Olivier Véran au cœur du délire sanitaire

Olivier Véran est à la barre. Il poursuit comme Don Quichotte un ennemi d’autant plus surpuissant qu’il est invisible. La lutte est sans merci et sans fin prévisible.

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Olivier Véran au cœur du délire sanitaire

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 octobre 2020
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Par Paul Touboul.

Qu’on le veuille ou non un ministre de la Santé doit assumer les décisions prises dans un contexte sanitaire donné, que ces décisions lui aient été soufflées par des experts et avalisées par le pouvoir au-dessus de lui. Il faut donc estimer qu’Olivier Véran, est bien le maître d’œuvre de la politique face à l’épidémie de covid-19.

Il l’a prise en main dès le début et a affirmé d’emblée son autorité à l’origine des mesures qui n’ont cessé d’affluer depuis mars dernier, qu’il s’agisse du confinement initial puis des diktats de plus en plus restrictifs assénés ces derniers temps en réponse à une soi-disant virose renaissante.

On peut donc dire que la chape de plomb qui pèse depuis sur la population, l’atmosphère anxiogène omniprésente, la diffusion d’une version tragique de l’épidémie, la dérive autoritaire de l’action publique, toute cette nouvelle physionomie du pays, Olivier Véran l’a instaurée, en a été l’instigateur, certes pas unique mais cependant en première ligne.

Le macronisme autoritaire

Sa personnalité s’est vite affirmée et un aspect notamment est apparu clairement : sa raideur face à toute contestation, laquelle dérive vers un autoritarisme le poussant vers des actes plus réactifs qu’appropriés.

La controverse l’opposant à Didier Raoult sur le traitement d’attaque de la covid-19 par l’association hydroxy-chloroquine-azithromycine en offre un exemple caricatural. Un ministre de la Santé responsable se devait de prendre acte d’une proposition émanant d’une personnalité de renommée internationale, de la confronter à d’autres, d’arbitrer en restant au-dessus de la mêlée, et non de se poser en héraut d’une opposition chargée de pourfendre le virologue marseillais.

Passe encore si le débat était resté dans les clous, mais ce n’a pas été le cas. Nous avons assisté à une véritable chasse à l’homme au cours de laquelle Olivier Véran a perdu toute retenue. Les décisions prises alors ont été proprement inadmissibles. L’hydroxy-chloroquine a disparu des pharmacies au mépris de la latitude laissée aux médecins généralistes de traiter leurs patients covid comme ils l’entendraient.

Mais le summum du ridicule a été atteint lorsque notre ministre a fait interdire l’usage du médicament, lequel était délivré dans le passé sans ordonnance, et ce à la suite d’une publication anglosaxonne supposée démontrer la dangerosité de la chloroquine face à la covid-19, publication reniée ensuite par l’éditeur de la revue, reniement qui a conduit Olivier Véran à revenir sur sa décision d’interdiction. Alors ministre de la Santé à l’autorité dévoyée, certes, mais aussi véritable girouette.

Passons sur les mensonges de l’homme, mais pas seulement lui dans ce gouvernement, à propos du manque de masques et de tests devenus de ce fait sans intérêt.

La deuxième vague épidémique

Que penser ensuite, alors que l’épidémie s’épuisait, de l’obligation frénétique des masques et la mise en route de tests de dépistage en abondance ? Comme s’il s’agissait de démontrer à retardement que l’on avait la situation bien en mains et que tout était mis en œuvre pour le bien de tous.

Et pour justifier ce nouveau combat, Olivier Véran a sorti de son chapeau sa botte secrète : l’annonce d’une deuxième vague épidémique, martelée dès le début et réitérée depuis sur un mode quasi-obsessionnel.

Cette soi-disant deuxième vague, il ne cesse depuis de la traquer. Le nombre de tests réalisés chaque jour est à des niveaux jamais atteints. À la liste des morts pendant la pandémie a succédé celle des contaminés, certes asymptomatiques pour la plupart, mais dont l’existence entretient un climat de peur et l’idée d’une épidémie toujours vivante. Fort de quoi, le ministre, droit dans ses bottes, continue de pondre un arsenal de mesures contraignantes, enfonçant davantage le pays dans un climat morbide.

La stratégie en cours a véritablement un côté diabolique. Par le biais d’une comptabilisation quotidienne, compulsive des sujets testés positifs, on fait monter la température, la population est maintenue dans un état d’attente anxieuse face à l’inévitable déferlante virale censée se profiler.

Et ce ministre, expert en communication anxiogène, a imaginé frapper davantage les esprits en usant d’une carte de France où les départements les plus touchés étaient figurés en rouge, couleur du danger extrême.

Que trouvons-nous en fait derrière cette façade tapageuse ? Des chiffres certes, mais de quelle valeur ? On nous annonce quotidiennement tant de milliers de contaminés. Le sont-ils tous vraiment ? Nous avons pu entendre que le taux d’erreur des tests pourrait s’élever jusqu’à 40 % de faux positifs.

De plus ces contaminés sont tous présentés comme récents, ce qui est loin d’être le cas, nombre d’entre eux étant en fait déjà guéris. Surtout, en quoi ces échantillons sont-ils représentatifs de la population ?

Des chiffres qui font peur

Ils sont prélevés sur des groupes toujours différents dans lesquels les individus, pour diverses raisons, sont amenés à se faire tester : symptômes qui inquiètent, présence de contaminés dans l’entourage, tests exigés pour motifs professionnels ou avant un déplacement à l’étranger, ou seulement désir d’en avoir le cœur net notamment chez les jeunes soupçonnés d’être des porteurs sains.

