Faut-il financer les islamistes pour sauver des otages ?

Les Européens, « qui valent cher », deviennent des proies attirantes pour les preneurs d’otages.

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Faut-il financer les islamistes pour sauver des otages ?

Publié le 12 octobre 2020
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Par Yves Montenay.

Faut-il vraiment verser une rançon pour délivrer des prisonniers, aidant ainsi financièrement des terroristes en lutte contre nous ? La question est vieille comme le monde.

Elle s’est de nouveau posée avec la libération de Sophie Pétronin. Officiellement cette otage a été libérée ainsi que deux autres Occidentaux et le chef de l’opposition malienne dans le cadre d’un échange de prisonniers, mais il paraît qu’une rançon a été versée en plus.

Il est évidemment très désagréable de donner de l’argent à des gens que l’on combat et qui vont acheter des armes et des munitions, qui tueront vraisemblablement des soldats français.

La question s’est posée à toutes les époques avec presque toujours la même réponse : « payer ». Mais comme le grand public n’est pas composé d’historiens qui sont habitués à ces échanges immémoriaux, il demeure profondément perplexe et choqué.

Commençons par rappeler l’histoire de ce qui est peut-être un autre « plus vieux métier du monde » avec la mise en esclavage des prisonniers… et la prostitution.

Otages contre rançon : un métier éternel et même glorieux

À l’école primaire on nous racontait la défaite de Poitiers (1356). Le roi de France, Jean II le Bon, battu par Édouard de Woodstock dit « le prince noir », est resté trois ans et demi prisonnier à Londres jusqu’au paiement d’une très forte rançon.

Tout cela était d’usage normal, et lorsqu’un noble tombait de son cheval et restait pris dans sa lourde armure, il demandait mercy et attendait en prison que ses proches rassemblent la rançon. Seules ces barbares d’Anglais à Azincourt en 1415 donnèrent l’ordre de couper la gorge aux chevaliers français, marquant la fin d’une époque.

Pendant quatre siècles de plus, les Barbaresques, de Rabat à Tunis en passant par Alger razziaient les côtes françaises, espagnoles, italiennes… pour revendre leurs prisonniers sur le marché des esclaves, en général à leurs proches ou au consul du pays concerné. La rançon était alors débattue aux enchères publiques, sauf probables accords de gré à gré.

Les Maghrébins rappellent aux visiteurs « ces glorieux exploits de nos ancêtres corsaires ». L’argent allait bien sûr à de nouveaux navires pour de nouvelles razzias.

Aujourd’hui, les Libyens torturent les migrants en fuite vers l’Europe pour qu’ils demandent à leurs familles de rassembler une rançon.

Les islamistes, là encore, se veulent les gardiens des traditions.

Otages : les bonnes affaires des islamistes

Plus récemment, une étude du New York Times a été publiée par Le Figaro le 30 juillet 2014 exposant qu’il y avait là un business model pour terroristes.

Résumons : en cinq ans (2008 – 2013) « les enlèvements d’otages ont rapporté au moins 125 millions de dollars aux groupes terroristes affiliés à al-Qaida dont 58,1 millions par la France, auquel il faut ajouter une dizaine de millions pour d’autres affaires. La Suisse a payé 12,4 millions de dollars et l’Espagne 10,1. Le Qatar et Oman ont versé 20,4 millions de dollars pour deux Finlandais, un Australien et un Suisse, probablement comme intermédiaires avec les pays concernés, ce qui permet à ces derniers de nier tout paiement. »

L’article cite également Nasser al-Wuhayshi, le chef d’al-Qaida dans la péninsule arabique confirmant l’intérêt de ce commerce. Et l’élaboration d’un protocole commun pour les enlèvements et le processus de négociation, après la sous-traitance des prises d’otages à des groupes criminels qui toucheront une commission de 10 % sur la rançon. De 2003 à 2014 on serait passé de 200 000 dollars par otage à 10 millions !

Certains cherchent des raisons à cette explosion des prix, par exemple punir la France qui est leur adversaire militaire, mais la raison est plus simple : cette inflation est d’abord le résultat d’un marchandage – or la négociation n’est pas une compétence particulière de nos énarques – et ensuite de la meilleure conscience qu’ont maintenant les djihadistes du prix de la vie pour un Occidental. Que nous décidions qu’une vie vaut si cher est très étonnant pour eux mais toujours bon à prendre. Et puis, il y a peut-être des fuites en cours de route, remplissant les poches des intermédiaires…

Le problème est que les Européens, « qui valent cher », deviennent ainsi des proies attirantes.

