai avec Hank Culley -que nous sommes tous dans cette affaire- : « Cette politique n’est que de l’extorsion des citoyens et de la corruption de fonctionnaires. »

    • Rien que le prétention qu’on pourrait stopper le climat devrait, dans une société normale, entraîner ses promoteurs à l’internement, agrémenté de douches froides et d’électrochocs. Il faut quand même en tenir une sacrée couche pour en arriver à de tels degrés de sidération intellectuelle.

      Sur la lune, en l’absence d’atmosphère, la température moyenne estimée est d’environ -80°, avec des extrêmes qu’on sait violents selon l’exposition au soleil. Pas de raison que la température de la terre soit différente en l’absence d’atmosphère, ceci étant posé pour les obsédés de la théorie du corps noir combinée à la non moins amusante théorie de l’effet de serre. A propos de cette dernière, n’oublions pas Mars qui devrait être une étuve infernale puisque son atmosphère est constituée à 95% de CO2, avec un effet de serre au taquet selon cette théorie.

      • et que pour sauver le climat on doivent se passe des fossiles.. je serais presque d’accord..
        il ya forcement quelqu’un qui se fout du monde…

        • Quand un exemple vous démontre sans doute possible qu’une théorie est fausse, vous savez forcément qui se fout du monde. Ou alors vous n’avez pas été suffisamment attentif.

      • L’atmosphère martienne est 100 fois plus ténue que la nôtre et Mars est plus éloignée du Soleil.

        Température de surface de la lune (Wikipedia)
        • Maximum 396 K (123 °C)
        • Moyenne 250 K (−23 °C)
        • Minimum 40 K (−233 °C)

        http://www.sujetsetcorriges.fr/dl/MinesPonts/Physique/MP/sec-minesponts-2003-phy1c-MP.pdf

        • Les chiffres proposés par wiki ne vous interpellent pas ?

        • C’est l’accumulation continuelle de la chaleur qui devrait prédominer selon les croyants de l’effet de serre. Du moins, c’est ce qu’ils tentent de nous faire accroire à propos de leur RCA.

      • Vous oubliez que le déterminant premier de la température d’une atmosphère est sa pression du fait de l’effet de compression adiabatique. Ce qui explique la température de Vénus (une centaine de bars et 450°C), la Lune (le vide et -100°C environ, la Terre (15°C et 1 bar) et Mars (températures largement négatives et quelques dizaines de millibars). Désolé je n’ai pas les chiffres exacts en tête.
        Ensuite le 2e paramètre est la puissance reçue au sol.

        • Votre rappel fort juste à propos de la pression dément les tenants des thèses citées plus haut (pour simplifier leur raisonnement en apparence scientifique, ils posent corps noir + effet de serre = justification du RCA).

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