Les chiffres ne peuvent donc en aucune façon être comparés les uns aux autres et ne reflètent en rien le véritable taux de contamination à l’échelon national. Il est scandaleux que l’on s’en serve comme indicateurs de réémergence de l’épidémie.

Bien sûr Olivier Véran n’en a cure. Il a un joujou en main dont il use avec délectation et maintient obstinément à l’adresse de la population une politique restrictive de plus en plus pesante soutenue par des propos ne laissant guère place à l’espoir d’un terme.

Dans le même temps il se félicite d’avoir offert davantage de liberté à la population pendant les vacances d’été et dit ne pas le regretter. Mais pour qui se prend-il, notre ministre ? Cette soi-disant largesse, il nous l’aurait octroyée par magnanimité, dans un geste de seigneur à l’adresse de ses sujets. Cet homme est décidément imbu de pouvoir.

Il a l’ivresse des hauteurs et joue actuellement un drame où il s’en donne à cœur joie. Drame qu’il a porté en lui dès le début en annonçant au plus fort de la pandémie que le virus n’en resterait pas là et qu’il reviendrait par la suite plus agressif que jamais.

Le voilà enfin à sa place, dans la tourmente qu’il avait anticipée de ses vœux, capitaine d’un vaisseau qui tangue et dont il mène l’affrontement face aux assauts d’un ennemi invisible, la covid-19. Et ce combat n’a d’intérêt que s’il est grandiose et implacable, à la mesure de la vision délirante de cet homme.

Certes notre politique sanitaire n’est pas unique. On observe dans d’autres pays les mêmes tics et les mêmes excès. Notre ministre a cependant une marque bien à lui.

La raideur et l’impulsivité déjà évoquées en font partie, mais aussi la négation du débat, la posture distante, un pouvoir asséné verticalement, des interventions dont le ton abrupt n’est pas fait pour rassurer ; bref les traits d’un chef en herbe, pris dans une forme d’enfermement et peu soucieux de s’ouvrir. Car en fait cette politique sanitaire n’est pas la seule.

D’autres voies sont possibles

D’autres voies sont possibles que le débat public, trop souvent sous influence, a marginalisées sinon ignorées. Et le ministre personnalise cette dictature de la pensée unique, agressive et intolérante. Les opposants sont qualifiés d’irresponsables. Toute résistance à l’application des règles sanitaires est désormais passible de sanctions et se voit apposée un bandeau d’infamie. Nous voilà dirigés par un père fouettard qui se donne la stature d’un chef de guerre. Bienvenue en Absurdie.

Mais il est clair qu’Olivier Véran ne fait qu’incarner une politique antivirale mondialisée qui s’est imposée sans coup férir et à laquelle il ajoute sa propre marque.

Nous voilà entrés dans un combat planétaire contre un coronavirus venu de Chine dont l’agressivité a surtout reflété la pauvreté de nos moyens de défense alors que le taux de mortalité au final s’est avéré des plus modestes, de l’ordre de 0,3 %. Et malgré tout le battage médiatique autour de la reviviscence du virus, aucun excédent de décès n’est enregistré depuis que la vague initiale s’est tarie.

Alors pourquoi maintenir le pays en état de guerre alors que les retombées économiques et sociales s’annoncent d’ores et déjà désastreuses ? Pourquoi tant d’excès face à un ennemi dont on refuse d’accepter la banalité ? Y aurait-il un dévoiement de la raison contemporaine dont cette crise est le révélateur ? Serions-nous tombés dans les débordements d’une croisade quasi-religieuse dont l’étendard serait la défense de toute vie humaine ?

À l’évidence la situation actuelle ne ressemble à aucune autre dans l’histoire des épidémie. Elle révèle aussi le pouvoir sans limites des outils d’information et de communication, lesquels ont donné à cette virose une dimension inédite.

Et voilà notre ministre de la Santé ramené à des dimensions plus modestes, celles de représentant zélé au service d’une entreprise devenue folle. Des traits de sa personnalité se sont révélés compliants pour en faire l’homme de la situation. Il peut désormais organiser le combat, planifier, édicter, imposer, ne rien cacher de la dure réalité, tenir le pays en ordre de bataille, programmer des apparitions anxieusement attendues.

L’homme est aux anges, il est dans cette crise comme un poisson dans l’eau. Et pendant ce temps le pays est à la dérive. Peu importe, la lutte contre le virus passe avant tout. Montaigne, où es-tu pour nous montrer la voie ? pour nous dire de raison garder et nous rappeler à notre humanité ?

Pour l’heure rien n’indique la fin de ce délire organisé. Olivier Véran est à la barre. Il poursuit comme Don Quichotte un ennemi d’autant plus surpuissant qu’il est invisible. La lutte est sans merci et sans fin prévisible. Alors qu’attendons-nous pour dire non et redonner à cette histoire de coronavirus ses justes dimensions ? Il est grand temps qu’une autre politique se fasse entendre. Notre sort demain en dépend.

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  • Les historiens, incrédules, se demanderont pourquoi, alors que le nombre de morts observés en 2020 n’aura pas été significativement plus élevé que dans les autres années, le gouvernement d’un pays parmi les plus avancé du monde a choisi une forme de suicide, comment une forme de junte sanitaire y aura pris le pouvoir et pourquoi un peuple éduqué et libre aura sombré dans la peur et la soumission et pourquoi le monde aura basculé dans la folie par imitation panurgique des délires du voisin.
    Pour ce qui est de la France, les théologiens se souviendront de l’Ecclésiaste, « Malheur à toi, pays, dont le prince est un enfant » , des Proverbes, « Un prince sans intelligence multiplie les actes d’oppression », et pour notre plus grand malheur, c’est non seulement le prince mais aussi tout le gouvernement qui est constitué d’enfants apeurés et ivres de leur pouvoir.
    Parfois une nation se suicide et il n’y a pas grand chose à y afire.