L’alternative est évidemment de ne pas payer, ce que font les États-Unis et la Grande-Bretagne. Résultat : les otages sont gardés indéfiniment ou exécutés, tel le reporter du Wall Street Journal Daniel Pearl en 2002. Du coup les citoyens de ces pays sont moins intéressants et moins souvent enlevés.

Dans quelle mesure cet article du New York Times de 2014 que nous venons de citer s’applique-t-il aujourd’hui à la situation au Sahel ?

La guerre française au Sahel et le grand djihad africain

La situation a beaucoup évolué depuis 2014.

Sur le plan militaire les Français ont stoppé l’avancée des djihadistes vers les capitales et notamment celle du Mali, Bamako. Mais quelques milliers de Français ne peuvent pas « tenir le terrain » face à l’écroulement de l’administration malienne.

Cet écroulement vient en partie de la corruption de ses chefs qui prive de moyens les acteurs de terrain, mais aussi la pression directe des djihadistes opposés à toute forme d’État moderne, et notamment opposés à la scolarisation à l’occidentale. Les islamistes veulent les filles à la maison, les garçons à l’école coranique où l’on répète des phrases du Coran en arabe sans être alphabétisé en français ou en langue locale.

Le Mali n’est qu’un cas particulier parmi un immense djihad africain qui comprend, outre tous les pays du Sahel, les chebabs de Somalie et du nord du Kenya, ainsi que Boko Haram (terme qui signifie « l’école occidentale est impie ») au sud du Niger, à l’ouest du Tchad et au nord du Nigeria et du Cameroun. Ce djihad a gagné récemment le nord du Mozambique.

Cette prise de contrôle de vastes régions par des djihadistes a eu au moins un avantage dans le cas qui nous intéresse : elle a vidé ces régions d’Occidentaux susceptibles d’être pris en otage, les règles de sécurité s’ajoutant à la fin des voyages internationaux dus à la pandémie. Il n’y a plus de touristes et le moins possible de voyages professionnels, donc plus d’otages en puissance.

Les rares Français ayant contrevenu à ces précautions ont été délivrés par les forces spéciales ou ont été tués par des bandits locaux ignorants du bénéfice qu’ils auraient pu en tirer.

Payer, ou non ?

Les cyniques disent qu’il faut arrêter de payer : le péril islamiste est trop grave, il ne faut pas leur verser plus d’argent et donc arrêter de s’occuper encore d’éventuels nouveaux otages. Les Occidentaux et notamment les Français sont censés être informés des risques qu’ils courent, et le ministère des Affaires étrangères met régulièrement à jour la carte des zones à éviter.

Mais le problème ne va pas s’éteindre de lui-même. Très logiquement les djihadistes à la recherche de nouveaux otages vont essayer d’aller vers le sud et notamment vers les capitales dans lesquelles se trouvent non seulement nombre d’Occidentaux, mais aussi des notables africains financièrement intéressants. Bamako, Ouagadougou et Niamey sont probablement les plus faciles à infiltrer.

Ces capitales sont actuellement fragilisées par des mouvements décoloniaux anti-Occidentaux, flattés par les djihadistes. Ces mouvements ont deux motivations :

  • l’opposition aux gouvernements locaux censés être à la solde de la France et incarner la Françafrique, opposition nourrie par l’échec économique, qui donne des recrues aux islamistes,
  • la défense de ces gouvernements locaux qui laissent entendre que l’échec actuel est une conséquence de la colonisation, ce qui ne les empêche pas de tisser des liens quasi coloniaux avec la Chine, et accessoirement de la Turquie.

Cette agitation est évidemment catastrophique pour les populations, notamment parce qu’elle favorise les djihadistes présentés comme des purs, opposés à des pouvoirs inefficaces et corrompus.

Pour l’observateur lointain et cynique, il y a un peu d’ironie à voir des zones entières de l’Afrique retomber dans un état de désordre pré-colonial qui se traduira dans un deuxième temps par la famine et des catastrophes sanitaires, au moment où on accuse la colonisation d’avoir interrompu un soi-disant paradis !

Pour les autres, c’est une immense perplexité de voir libérer quelques centaines de djihadistes, dont quelques dizaines de gros poissons d’après la presse malienne, et de leur faire parvenir des sommes qui permettront de les réarmer. Tout cela pour libérer trois Occidentaux et un notable malien.