    • N’en déplaise à ceux qui pensent qu’ils n’y a pas eu plus de morts. Avril et mai ont montré une augmentation significative des morts en France.
      Par ailleurs les places en réanimation étant limitées on n’a pas pu soigner et opérer correctement. Tous les lits étant déjà occupé…
      Cela n’excuse pas les actions catastrophiques du gouvernement. Il faudrait arrêter de balayer cette maladie sous le tapis sous prétexte de vouloir taper sur le gouvernement sans distinction.
      Par ailleurs un bel article dans Le Temps
      https://www.letemps.ch/monde/covid19-un-virus-labyrinthe-administratif-francais

      • oui… mais vous ajoutez un « significatif » et le tour est joué….il serait d’ailleurs plus intéressant d’imaginer ce qu’on aurait pu faire compte tenu des erreurs commises..que de chercher des « coupables »..

        mais la réponse est peut être terrible pour certains à l’heure où on pense tout contrôler..

        peut être ne pas faire grand chose. .lavage de main , hygiène dans le lieux publics, masques au besoin tests et confinement des malades..

        c’est le mode de pensée français de l’etat sauveur qui doit être discuté et sans doute de la légitimité de suspendre les libertés individuelles avec une telle facilité.. l’incompétence n’est pas un crime..

      • Plus de morts en Mai?
        mai 2020: 49100. mai 2018: 49100.
        Les lits de réa étaient tous occupés parce que la politique était de se précipiter pour intuber, embolisant les réa pour plusieurs semaines. Sans utiliser les moyens des cliniques privés. Une partie des soignants sont restés chez eux, un gâchis.

        • les morts supplémentaires ne sont pas forcément ceux du COVID, mais tous ceux que l’on arrêté de soigner cause priorité COVID.

        • Effectivement, mais ce n’était pas partout le cas. Témoignage hier, d’une infirmère de Nantes: pendant le mois d’avril, ils se sont tournés les pouces, la circulation était nulle donc pas de bouchons et en prime…prime exceptionnelle à la fin du mois.
          On ne peut pas dire que les actions et décisions aient été vraiment ciblées: la France centralisée à l’oeuvre.

          • @nevez: Vous avez raison de rappeler cette situation absurde où l’ensemble du pays a été traité à l’identique du pire, selon le principe de précaution qui ne regarde jamais le réel mais le futur sorti de modèles ou de projections.

          • Bien tenté, mais non votre courbe (nombre de décès en France au 30 avril 2020) montre une surmortalité (que je ne nie pas) en mars 2020 et avril 2020 mais rien en mai.
            Le site de l’insee met en avant cette courbe, mais évite de mettre en avant l’historique de mortalité mensuelle qui montre que les pic de surmortalité sont habituels en hiver et que le précédent pic date de dec2016-janv2017 (record de mortalité en janv2017 qui n’a pas été dépassé en avril 2020). https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/001641603#Graphique

            • ben en effet , on est encore dans un ordre de grandeur grippal…

              foutue politisation

              la question est combien et on doit répondre oui ou non…
              c’est grave docteur? oh oui…
              je vais mourir alors.?? .oui..en effet
              quand..??oh sans doute dans 50 ou 60 ans..
              je ne comprends pas./. je voulais c’est plus grave que si ça avait été bénin..
              mais ça va me tuer?? /non on ne meurt pas un panaris de nos jours..
              un panaris mais c’ets rien un panaris../ah non , c’ets pas rien c’est assez grave enfin plus grave que par exemple qu’ un petit rhume..
              un rhume? mais j’ai une cousine qui est morte d’un rhume../ ah oui un rhume ça peut être grave évidemment..

              parfois c’est ça..

            • Quand on ne veut pas voir…. par moment ça en devient désolant

              • on voit…mais pas si bien que ça..et ici la question est de prévoir.

              • C’est quand même pas compliqué. Vous dites qu’il y a eu surmortalité en mai 2020, je vous montre que c’est faux; 49100 le mois de mai 2020, 49100 le mois de mai 2019.
                Il y a eu bien surmortalité en mars 2020 et avril 2020, 25000 morts de plus, mais je vous montre que les pics de surmortalité sont habituels en dec2016-janv2017 surmortalité de 20000. L’épisode du printemps 2020 n’a rien d’exceptionnel, d’autant plus que les classes pleines des baby boomer arrivent et augmentent le nombre de morts.
                Je sais le gouvernement dira que si il n’y a pas eu de stay-at-home il y aurait eu 300000 morts. Peut-être, je ne pense pas, les pays scandinaves n’ayant pas fait du stay-at-home, mais juste des mesures de bon sens, pas de grands rassemblements, n’ont pas des chiffres aussi alarmants (sauf la Suède que l’on mets toujours en avant) .

              • C’est vous qui ne comprenez pas que RB83 parle de différence significative avec les autres années (sur l’ensemble de l’année, évidemment) et de réponse politique tellement disproportionnée que cela confine au délire.
                Il n’y a au passage pas de contradiction avec l’analyse de Didier Pittet, qui souligne bien la différence d’approche avec l’Allemagne, beaucoup moins centralisée, et la différence de résultats accablante qui en résulte. Les Allemands ont géré – la 1ère vague du moins – avec pragmatisme, les Français de façon délirante, et question délire, cela va en s’accentuant, tant il est vrai que errare humanum est, perseverare diabolicum.

            • Vous jouez sur les chiffres… 15000 morts en plus en avril. Mais tout va bien.
              Venez rencontrer les médecins et infirmiers alsaciens ils vous diront ce qu’ils en pensent.
              Pour exemple quand vous êtes à 120% du taux d’occupation des lits en réanimation et que vous avez un nouveau cas qui se présente… vous faites quoi ?
              Tout est occupé, votre fils arrive avec une péritonite on décide de quoi ? On le renvoie à la maison ?

              • Ce sont les faits, vous mentez. Je vous mets votre nez dans vos mensonges, vous me parlez de péritonite. Pathétique.
                Apres que le gouvernement à failli, bien sûr. L’Allemagne, l’Autriche, la Chorée du sud, le Japon ont bien géré la crise, c’est parce qu’ils ont eu de la chance, que la France est le champion des dépenses étatiques et que les résultats scolaires sont en berne, c’est la faute à pas de chance, que la délinquance explose, c’est la faute à pas de chance.
                Ouvrez les yeux. l’état français est en décomposition.

                • L’Allemagne s’en sort grâce à ses lits de réanimation. Vous ne répondez pas à la question. 120% d’occupation des places en réanimation…. on fait quoi ? On laisse crever qui ?

              • On l’envoie dans la clinique privée d’à coté qui a de la place elle ! (vécu)

      • Il n’est pas question de mettre sous le tapis cette maladie mais d’en prendre la juste mesure. Si on regarde sur des séries longues, on constate qu’il n’y a pas eu de surmortalité significative de la population active par rapport notamment à 2016-2017. L’augmentation significative est chez les retraités les plus âgés, allant de quelques centaines en plus pour la tranche 75-79 à un peu moins de 1000 pour les tranches supérieures.
        Il n’est pas question de « laisser mourir nos vieux », de considérer qu’une mort n’est pas dramatique ou de dire qu’il ne se passe rien mais de ne pas céder à la panique, de faire n’importe quoi et de perdre la raison en face d’un évènement qui n’est pas anodin mais qui n’a rien à voir non plus avec la peste noire.
        Faut-il, en attendant une hypothétique 2ème vague annoncée pour dans 15 jours depuis 4 mois tel Giovanni Drogo guettant du haut des murailles du fort Bastiani l’arrivée des Tartares, ruiner des pans entiers de la population, mettre au chômage des centaines de milliers de personnes, demander à nos enfants et petits enfants de nous faire des chèques en blanc sur de l’argent qu’ils n’ont pas encore gagné, plonger un pays dans la peur et la suspicion de l’autre.
        Personnellement, je pense que c’est non seulement une folie mais surtout une faute morale.

        • + 1 un rien que pour la phrase d’introduction.. + 1 pour la mise en perspective des données..+ 1 pour dire que dire que la mort dune personne de 90 ans est toujours jugée moins grave que celle d’un nourrisson..

      • L’excès de mortalité n’a pas concerné toute la France : seulement l’Ile de France et le Grand Est. Il serait intéressant de comprendre pourquoi. Et encore plus de savoir pourquoi l’Etat n’a tiré aucune leçon de cet échec catastrophique.

        • Pour une entreprise, si vous tirez une leçon de l’échec sur 1 période et que vous résolvez ou tout du moins atténuez le problème, vous diminuez vos dépenses et votre exposition au risque.
          Pour un politique, agissez de la même manière et vous passez pour quelqu’un de faillible, vous perdez la face, et en plus vous perdez tout moyen de pression sur les autres…sous-entendu nous !

        • Il y a probablement un ensemble de raisons dont l’approche lamentable à tous les niveaux (non filtrage des frontières, pas de masques, refus d’engager une politique de tests massive précocement, confinement avec mise sur la touche de la médecine libérale et des cliniques privées…) de l’épidémie par notre gouvernement n’est pas la dernière,
          il y a je pense, pour les autres régions, touchées plus tardivement, la mise en œuvre de mesures de prudence par a grande majorité des Français : arrêt du serrage de mains, des bises, bref une distance physique adaptée, hygiène renforcée en particulier au niveau des mains… bien avant le confinement, évidemment, qui n’a servi à rien sinon à ruiner l’économie et à déprimer trop de Français, y compris des enfants.
          J’habite dans une région très peu touchée par le virus, et je suis persuadé que c’est le bon sens et la discipline personnelle de gens informés et responsables qui ont évité à l’épidémie de se développer ici, bien avant les mesures gouvernementales.

          • Bien évidemment, quand on adopte un comportement responsable tôt dans l’épidémie, comme cela a été le cas dans ma région, l’effet est très net, voire décisif, par rapport à des régions où ces comportements ont été adoptés quand l’épidémie était déjà bien implantée, car l’essentiel du mal était déjà fait.

      • Glouffon a écrit: « ont montré une augmentation significative des morts en France. »

        Le « en France » est important. L’Allemagne compte 10 morts par jours pour 83 millions d’habitant, la France entre 50 et 100.
        .
        Les lois de la biologie effrayées par le socialisme ont décidé de ne plus s’appliquer en France.

    • c’est plus vaste , ce n’est pas gouvernemental, ce ‘est pas français, , c’est globalement la grande trouille du « nouveau » ..épaulée par de nombreux chercheurs militants..
      la grande ingratitude envers le progrès technologique..les peuples « gâtés » se comportant comme des adolescents..