Mais le rappel historique ci-dessus montre que la réponse à ce problème vieux comme le monde des otages a toujours été de payer pour délivrer. Les Européens qui vivent depuis plus de 70 ans dans un univers pacifique et relativement équitable sont choqués par cette révélation de la brutalité du reste du monde. Les autres acteurs trouvent cela normal : toute autorité doit sauver la vie de ses ressortissants ou disparaître.

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  • Difficile de comprendre quelle est la réponse argumentée qui serait proposée par l’auteur à la question posée dans le titre.
    On arrive à une réponse d’opinion selon que l’on est un occidental bisounours ou un pragmatique voulant tarir ce type de trafic.
    Pour moi on ne devrait éventuellement payer que si la zone de « voyage » concernée était en zone verte (voir vert clair)et toujours, absolument toujours demander à la DGSE (ou équivalent) de faire un ménage « terminal » des responsables, si tant est que ce soit possible.
    Je tiens le pari qu’à moyen terme ces actes disparaitraient.
    Là comme l’on dit vulgairement « on a remis un euros (dix millions en l’occurence) dans la boite » pour, cerise sur le gâteau, ramener une personne qui prend la défense de ses ravisseurs et c’est convertie !

  • cette personne a été échangé contre plusieurs millions d’euros et la libération d’individus qui représentent un danger pour nos soldats ; maintenant , quand on apprend qu’elle veut retourner à Gao dans le nord du Mali ou la situation politique et sécuritaire est confuse …..le mieux c’est qu’elle s’y installe définitivement ; ça nous coûtera moins cher en vie humaine et en argent ; faut pas pousser non plus ;

  • L’angle de vue historico-théologico-politique est très intelligemment exploité : en effet, les comportements criminels actuels ont leurs racines profondes dans la culture des groupes humains. C’est ainsi qu’on est plutôt civil ou plutôt barbare suivant ce qui nous a imprégné, et en particulier les religions.

  • Son voile porté à son arrivée et ses déclarations sont une insulte à nos soldats morts dans cette zone ainsi qu’à ceux y combattant encore!!!!!!!!!

  • Quant à nos gouvernants les crachats à la gueule ne les dérange pas tant qu’ils
    ont le pouvoir ,leur honneur et celui de la France ils s’en foutent!

  • On peut payer (France), refuser de payer (USA) ou prendre et massacrer des contre-otages (Russie).
    On ne gagne pas une guerre avec des pincettes.

    • N’oublions le principe de négociation Russe : » on ira les butter jusque dans les chiottes « .
      On attend toujours une réponse dans ce style de la part de la diplomatie française.

  • Pour maintenir une certaine terreur aux sein des populations il faut financer les terroristes.. Donc, comme dans les banlieues, on paie.

  • On peut aussi échanger les prisonniers après leur avoir discrètement inoculé une « piqûre de rappel ». Le message à retardement sera reçu 100%.

  • La vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie (en chanson). ça fait quand même cher le vol retour !
    Et à chaque fois le comité d’accueil s’octroie les honneurs de la « libération » en niant qu’ils viennent de remettre une pièce dans le jukebox … Pendant les effusions sur les écrans français, les djihadistes débouchent le kéfir !

  • « Toujours été de payer pour libérer ? » Allons quelle blague et nous voyons bien que ce n’est pas la cas de tous les pays. Et même par le passé, les riches payaient , les autres étaient tués ou finissaient esclaves. Je ne suis pas adepte des solutions globales et indifférenciées . Vous dépeignez la situation grossièrement : soit on paye soit on ne paye pas. Personnellement je pense à plus de subtilité. Le représentant de l’état qui est mandaté, l employé qui travaille sur place doit être sauvé . Mais cette donzelle ? Elle était là bas de son propre chef , avait déjà été menacée d’enlèvement , son enlèvement était pour ainsi dire programmé, qu’elle assume jusqu’au bout. Mais bien sûr n est pas moine de Tibhirine qui veut…