    • 7 milliards de terriens ayant 70 ans d’espérance de vie ça donne 100 millions de morts par an.
      1 million de morts du et avec le Covid, c’est 1% du total.

      La folie tuera plus que le virus.

      • en fait 7 milliard de terriens avec 70 ans d’esprance de vie ça ne « donne » pas 100 millions de morts par an…mais détail…

      • je peux vous assurer que si c’etait un million de bébés qui mouraient ..ce serait différent…

        en fait vous pourrez regarder la dent sur l’espérance de vie qui vous donnera de combien les morts furent en moyenne prématurées..

        ça ne vous dit pas que le monde est fou ça vous dit que le monde ne réalise pas combien la vie est douce actuellement..

        par contre croire que la santé na pas de prix… est une absurdité..et les absurdités crues pas les masses ça s epaie très cher.

        • Mais 1 million de nourrissons meurent tous les ans de diarrhée et autres infections pulmonaires.

          • peut etre…reste que « 7 milliards de terriens ayant 70 ans d’espérance de vie ça donne 100 millions de morts par an. » non?? ça ne donne pas.. le nombre de morts dépend de l’espérance de vie et de la démographie de la population.. si les gens on 12 ANS et que leur espérance de vie est de 70 ans…pas de morts..avant pas mal d’années..

            1 millions de morts..ça n’est pas rien et ça dépend beaucoup de l’âge pour en juger…parce qu’un mort ce n’ets jamais qu’un mort prématurée…

            ce que je veux dire c’est que un nombre de mort ne veut pas tout dire..d’ailleurs c’ets la polémique sur les morts de la pollution…

            et je vais répéter une évidence si vraie qu’elle l’a valu des moins un…dire qu’unemort est causée par le covid est en général impossible.. sans signal de surmortalité on a une grande latitude pour donner un bilan en nombre de morts..

      • En fait c’est moins que ça : environ 57 millions de morts dans le monde en 2016, selon l’OMS : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_causes_of_death_by_rate (cela s’explique car l’espérance de vie ne cesse d’augmenter au niveau mondial)

        1 million de morts, c’est à peu près deux fois le bilan de la grippe saisonnière (650.000 morts/an) et on sait que cette dernière a fait très peu de victimes en 2020.
        Et encore, il faudra retrancher du bilan officiel Covid les gens décédés à cause non du virus, mais de la gestion en mode panique de la crise par nombre de gvts (cf les gens non hospitalisés ou opérés pour cause de réservation des hôpitaux aux malades Covid).
        De toute façon, les épidémies de grippe saisonnière de 1958 et de 1968 ont fait plus de morts que le Covid (entre 1 et 4 millions selon les estimations, pour une population deux fois moindre qu’aujourd’hui), d’où il ressort encore et toujours que les mesures coercitives et punitives qui ont été et sont encore prises sont délirantes et doivent cesser.

        • À quoi j’ajoute que le manque de places de réanimation a souvent été pris comme prétexte pour justifier les mesures radicales prises (le Covid entraînant plus d’hospitalisations que la grippe, semble-t-il), alors qu’une bonne gestion de crise doit faire en sorte que l’intendance suive les besoins, et non l’inverse.

          • « le Covid entraînant plus d’hospitalisations que la grippe »
            Je ne sais même pas. On a mis les médecins généralistes hors jeu, jamais un MG hospitalise une personne en fin de vie (sauf exigence de la famille), et donc on a court-circuiter les MG et c’est les SAMU qui orientaient les COVID mal en point vers les urgences.. qui ont explosés. Une épidémie de grippe tue 20% de vieux (il ne passera pas l’hiver), le MG ne va pas envoyer un vieillard qui repartira à domicile (EHPAD) le lendemain.

          • il y a eu plus d’hospitalisations parce que les médecins de ville ont été courcircuités.

  • Article très juste, le seul succès de ce monsieur est l’insufflation de la peur à la majorité de la population. Il faut reconnaître que dans ce registre, il est excellent. Cette réussite est une catastrophe pour le pays, car comment sortir de cette situation ubuesque alors que trop de personnes ont si peur, qu’elles ne voient pas les manipulations
    – les testés positifs ne sont pas des malades pour la plupart)
    – les changements d’indicateurs ( taux d’incidence passé de 150 à 200 makades a 50 testés positifs, taux occupation des urgences passe de 60%, a 40%, a 30%),
    -France coloriée en différentes nuances de rouge
    Nombre d’itérations des tests PCR excessif et secret…
    ?

    • les assureurs aussi nous vendent de la peur..mais chiffrée.. connue..mise en perspective..
      la peur n’est pas un problème, c’est la peur de quoi, et la réaction à la peur..

      là c’est la peur disproportionnée de tout ce qui est inédit, nouveau ..on a même ajouté un volet constitutionnel supposé nous en prévenir d’une façon absurde..

    • Préoccupez-vous un peu plus du nombre de lits et de personnels de santé non-administratifs que du nombre d’itérations des tests.

      • Le nombre d’itérations des tests détermine le nombre de faux positifs. Pourquoi faut-il que ce chiffre soit secret, alors qu’il n’est qu’une information technique. Le gouvernement nous ment en permanence, il est légitime de s’interroger sur les raisons de ce secret.

        • Il n’ a pas à ce que ce chiffre soit secret. Ceci dit, je me répète, tous ceux qui se focalisent sur ce chiffre feraient mieux de s’occuper un peu plus que les moyens nécessaires soient mis en place pour soigner les malades, faux-positifs ou non, mais vrais malades. Ensuite, quand on s’interroge pourquoi les moyens hospitaliers n’ont pas été améliorés depuis mai, on va nous expliquer qu’on était occupés à mettre en place une commission AFNOR sur le protocole des itérations PCR afin qu’elle puisse rendre ses recommandations en mai 2021, et que donc on n’avait pas le temps de réorganiser les hôpitaux.

          • que veux tu il s’est produit un miracle..la seconde vague n’existera pas.. parce qu’on le veut…parce que le gouvernement dit qu’il la craint..ou parce qu’on la comptera mal..
            l’espagne doit approcher les 5000 morts covid de la seconde vague qui n’existe pas et commence à sortir de la mortalité normale..certes faut voir la méthodologie de comptage..

            ça a l’air plus lent… ensuite combien de temps rest un patient en réa..

            ce qui est franchement bizarre est qu’on avait l’Italie..maintenant on a l’espagne..

            • Les déclarations des décès en décès covid permettent aux différentes régions d’Espagne de toucher plus de sous : un joli biais de recrutement

              • un bias ça porte bien son nom..ça va biaiser les résultats, parfois ça suffit pour se gourrer parfois c’est anecdotique.. la vérité est que peu importe le nombre l’important est de conserver la méthodologie de comptage.. si vous voulez apporter une saine contestation c’est d’abord à ce niveau.
                les biais existent …

                ce n’est pas facile sinon impossible..parce que toute mort est multifactorielle.

                • La méthodologie de comptage a justement changé de fait par rapport à mars-avril !
                  Par ailleurs c’est un biais facilement corrigible : on enlève la prime à la déclaration !

        • écoutez il y a l’epidémie et la com gouvernementale..

          je me fous du taux de faux positifs..par contre j’aimerais que des tests soient menés avec une méthodologie claire..

      • @ MichelO : l’un n’exclut pas l’autre…

  • on nous parle tout les jours que dieu fait du nombre de personnes infectées , du nombre de morts , jamais du nombre de personnes guéris ( 102 061 à ce jour en France )….ce gouvernement ne sait donner que des infos anxiogènes ;

    • Tout à fait avec un abus de langage puisque ce ne sont pas des personnes infectées mais positives au test. . On constate sur les courbesdu gouvernement que le nombre de guéris stagne depuis plusieurs semaines : difficile de guérir quand on’a pas été malade! Aucun moyen pour le gouvernement de savoir qu’une personne asymptomatique est guérie, puisqu’elle n’a aucun besoin de médecine.

      • Double abus de langage, car on nous dit même que ce sont de « nouveaux contaminés », alors qu’ils le sont peut-être depuis plusieurs mois…

      • Le nombre de « guéris » est, très précisément, le « nombre de retours à domicile ». Guéris est une interprétation pour lancer des discussions à n’en plus finir…

  • Il ne faut pas regarder que la France: vous remarquerez que tous les pays où la gestion de la crise a été ,et reste, la plus mauvaise et la plus autoritaire, sont les plus riches, les plus malins, ceux qui font la morale à tous les autres, j’ai nommé la « communauté internationale ».
    Et c’est dans ces pays là également qu’on guérit le moins…

    • qu’appelez vous mauvaise gestion?

      • vous savez si le but est d’viter les morts en avril…pour les avoir en novembre ou l’année prochaine..
        je veux dire pour juger…déjà attendre la  » fin »…

        • le gouvernement va vous expliquer crânement qu’il a géré ça comme un chef car il aura éviter les débordements des hôpitaux..
          si vous pensez que le problème est que le gouvernement aurait mal géré c’ets que vous avez admis que l’ gouvernement devait gérer le truc..

          et donc pourquoi?

          si vous me répondez : tu pinailles, va te faire voir c’est normal quoi.. c’est grave…je dis ok..
          mais alors la question devient mais comment on sait si il gère bien?

          quand tu signes à un loustic un blanc seing pour gérer ta maison..sans conditions.. sans résultats à tnir..ne viens pas te plaindre si tu ne retrouves rien??tu est juste un idiot.

  • Veran ne fait que de la com il aurait mieux fait de s’occuper du nombre de lits en réanimation car c’est le paramètre n°1 pour plonger le pays dans le confinement . Rien a voir avec les dirigeants allemands qui ont joué la sobriété et l’efficacité . Veran a abaissé la France

    • il aurait surtout dû libéraliser la santé : mais c’est impossible pour un socialiste…

    • Certes, mais cela n’empêche pas les allemands d’être également tétanisés par la peur du virus avec les restrictions qui vont avec.

      • Vous avez raison, c’est juste le libre arbitre des médecins allemands qui arrive tant bien que mal à contrecarrer la stupidité de leurs politiciens; jusqu’à quand encore ?

        Berlin apprend vite du jacobinisme français et bruxellois; Berlin en a rêvé, Jacques Delors et Giscard en ont écrit le mode d’emploi…

    • « nombre de lits en réanimation car c’est le paramètre n°1 pour plonger le pays dans le confinement »

      Oui, c’est exactement l’absurdité même ! Car je crois qu’il s’agit plus d’une excuse que d’un véritable problème.
      Soit la réanimation fait partie intégrante de la chaîne de soins pour la Covid, et donc Macron a volontairement menti le 14 juillet (« tout sera prêt »), soit la réanimation reste une exception, en cas d’échec de tous les traitements et soins en amont, (rappel: cf vidéo Dr Fouché réanimateur), et c’est l’échec de la politique de Véran mais également de tous les autres pontes qui sont là depuis des années.