  • Déjà comme toujours le fait que l’état s’en mêle est la source du problème. L’otage doit payer lui même sa rançon. S’il n’a pas assez d’argent, tant pis pour lui, et tant pis pour ses preneurs d’otages qui auraient dus être moins gourmands. Et certains préféreront mourir que payer même s’ils en ont les moyens. Bien évidemment certains peuvent prendre un assurance spécifique « rançon » pour payer une rançon plus élevée, augmentant leurs chances de survie.
    Quand l’état paie, c’est non seulement tous les français qui financent le terrorisme, mais en plus participent indirectement à (de mon point de vue) une faute morale:
    On sauve la vie d’un français et en échange on laisse des meurtriers tuer/violer/kidnapper des « africains » (sous entendu des vies sans valeur…). C’est donc horrible d’un point de vue économique et humaniste.
    Je précise que ce raisonnement ne vaut pas pour des militaires sur le terrain, qui peuvent éventuellement racheter ce coût moral en tuant suffisamment de djihadistes sur le terrain.

  • Payer si l’otage n’a pris aucun risque et s’il est sans accointance notamment religieuse avec ses ravisseurs.
    Sinon et si c’est possible, canarder les ravisseurs et tant pis pour l’otage!

  • Quand on n’est pas capable de réduire les séditieux dans son propre pays on ne se mèle pas de faire la police dans des ailleurs plus ou moins anarchiques. Comprenne qui pourra.

  • Article un peu contradictoire:
    – « toute autorité doit sauver la vie de ses ressortissants ou disparaître »;
    – « l’alternative est évidemment de ne pas payer ce que font les Etats-Unis et la Grande Bretagne ».
    Je note que les US et la GB n’ont pas encore disparus.
    L’intérêt des proches est de payer; l’intérêt des Etats est de ne pas payer. C’est cornélien.

    • Que les proches payent, ça les regarde. Mais qu’ensuite ils soient condamnés pour complicité suivant la loi en vigueur.

    • @jacques oui Mr Montenay est un grand spécialiste du sophisme, il en débite avec une régularité de coucou suisse, donc Mr Montenay doit s’attendre la disparition de : la Russie, d’Israël, de l’Algérie, des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Australie
      Quant à nous il semblait depuis Hollande (le casqué mou, pas le pays) nous ayons rejoint ce camp, mais depuis le maître ̶d̶e̶s̶ ̶i̶l̶l̶u̶s̶i̶o̶n̶ de l’en même temps nous soyons restés dans le camp des payeurs finalement.

  • On dit que l’argent est le nerf de la guerre.!!

  • Vu que l’Etat bloque les transactions financière en liquide au dessus de 1500 €, a interdit les billets de 500 €, veut interdire les billets de 200 €, scrute vos moindres mouvements bancaires… tout cela au nom de la « lutte anti-terroriste », la question de savoit si on doit payer pour sauver des « otages » ne se pose même pas pour moi !!! NON !!!

  • La rançon de Jean le Bon a été une catastrophe pour les habitants et le pays. Dans l’histoire ça a quasi toujours mal fini, ceux qui payaient étaient faibles et le paiement renforçait leurs ennemis.
    Je ne sais pas si dans l’histoire, il a existé en plus, un pays qui a payé une rançon pour un otage de l’autre camp ! Cette musulmane n’a aucune reconnaissance, aucune intention de faire honneur à ce geste, aucun respect pour son pays de naissance.
    .
    Ce ne sont pas les « cyniques » qui ne veulent pas payer, mais les humanistes et les libéraux. D’une parce que l’armée ennemie se renforce occasionnant encore plus de victimes y compris locales « qu’on ne voit pas » dans les salons parisiens, de deux parce que ce n’est pas au smicard des campagnes de payer les risques inconsidérés que prennent des civiles dûment informés et conscient des risques d’une zone de conflit, elle avait déjà subie une tentative d’enlèvement en 2012.
    .
    Pour finir, elle n’a pas de cervelle: avec tous les jihadistes libérés et financés sa présence « humanitaire » là-bas aura fait plus de mal que de bien.

  • Il était de bon ton au moyen âge de payer une rançon à ses ennemis pour récupérer quelqu’un à qui on tenait (exception de Jeanne d’Arc)
    On revient au moyen âge, c’est tout, il n’y a rien d’autre à comprendre. Les verts sont contents, soit, j’espère que cela ne va pas leur donner des idées.

    • @tany le but des verts étant le Venezuela , et que là bas , l’enlèvement est une source assez fiable de revenus, je pense que oui ce procédé a de l’avenir, on y va tout droit.

  • Peut-être y a-t-il possibilité de faire carrière comme otage professionnel…

    • @david non je voyais plutôt la création d’une startup spécialisée dans l’enlèvement en France , et avec le covid c’est pratique , on pourra même confiner les otages chez eux sans qu’ils ne sortent sans avoir la peine de les garder.