  • C’est un socialiste pur jus d’origine à partir de là…

  • Bon article , hélas!! Par contre pour avancer il faudrait faire la liste des solutions que préconisez point par point sur le plan administratif, sur le plan organisation du système hospitalier, de santé.. sur le plan communication , sur les outils employés et critères statistiques utilisés, sur le rôle des parties prenantes….etc
    Un « plan » alternatif a proposer et opposer au délire bureaucratique actuel .Pour cela besoin d’une investigation un peu poussée ( consultants indépendants..?) et d’une synthèse rapide , pas d’un nième comité theodule de 48 experts
    Aucun parti politique, aucune force à ce jour n’est capable de formuler une solution équilibrée et réaliste susceptible de rassurer le pays. Il faut donner de l’info autre à moudre aux médias, autre que la doxa officielle . Qui saura porter l’alternative ?

    • Pas de plan, il faut juste privatiser l’hôpital.

      • Sauf qu’en pratique, un plan peut passer, tandis que la privatisation est un idéal qui le restera.

        • Je ne comprends pas pourquoi on ne privatise pas les soins. Qu’importe que les soins soit privés ou publics, les français tiennent à leur secu, qu’on garde l’assurance maladie et que les soignants se débrouillent avec le contrôle de la secu. Non non l’état veut tout contrôler, le payeur et l’effecteur, comme pour l’école, alors qu’un chêque éducation serait une solution.

      • Les allemands ont privatisé l’hôpital… ils sont ravis. Les caisses aussi des opérations du genou et de la hanche inutile pour rentrer de l’argent.
        Le problème n’est pas l’hôpital mais l’ARS qui organise l’hôpital. Trop de cadres administratifs pas assez de médecins et d’infirmieres

        • Opération de la hanche inutile, on voit que vous n’avez pas une coxarthrose qui vous rend grabataire. Des gens comme vous font peur.

        • Est ce que vous vouliez dire que le chirurgiens opérant trop facilement (trop vite ?) du fait de la privatisation de l’hôpital ?

          • Les statistiques montrent en Allemagne que c’est profitable d’opérer des patients qui n’en n’ont pas besoin et que d’autres formes notamment la réduction, perte de poids pourrait faire le même effet sans être invasive. Mais le business des actes en Allemagne est important il n’y a plus d’hôpitaux publics.

  • L’ordre petainiste des médecins ne l’a toujours pas radié alors qu’il chie sur le serment d’Hippocrate tous les jours.

  • M. Véran et ses acolytes a effectivement mis la France sur un pied de guerre. À ses yeux, cela justifie toutes les dérives liberticides. Pourtant, un truc me chiffonne. Habituellement, dans les guerres, on essaie de booster le moral de son camp et d’affaiblir le moral du camp adverse. Et là, c’est la première guerre où tout est fait pour ruiner le moral de sa propre population. Quelle conclusion peut-on en tirer ? Dans la guerre de M. Véran, qui est l’ennemi ? L’objectif est-il vraiment de vaincre le virus ?
    On peut légitimement s’interroger.

    • On ne peut en effet que légitimement s’interroger. Je crains que ce virus ne serve qu’à distraire les gens en les maintenant dans un niveau d’angoisse le plus longtemps et le plus élevé possible.
      Quel est le but caché, s’il y en a 1 ? Mis à part quelques spéculations :
      – faire exploser la Sécu pour refiler le marché (très juteux) aux assureurs qui frappent à la porte depuis plusieurs années (AXA avait en son temps préparé une offre de « Sécu privée »)
      – faire chuter les dépenses retraites suite au décès d’un grand nombre de personnes âgées (c’est déjà plus ou moins en cours)
      – faire main basse sur l’épargne des Français déposée sur les contrats d’assurance vie en euro (directement façon Arsène Lupin avec Sapin 2 ou indirectement par un passage des taux en territoire largement négatif et pour longtemps)
      – mettre en place un revenu universel pour les personnes qui ne retrouveront plus de job parce que des secteurs entiers auront quasiment disparus

    • Ma conclusion, c’est que le gouvernement veut apparaître comme un sauveur, et qu’il saura le rappeler pendant la campagne présidentielle.
      Faire exploser la Sécu, ce serait bien et déjà en route avec l’augmentation des « restes à charge » gérés par les assurances privées (et ce sera une bonne chose quand ce sera totalement privatisé), faire chuter les dépenses retraites, oui ça se peut, main basse sur l’épargne, c’est clair ; le revenu universel rejoint ma conclusion : plus il y aura de personnes dépendantes de l’Etat et reconnaissantes à l’Etat de ce qui est fait pour elles, et mieux ce sera, et mieux elles voteront.

      • et le gouvernement risque d’avoir un problème..
        Il se présente TOUJOURS comme le sauveur..mais ici on va avoir des éléments qui montrent qu’il n’a peut être pas sauvé grand chose..

        mais le problème est que en cas de problème pas mal des français veulent l’intervention du gouvernement.
        la majeure partie des manifs qui ont lieu en France réclament l’intervervention du gouvernement ….

        nous somme ENCORE en démocratie..alors on le gouvernement qu’on « mérite » c’est à dire qui est élu…

    • qui est l’ennemi ?

      C’est évident : c’est nous.

  • Dans le même temps où Véran et sa clique em… le peuple, voici le titre d’un site russe (en anglais, mon ruse étant passablement rouillé):
    « Head of Russia’s national health watchdog says shutting down economy to prevent spread of Covid-19 is pointless & makes no sense ».
    Pour les trouillards, si vous voulez être certain de ne jamais attraper la maladie qui fait si peur (mais qui tue si peu), allez passer un an dans un village reculé en Sibérie. Zéro cas, zéro malade réellement du Covid, zéro décès du même. Prévoyez des vêtements chauds!

  • Pour en revenir aux guérisons, il y a donc 105 000 guéris en France pour environ 800 000 cas avérés. Ce qui nous fait près de 700 000 personnes qui sont toujours malades, certaines sans doute depuis mars. Ces personnes doivent trouver le temps long.

    • Ne faites pas dire aux chiffres n’importe quoi. Laissez ça au gouvernement !
      Il y a aujourd’hui environ 756000 personnes à avoir été testées positives, 33000 décédées dont 22000 à avoir été hospitalisées, 103000 rentrées chez elles après avoir été hospitalisées, et 9 ou 11000 encore à l’hôpital, suivant que les réa sont comptées à part ou non. Ca nous fait 103000 guéris pour 136000 positives hospitalisées. Les 620000 autres positifs n’ont pas à être comparés aux guéris sortis de l’hôpital !

      • Et bien si, vous ne savez pas si ces cas positifs ont été symptomatiques, si elles ont eu des symptômes ne nécessitant pas d’hospitalisations. Si elles ont eu des symptômes et n’en ont plus elles sont bien guéries.
        Je vais vous donner un indice. On est dans un système hospitalo-centré, et santé publique France ne sait pas ce que deviennent 620000 positifs qui ont été pris en charge par les MG. Ils ont été positifs, mais comme ce sont les médecins généralistes qui les ont pris en charge ils ne sont pas dans le viseur. Le gouvernement ne sait rien des 80% des cas..

  • « Olivier Véran est à la barre. »

    Oui, mais depuis quand est-ce que ce serait l’homme de barre qui déciderait du cap ?

    Il n’est pas énarque. Il n’a pas été choisi et intégré en fonction de ses capacités à convaincre et de sa psycho-rigidité. De par sa fonction il n’est qu’un exécutant et je soupçonne qu’il soit considéré et méprisé comme tel par le sérail dont il n’est pas issu.

    Je doute que son « expertise » en neurologie et son amateurisme de haut-fonctionnaire lui donne beaucoup de poids dans la balance, de latitude et d’efficacité aussi bien dans ses rapports vers le haut que vers le bas.

    Une éolienne de plus.

  • Les plus anciens se souviendront, le déroulement est similaire au scandale de l’amiante (en plus rapide). Résumé des faits
    -On sait que c’est un danger potentiel depuis 2000 ans.
    -Lorsque les spécialistes préviennent rien n’est fait.
    -Lorsque les premiers malades apparaissent, on les cache par peur du risque sur l’emploi, l’économie, pour calmer « la peur ».
    -Lorsque la catastrophe éclate on prend des mesures idiotes, couteuses et peu efficaces.
    -Lorsque la population comprend leur inefficacité et les dégâts occasionnés, le gouvernement prend des mesures drastiques pour « se rattraper ».
    -Ces mesures drastiques, bien qu’efficaces, coutent très cher, et ne sauvent quasiment pas de vies car la crise est passée. Il s’avère qu’on ne ramène pas les victimes à la vie en dépensant plus trop tard.
    P.S. Si vous trouvez de l’amiante chez vous (probable même si vous avez un certificat lors de l’achat « sans amiante »), surtout ne dites rien, enlevez le vous même. Officiellement il faut une combinaison intégrale avec respirateur pour s’approcher de la substance.

    • effectivement concernant l’amiante, on est passé d’un déni total à un délire total. Quand on à a s’occuper du problème, la plupart des intéressés (fonctionnaires, inspecteurs du travail…) pensent que c’est plus dangereux que du plutonium. Faire enlever la moindre parcelle d’amiante coute une fortune, et la règlementtation se durcit tous les jours…. comme le Covid

    • Les anciens ne se souviendront pas (Alzeimer oblige).

      Les génération futures analyseront ça comme un détail de (censuré).

      En revanche la méthodologie du n’importe quoi fait un grand pas en avant.

  • Cet homme est covidément, la forme maladive grave du covidisme.

  • Bon, même la BAC traque les fêtes privées. Sur dénonciation du voisinage, type « tapage nocturne ». Une idée de quelle période cela s’inspire?

  • Effectivement, Olivier Véran est un personnage très inquiétant. Outre qu’il se soit constamment fourvoyé dans toutes ses décisions, sa médiocrité personnelle, petit politicard venu de Terra Nova, borné, étriqué, mesquin, qui fait montre d’une tendance totalitaire digne des pays de l’ancienne URSS pose véritablement un problème démocratique. Son renvoi serait le bienvenu… Mais il ne faut pas rêver

  • A t’on pensé aux mesures sanitaires à prendre pour la présidentielle de 2022 ? Car, n’en doutons pas, tant qu’un virus, celui-là ou un autre, en mutation ou pas, circulera, il faudra appliquer ces mesures liberticides ! C.a.d. pour toujours, car il y a toujours eu, il y a encore, et il y aura toujours des virus.
    Le seul avantage est pour les escrolos, qui appellent de leurs voeux l’effondrement économique qui va suivre. Ce dernier sera favorable au climat — selon leurs propres critères –, car entraînant forcément une diminution de l’utilisation des énergies fossiles, et donc de nos rejets de CO2 !
    Le pire est que nos fanatiques auront toujours raison : leurs lubies ne se vérifieront — ou pas –, que dans des décennies. Ils n’auront ainsi à rendre compte à personne de leurs prédictions !
    Climatiquement vôtre. JEAN

  • Véran est un tout petit bonhomme, encore plus quand on compare son CV à celui de Raoult.

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