  • Ce n’st plus Sophie mais Maryam, elle aurait pu rester au Mali où elle a été si bien traitée, dit-elle.

  • Il est vrai que certains états préfèrent ne pas négocier avec les terroristes pour ne pas créer un appel d’air. Les exemples les plus récents sont les prises d’otage d’In Amenas en Algérie et celle des Tchétchènes dans un théâtre en Russie, où on voit qu’il y a eu des lourdes pertes parmi les otages. C’est une façon de voir les choses, mais il ne faut pas oublier que les états démocratiques privilégient la stratégie de négociation pour éviter les pertes humaines parmi leurs citoyens. Israël est capable de relâcher une centaine de personnes pour obtenir la dépouille d’un seul de leurs soldats car ils respectent la vie humaine, mais on ne leur reproche pas d’être naïfs. Il existe des polices d’assurance pour les cadres qui vont travailler dans les pays à risque et les rançons peuvent être payées de cette manière.

    Les otages occidentaux « coûtent cher » car nos gouvernements ont choisi à être impliqués politiquement et militairement dans les pays tiers. On peut aussi faire comme Trump, qui a retiré les forces militaires américaines de la Syrie et d’un conflit qui ne les concerne pas, pour que ce problème ne se pose plus et pour que nos ressortissants ne soient plus ciblés par des groupes terroristes.

  • Si les otages ont été pris dans une zone « pas franchement recommandée par le Quai d’Orsay », on ne paye pas et potentiellement on lance un assaut sur l’endroit, tant pis si l’otage y passe aussi.
    Si l’otage est pris dans une zone « verte », on voit si on peut libérer sans payer et sans trop de risques, sinon on paye et ensuite on vitrifie la zone…
    Dans tout conflit l’ennemi doit nous craindre, pas attendre nos cadeaux.

    • Il faut que les gens n’aient pas envie de prendre des otages français, pas rentable et dangereux, et il faut que les français fassent le plus possible en sorte de ne pas être pris en otage. Les incitations actuelles ne vont pas dans le sens ni du premier point, ni du second.

  • Quel intérêt de sauver cette Franco-Suisse âgée de 75 ans de toute façon, ils l’auraient libéré, par contre très peu d’information sur les autres otages, Décidément Mr Macron n’est pas un chef de guerre .

  • Tant qu’on laissera des glands humanitaires trotskistes ou touristes joviaux se paumer dans des lieux totalement hors contrôle (tout juste perçus comme vaguement orangés par nos représentations diplomatiques) et que l’on négociera leur éventuelle libération comme s’ils étaient les prochains prix Nobel, on a peu de chance d’éviter de passer pour des idiots. Un peu comme pour les MNA. Mais c’est un fond de commerce de tellement de monde… Juste la triste satisfaction que Macron, qui pensait passer pour un sauveur, comme pour le covid, s’est pris un vrai râteau. On a les joies que l’on peut.

  • c’est pas cher, c’est l’Etat qui paie !

    • L’état c’est nous et on ne m’a pas demandé mon avis pour utiliser mes impôts de cette façon surtout pour une personne qui a pris volontairement le risque d’être otage si elle n’a pas été complice de ses ravisseurs.

  • il faudrait aussi contre attaquer massivement et sans pincettes après chaque prise d’otage. Que le coup humain/matériel pour les ravisseurs ne valent pas le coup.

  • tu fais du hors piste en ski tu te ramasses tu devrais payer les frais pour ta récupération et tes soins, tu vas dans un pays sensible, tu te fais kidnapper, syndrome de stockholm tu aimes tes ravisseurs , tu te démerdes pour t’en sortir ..point barre.

  • Non et non il ne faut pas verser de rançon , pour délivrer une personne qui a choisi de se rendre dans un pays en guerre. Tous ceux qui désirent le faire doivent signer une décharge , dégageant la responsabilité de l’Etat. .
    Ce sont les rédactions et les responsables des ONG, qui envoient leur personnel , qui doivent s’acquitter de la rançon et mettre un jet a leur disposition et non l’Etat c-à-d le contribuable a qui personne n’a demandé son avis . Cela suffit, cette musulmane , est certainement en connivence avec les chefs terroristes , pour renflouer leur caisse et libérer leurs frères au nom d’Allah

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